Première

- Par l'auteur HDS CLAUDY -
Récit érotique écrit par CLAUDY [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Première Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-03-2009 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Première
... Trois ans déjà, j'avais 52 ans et depuis longtemps, je portais des sous-vêtements féminins chez moi.. Internet me permit de passer au concret. Après pas mal de réponses virtuelles sur un chat, l'une d'elles me parut crédible : « H48a, origine italienne ch. relation réelle avec H. de nature soumis(e) désirant me servir... »Je répondis par un « OK » et nous avons échangé de nombreux mails afin de fixer des règles précises à notre relation : aucun détail matériel ne fut oublié et je sus que j'allais passer du virtuel au réel. Ayant un travail et lui aussi, nous convînmes que je me mettrais à sa disposition, suite à un mail ou un message téléphonique, en fin de journée ou pendant le week-end. À partir de ce moment-là, je lus chaque soir mes mails, en espérant un message de sa part, tout en relisant avec une certaine appréhension ce que je lui avais dit : « ...Vous obéir, être humiliée, me soumettre... »Le vendredi, c'est avec crainte que je lis le mail : " « Ce soir 21 heures. Je vous appelle. Vous aurez le temps de vous préparer comme je l'ai prévu : minijupe, top, bas, guêpière, talons. À tout à l'heure. N'oubliez pas que je suis Monsieur Pierre ! »Le message m'a troublé mais, après avoir regardé l'heure, je m'affaire à ma préparation : déshabillage, douche et habillage... Je suis prêt, mais fébrile, quand mon portable sonne. Une hésitation et je réponds : « ... Oui ?
- Monsieur Pierre à l’appareil.
- Bonsoir monsieur.
- Je suis près de chez vous. Etes-vous prête ?
- Oui, Monsieur.
- Alors, allez déverrouiller votre porte d’entrée, laissez la entrouverte et attendez-moi debout au milieu de la pièce, dos à la porte et mains dans le dos.
- Bien, Monsieur.
- Posez votre téléphone et exécution !
Je tremble, mais m'exécute et ferme les yeux. Quand j'entends la porte s'ouvrir, mon cœur bat au maximum. Je sens l'homme derrière moi et aussitôt une étoffe vient se poser sur mes yeux et me rend aveugle. Ceci ne fait qu'augmenter mon trouble, mais je n'ai pas le temps de réfléchir.
Tournez-vous ! Vous ne m'avez pas trompé sur l'apparence et c'est tant mieux pour vous. Toujours prête ?
- Je suis prêt, Monsieur Pierre.
- Vous devez dire prête à présent, ne l'oubliez surtout pas !
- Oui, Monsieur, je suis prête.
- Et encore ?
- Je suis à votre disposition, Monsieur.
- Bien. » C'est à ce moment que je sens son corps se coller à moi pour la première fois. Ses lèvres se collent aux miennes et sa langue m'oblige à les écarter. Ses mains sont sur mes fesses, les palpent, puis l'une d'elles remonte ma jupe et explore mes globes à travers ma culotte. Il me lâche enfin : « Si je vous enlève ce bandeau, serez-vous capable de vous comporter comme quelqu’un d’obéissant et prévoyant envers son homme ?
- Oui, Monsieur.
- Alors, allons-y ! - Il m'enlève le bandeau et s'installe sur le canapé.

- Commencez par me servir un whisky, revenez vous asseoir à mes pieds et mettez-vous dans la situation d’une débutante ayant envie de décrocher son premier rôle. N’oubliez pas que ce n’est qu’un début mais qu’il est primordial ! » J'exécute le service demandé et ressens un frisson rien qu'en marchant dans cette tenue pour la première fois devant un homme. Je lui tends son verre et m'assieds, la tête près de ses genoux. Je suis hésitant. Je sais qu'il attend que j'agisse et je réfléchis rapidement. J'avais répété cette scène de nombreuses fois dans ma tête, mais là ce n'est pas la même chose. Je pose ma main sur sa cuisse et caresse l'étoffe en remontant vers le haut.
« Désirez-vous vous mettre à l'aise, Monsieur Pierre ?
- Volontiers, et je pense que vous allez vous y employer. » Je n'attends pas plus longtemps pour me mettre à genoux face à lui, défaire sa ceinture et descendre sa fermeture. J'ouvre ensuite sa chemise, puis me souviens qu'il me faut également lui ôter ses chaussures. Celles-ci enlevées, il se lève et je n'ai qu'à faire tomber le pantalon qu'il enjambe. Je ramasse le vêtement et, m'assurant ainsi un répit, je vais le suspendre à un cintre. Je le rejoins et me remets à genoux en posant ma tête sur une cuisse et ma main sur la grosseur de son boxer. Je décide d'aller vite et pour la première fois mes doigts passent sous la ceinture. Rapidement, le sexe est en ma possession et je le branle doucement. Il se laisse faire un moment, puis m'arrête.
« Vous êtes assez douée, chérie mais il faudra penser à vous adoucir les mains avant ma prochaine visite.
- Oui, Monsieur.
- En attendant, levez-vous et présentez-vous à moi comme il se doit ! - Décelant sans doute une interrogation sur mon visage :- Vous trouvez-vous une tenue dans la tenue adéquate pour une telle rencontre ? »Je comprends à son ton qu'il a hâte de me voir autrement et plus légèrement vêtue. Sans répondre je me lève et fais passer mon top au-dessus ma tête. Je défais fébrilement les pressions qui ferment ma jupe et laisse tomber celle-ci à mes pieds. J'ai soudain honte, mais ses mains sur mes hanches, puis sur mes cuisses, au-dessus des bas, me font frissonner. À travers ma culotte, il empoigne mon sexe qui commence à gonfler.
« Il faudra que vous appreniez à maîtriser ce clitoris et à vous débrouiller pour qu'il soit plus discret.
- Oui, Monsieur.
- Tournez-vous que je voie votre vrai sexe. - Une main me caresse maintenant les globes et un doigt parcourt ma raie à travers l'étoffe, sensation bizarre pour moi quand je pense à ce qu'il vient de dire en parlant de cet endroit votre vrai sexe...
- Vous avez, je pense, une autre culotte qui laisserait ces rondeurs un peu plus visibles ?
- Je crois.
- Alors, qu'attendez-vous pour aller en changer et m'amener à boire par la même occasion !
- J'y vais Monsieur. »Une claque sur une fesse me fait bouger rapidement. Je rejoins ma chambre où je trouve le string mauve qui le satisfera. Je change rapidement et rejoins le bar où je prends la bouteille de whisky, puis je me dirige vers lui, faussement décontractée sur mes talons qui font bouger mes fesses à chaque pas : sensation que je n'avais pas remarquée en d'autres circonstances.
Je me penche vers lui pour remplir le verre qu'il me tend et m'apprête à m'asseoir quand il me dit : « Conduisez-moi d' abord à votre chambre. Je vous suis car c'est un réel plaisir que de vous voir marcher ainsi devant moi !
- Vous me faites rougir monsieur.
- Il faudra vous habituer à ce langage et surtout à beaucoup plus cru.
- Je n'ai pas l'habitude.
- Cela viendra et bientôt il n'y aura plus que votre petit cul qui rougira. - Je m'efface devant lui et le laisse dans sa visite. Il ouvre mon armoire et en sort les quelques lingeries afin de les observer. Il ouvre ensuite le lit sur lequel il appuie la main plusieurs fois sans un mot, mais en souriant. D'une main sur une fesse il me pousse à sortir de la chambre. - A partir de maintenant vous allez devoir partager cet antre intime avec moi.
- Je ne puis qu'accepter monsieur.
- Je l'espère bien. Il faudra sans doute améliorer ce lieu de réception mais dans l'ensemble cela me convient. Le matelas qui sera sans doute souvent mon terrain de jeux est très correct. Toutefois il faudra penser aux draps : il existe des couleurs correspondant plus à la nature féminine.
- Rose ou parme par exemple ?
- Entre autres et, si je désirais, par caprice ou pour l'ambiance, du noir ou du violet je vous les procurerai. Il faudra également penser, dans certains cas, à disposer de linge étanche.
- J'en ferai l'acquisition.
- Il y aura beaucoup plus de travail en ce qui concerne vos vêtements et plus encore vos sous-vêtements. Nous en reparlerons. Asseyons-nous et prenons un whisky. - Je me penche vers lui et tends mon verre. Quand il me sert, je tremble tant son regard s'est fait arrogant.
- À la nôtre, ma chère.
- À la nôtre, Monsieur.
- J'ai remarqué votre crispation devant moi lors de cette présentation.
- Juste de la timidité.
- Je le souhaite pour vous, car j'espère que vous vous souvenez de nos accords. Cette soirée n'était destinée qu’à vous afficher au mieux devant moi. Je dirais même à vous vendre à moi. Il n'en sera pas toujours de même car vos rôles évolueront rapidement.
- Oui, et je sais que, dès que vous me contacterez, je serai à votre service, virtuellement ou concrètement.
- Je vois que vous avez retenu la leçon et c'est très bien. Je pense que nous en resterons là pour ce soir car je n'ai pas beaucoup de temps. Tournez-vous quand même, que je puisse admirer encore votre cul dans ce petit bout d'étoffe. Je dois admettre que c’est lui qui est mon but final et il ne va cesser de m’obséder tant que ma queue n’aura pas pénétré votre orifice. »Je fais le demi-tour demandé et présente à son regard mon derrière dont seule la raie est couverte. Sa main gauche, passant entre mes cuisses, vient me saisir les bourses et me tire en arrière. Le but n'est évident n’est pas de me masser les testicules, mais de me rapprocher de lui. La main droite me caresse les fesses, puis un doigt s'insinue sous le string, parcourt ma raie pour venir se fixer sur ma rondelle. En même temps que la prise se resserre sur mes bourses, le doigt frémissant franchit l'anneau et progresse. Quand j'ai une réaction, l'autre main m'écrase les bourses et le doigt semble en profiter. Sans me lâcher, il me dit : « C'est bien comme vous me l’aviez dit : petit…et ce ne sera que meilleur pour moi. Cela sera sans doute un peu douloureux mais je pense que cela comblera votre esprit de soumission. Je vais vous laisser pour ce soir. Mon doigt va vous aider à vous mettre à genoux, puis à quatre pattes, la tête au sol. Vous resterez ainsi jusqu'à ce que je vous rappelle. »Il joint les actes à la parole : sa main lâche mes bourses et vient faire pression sur ma nuque sans que le doigt ne quitte mon intérieur. Je me retrouve ainsi à genoux, puis à quatre pattes tandis qu’il joue encore un moment de mon intérieur avant de l’abandonner. Je n’ose relever la tête mais devine qu’il se rhabille. J’entends ensuite le bruit de ses pas puis la porte qui claque. Je reste dans cette position par crainte de son retour bien que je sache que la porte est maintenant fermée.
Moins d'une minute après, la sonnerie me fait relever la tête et me saisir du portable : « Oui ?
- Je vous libère... pour l'instant. Je vous conseille cependant de garder cet esprit de dépendance vis-à-vis de moi. Cela vous aidera sans doute lors notre prochaine rencontre. Je vous recontacte demain. Bonne nuit. »

Soixante ans maintenant et j'aimerais renouveler cette rencontre... et plus.

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