Histoire des libertines (51) : Tseu Hi, l’impératrice douairière, la « reine dragon »

- Par l'auteur HDS Olga T -
Récit érotique écrit par Olga T [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
  • • 362 récits publiés.
  • • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.4 • Cote moyenne attribuée par HDS : 10.0
  • • L'ensemble des récits érotiques de Olga T ont reçu un total de 1 028 104 visites.
Récit libertin : Histoire des libertines (51) : Tseu Hi, l’impératrice douairière, la « reine dragon » Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-12-2019 dans la catégorie A dormir debout
Cette histoire de sexe a été affichée 1 397 fois depuis sa publication.
Note attribuée à cette histoire érotique par les lecteurs :
(8.5 / 10)
Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(10.0 / 10)

Couleur du fond :
Histoire des libertines (51) : Tseu Hi, l’impératrice douairière, la « reine dragon »
Cixi, ou Tseu-Hi (1835-1908) est une impératrice douairière de Chine de la dynastie Qing qui exerça la réalité du pouvoir en Chine pendant 47 ans de 1861 à sa mort.

C’est un personnage controversé dont nous parlons dans cet article, plus connue pour sa cruauté que pour son libertinage, qui était pourtant à la hauteur du pouvoir absolu qu’elle exerça sur la Chine pendant plus de 4 décennies. Bien entendu, Cixi ne saurait être comparée ni à Messaline ni à Catherine II. Encore faut-il rappeler qu’elle se comporta ainsi seulement après s’être sentie trahie par l’homme qu’elle aimait depuis son adolescence, Jung Lu.

Choisie adolescente par l'empereur Hien Fong (Xianfeng) pour devenir concubine impériale, elle donne naissance à un fils, qui deviendra l'empereur Tongzhi après la mort de Xianfeng. Son véritable nom est Yéonala mais, après la naissance de l'héritier, elle prend le nom de Cixi (Ts'eu-hi) : « mère vénérable».

CONCUBINE IMPERIALE
Fille de sang noble de Huizheng, un porte-enseigne issu du clan mandchou Yehe Nara, Cixi voit son éducation prise en charge par son oncle à la mort de ses parents.

Belle, intelligente, elle était destinée à épouser le capitaine des Gardes de l’Empereur, Jung Lu, à l’âge de dix sept ans. Les jeunes gens se connaissaient et s’appréciaient mutuellement mais le destin allait en décider autrement : en 1852, l’empereur Hien Fong (Xianfeng) succéda à son père l’empereur Tao Kouang, et se mit en quête d’une épouse et de concubines parmi les jeunes filles de la noblesse mandchoue.

Soixante jeunes filles pénétrèrent quelques jours plus tard dans la salle du Trône du Dragon, à l’intérieur de la Cité Interdite de Pékin : parmi elles, figurait la jeune Yéonala. L’invitation impériale scellée de jaune, que ses parents avaient reçue, ne tolérait aucun refus : un ordre du Fils du Ciel (qui désignait l’Empereur) était alors un ordre des Dieux eux-mêmes.

Alignées les unes derrière les autres, les yeux obstinément baissées, les jeunes filles n’avançaient qu’à l’appel de leur nom, et se prosternaient devant le trône impérial, avec interdiction de lever les yeux vers leur futur époux. De l’Empereur, elles ne virent que deux sandales jaunes, et chacune savait que le regarder eut été une faute grave.

Une seule question les tourmentait : qui allait être choisie pour être l’épouse? Le soir même, le verdict tombait : l’une des cousines de Yéonala, Sakota, devenait l’épouse de l’empereur, tandis que Yéonala elle-même devenait la cinquième concubine de l’Empereur, le rang le plus bas.

Yéonala fut elle déçue ? La jeune fille savait qu’une concubine pouvait ne jamais entrer dans la couche de l’Empereur, et elle se refusait à vieillir enfermée dans la Cité Interdite, sans mari, sans enfants, et sans avenir. Elle avait du renoncer à son amour, elle était bien décidée à devenir puissante.

Cixi use de ruse et de calculs pour entrer dans les bonnes grâces du grand eunuque de la cité impériale, lequel fit ensuite l'éloge de la beauté de Yéonala à l'empereur.

Pendant les premiers mois de son séjour dans la Cité Interdite, Yéonala s’attacha les services d’un eunuque du nom de Li Lien Ying, en lui faisant miroiter des cadeaux fabuleux s’il l’aidait à approcher l’Empereur, qui ne l’avait toujours pas convoqué, l’Empereur se consacrant entièrement aux charmes de son épouse, Sakota. Ayant deviné l’ambition de Yéonala, Li Lien Ying, qui parvenait à approcher l’Empereur régulièrement, lui vanta un jour les charmes de sa concubine oubliée.

La nuit suivante, l’Empereur faisait demander la jeune femme dans son lit. Grande fut la déception de Yéonala en rencontrant enfin celui qui désormais tenait son destin entre ses mains : à vingt et un ans, précocement vieilli par les abus de la chair et de l’opium, l’Empereur était un être sans charme, au visage triste, et au corps malingre. L’esprit de Yéonala, aussi bien que son corps, réussit à capter l’attention de Hien Fong, et quelques semaines après leur rencontre, la faveur de Yéonala devint éclatante. La première fois qu’il l’avait appelé, Hien Fong l’avait gardé trois jours et trois nuits, interdisant à quiconque de les déranger ! Et pourtant cet empereur débile ne satisfait pas la sensuelle Yéonala !

L’orgueil de la jeune femme ne connut plus de bornes lorsqu’elle apprit qu’elle était enceinte, et le 27 avril 1856, elle donna le jour à l’héritier du trône, Zaichun, alors que de son côté, Sakota, accouchait d’une petite fille (cette dernière ne parviendra d’ailleurs jamais à donner un fils à l’empereur). Après avoir donné un fils à l'Empire, elle est, après l'impératrice, la femme la plus importante de l'Empire.

Une semaine après l’accouchement, Yéonala était nommée Impératrice du Palais d’Occident, et quittait son nom de Yéoala, pour celui de Tseu Hi ou Ci Xi, nom sous lequel elle sera désormais connue : elle quittait sa position de concubine pour se situer juste derrière l’épouse de l’Empereur, Sakota, qui quittait elle aussi son nom, pour celui définitif de Ci’an.

Forte de son nouveau statut d’épouse, Tseu Hi entreprit de compléter ses connaissances, et obtint des professeurs qui lui enseignèrent les rudiments du pouvoir. Toutefois, son ascension a un prix : l'éducation du prince héritier est confiée à l'impératrice, sa rivale, et aux eunuques de la Cour. Cependant Cixi, favorite de l'empereur, est sa conseillère dans les affaires de l'Empire, ce qui constitue à l'époque une attitude sacrilège, en totale rupture de la répartition traditionnelle des rôles. Par ailleurs, contrairement à la plupart des autres concubines impériales, elle sait lire et écrire, ce qui lui permet d'assister efficacement Hien Fong. À son contact, elle apprend rapidement la gestion des affaires d'État.

PRISE DE POUVOIR
En 1860, pendant la seconde guerre de l’opium, Français et Anglais attaquent Pékin et la cour doit fuir en Mandchourie. L’empereur, tout en rendant Cixi responsable de ce désastre, sombre dans la dépression et meurt le 22 août 1861.

Juste avant la mort de l'Empereur, deux groupes s'opposent afin de gouverner. Le premier est constitué de deux cousins favoris de l'Empereur, les princes Yi et Zheng. C'est dans le second groupe que Cixi trouve sa place, avec à ses côtés le commandant de la garde impériale, Jung Lu, son ex-fiancé, et le prince Gong, qui garde le trône de Pékin.

Un édit accordant les titres de régents et de tuteurs du jeune héritier du trône (le fils de Cixi) est arraché à l'Empereur sur son lit de mort en faveur des princes Yi et Zheng. Par une ruse aussi simple que géniale, Cixi va se propulser au-devant de la scène et régner sur la Chine pendant près d'un demi-siècle. Elle dérobe le sceau impérial, privant ces documents de toute valeur juridique.

Alors que les funérailles de l'Empereur ont lieu, les deux princes désavoués ainsi que leur allié mandarin Su Shun se préparent à remettre la main sur le sceau récemment dérobé. Le convoi doit être attaqué et le sceau récupéré sur le cadavre de Cixi. Cependant, le complot est éventé, faisant échouer la conspiration, grâce à Jung Lu qui rattrape les assassins employés par le trio. C’est lors de ce voyage retour que le beau Jung Lu devient l’amant de Cixi.

Quelques jours plus tard, les instigateurs sont éliminés : Su Shun est décapité et les deux princes mandchous reçoivent l'autorisation de se pendre. Ci'an, à la personnalité peu affirmée, se range alors aux côtés de Cixi. Cette dernière, déjà impératrice mère, prend le titre d'Impératrice Mère du Palais d'Occident et Ci'an, d'Impératrice Mère du Palais d'Orient. Elles détiennent désormais le pouvoir suprême en Chine. Gong est nommé conseiller de la Couronne en récompense de sa loyauté. Zaichun, âgé de six ans, est intronisé empereur sous le nom de Tongzhi. Cette succession plutôt inattendue semble redonner du sang neuf à la dynastie mandchoue.

MAITRESSE DE L’EMPIRE
À la mort de l’empereur en 1861, Cixi devient impératrice douairière, associée à Ci'an, alors impératrice. Cixi détient alors les pleins pouvoirs pendant que Ci'an reste dans son ombre jusqu'à sa mort en 1881.

Elle récompensa ses alliés : l’eunuque Li Lien Ying devint chef des Eunuques, et son ancien fiancé, Jung Lu, passera du statut de capitaine des Gardes à celui de Grand Conseiller. Son ancien fiancé devient son amant, comblant ainsi tous ses rêves d’amour et de gloire.

Le couple ne fut pas très discret, et pour faire taire les commérages de la cour, Tseu Hi maria, à contrecœur, son amant à Mei, l’une de ses plus fidèles servantes.

À sa majorité en 1873, Tongzhi règne sur la Chine. Cependant Cixi n’a pas l’intention de le laisser changer l’ordre établi. Bien que son fils, le nouvel Empereur, règne au-devant de la scène ; elle garde la mainmise sur lui et prend les véritables décisions. En effet, Tongzhi détient officiellement le pouvoir : l'Empereur promulgue les décrets mais la décision véritable revient en fait à la toute-puissante impératrice douairière. Cette pratique est appelée par ses contemporains « régner derrière le rideau », expression à prendre au sens littéral. Cixi a en effet installé dans la salle du trône une tenture suffisamment transparente pour lui permettre de voir le dos de l'Empereur et les gens placés devant lui, mais suffisamment opaque pour ne pas être vue. Assise derrière le trône impérial, elle tire les ficelles de l'Empire, réduisant le « fils du ciel » au rôle de figurant.

À cette époque, le jeune Empereur sort de la Cité interdite presque chaque nuit pour se distraire avec les prostituées ou bien fumer de l’opium. Mais ses excès et sa vie de débauche ne lui permettent pas de tenir longtemps : il meurt à dix-neuf ans à peine, en 1875. À sa mort, selon les annales de la cour, Cixi se déclare bouleversée : « Je croyais pouvoir être heureuse une fois mon fils empereur ; à sa mort, je suis devenue une autre car c'en était fini de mon bonheur ». Mais Cixi n'a pas le temps de sombrer dans le chagrin car l'épouse de Tongzhi est enceinte. Si elle donne naissance à un fils, ce dernier sera proclamé héritier du trône et Cixi sera évincée du pouvoir car la jeune veuve assumerait la régence à sa place. C'est pourquoi elle convoque, le jour même de la mort de son fils, les hauts dignitaires de l'Empire pour faire désigner Zaitian comme héritier — le fils, âgé d'à peine quatre ans, de sa sœur et d’un prince impérial —. Cette proclamation apparaît alors comme un véritable coup d'État.

Zaitian devient le nouvel empereur sous le nom de Guangxu, mais il est soumis au même sort que son prédécesseur. Une nouvelle fois, les deux douairières sont chargées de la régence de l’enfant mineur. La mort de Ci'an en 1881 laisse Cixi seule régente.

Résolue à préserver la tradition impériale chinoise, Cixi dirige la Cité interdite d'une main de fer. Cependant, elle ne perçoit pas les signes avant-coureurs du déclin de la Chine impériale. À sa majorité, l’Empereur se charge personnellement des affaires du gouvernement mais demeure dans les faits la marionnette de Cixi.

DECEPTION ET DEBAUCHE
Parvenue à la cinquantaine, Tseu Hi connut alors l’une de ses plus grandes désillusions : son favori Jung Lu, son ancien fiancé, à qui elle avait accordé son amour et sa confiance, se mit à la tromper avec l’une des concubines de son neveu Kouang Sou, alors héritier potentiel du trône. Cruellement blessée dans son orgueil de femme, elle exila le conseiller Jung Lu, et fit jeter sa rivale au fond d’un puits.

Désormais, sa soif d’amour la jeta dans une débauche éhontée : de jeunes étudiants étaient amenés la nuit au palais. Ceux qui reconnaissaient l’impératrice étaient immédiatement exécutés. Sa soif de débauche allait de pair avec sa cruauté et sa haine des étrangers.

LE DECLIN
Cixi, vivant dans la Cité interdite avec ses eunuques, considère les Occidentaux comme des barbares et un danger pour la Chine. En grandissant Guangxu gagne enfin sa place en tant qu'Empereur de Chine. Comme son prédécesseur il reste fortement influencé par Cixi mais s'entoure peu à peu de réformateurs influencés par l'action de l'empereur japonais Meiji et d'idées occidentales. Il écarte du gouvernement les aristocrates mandchous, gardiens des traditions. Ces derniers, solidaires avec l'impératrice Cixi et l'armée, multiplient les oppositions afin de faire échouer cette tentative de libéralisation de l'empire.

En 1898, alors que la Chine impériale s'affaiblit, Guangxu semble ne pas s’en tenir aux volontés de sa tante et lance la réforme des Cent Jours, un mouvement de réforme dans tous les domaines. Pour contrer cette tentative d'émancipation de son neveu, Cixi n’hésite pas à le discréditer en le déclarant incapable de gouverner. Elle fait exécuter tous les conseillers de l'Empereur avant d'annuler ses décrets ; c'est la fin d'une courte période réformiste. Guangxu déclaré faible d'esprit, est enfermé dans un pavillon de la Cité interdite. Cixi assure donc la régence une nouvelle fois de 1898 à 1908.

Pujun, le fils de son proche conseiller et neveu par alliance le prince Tuan, est désigné comme héritier du trône. Afin de contrecarrer l'influence des puissances étrangères, et conseillée sur ce point par le prince Tuan, l'impératrice douairière soutient en 1900 la révolte des Boxers. Elle souhaite opposer le patriotisme chinois aux Occidentaux : les Boxers massacrent les chrétiens chinois ainsi que les prêtres et assiègent les lieux où les étrangers se sont réfugiés (les fameux 55 jours de Pékin). Cependant, l'alliance des huit nations anéantit la révolte (Allemagne, Autriche-Hongrie, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Russie). Les Occidentaux envoient un corps expéditionnaire pour mettre fin aux émeutes. Cixi est alors forcée de fuir la Cité interdite et Pékin pour se rendre à Xi'an. Elle rend les Boxers responsables du déclenchement des attaques, pour apaiser les puissances étrangères, ordonne aux troupes impériales de participer à la répression du mouvement. La Chine se voit infliger le protocole de paix Boxer. Le 3 janvier 1902, Cixi peut retourner à la Cité interdite à Pékin mais après avoir été obligée de signer un traité obligeant la Chine à payer les réparations liées au conflit pendant près de quarante ans.

L’empereur Guangxu meurt le 14 novembre 1908. Avant sa disparition, Cixi nomme Puyi, un enfant de trois ans, fils du frère cadet de Guangxu, héritier du trône sous la régence de son père. Elle meurt le lendemain.

LA LEGENDE NOIRE DE LA REINE DRAGON
La légende prophétisait que la dynastie mandchoue s'effondrerait par l'entremise d'une fille de la maison de Yehe, le clan Yehe Nara, dont elle était issue, aurait maudit la dynastie Qing. La plupart des empereurs Qing ne prirent jamais de concubines issues de ce clan, jusqu'au choix de Cixi par Xianfeng.

On a dit que Cixi, se sentant mourir, et ne pouvant supporter que l'empereur Guangxu puisse régner libre et selon ses propres convictions, ait choisi de le supprimer. Des indices montrent d'ailleurs que Guangxu aurait été empoisonné, probablement par un yaourt à l'arsenic. Certains soupçons veulent même qu’elle ait facilité les escapades nocturnes de son propre fils, le laissant ainsi susceptible d'attraper des maladies (potentiellement mortelles à l'époque). Par ailleurs, elle aurait poussé la veuve de Tongzhi, enceinte de quelques mois, au suicide, pour que l’héritier du trône ne voie jamais le jour. Enfin, l'impératrice Ci’an est elle-même morte après à peine un jour de maladie, certaines sources montrent qu'elle aurait été empoisonnée.

Les historiens chinois et internationaux représentent généralement Cixi comme un despote et comme la responsable de la chute de la dynastie mandchoue, tandis que d'autres suggèrent que ses adversaires réformateurs ont réussi à en faire un bouc émissaire de problèmes qui allaient au-delà de son pouvoir, qu'elle est intervenue pour calmer les troubles, qu'elle n'était pas plus impitoyable que les autres dirigeants, et qu'elle était même résolument réformiste vers la fin de sa vie.

Salir l’image de Cixi, arrangeait cependant beaucoup de monde. D’abord, c’était une femme qui s’arrogeait le pouvoir ! Depuis Wu Zetian (624-705), cela était totalement exclu de la pensée chinoise ! Cixi a tenté de s’opposer aux puissances et à leurs « traités inégaux ». Elle n’a pas réussi à sauver le système impérial vermoulu, qui était condamné et dont la chute a été suivie par révoltions et guerres civiles, avant que l’empire du milieu ne redevienne une puissance mondiale. Mais ceci est une autre histoire.

PRINCIPALES SOURCES (outre les articles Wikipédia)
Juliette Benzoni a consacré à Tseu Hi un chapitre dans son ouvrage « Par le fer ou par le poison » (Perrin 2018)Sur Internet, j'ai consulté:
• http://www.logpateth.fr/blogpress/?p=181
• https://histoireparlesfemmes.com/2013/02/19/cixi-imperatrice/
• http://titisbolgiguinet.blogspot.com/2015/12/rehabiliter-tseu-hi-limperatrice.html

Les avis des lecteurs

Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...


Texte coquin : Histoire des libertines (51) : Tseu Hi, l’impératrice douairière, la « reine dragon »
Histoire sexe : Une rose rouge
Vous êtes :
Indiquez votre adresse mail si vous souhaitez la communiquer à l'auteur de l'histoire.