COLLECTION TRIOLISME. Parc Montsouris (2/6)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION TRIOLISME. Parc Montsouris (2/6) Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-12-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION TRIOLISME. Parc Montsouris (2/6)
Parc Montsouris Paris 14ème.
C’est là que je viens manger des plats de salades divers tous les jours depuis le 16 juillet où j’ai commencé mon travail dans une agence de voyage tout près d’ici.

Trois enfants grandissant, nous obligeant Boris et moi à chercher un appartement plus grand que celui où nous habitions après notre mariage.
Paris étant trop chère, c’est à Courbevoie que nous avons élu domicile.
C’est Jade qui a déclenché ce besoin une jeune fille vivant son adolescence dans la même chambre nous posait problème.
Par chance nous avons trouvé la perle rare et les enfants ont même chacun leur chambre.
Une ombre au tableau financièrement pour y arriver je dois reprendre un travail.
C’est donc dans cette agence que j’arrive à trouver directement un CDI.
J’ai une collègue Gladys, jeune femme célibataire et qui après les vacances d’août me raconte toutes ses frasques même lesbiennes et en trio avec un couple.
Ces récits réveillent en moi des envies jamais ressenties depuis mon mariage surtout que mon homme est loin d’être une bête de sexe.

Dans ce parc, deux hommes se sont assis face à moi.
L’un d’eux s’est approché et m’a demandé la permission de faire des croquis de moi dans la position où ils me voyaient.
C’est Clovis le dessinateur.
Il a une particularité surtout quand il me parle ce doit être un homosexuel.
Paul son collègue colorise des planches dessinées qui finissent en bandes dessinées, lui ne montre pas le moindre signe d’homosexualité sauf des gestes comme celui que je lui vois faire en posant sa main sur l’épaule de son ami.

Ça s’était avant les vacances.
Je pense à eux ignorant où ils habitent j’ai l’impression de perdre leur trace jusqu’à ce midi au moment de la fermeture
- Clovis c’est toi ?

C’est par ces mots que je reconnais mon ami un peu efféminé sous son parapluie.
Depuis mon retour et la réouverture, la pluie fait partie de mon paysage.
Ça peut paraître bizarre mais les ventes de voyage marchent bien.
Il fait mauvais temps et les gens pensent soleil.
Il fait beau pourquoi aller chercher ce que l’on trouve Parc Montsouris ?

- Entre cinq minutes que nous parlions, ça me gênerait qu’un client intempestif vienne troubler mon repas.

Clovis entre refermant son parapluie, je ferme derrière lui.

- Avec Paul nous avons pensé qu’il serait bien que je te donne notre adresse et que tu viennes manger chez nous les midis ça te permettra d'éviter à avoir à préparer ta boîte Tupperware et ta bouteille d’eau.
- Pas de chance, ma fille m’a fait comprendre pendant nos vacances et la canicule que le plastique s’est de la cochonnerie, nous avons acheté une boîte en verre pour la remplacer.
Pour boire j’ai une gourde que je remplis à mon robinet.
- Tu vois vient chez nous et finit de trimballer tout ça dans un deuxième sac.
- Demain, aujourd’hui j’ai une salade de concombres à manger.
- Voilà notre adresse si tu avais été absente je t’aurais mis cette enveloppe à ton nom dans votre boîte aux lettres.
Tu viendras, en tout bien tout honneur.

Tout ça dit avec sa voix de basset, je sais que je n’ai rien à craindre de ses garçons aux mœurs spéciales.

- Dis-moi tu es autant bronzée que moi.
- Tu nous as dit que tu allais sur la Côte atlantique tu as fait de l’intégrale ?
- Avec mes enfants, tu rigoles je suis une femme qui cache ses parties intimes.
- Attention maillot deux pièces, pas un maillot mémère comme certaines.
Vous vous étiez à Agde, vous devez être bronzé intégralement !
- Perdu nous avons notre bungalow dans la partie textile d’Agde.
Côté sexe on a ce qu’il faut quand nous en avons besoin.

C'est sur deux homos ensemble en couple, ils savent trouver dans le pantalon de l’autre de quoi satisfaire leur libido.

- Tu verras c’est moi qui fais à manger, regarde ma ligne et celle de Paul bien qu’il ait tendance à être un peu gourmand.
Moi aussi je suis très crudités, je suis végane.
- Paul aussi ?
- Non, j’ai juste réussi à ce qu’il limite la viande et il est très poisson.

Il me quitte, le lendemain c’est Gladys qui ferme, je veux découvrir comment est tenue la maison d’homme vivant entre hommes.
Bien que j’en aie une vague impression.
Clovis doit être une fée du logis.

- Attends, je t’ouvre.
J’ai oublié de te noter le Digicode.

Je prends l’ascenseur dernier étage.
Il m’ouvre, pour la première fois il me claque une bise.
Je n’y porte pas malice, nous sommes amis nous faisant même des confidences sur la manière dont nous sommes habillés sur la plage.

- Je suis seul, Paul avait rendez-vous chez un spécialiste pour ses dents, il doit se faire poser une prothèse.
Pendant les vacances nous sommes allés dans une boîte, un mec m’a manqué de respect ils se sont battus et une dent de devant a sauté.
Tu l’aurais vu il zozotait depuis.
Viens-je vais te faire visiter après nous mangerons nos assiettes tu me raconteras tes vacances.

Paul a voulu le défendre, le mâle défendant sa femelle.
Dommage que ces deux-là soient sans enfant, Paul ferait un bon père et Clovis une parfaite mère.

- La salle, la cuisine, ces deux pièces débouchant sur la terrasse.
Regarde, même d’ici on voit le haut de la tour Eiffel.
Mais il pleut je te ferais voir notre vue quand il fera beau.
Notre bureau, je te ferais voir les planches où tu apparais, tu vas voir tu seras surprise.
Ma chambre, celle de Paul avec salle de bains commune ainsi que la dépendance intime.

En un mot les chiottes.
C’est bien ce que je pensais une bonbonnière, le seul point bizarre ce sont les deux chambres.
L’un ronfle-t-il ?
Lequel ?
Peut-être qu’un jour je le saurais.
Nous passons à table, c’est rapide et les concombres sont mieux assaisonnés que ceux que je prépare.

- Installe-toi sur le canapé, je vais chercher les planches tu veux un café ?
- Non, ça m’empêcherait de dormir.
- Demain je te ferais un décaféiné.

Il part et revient avec 4 planches trois en couleur une encore en noir et blanc.

- Évite de te moquer, elles font partie d’une histoire de zombi.
Tu es un zombie.
- Fait voir.
Mon dieu que je suis moche, mais j’aime bien, je lirais la bande dessinée et j’en achèterais un exemplaire.
- Hors de question, nous te l’offrirons et nous t’écrirons une dédicace.
- Merci, puis-je te poser une question ?
- Sans problème nous n’avons rien à nous cacher c’est ça les amis.
- Pourquoi faite vous chambre à part ?

Je pose la question puérilement comme l’aurait fait un enfant découvrant ses parents baisant alors qu’il a fait pipi au lit.
Ça nous est arrivé avec Jérémy.
Il avait quatre ans et j’ignore s’il a vu mes seins et la queue de Boris car c’est moi qui étais sur lui, seule fioriture que nous faisons dans nos jeux amoureux.
Il éclate de rire avec sa voix de crécelle.

- Mais qu’as-tu pensé Junon, tu crois que nous sommes PD ?
C’est ma voix et mon look qui t’a fait penser ça.
Nous sommes deux vrais hétéros qui aiment les femmes.
Quand j’étais petit, on m'a opéré des amygdales.
Le chirurgien était bourré et il m’a touché une corde vocale.
Grâce à ce que j’ai touché en dédommagement à mes dix-huit ans, j’ai pu me servir de cet argent pour démarrer nos bandes dessinées sans avoir besoin de travailler au début.

C’est là que tout bascule, du moins pour moi.
Nous sommes côte à côte, il a posé les planches sur la table du salon devant nous.
Il me prend la main.

- Touche si je suis un homo, tu me fais bander, j'hésitais à te le montrer.

Sur sa bite, il me pose ma main sur sa bite.
Mon Dieu, sauvez-moi, je suis une femme fidèle.
Surtout que ce que je sens est loin d’être anodin.
Quel morceau Clovis doit pouvoir fournir aux femmes de sa vie, puisque femme il y a.

- Tu veux la voir, à tes yeux tu dois avoir senti que je la nature m'a bien pourvu.
Ma voix est peut-être cassée mais ma bite est en pleine forme et elle a envie de toi.

Vous avez déjà franchi un tunnel sans fin, c’est ce qui m’arrive surtout quand il la sort et qu’elle me saute à la figure.
Cyrano parlait d’un pic, un roc, un cap voire une péninsule.
Je dois plutôt dire.
Un pieu, un démonte pneu, non c’est trop grivois.
À ce moment et pour pas longtemps je suis encore une honnête femme mariée avec Boris et trois enfants.
Ma bouche, sans que je le veuille s’approche pour sucer cette verge…

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Histoire sexe : Une rose rouge
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