Gageure (2)

- Par l'auteur HDS JMB -
Récit érotique écrit par JMB [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Gageure (2) Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-01-2012 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Gageure (2)
Maousse dort encore. L'est pas matinal le costaud! Ça m'arrange. En grignotant le petit déj, concocté avec les restes, trouvés sur la table, d'un vieux café et de pain dur, je remémore les éléments du crime fournis par Madame Loué.
Tout accuse l'Abdel en question. Lui et Gilles connaissaient une passe difficile dans leur couple. Normal quand on vient de milieux différents en tous points. Rien de bien extraordinaire là-dedans. Fernande, la femme de ménage du couple, prend son travail à 9h du mat. Elle ouvre avec sa clé, pénètre dans le grand salon et aperçoit Abdel, en pleurs, agenouillé près d'un Gilles inanimé. Elle constate les mains ensanglantées du beur, une statuette rougie à côté de lui. Elle comprend vite. Négligeant le chagrin de celui qu'elle considère déjà comme un criminel, elle appelle la police, le SAMU. Tout ça arrive accompagné de la scientifique. Les flics devront arracher Abdel de sa position. Il refuse de quitter le corps de son mec. Ça se comprend. Ensuite, le toubib examine le défunt, confirme le décès de Gilles suite à un coup porté sur le crâne à l'aide d'un objet contondant, à savoir la statuette en bronze. Fin du déroulement! On trouvera les empreintes d'Abdel sur la statuette de bronze et le sang de la victime sur ses mains et sur un genou. Voilà pour le résumé du meurtre, ou de l'assassinat, proprement dit, concocté par Madame mère soi-même.

Je réfléchis sur la manière de procéder à ma contre-enquête. Comme je l'ai dit, je ne suis pas coutumier de ce genre d'affaire. Novice pour tout dire, ignorant même, béotien. Je n'en connais que ce que j'ai pu lire dans des bouquins, ou vu dans des films, donc rien! Ou tout faux, au choix, mais ça revient au même. Dans un premier temps, je vais interroger tout ce petit monde. Pas question de lambiner. Un des témoins roupille dans mon lit. Je ne vais pas me priver de le cuisiner de la manière la plus agréable possible.

Café, lait, tartines, confiture, beurre, jus d'orange. Que de temps perdu en recherches des ingrédients. Ça la fout mal pour un détective d'oublier où il planque ce genre de trucs chez lui! Enfin, c'est prêt. J'entre dans la chambre, plateau en mains. Maousse en coince un max! Faut dire qu'on s'est vidé, cette nuit. Lui faut du temps pour récupérer au mignon. Moi, c'est la recharge automatique. À peine giclé, le foutre se régénère tout comme les forces. Je suis fait comme ça, j'y peux rien. Faut pas croire que je galèje, quand je dis ça. C'est la vérité pure et dure! Il y en a des mâles qui pourraient témoigner de la performance! Je peux tirer trois à quatre coups sans débander, qualité et quantité identiques de jus. Bon, plus c'est autre chose! Faut du temps entre chaque giclée. Les quantités s'amenuisent aussi. Pourvu qué ça doure, comme elle disait la mama de notre Napo national! Le plateau posé sur une table basse, j'agace mon Maousse à coups de langue furtifs aux alentours de son pénis. C'est qu'il a la trique matinale féroce! Il grogne:<< - Suce-moi, j'aime au réveil. >>
Le pleutre a des exigences qui ne me déplaisent pas. J'obtempère, m'applique à le satisfaire de mon mieux. Suis-je encore sous l'effet du sommeil, ou subjugué pas mon ouvrage du moment? Toujours est-il que je reçois un geyser de sperme dans la bouche. L'autre con aurait pu me prévenir! Je recrache tout sur ses couilles! Ça lui apprendra à ce pourri. Enfin, tout de même, on n'est pas encore mariés que je sache! Ça ne lui fait ni chaud ni froid, cet éjaculateur peu précautionneux mais tant précoce. Il se badigeonne avec sa semence, l'étale sur son torse puis s'assied sur le lit et fourre ses mains sur mes fesses. Il m'attire à lui, baisse mon caleçon, enfonce ma queue dans son gosier. Quelques minutes suffisent à me faire exploser sur sa glotte. L'avale sans rechigner, l'imprudent de Maousse! On ne se connaît pas assez! Je le lui dis. Il hausse les épaules, me montre le plateau de son petit dèj, quémande:<< - Pour moi ça? Sympa. T'es un vrai amour, Freluquet! Je dèj, et après on s'enfile.
- Pas question Maousse, le boulot avant tout.
- On a toute la matinée, Madame nous attend que vers 14h.
- Oui, mais ça me donne du temps pour interroger le premier témoin, toi!
- Moi?
- Évidemment! Tu croyais passer à côté? Perdu mon vieux. Mais détends-toi, je vais procéder de manière très spéciale, en te torturant. Tu vas voir comme c'est bon, les tortures. Allez, bouffe! Pendant ce temps, je te donne un aperçu de tes futures souffrances. >>
Je pose le plateau sur le lit, à côté de Maousse. Il remplit son bol de café pendant que je glisse ma tête entre ses jambes et que ma langue s'en va taquiner ses couilles qui puent le foutre à moitié séché. Il rajoute du lait dans son bol, mord dans une tranche de pain "confituré". Je n'oublie pas le travail:<< - Tu les connaissais à cette époque?
- Non, pas très bien. je venais juste d'arriver. Madame Loué était menacée par lettres anonymes, qu'elle m'a dit. Elle a engagé mézigue, comme garde du corps puis comme chauffeur quand l'autre est parti.
- Qui c'est l'autre?
- Un vieux de la vieille! Ça faisait près de quarante balais qu'y bossait chez eux. À la fin, y pouvait à peine marcher! Conduire c'était pire! Un véritable criminel en puissance sur la route. D'ailleurs y conduisait pratiquement plus à mon arrivée. C'est le patron qui prenait le volant. Y voulait pas virer l'ancêtre pour cause de services rendus fidèlement, qu'y disait. Je crois bien qu'y a trépassé depuis, le vieux chauffeur. Fini, usé, le pauvre bonhomme! Il a rien à voir avec tout ça.
- C'était quoi ces lettres anonymes? … >>
Maousse termine de mâcher sa bouchée, je gobe sa queue, entoure son gland avec ma langue. L'a du mal à digérer mes gâteries et ses tartines en même temps. Après un soubresaut dû à mes douceurs, il répond:<< - Jamais vraiment su le mot de la fin. Mais ça s'est vite arrêté, j'en ai plus entendu parler.
- Soit! Qu'est-ce que t'as vu, entendu, senti, le jour ou ce Gilles a été trucidé?
- Nada, Freluquet, nada! J'étais de congé ce jour-là! J'ai appris ça le lendemain. Pour ta gouverne, je suis resté toute la journée chez moi avec un mec. Mais continue à fouiner sous mes couilles, j'adore. Pousse pas trop sinon je risque de renverser de la confiture dans le pieu. Ça ferait pas très propre, hein!
- T'inquiète, j'y vais mollo et j'abandonne pas. J'adore l'odeur de tes fesses et les reluquer. T'as baisé avec le Gilles ou l'Abdel, ou même les deux en même temps?
- Ouais avec Gilles. Ça faisait deux semaines, à peu près, que j'étais dans la place. Du temps perdu! Pas une flèche au pieu, le fiston! Un précieux qu'avait peur qu'on le casse en le baisant! J'ai jamais remis ça. Suis pas pour les œuvres charitables question baise. Par contre, Abdel, j'aurais bien voulu. Tu comprendras quand tu le verras, enfin s'y a pas changé. En taule, ça vous massacre un mec. L'a dû passer à la casserole le pauvre vieux, beau comme il était. Donc j'ai tenté ma chance. Seulement, le gonze était amoureux fondu de son Gilles. Je me demande bien ce qu'y lui trouvait. Jamais y' a su que j'avais sauté son copain. Et le Gilles s'en est pas vanté, tu parles… >>
Je retire le plateau du lit, lève les jambes de Maousse. Avant de le gratifier d'un léchage de cul en règle, je m'informe:<< - Si je comprends, le défunt était pas très fidèle.
- Une pute, tu veux dire. Enfin, quand j'étais là. On dit qu'au début, y se tenait à carreau. Enfin, c'est ce que j'ai compris. L'aimait dingo son Abdel. La passion, quoi! Mais son feu au cul l'a vite rattrapé, ses habitudes aussi. Vas-y doucement, c'est bon quand tu lèches en douceur….putain que ta langue travaille impec!… Pour en revenir au Gilles, après quelques mois idylliques, l'est revenu à ses batifolages d'avant. Ça, l'était discret. Je lui connais un studio qui lui appartient où y faisait ses fredaines. Plusieurs fois on m'a demandé de lui apporter des trucs quand l'a emménagé son baisodrome. Abdel l'ignorait. Y l'ignore toujours. Wouah!… je vais gicler si tu continues, laisse ma pine… vas-y, te gêne pas… ma rosette est à toi… insiste juste à l'entrée, là, bien…>>
La conversation s'interrompe. Maousse reçoit un hommage anal du fait de l'intromission de ma queue dans ses entrailles. Le temps de l'assaisonner et de l'arroser généreusement avec mon cylindre de chair, de lui procurer quelques sensations étoilées en le faisant gicler, et je reprends: << - Et Madame, comme tu dis, elle savait pour le studio?
- Évidemment qu'elle savait! Pour elle, c'est normal. Un homme doit avoir une vie officielle avec conjointe et enfants et une vie parallèle avec maîtresse entretenue. Là, y s'agissait d'un conjoint et d'un amant. Sauf que le Gilles n'avait pas d'amant à demeure mais un défilé de julots qui venaient le fourrer.
- On dirait que tu l'aimais pas beaucoup, le cher disparu?
- Une chochotte, voilà ce que c'était et bêcheur avec ça! Jamais merci quand on lui rendait un service qu'on n'était pas obligé de lui rendre. Faut dire aussi que j'aime pas trop les mecs qui se frisottent les cheveux, se pommadent la gueule, se font les cils comme des balais avec plein de noir dessus et tracent leurs sourcils comme s'y s'agissait de tracer un jardin à la française. Et en plus, ce con se rasait le cul, la queue, et le reste! Y disait que c'était plus hygiénique! Si on a des poils, c'est qu'y a une bonne raison. Et ça empêche pas l'hygiène. Suffit de bien se laver, point barre!
- Bouffe moi le cul Maousse et après fourre moi… je stoppe mes questions, tu pourrais plus répondre avec ta langue entre mes fesses. >>
Maousse obtempère tandis que je me mets à quatre pattes. J'en bave de plaisir quand sa langue contacte l'orée de mon anus! Peux plus continuer d'enquêter dans de telles conditions. Je me préoccupe que de savourer cette langue puis cette bouche qui avale ma queue et ensuite la sienne de queue qui s'engloutit dans mon arrière-train. On crie notre plaisir au moment où le foutre s'échappe. Un peu essoufflé, Maousse reprend:<< - Si tu veux en savoir plus sur les fredaines du cher disparu, comme tu dis, va voir son grand copain, le Yves… Y'a aussi le Tom, la star des temps passés d'après ce qu'on dit! Du beau monde, crois-moi. Y m'ont embringué une fois. Mais c'est pas très sain leurs trucs. Ça frise le dégueu, si tu vois ce que je veux dire. J'ai pas resté longtemps dans leur turne. Ouais! Une drôle d'engeance! Par contre, y z'y vont pour casser du sucre sur le dos de ce pauvre Abdel. À les entendre, ce serait l'ennemi public number one! >>
Grosse pelles, gros câlins, douche, rhabillage puis:<< - Bon, comment qu'on fait maintenant? À toi de décider, t'es le chef.
- Toi, Maousse, tu fais ce que tu veux. Je vais voir ton Yves et la star en décomposition. On se retrouve cet après-midi chez ta Madame, d'accord?
- Mais, Madame a dit…- Que tu devais me surveiller, je sais. Alors surveille-moi de loin. Mon gros loulou! Ça te fera des vacances. T'inquiète, je te raconterai tout, promis. Et puis, ton interrogatoire c'est pas fini. T'es un témoin important, mec. J'aime te cuisiner. >>
Re-pelles goulues et je me tire.

*****
Je bigophone à Madame pour qu'elle incite ses amis à me recevoir illico. Elle l'a fait, sans hésiter. Malheureusement, le Yves voyage quelque part dans le sud, il ne rentre que demain. Quant à la star en déconfiture, elle est en pleine préparation d'un spectacle qu'elle produit, dont la première est dans deux ou trois semaines. Par la même occasion, Madame s'occupe de m'obtenir un droit de visite à la prison. D'ailleurs, c'est plus qu'un droit de visite, un véritable laisser-passer permanent! Je peux aller le voir quasiment quand je veux! Ah les relations, on dit que ça sert: la preuve!

Je me rends discuter avec l'Abdel en question.

En pénétrant dans le parloir où je l'attends, Abdel me fait l'impression d'un diamant admirablement taillé oublié sur un tas de ferrailles. Je ne vois pas d'autre comparaison. Beau mec, l'Abdel! Sexy, bandant, fascinant à regarder! Il rendrait presque charmant l'endroit où nous sommes, uniquement par sa présence. Dans les 33/35 piges. Grand, athlétique sans faire d'effort dirais-je. Cheveux courts très bouclés et noirs. Yeux vifs, noirs également, tristes. Bouche amère aux lèvres généreuses. Faut être complètement dingue pour tromper un type pareil! C'est vrai que le Gilles devait avoir une quantité de mecs du genre Abdel, mais quand même! Timide, le Monsieur. Il me lance un bonjour presque inaudible. Allons-y doucement, faut pas l'effaroucher. Doit pas être à la fête dans cette taule! Je commence:<< - Moi, mon nom c'est Portille, dit Juju. Je suis détective privé. Madame Loué m'a engagé afin de refaire l'enquête et de prouver votre innocence.
- Ah quoi bon? Je suis condamné, le délai de l'appel est largement passé!
- C'est vrai. Mais si vous êtes vraiment innocent, on devrait trouver une piste qui amènera indubitablement des faits nouveaux. Et avec des faits nouveaux, on peut relancer la procédure.
- Si vous le dites!
- Ça n'a pas l'air de vous enchanter.
- Ma vie est foutue, de toute façon. Et recommencer le procès ne m'enchante pas.
- Le fatalisme ne sert à rien. Mais je compte bien vous redonner espoir, même si pour cela je dois vous apporter de mauvaises nouvelles. >>
J'admire cette bouche pulpeuse, malgré l'amertume qui s'en dégage. Qu'il doit être beau quand il sourit! Je reprends:<< - Y'a des faits nouveaux, Abdel. Y n'ont pas été exploités lors de votre procès, par crainte d'aggraver votre cas. Maintenant, y peuvent nous servir. Mais ça risque de pas vous plaire, ces faits nouveaux.
- Au point où j'en suis… - Vous saviez que Gilles avait des amants qu'y recevait dans un studio lui appartenant? Vous saviez que sa mère était parfaitement au courant? >>
Impossible de jouer la comédie à ce point! L'Abdel n'en croit pas ses oreilles. Il ne veut pas y croire, il ne peut pas y croire. Jamais, selon lui, Gilles ne l'aurait trompé. Leurs problèmes étaient ailleurs mais ils étaient fidèles l'un envers l'autre. Tout juste si l'Abdel ne se fout pas en colère contre moi. Je compatis mais tiens bon. J'assène le mensonge de service, celui que je sors à tous les coups quand je sens que les aveux ça coince:<< - Aucun doute là-dessus, les témoignages le confirmeront probablement. Je parle de ceux matériels. Parce que pour les témoins, ça manque pas, ça je peux vous le dire. >>
Il grimace douloureusement. Je viens de détruire le peu de souvenirs heureux qui lui restaient. J'en suis malade mais faut que je continue:<< - De quels problèmes parliez-vous?
- Des frictions au sujet de notre mode de vie. Lui sortait sans cesse à cause de son métier. De ses deux métiers, devrais-je dire. Moi je travaillais sans cesse, à cause de mes études. Je touchais au but alors je bossais double. La thèse prenait tout mon temps. En fait, nous venions de milieux totalement différents, opposés presque. Sans compter l'entourage, le père, les amis, qui me regardaient d'un sale œil. D'importantes divergences nous opposaient. Je ne le nie pas. Pour le reste, on s'entendait à merveille.
- Vous connaissiez ses amis, les principaux je parle?
- Oui, Yves et Tom. Je ne les aimais pas beaucoup mais Gilles ne l'a jamais su. Eux non plus, d'ailleurs. Je pense avoir été très prudent à leur égard, ne voulant pas les froisser en quoi que ce soit. Ces deux-là étaient ses seuls vrais amis. Tout le reste c'était des profiteurs qui voulaient seulement se faire voir à ses côtés. La mère de Gilles est immensément riche et lui a hérité d'une fortune à la mort de son grand-père, me semble-t-il. Il n'avait pas besoin de travailler. Mais son travail à la télé lui plaisait. Il occupait également un poste important dans une autre boîte. Tout ça pour vous dire que je supportais ses deux seuls vrais amis. Enfin, amis jusqu'à un certain point.
- Est-ce que ce Yves et ce Tom ont cherché à vous conquérir?
- Ils n'ont pas cherché, ils l'ont fait à plusieurs reprises. Ils sont même venus, séparément, à la maison profitant que Gilles ne soit pas là. C'est arrivé souvent. Ça frisait le harcèlement.
- Quand on vous voit, on les comprend. >>
Enfin un petit sourire! C'est vrai qu'il est magnifique!
<< - J'aime quand vous souriez. Comment ça se passe ici?
- Je croyais que j'en baverais, vu que je suis homo. Mais non! Remarquez, on m'a mis dans une cellule avec deux hommes assez âgés, sous traitement anti-dépressif, de vrais zombies. Les conversations sont rares avec eux, ils dorment la plupart du temps quand ils ne sont pas au travail ou à la promenade. Je lis beaucoup. Et j'achève ma thèse, on ne sait jamais.
- Vous avez de l'argent? Votre famille vous rend visite?
- Madame Loué se charge du nécessaire pour cantiner. Ma famille ne me connaît plus depuis qu'ils savent que je suis homo. C'était bien avant le drame.
- Je vois. Maintenant, si vous le voulez bien, revenons au jour du meurtre. D'après ce que j'ai lu, vous quittez l'appartement pour vous rendre à la fac de médecine. Un peu plus tard, vous revenez chez vous pour prendre un bouquin oublié. Il est 9h. Vous trouvez Gilles allongé à même la moquette du salon, en sang. Vous vous agenouillez près de lui afin de voir ce qu'y en est exactement. Dans votre précipitation, vous heurtez une statuette en bronze avec votre genou. D'un geste machinal, vous vous emparez de l'objet et le repoussez un peu plus loin. C'est bien ça?
- Oui, c'est ça. Quand je me suis agenouillé, mon genou a heurté la statuette qui était par terre. J'ai eu très mal mais je n'y ai pas prêté attention sur le moment. J'étais trop préoccupé par Gilles.
- Après, qu'avez-vous fait? Je tiens à l'entendre de votre bouche.
- J'étais désemparé. Alors je suis resté là, à ses côtés, sans réaction. Je n'arrivais pas à y croire. Et Fernande est entrée, elle nous a vu, s'est mise à hurler avant d'appeler le SAMU et la police. Quand ils sont arrivés, j'étais toujours dans la même position, près de Gilles. Je n'arrivais pas à le quitter, obnubilé par son corps inanimé. C'est bizarre… pourtant, depuis mon internat, j'en ai vu des cadavres, j'ai assisté à des dissections. Mais là, c'était une toute autre affaire. Il s'agissait de Gilles, de mon Gilles à moi!
- Lorsque les flics vous ont interrogé, vous ont-y accusé de suite?
- Non, pas vraiment. C'est seulement dans la soirée, quand ils ont eu les résultats des empreintes, des analyses et tout ça. Ils m'ont mis en garde à vue avant de me déférer au Parquet. Je reconnais qu'ils étaient très corrects: aucune réflexion déplacée, aucune brutalité physique ou verbale. Ils m'encourageaient même à manger un sandwich.
- Comment avez-vous réagi lorsqu'y vous ont mis en garde à vue?
- Je n'ai rien dit. D'ailleurs, depuis la découverte, je n'ai pratiquement pas parlé.
- Vous auriez pu arguer que vous habitiez avec Gilles, donc le fait que vos empreintes soient sur la statuette n'avait rien d'extraordinaire. Quelqu'un vous aurait-y vu quand vous êtes parti à la fac puis à votre retour pour prendre le livre oublié?
- Je ne sais pas. Mais mon avocat a déjà soulevé tous ces problèmes.
- Bien sûr. Vous savez, Abdel, je crois sincèrement que vous êtes innocent. Y semble que votre… comment dire… votre faciès, le fait que vous soyez agenouillé près du corps, votre attitude figée, votre silence, ont été des facteurs aggravants contre vous. Je reviendrai dans trois ou quatre jours. En attendant, bon courage, tout n'est pas fini! >>
Il me gratifie de nouveau d'un pâle sourire qui enlumine son visage. Je le quitte presque à regret ne remarquant plus la laideur de ce lieu sordide.

En roulant tranquillement vers la ville, je me demande pourquoi avoir assuré à Abdel que je le croyais innocent? Tout simplement parce que je veux qu'il le soit. Je me secoue: pas de partialité, je me dois de faire fi de toute approche affective, même si le bonhomme est un magnifique spécimen de l'humanité.


*****
Madame me reçoit, les lèvres pincées. Pas contente de moi:<< - … Je vous ai demandé de prendre Martin comme garde du corps. J'aime à ce que l'on satisfasse mes exigences. Je paye bien et j'entends être servie selon mes désirs. Vous… >>
Elle commence à me gonfler, la friquée. Ça fait bientôt dix minutes qu'elle me bassine parce que je n'ai pas gardé son larbin avec moi. Je lui mets les points sur les I et les barres aux T: << - Votre fric, j'en ai rien à foutre. Je vous ai déjà dit que j'aimais vivre simplement. Je vous le rends, pas de problème. Et d'abord, Martin est un suspect éventuel, sans alibi, puisqu'y déclare avoir passé cette journée de congé avec un mec au pieu. Personne n'a vérifié. De plus, l'avait eu une brève relation avec votre fils. Cela dit, l'est quand même resté avec moi toute la nuit dernière et je comptais qu'y le reste encore cette nuit. Mais pas question que j'enquête avec à mes côtés un espion à vos ordres. >>
Et vlan! Je claque la porte. Un peu soupe au lait, le Juju. Je sais, mais je ne me soigne pas. C'est une soupape de sécurité qui évite les ulcères à l'estomac. Je rencontre Martin le Maousse, l'apostrophe lui aussi:<< - L'a fallu que t'aille pleurnicher auprès de mémère, hein? >>
Il m'arrête dans mon élan:<< - J'ai simplement dit que tu n'avais pas besoin de moi pour aller voir Abdel à la prison.
- T'en as pas marre de jouer les carpettes pour vieilles milliardaires, les gentils toutous à Mâdâme ? >>
Et d'appuyer sur les a comme s'ils avaient chacun quarante accents circonflexes. Je viens de toucher un point sensible dans la fierté de Maousse. Il me rappelle vertement à l'ordre en chopant le revers de ma veste, me soulevant, approchant mon visage du sien. Il siffle:<< - Recommence jamais ça, puceron, sinon je t'écrabouille! Et t'auras plus jamais l'occasion de te servir de ta grosse queue! Pigé, moucheron? >>
Il me lâche. J'atterris sèchement au sol. Je grommelle:<< - Bon, bon, ça va! Monsieur a ses susceptibilités, j'ai compris. T'inquiètes, tu m'entendras plus, j'ai rompu le contrat avec Madame. Ciao, Maousse! >>
Et de me retrouver tout seul à la maison. Du coup, je suis comme un gland, ne sachant que faire. Ah si! Récupérer le pognon à la banque, le renvoyer sur la tronche de la vioque. Avant, une douche et me changer. Il fait chaud et je n'ai plus de raison de porter costard et cravate.

Ce que j'aime, sous la douche, c'est admirer mon mastard de zob tout mou. J'adore le contempler dans la paume de ma main, grand boudin blanc-rosé que j'arrive parfois à sucer les jours de belle bandaison ou de grand manque de chair fraîche. Je titille le gland en forme de tête de champignon: bel engin, y'a pas à dire! Long, gros, lourd, batailleur, fouilleur, bandant à souhait. Le savon donne à la peau une douceur exceptionnelle, tout devient satin, soie. Mes mains caressent mon corps, je jubile. Quelques doigts furètent dans mon trou, l'écarte, le chahute. Je trique comme un salaud et j'admire! Je n'éjacule pratiquement jamais, dans ces cas-là. J'apprécie simplement le contact, la beauté. J'adore ma queue, je la vénère. Ce ravissant spectacle, c'est presque une jouissance mentale.

Je vais me plonger dans une autre enquête en cours, plus dans mes cordes, celle-là, puisqu'il s'agit de tromperie dans un couple homo. Eh oui! Les homos imitent les hétéros dans beaucoup de domaines, y compris dans celui-là! Comme quoi, les homos n'inventent rien! À quoi ça sert, alors, de prôner sa différence si c'est pour imiter les autres? Après tout, c'est bien la preuve qu'ils sont comme tout le monde, non?

*****

Le mec, devant moi, ne se rend pas compte que je le piste depuis plus d'une heure. Toutefois, je ne suis pas concentré sur le sujet. Je suis distrait. Je me rends compte que je viens de perdre Maousse! Abandonner un tel chef d'œuvre pour un coup de fierté mal placé! Faut le faire! Résultat, je laisse le gonze que je filoche me fausser compagnie, bêtement. Tant pis! Je reviendrai demain. Il ne change jamais d'emploi du temps.

Maintenant, sous mon crâne bouillonnant, une voix me susurre que je suis un bien piètre bonhomme. N'ai-je pas allumé un peu d'espoir chez Abdel? Ne suis-pas en train de l'accabler encore plus en lui faisant perdre cet espoir? Son mince sourire envahit mes pensées. L'aimait vraiment profondément Gilles. En le perdant, l'a tout perdu, c'est manifeste. Durant notre entretien, l'a pratiquement pas bougé, figé qu'il était. Sauf qu'à un moment, il s'est un peu penché pour se frotter un genou. Le genou blessé, certainement, lorsqu'il a cogné la statuette par terre. Un choc au genou peut provoquer des douleurs intempestives toute la vie. Lui a-t-on fait voir un médecin pour ça? Pas dit. Je n'ai rien vu à ce sujet dans les rapports des policiers. Tiens! Tiens! Un petit quelque chose qui pourrait en amener une plus grosse, de chose. Ah ouais! Mais j'ai dit à Madame que j'abandonnais. Pas sérieux, mon Juju, t'as promis, ou presque, à ce pauvre Abdel, de le sortir de son trou. Fourre ta fierté à la poubelle et cours revoir Madame. Les promesses, ça se tient. Sinon, t'es qu'une cloche, mon pauvre Juju!
Bon, d'accord, je me suis emporté avec Madame. Que voulez vous! Je n'aime pas trop les caprices de richards, en plus ceux d'une bonne femme. Me reste plus qu'à renfiler le costard et la cravate et reprendre le chemin de chez Madame Loué.

J'en suis là de mes pensées, tout en me garant dans le parking de l'immeuble où que se situe mon chez moi. Dans l'ascenseur, je laisse ma main droite tâter aux environs de ma bite, à savoir à gauche puisque je porte à gauche. Elle est bien présente, bien tendue, prête à se développer si je lui fais signe. Elle comprend au premier frôlement d'un doigt de l'autre côté du tissu. La voilà qui se tend, s'étend, poussant le coton qui l'enserre. Abdel! J'imagine son corps. Doit avoir un sacré engin si j'en crois les rumeurs! Et avec une gueule pareille, on doit mourir de plaisir à baiser avec un mec comme lui. Plus j'y pense, plus je bande, plus je sens mon slip se mouiller. J'appuie sur le bouton rouge, la machine stoppe entre deux étages. Froc baissé jusqu'aux genoux, j'applique une douce masturbation à ma matraque. La mouille permet un glissement électrisant. Je tenterais bien une auto fellation mais le lieu ne s'y prête guère et mon envie de juter s'avère trop forte, urgentissime même. Abdel! Je te devine à poil, masturbant ta grosse tige, me fixant, marmonnant que bientôt tu vas m'enfiler, me pilonner jusqu'à plus soif! Tout ton foutre giclera sur moi, me noiera … Merde! J'ai juté sur la moquette de l'ascenseur! Mouchoir, nettoyage de ma queue puis de la moquette. Je débloque la cabine qui continue sa montée vers mon étage.

Dès que j'entre dans l'appartement, le bigophone tinte. La douce voix de Maousse me demande de passer voir Madame. Et elle est divinement douce, la voix de Maousse, quand il ajoute:<< - … C'est vrai que tu comptais passer la nuit prochaine avec moi? Dois-je prévoir quelques pirouettes endiablées pour nous faire monter au ciel, Freluquet? >>

*****
Les "raccordailles" se déroulent simplement, dignement. Juste une courte phrase d'excuses de ma part, un petit geste de la main de la part de Madame, signifiant que tout cela n'est qu'un malentendu. Après, on cause de ma visite à Abdel. Avant de quitter Madame, je pose une question:<< - Au fait, je ne me souviens plus de la profession de Gilles.
- Directeur des ressources humaines chez B…. une multinationale. Mais également, et surtout, présentateur vedette à la télévision d'émissions financières. >>
Évidemment! Directeur des ressources humaines! Paraît que c'est le langage de la modernité. Je t'en foutrais moi des ressources humaines. Je détaille ma rancœur à Maousse qui me suit, direction mon automobile. Je ricane:<< - … Remarque bien, pour un chaud du cul comme lui, y pouvait puiser dans les ressources humaines, le gonze. Bien placé pour se servir. Et en plus, y se faisait admirer à la télé! L'avait toutes les chances de son côté pour attirer les mâles, le chichiteux.
- Tu crois qu'y a quelque chose à creuser de ce côté?
- Possible. Les flics ont pas trop cherché. En fait, dans cette affaire, tout était tellement flagrant que personne a jugé utile de chercher ailleurs. Par exemple, Abdel s'est pété le genou contre la statuette. L'a pas vu de médecin durant sa garde à vue. Faut voir en taule s'y a été soigné pour ça. En tout cas, ça à l'air d'être vrai car l'a eu mal à un moment. Je sais ce que c'est, j'ai eu la même chose et on ressent des douleurs, de temps en temps, la vie durant. Les anciens amants de Gilles ont été inquiétés à aucun moment, pas la moindre question. Pourtant, y' aurait certainement des trucs un peu louches, j'en suis sûr. Au fait, je pense à un truc, rien à voir avec l'affaire. Maousse, ton breuvage sérieusement dégueu, c'est quoi?
- Secret, Freluquet!
- En tout cas, ça ravive vachement pour les galipettes au lit. Par contre, on a les jambes comme coupées, le lendemain.
- Un effet secondaire. Aussi faut pas en abuser. Ce soir, pas de moulinet à queue, on pieute avec le gros câlin et dodo, ton pif calé sous mon aisselle. Ça te va?
- Bingo pour le gros câlin et dodo le pif sous ton aisselle. >>
Avant de rentrer à la maison, accompagné de mon Maousse, je vais faire un tour chez mon gars de tout à l'heure, celui qui s'est esbigné. J'amène mon garde du corps avec moi, histoire de lui montrer que je n'ai pas qu'une affaire en cours et d'intimider l'Alexandre qui cocufie mon client. Faut dire que le gus, l'Alexandre, ne se gêne pas pour faire croire que… Il jure à son petit copain, un Jérôme adorable et bien installé sur un compte bancaire confortable, amour, fidélité, rechercher un travail mais sans réussite malgré ses efforts, etc. Le coup classique du type fainéant bien balancé, à la gueule avenante, qui cause à l'aise et sourit dents blanches haleine fraîche pour mieux entuber le pauvre timide tout émerveillé d'avoir dans son pieu celui qu'il pense la merveille du siècle. Seulement, le Jérôme en question, l'a quelques secondes de lucidité entre deux émerveillements. Il se doute d'une anguille sous roche à savoir un amant. En réalité, il se coltine, sans le savoir, une sangsue vaguement mac, vaguement pute, faux jeton comme pas deux. L'a eu beaucoup de mal à me croire, le Jérôme. Je lui ai mis les preuves sous le nez. Seulement voilà, l'autre soir, après que j'ai mis le jeunot au courant de son infortune, le vilain escroc s'est vu jeter comme un malpropre. En retour, le petit Jérôme a reçu une tournée de bois vert maison au point d'être sacrément amoché. L'Alexandre se déclarait maître des lieux. Qui que c'est-y le mec? Lui, cela va de soi!
Aussi, ai-je décidé d'intervenir en faveur de mon client, dans le cadre d'une défense effective. Vue ma carrure, je préfère la compagnie de Maousse.
Le macho boxeur nous reçoit… en boxer! L'attendait la sienne de fiancée. Car Monsieur bouffe à tous les râteliers ou plutôt se fait entretenir à tous les râteliers. Je m'annonce. Il veut nous fermer la porte au nez. Maousse avait déjà un pied pour empêcher cette action. Il pousse le mec assez doucement, de façon à ce qu'il atterrisse sur la moquette, à environ cinq mètres. Je retiens ma respiration quelques secondes: la tête du mec a bien failli rencontrer le mur! Soulagé de le voir en état de m'écouter, je précise:<< - Tu vas bien ouvrir tes esgourdes, pourriture. Fous la paix à Jérôme. Y t'a jeté, l'a bien fait. Y l'aime pas le maquereau, ni la morue. T'es les deux, alors tires-toi! N'insiste pas. J'ai tout ce qu'y faut pour te faire coffrer et tes amours, fiancée comprise, pourraient bien apprendre ton genre de vie. Si tu lèves la main sur Jérôme, je te garantis un séjour au frais de l'état. Mais avant, mon copain que tu vois là, te transformera en marmelade. Pigé? >>
Pas de réponse dans l'immédiat. Un petit signe de tête à Maousse qui s'ébroue, comme s'il se réveillait, se dirige vers l'autre qui tente de se relever tout en nous menaçant de je ne sais pas trop quoi. Ses invectives sont vite interrompues par deux magistrales claques sur sa tronche. Je tourne la tête. Que voulez-vous, je suis très sensible et la brutalité me navre. J'entends plusieurs sons bizarres, des cris, un "merde je saigne!". Je comprends que mon doux et tendre Maousse applique une première leçon de physique au susdit mac-morue. Il termine par un savant coup de savate dans le bide du mec. Ça sonne mou, je trouve. Un bruit sourd m'annonce que la correction se termine puisque le corps s'affale au sol. Je peux me retourner, constater les dégâts. Rien de bien définitif. Je conclue:<< - Ça, c'est pour faire la balance avec ce que t'as mis à Jérôme. Tu vois maintenant comment ça fait quand un plus fort que toi te gratifie de ce régime. Souviens-toi de ça! >>
Soirée tranquille en compagnie de Maousse. L'est délicat le mastodonte! Il me coucoune le chéri. Me prend presque pour une porcelaine tant il m'entoure d'attentions. Je ne dis rien, j'aime trop ça.
Oublié le programme prévu pour la nuit. Je ne mets pas mon nez sous son aisselle pour dormir mais ma grosse pine entre ses fesses pour le sodomiser. Il glousse, le petit poulet! Rouscaille par moment estimant que je ne le bourre pas assez fort! Pourtant, y'a un sacré morceau dans ses boyaux! Je lui mets tout. Il se cambre, sue, rue, mugit. Il tortille ses fesses comme pour mieux sentir ma matraque. Il grogne, se pogne. Victime de soubresauts, il annonce la venue d'une flopée de foutre. En effet, les jets arrosent draps et couvertures. Je me laisse aller entre ses fesses, remplissant la capote devenue minuscule et trop étroite. A nous entendre manifester vocalement notre plaisir, on croirait les deux rugissants!

À suivre…

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Texte coquin : Gageure (2)
Histoire sexe : Une rose rouge
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