24 heures sans amour (troisième partie)

- Par l'auteur HDS Kaminu -
Récit érotique écrit par Kaminu [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : 24 heures sans amour (troisième partie) Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-02-2014 dans la catégorie A dormir debout
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(9.0 / 10)

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24 heures sans amour (troisième partie)
Nathalie s'enivrait de vulves et de queues comme à son habitude lors de ces soirées dont le seul but était de se détendre. Des fantasmes ? non, une simple manière de vivre ses envies. Elle ne me trompait pas, tout comme je ne la trompais pas en m'adonnant aux mêmes plaisirs avec d'autres partenaires. Toutefois, je ressentais un autre besoin ce soir-là, celui d'un long moment intime avec Celia.

Je savais, ou plutôt je croyais savoir qu'il ne prodiguait ses profondes sodomies que loin des yeux du monde, dans l'intimité, aussi attendais-je le signe, le moment où il voudrait bien m'adresser un sourire nuancé signifiant que la délicieuse heure était venue. Mais ce soir-là, pas la moindre connivence entre cette elle que j'appelais il et moi. Les prétendantes et prétendants étaient nombreux à rendre honneur à son phallus qui ne mollissait pas, tous voulaient boire un peu de son précieux lait et comme il en produisait à foison, il y en eut pour pour tout le monde.

Je ne voulais pas participer à cette procession, désirant Celia pour moi tout seul, dans une alcôve, entre des draps, enveloppés dans une nuit silencieuse. Pour me distraire, je prenais part à quelques parties à trois ou quatre et buvais un peu plus que de raison, ce qui n'échappa pas au regard de Muriel qui décidément n'avait toujours pas fini de me tenir grief du tour joué à Nathalie. Cette dernière l'avait oublié : une anicroche, rien de plus. Si elle y avait réagi durement, tout ceci ne restait qu'un jeu bien innocent, une façon de pimenter notre relation en m'humiliant "pour de faux".

– Je ne me souviens pas m'être faite sodomisée par toi un jour, me dit Muriel en me regardant papillonner.
– Ça te manque ?
– Et toi ?
– Pas vraiment.
– Elle n'est pas bien grosse, elle devrait rentrer comme une fleur.
– Je te remercie pour le compliment.

Cette garce avait le chic pour être désagréable. À notre première rencontre, je l'avais trouvée insignifiante, ni belle ni moche. En fait, elle était loin d'être moche mais pouvait passer totalement inaperçue selon la manière dont elle s'habillait et se comportait. Elle était en outre très bien faite : plutôt menue, des cheveux châtains tombant sur ses épaules, des seins de taille relativement modeste mais fort bien dessinés, fermes et resserrés, un ventre plat, un sexe soigneusement épilé ornés de lèvres fines au milieu de hanches étroites, des jambes galbées et des attaches fines, des mains particulièrement belles à regarder et enfin, une peau saine qui appelait les caresses.

Bien décidé à ne pas rentrer dans son jeu, je concentrais mon regard sur les autres invités dont certaines et certains avaient aussi des atouts pour séduire. Le nez dans une chatte délicieuse, poilue mais bien taillée et parfaitement entretenue, appartenant à Noémie, une grande brune distante au premier abord mais bouillante une fois qu'elle était lancée, je m'appliquais à en extraire le jus dont je me régalais. Quand je sentis un doigt parcourir mon anus découvert, seule Nathalie était capable de ce geste et en me retournant brièvement pour lui sourire, ma surprise fut de taille : c'était Muriel. Cueilli, j'esquissai un mouvement de recul qui ne dura qu'un dixième de seconde, car cette vicieuse avait la manière et lui résister s'avéra d'emblée très difficile.

Je décidai de replonger dans l'intimité de Noémie et de me laisser faire par derrière. Muriel alla plus loin que des caresses et un doigt, elle y joignit d'autres pour s'aventurer dans mon petit trou en même temps qu'elle entreprit de palper mes testicules puis, bien sûr, de me masturber. Une décharge électrique n'aurait pas été beaucoup moins violente : doigté et branlé par celle qui deux jours plus tôt prenait un malin plaisir à me rabaisser plus bas que terre, je jouis rapidement, laissant une petite flaque de sperme sur la parquet ciré.

– Regarde-moi ça, cochon, tu en as encore mis partout. Nettoie maintenant.

Stoppé net, j'abandonnai un instant la vulve de Noémie, me retournai pour regarder Muriel droit dans les yeux et lui rétorquer :

– Cette fois c'est raté, tu n'as aucun moyen de pression ni Nathalie pour t'aider à me ridiculiser.
– Je n'en serais pas si sûr à ta place.

Elle alla chercher son portable pour me montrer la vidéo de moi sous la douche en train de me goder.

– J'ai 33 mails prêts à partir, tu décides quoi ?
– C'est bon, je vais chercher une serviette.
– Ça fera très bien l'affaire, me répondit-elle en me tendant mon slip.

Le rouge au front, je nettoyai la flaque le plus discrètement possible avant de rouler mon slip en boule et de le cacher sous mon pantalon posé sur une méridienne en compagnie d'autres vêtements. Dès lors, je n'eus qu'une envie, celle de quitter la soirée et de faire une croix définitive sur Muriel, ne plus jamais la revoir. Un problème se posait : comment continuer avec Nathalie en excluant celle qui était quasiment sa meilleure amie ? Impossible. Et quitter Nathalie, c'était abandonner un pan de ma vie.

– Tu t'en tires bien, j'aurais pu te le faire lécher si j'avais voulu.
– Qu'est-ce qui te pousse à faire ça ? Qu'est-ce que je t'ai fait ?
– Ne trompe plus ma copine avec Celia et j'arrêterai.
– Je ne peux pas me passer de Celia et j'aime Nathalie.
– C'est bien ça le problème. Alors tu peux t'attendre à d'autres vexations, je ne te plains pas parce que je sais que secrètement, tu adores ça.
– Tu es complètement givrée.

Ma phrase à peine terminée, le doute s'insinua : je ne pouvais pas nier une part de plaisir dans ces séances d'humiliation, d'abord parce qu'elles étaient accompagnées d'un orgasme, ensuite parce qu'être traité comme un petit garçon pris en faute avait quelque chose d'excitant. Mais étais-je prêt pour autant à être . . . soumis ? à me faire traiter de cochon, de pervers ? à m'abaisser à laver ou nettoyer mon sperme devant elle et d'autres ? Porter mon slip souillé n'avait pas été une partie de plaisir, c'était une cruelle punition que j'ai vécue comme telle. En réfléchissant plus loin, je me dis que si je parvenais à vivre ses humiliations comme un nouveau piment de ma vie sexuelle, non seulement elles passeraient mieux mais elles me permettraient de pouvoir continuer à mener ma double vie : garder Nathalie tout en continuant à voir Celia et jouir de l'immense plaisir qu'il me donne.

Muriel disparut comme par enchantement, me laissant avec une Noémie sur sa faim et qui ne semblait pas m'en vouloir.

– Désolé pour cette interruption des programmes, lui dis-je en souriant.
– Pas de problème, c'était assez excitant.
– Tu aimes ça... aussi ?
– Pour une fois que ce n'est pas l'homme ne donne pas les ordres, oui, ça change. Elle t'a à sa botte on dirait.
– En fait, c'est assez nouveau pour moi.
– Pas pour elle apparemment.

Physiquement, Muriel n'avait rien d'une dominatrice, et paradoxalement c'est peut-être ce qui renforçait son autorité sur moi. Je la regardai soudain autrement, ne la maudissant plus, ne l'aimant pas pour autant mais la respectant. Combien de personnes m'avaient vu en train d'éponger ma semence avec mon slip ? Après tout, quelle importance, le contexte était celui d'une partouze et ce geste n'était pas plus choquant qu'un autre.

Je me mis en quête de Nathalie et la trouva rapidement, jouant à broute-minou avec une fille que je ne connaissais pas. Un homme se masturbait en les regardant, il était mignon, joliment membré, je lui demandai :

– C'est ta copine ?
– Celle à droite ? Oui, elle s'appelle Sandrine.
– La mienne, à gauche, c'est Nathalie.

Nous partîmes dans un éclat de rire, je le complimentai sur sa queue et lui demandai s'il était bi :

– Oui, toi aussi ?
– Si je ne l'étais pas, je le deviendrais tout de suite devant un si bel étalage. Actif ?
– Les deux, et toi ?
– J'aime bien être pris.
– Le saladier de capotes est à côté des jus de fruits sur le buffet.

Aussitôt chaussé, il me sodomisa avec talent et non sans une certaine impétuosité, ce que je ne dédaigne pas. Même si j'y pris du plaisir, je vécus davantage cette pénétration comme un avant goût de celle de Celia : son membre sera plus doux mais plus puissant, seul lui me remplira en entier et me procurera une jouissance totale, déraisonnable. Je ne pensais qu'à lui, ce n'était pour lui que j'étais là, je ne partirai pas avant qu'il ne m'ait rempli d'amour, peu importe quand, j'attendrai le temps qu'il faut.

Fred, qui me montait, éjacula en moi, se retira et déroula son préservatif avant de le jeter avec les autres dans l'un des réceptacles prévus à cet effet.

– Merci, c'était très bon.
– Pour moi aussi, tu veux que je te finisse ?
– Pas tout de suite, j'ai joui il y a un quart d'heure et il me faut un peu de temps pour recharger.
– Je sais, j'ai vu.
– Ah.
– Muriel a un nouveau trophée à son tableau de chasse, dit-il en souriant.
– Un nouveau ?
– Tu n'es pas le premier.
– *Ni le dernier*. Cette fois c'était elle qui parlait.
– Muriel ? Je croyais que tu étais partie...
– Encore en train de faire des cochonneries derrière mon dos, tu n'en as jamais assez.
– Mais je...
– Tais-toi, ça vaut mieux.

Nathalie et Sandrine observaient la scène d'un oeil amusé. Cette fois, aucun sentiment de honte ne s'empara de moi, je commençais à me faire au ton de la voix de mon humiliatrice et j'attendais, résigné, la prochaine épreuve à laquelle elle allait me soumettre.

[Fin de la troisième partie]

Les avis des lecteurs

Merci Rudy, j'espère que la quatrième partie t'a plu aussi...

Histoire Erotique
Douce progression tellement excitante.
Bravo.
Rudy



Texte coquin : 24 heures sans amour (troisième partie)
Histoire sexe : Une rose rouge
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