COLLECTION HOMME FEMME. Violoncelliste. Saison V (20/21) - histoire érotique

Je suis persuadée que si je continue à me donner à Daniel architecte à Bordeaux, j’aurais une grande chance de revenir dans cette maison extraordinaire et moderne à la fin de la tourner avec Cecilia à Nice d’ici quelques jours.
Un mois sur les routes changeant de plage et donnant notre spectacle gratuit sponsorisé par une radio très connue.

Hier j’ai passé la soirée chez Émilie et David les parents partouzeurs de Daniel leur fils qui m’a amené chez lui à Bordeaux dans son très bel appartement.
On a joué avec de la chantilly sur sa queue, sur mes seins, il m’en a même tapissé le vagin la récupérant avec sa langue.
C’est dans le milieu de journée que nous émergeons.
Après un bain me rafraîchissant l’entrejambe dans une baignoire transparente je me dirige nue sur la terrasse écrasée par le soleil à son zénith.
Je m’approche de la rambarde voyant que ma nudité est préservée des yeux fureteurs à la hauteur où je suis.
Dans la rue au pied de l’immeuble qui semble être la propriété de mon amant, je vois les gens aller et venir.
De l’autre côté de la rue, une promenade au bord de l’eau.
Une péniche passe et le batelier donne un coup de corne de brume.
Il me fait un signe de la main avant que sa péniche passe.
Je me sens enlacée.

- On fait bander les bateliers ?
À part eux personne pour te voir, viens, j’ai servi le café.
- Comment s’appelle la rivière où passe cette péniche ?
- Qu’as-tu appris à l’école, la Garonne bien sûr ?
Tu vois le ponton en contrebas, le hors-bord, c’est le mien.

Tout ça pue le fric, mais je suis loin d’être vénale, seul Daniel m’intéresse.
Moi qui disais que le coup de foudre et moi ça faisait deux.
Café croissant chaud.

- Tu es descendu à la boulangerie, tes croissants sont excellents.
- Tu as vu, ma cuisine est ultramoderne, un congèle, deux boutons, les croissants qui cuisent et le café en grains broyé servi automatiquement.
Du vrai café italien.
Veux-tu un capuccino, j’ai encore des bombes de chantilly ?
- Crois-tu que ce coup-ci la chantilly va finir sur le café ?
- Qui sait, mais avant buvons, sans café en me levant je suis bon à rien.

Nous déjeunons à belles dents assis sur les transats séparés par une table basse.
Je vois qu’il s’allonge, me regarde, s’astique quelques secondes bandant rapidement.
La crème est sur sa verge prête à être consommée.

- Tu veux que je te suce ?
- Non, vient t’empaler sur moi.

Je me lève, place mes jambes m’agenouillant de chaque côté de mon amant et je le mets à l’entrée de ma grotte.

- Arrête, descend lentement, très lentement.
Oui c'est ça, non remonte et recommence à descendre lentement.
Moins vite, recommence, je t’ai dit millimètre par millimètre.
La chantilly va t’aider à glisser sur ma queue.

Mon dieu qu’il est fort, la jouissance monte, monte, monte jusqu’à l’éclatement où je m’écroule sur sa poitrine.

- Merci mon amour, c’est la première fois que j’ai deux orgasmes dans un même moment d’intimité.

Je sens que je vais trop vite « mon amour » ce sont des mots que j’emploierais quand l’homme de ma vie m’aura lui-même dit je t’aime.
Surtout qu’à la fin de ma phrase j’ai failli dire « mon cœur ».
L’après-midi se déroule en position allongée mais pour me faire bronzer.
Daniel s’habille légèrement et descend dans son agence.
Si je peux prendre du bon temps, aujourd’hui, lui doit certainement fermer en août.

- Isabelle, c’est l’heure que je te ramène à La Teste pour prendre ton bus.
Mais dit-moi, c’est au Cap que vous allez jouer demain.
À quelle heure ?
- 17 heures.
- J’ai un ami Franck qui habite là-bas, tu as le moyen de joindre les responsables de ta tournée.
- Oui, Christian le régisseur, on a son numéro pour le prévenir en cas de problème.
- Appelle et dit que je te conduirais demain, ce soir on va voir quelques amis.

De l’amour, rien que de l’amour, si l’amour nous était refusé, pourquoi voudrait-il me conduire à Agde juste pour voir un vieux copain.
Je suis amoureuse mais certainement, non, surement lui aussi.
Christian accepte plus sur le fait accompli car il lui est impossible de me contrôler.
Je l’embrasse, son portable sur la table sonne.

- Bijou, que passa.

C’est en portugais qu’il parle avant de reposer son portable.

- C’était Bijou, tu sais le garçon qui est parti avec Baby.
- Chaque fois que tu as de l’émotion, ta dyslexie revient, qui est Bijou.
Je t’ai vu dans la piscine de tes parents te laisser te caresser.
- Bijou, c’est le protégé de ma grand-mère, il habite avec elle à Biarritz.
- Vous vous embrassiez et vous caressez, c’est l’un de tes amants ?
J’ai vu quand il est sorti de l’eau sa verge et ses seins, c’est un hermaphrodite.
- Oui, elle l’a ramené de Rio elle était allée voir la coupe du monde de football.
Ça peut paraître bizarre mais elle adore le ballon rond à cause de qui ma jeunesse a été un enfer.
Il a un problème, il voulait se faire opérer, dans son pays on le mettait plus bas que terre.
Les garçons de sa favela le battaient, le suçaient et l’enculaient.
Ici grâce à ma grand-mère il a trouvé sa place et veut garder ses attributs.
C’est vrai il m’arrive de passer des moments avec lui, c’est lui qui m’aime.
Je me suis simplement laissé embrasser et me caresser par amitié.

Ça me laisse perplexe mais ce que je ressens pour lui aplani tous les problèmes.
C’est dans une partouze que je l’ai rencontré, je sens que si je veux le faire craquer il va falloir que je m’adapte.

Nous sortons et nous rejoignons le bar où il retrouve ses potes.
Ils sont trois.

- Oh ! Daniel toujours aussi séducteur.
Mademoiselle, faite attention sa fidélité réside dans son pantalon mais à vous regarder, comme jolie fille vous gardez vos chances.
- Arrête William, tu es jaloux car à 30 ans tu es toujours puceau.
- Hier, j’étais puceau, aujourd’hui j’en ai baisé une toute la nuit.

Bref des mecs qui charrient l’autre.
Je passe ma soirée accrochée à son épaule sauf au moment où il va pisser un coup.

- C’est bon les copains, demain j’emmène mademoiselle à Agde retrouver ses amis qui font la tournée de Cecilia la jeune vedette.
- La gouine, je l’aurais bien mise sur mon nœud mais j’ai vu dans le journal que les bites et elle ça faisait deux !
Isabelle, elle a essayé avec vous.

Si je leur disais oui, ils croiraient que je me vante, dans la vie il faut savoir fermer sa gueule.
Seule la bite de mon homme m’importe, le reste c’est de la roupie de sansonnet.
Je la retrouve dans sa chambre quand il me prend en levrette et qu’une nouvelle fois il m’envoie dans la stratosphère.

- Dis, tu veux m’enculer.
- Tu me dis ça car tu penses que j’encule Bijou, ma grand-mère le fait avec un gode ceinture mais sans moi.

J’ai beaucoup à apprendre des libertins moi qu’il y a encore peu de temps était une oie blanche.
Je m’avance vers sa bite pour le sucer.

- Veux-tu que j’aille chercher la chantilly, il y en a encore une bombe ?

Elle est dans ma bouche plus rapidement que le temps qu’il faut pour le dire.
Peut m’importe qu’elle entre dans le cul de l’autre travelo, je suis prête à tous pour plaire à mon homme.

Le lendemain alors qu’il me baise me faisant jouir à tous les coups nous faisons route vers Agde.
Super un jour et une nuit de plus avec mon amant.
Le vent prend dans ma chevelure, j’ai la main sur sa cuisse et ma tête sur son épaule.
Pas belle la vie…