Histoire des libertines (57) : Zelda Fitzgerald, icone des années folles

- Par l'auteur HDS Olga T -
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Récit libertin : Histoire des libertines (57) : Zelda Fitzgerald, icone des années folles Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-04-2020 dans la catégorie A dormir debout
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Histoire des libertines (57) : Zelda Fitzgerald, icone des années folles
Zelda Sayre (1900-1948), romancière américaine, fut l'épouse et égérie de l'écrivain Francis Scott Key Fitzgerald (1896-1940), son mari. Ils formèrent le couple le plus mythique de la littérature américaine.

De la même manière que j’ai parlé, dans cette série, d’une autre femme de lettres, Karen Blixen (voir le texte paru le 29 mars 2020 « Histoire des libertines (56) : Karen Blixen, la flamboyante »), Zelda, elle aussi femme de lettres ne figure pas ici en tant que « grande libertine », mais plutôt comme femme libre, ayant eu, comme Karen Blixen et plus qu’elle encore, un destin particulièrement tragique. Zelda est aussi et surtout une icône des années 1920, surnommée la « première garçonne américaine » par son mari. La presse américaine vit dans leur couple l'incarnation des Années folles et de l'âge du Jazz : ils étaient jeunes, riches, beaux et pleins de vie.

Un mariage tumultueux, l'alcoolisme de Scott et l’instabilité croissante de Zelda la firent entrer en sanatorium en 1930. On lui diagnostiqua alors une schizophrénie.

En 1936, Zelda fut internée dans un hôpital psychiatrique Highland d'Asheville en Caroline du Nord. Scott meurt à Hollywood en 1940, un an et demi après sa dernière rencontre avec Zelda. Elle meurt à l’âge de 47 ans, dans l’incendie de l’hôpital psychiatrique d’Asheville, qui fait huit autres victimes parmi les patients.

L'intérêt pour les Fitzgerald resurgit peu après sa mort : le couple mythique devient le sujet privilégié d'essais, de livres populaires et de films. Emblème de l'âge d'or du jazz, des années folles et de la génération perdue, Zelda, à la suite d'une célèbre biographie, écrite par Nancy Milford et parue en 1970, qui la dépeint en victime d'un mari autoritaire, devint une icône féministe.

UNE JEUNESSE NON CONFORMISTE
Née en 1900 dans une famille aisée de Montgomery en Alabama, Zelda Sayre est la plus jeune de six enfants. Zelda est une enfant très active, qui partage son temps entre la danse, des leçons de ballet et les sorties. En 1914, elle entre à la Sidney Lanier High School où elle se montre brillante sans toutefois s'intéresser aux cours. Dès son enfance, son attitude audacieuse et son esprit se font remarquer. Elle devient rapidement l'un des centres d'attention de la ville. Elle continue de pratiquer le ballet au lycée, tout en participant à la vie sociale. Elle boit, fume et aime s'entourer de garçons.

On la décrit comme ne s'intéressant qu'à la natation et aux garçons. Elle aime attirer l'attention par tous les moyens, notamment en apprenant le Charleston, ou en arborant des maillots de bain de couleur chair pour alimenter la rumeur qu'elle nageait nue !

Alors que les femmes du Sud de l'époque se devaient d'être délicates, dociles et accommodantes, le mode de vie de Zelda provoque des remous dans sa ville de Montgomery, où elle alimente les potins et les ragots.

EGERIE DE SCOTT FITZGERALD
Pourtant, Zelda a cru en son histoire d’amour avec Scott. Quand ils se rencontrent, à Montgomery, dans le Comté d’Alabama, Zelda Sayre a dix-huit ans et déjà de nombreux flirts à son actif. Enfant gâtée, fille du juge de la Cour suprême de Montgomery, elle a passé une jeunesse dorée dans le Sud des Etats-Unis. La benjamine de la famille a un caractère bien trempé. Elle se préoccupe davantage de ses rendez-vous amoureux que de ses études. Zelda est une jeune fille attirante ; elle le sait et elle en joue. Les prétendants se pressent devant sa porte. A 18 ans, Zelda a déjà flirté avec les jeunes gens les plus riches et les mieux éduqués de Montgomery.

Zelda rencontre Francis Scott Fitzgerald à la fin de la Première Guerre mondiale, lors d’une soirée, alors qu’il est en garnison près de Montgomery. Une cour endiablée s'ensuivit mais, malgré la confession des sentiments de l'écrivain, elle continua de fréquenter d'autres hommes. Leur relation est assez mouvementée. Il soupçonne déjà des infidélités alors qu’elle lui soutient qu’elle l’aime.

L’ESPRIT DES ANNEES 20
Ils se marient en 1920.

Le couple s’installe d’abord à New York où il rencontre les plus grands hommes de lettres américains. Par la suite, Scott ayant acquis une renommée considérable en tant qu’écrivain, le couple effectue de nombreux voyages notamment en Europe. Durant cette période, Zelda et Scott incarnent l’esprit des années 1920. Les fêtes sans fin et les quantités incroyables d’alcool qu’ils consomment commencent à dégrader la santé du couple et leur relation. Ils dépensent presque tout l’argent que Scott gagne.

Leurs frasques sont à la une des journaux. En quelques mois, Zelda et Scott Fitzgerald deviennent le couple à la mode, symbole des années folles. Ils voyagent, mènent une vie exubérante et dissipée.

La naissance de leur unique enfant, Frances « Scottie » Fitzgerald, en 1921, n’a pas de conséquence apaisante sur leur vie et, bien que Zelda adore l’enfant et lui écrive fréquemment, Scottie est quasiment élevée par des nurses et reste souvent éloignée de ses parents.

HEMINGWAY, LE RIVAL ?

Ils partirent ensuite pour l'Europe, en expatriés de la Génération perdue. À Paris, Scott Fitzgerald, écrivain reconnu, rencontre Ernest Hemingway qui est au début de sa carrière. Scott aide Ernest à promouvoir ses écrits.

Une des ruptures les plus sérieuses entre Scott et Zelda a lieu quand cette dernière se convainc, sans aucune preuve tangible, qu’Hemingway et Scott ont une relation homosexuelle !

INFIDELE
En 1924, durant un de leurs nombreux voyages en France, Zelda a une courte aventure avec un jeune et beau pilote, Édouard Jozan.

Juin 1924 : Zelda et Francis Scott Fitzgerald ont loué pour cinq mois la Villa Marie à Valescure, près de Saint-Raphaël. Loin de l’agitation américaine, ils espèrent mener une vie plus stable en Europe. Scott travaille sur le manuscrit de « Gatsby le Magnifique », Zelda lézarde au soleil. Les journées passent, se ressemblent.

La jeune femme, se sentant délaissée, se rend chaque matin au Café de la Flotte. Elle y rencontre des officiers de l’armée de l’air française. Parmi eux : Edouard Jozan, un lieutenant de 25 ans, l’héritier d’une famille bourgeoise. Il est attirant. Zelda a besoin de plaire. Débute alors une histoire sensuelle, que Zelda raconte dans « Accordez-moi une valse », son autobiographie à peine déguisée. Seuls les noms ont changé : « Il était bronzé et sentait bon le sable et le soleil; elle s’aperçut qu’il était nu sous la toile empesée. Elle ne pensait pas à David (alias Scott). Elle espérait qu’il n’avait rien vu; mais elle s’en moquait après tout. Elle avait l’impression qu’elle aurait aimé embrasser Jacques (alias Edouard) au sommet de l’arc de triomphe. Embrasser cet étranger vêtu de blanc, c’eût été sacrifier à un rite religieux oublié, ou presque. » Zelda succombe, sans anticiper les conséquences.

Scott ne se rend compte de rien, trop absorbé qu’il est dans l’écriture de Gatsby. « J’aimais bien [Jozan] et j’étais content qu’il accepte de passer des heures entières avec Zelda. Cela me donnait du temps pour écrire. Jamais l’idée ne m’est venue que leur amitié pouvait se transformer en liaison amoureuse », raconte-t-il rétrospectivement.

Zelda, elle, vit mal la situation. Elle ne peut cacher cette liaison à Scott. Ce n’est pas la première fois qu’elle flirte avec des hommes mais jusqu’à présent, c’était sans conséquences apparentes. Et elle parvenait, toujours, à redevenir le centre d’attention de son mari. Cette fois-ci, Zelda s’est attachée à son bel aviateur. Certains affirment même qu’elle aurait réclamé le divorce pour que « Scott mette de côté Gatsby et réalise la gravité de la situation».

Scott réagit, enfin. Il lui donne l’ordre de mettre fin à cette liaison : « Si tu revois ce type, je te plaque ici et je rentre en Amérique» Il lui interdit également de quitter la Villa Marie et de revoir Jozan. Ce dernier, pour apaiser l’atmosphère, quitte la base voisine de Fréjus, pour être muté à Hyères. Il lui écrira une lettre peu après et lui enverra une photo. Zelda rapporte l’épisode dans son roman : « Alabama ne pût lire la lettre. Elle était en français, elle la déchira en mille morceaux et l’éparpilla sur les eaux sombres du port […] Bien que cela lui brisât le cœur, elle déchira aussi la photographie. C’était pourtant la plus belle chose qu’elle eût jamais possédée dans sa vie, cette photographie. Mais à quoi bon la conserver ?»
Cloîtrée de mi-juillet à mi-août 1924, Zelda a le temps de réfléchir.

Prisonnière, elle prend conscience qu’elle ne peut vivre sans Scott. Et celui-ci a également besoin d’elle, notamment pour écrire. Elle est sa source d’inspiration, « l’héroïne de ses nouvelles ». Il n’hésite pas d’ailleurs à se servir de sa liaison avec Jozan dans « Gatsby le Magnifique ». Plus tard, Scott reconnaîtra même avoir peut-être encouragé leur liaison pour être en mesure d’ajouter une touche de vraisemblance à son œuvre. Il regretta certainement de l’avoir autorisée, « sachant de quel prix elle le paierait ». L’aventure extraconjugale de Zelda marque profondément le couple. Le mal est fait. La trace est indélébile. Zelda dira dans son roman : « Jacques était passé sur cette partie de leur vie à tous deux comme un aspirateur. » Et a emporté la confiance mutuelle.

Le couple ne parle à personne de l’escapade amoureuse de Zelda et parvient à sauver les apparences. Peu de temps. Le désespoir de Zelda est profond : elle a perdu ses repères.

Dans un état de confusion, elle a sa première crise émotionnelle. Et alors que les Fitzgerald rendent visite à un couple d’ami, les Murphy, à Antibes, Zelda tente de se suicider en avalant des somnifères. L’histoire avec Jozan marque un tournant dans leur vie de couple. Et Scott d’affirmer : « Ce mois de septembre 1924, je savais qu’il s’était passé quelque chose qui ne pourrait jamais être réparé»
Scott aurait même confié à certaines personnes que, depuis la liaison de Zelda avec Edouard Jozan, il n’arrivait plus à la satisfaire. Plus tard, il confiera au docteur Thomas Rennie que « tout bien considéré, elle est plus forte que moi. J’ai le feu de la création, mais je suis faible. Elle le sait et me considère en fait comme si j’étais une femme. Toute notre vie, depuis le jour de nos fiançailles, nous l’avons passé à traquer un homme que Zelda trouve assez fort pour s’appuyer sur lui. Je ne suis pas cet homme» Edouard Jozan était-il cet homme-là?

Après l’épisode Jozan, les disputes se multiplient au sein du couple. Ils ne se parlent plus, ne se touchent plus. Chacun s’enfonce dans une obsession pour éviter de voir la dégradation de leur quotidien. Pour Scott, c’est l’alcool. Il boit de plus en plus pour oublier qu’il n’est plus la vedette littéraire du moment. Hemingway lui a ravi la place.

Pour Zelda, l’échappatoire c’est la danse qu’elle va pratiquer des heures par jour, espérant encore devenir une ballerine professionnelle. Elle est en quête d’identité et de reconnaissance. Car elle a du mal à trouver sa place aux côtés de ce mari écrivain qu’elle s’est choisi. Ses velléités littéraires sont aussi freinées, voire stoppées par Scott. Il l’empêche d’écrire.

Pour se venger, Scott a des aventures extraconjugales tout en exigeant une fidélité absolue de la part de Zelda. Quand il n’est pas là, il lui interdit de recevoir des hommes chez eux. L’histoire avec Edouard a mis un terme à ces années insouciantes où ils étaient un couple soudé, passionnément amoureux l’un de l’autre. L’alcool achève de détruire le couple. Il provoque des crises d’hystérie chez Zelda et une incroyable grossièreté chez Scott. Les amis s’éloignent. Scott peine à écrire.

De retour en Amérique, Scott tombe amoureux d’une actrice de 17 ans, Loïs Moran, belle et déterminée à réussir par tous les moyens. Scott n’a alors de cesse de critiquer Zelda ; il lui rappelle sans cesse son manque d’ambition, alors que c’est lui-même qui réclame l’exclusivité créatrice. Ces remarques blessent profondément Zelda, toujours en quête d’affirmation et de reconnaissance. Consciemment, il la manipule, exerçant son pouvoir sur elle. Mais si Zelda ne dit rien de l’aventure de Scott, c’est qu’elle y voit une revanche : « Lorsque j’appris que mon mari avait une maîtresse en Californie, je fus sous le choc, parce que cette existence me semblait si futile, mais en fin de compte je ne fus pas blessée, parce que j’étais consciente d’avoir agi de même plus jeune. […] Dans cette histoire, tous les torts me reviennent. Je croyais être une salamandre, et il semble bien que je ne suis qu’un fardeau. »
Mais elle ne parvient pas à se maîtriser très longtemps. Un soir, alors que Scott est sorti avec Loïs, elle laisse éclater sa colère. Elle entasse dans la baignoire les vêtements qu’elle-même a dessinés et fabriqués et y met le feu, détruisant ce qu’elle avait créé. Dans le train qui les ramène vers l’est, elle jette par la fenêtre du wagon la montre bracelet que Scott lui avait offert pour leurs fiançailles.

CARRIERE LITTERAIRE ET ARTISTIQUE BRIDEE
Zelda a écrit un certain nombre de nouvelles mais beaucoup d’entre elles sont publiées sous le nom de Scott, ce qui est un autre facteur de frustration.

Scott s’inspira fortement de la personnalité intense de sa femme dans ses récits, citant fréquemment des passages de son journal. Zelda ne s’y opposera pas mais fera une remarque lapidaire dans une revue : «Il semble que j’ai reconnu sur une page un extrait d’un vieux journal intime qui a mystérieusement disparu peu de temps après mon mariage, ainsi que des fragments de lettres qui bien que considérablement modifiées m’apparaissent vaguement familières. En fait, M. Fitzgerald (je crois que c’est ainsi qu’il écrit son nom) semble penser que le plagiat commence à la maison. »
Zelda développe un intérêt obsessionnel pour le ballet qu’elle a étudié durant sa jeunesse. Scott s’oppose totalement au désir de sa femme de devenir danseuse professionnelle.

Les raisons de leur conflit s’enracinent dans l’ennui et le sentiment d’isolement qu’elle ressent quand Scott écrit. Elle l’interrompt d'ailleurs souvent pendant son travail. Réciproquement, Scott est de plus en plus déterminé à garder Zelda à la maison, vraisemblablement parce qu’il craint qu’elle ait une autre aventure.

ENFERMEMENT ET CREATIVITE
En 1930, Zelda est admise dans un hôpital français où, après quelques mois d’observation, de traitement et de consultation avec un des meilleurs psychiatres d’Europe, elle est diagnostiquée schizophrène.

En 1932, alors en traitement à l'hôpital Johns Hopkins près de Baltimore, Zelda connaît une phase créative. Durant les six premières semaines, elle écrit un roman autobiographique, « Accordez-moi cette valse » et l'envoie à l'éditeur de Scott, Maxwell Perkins.

Lorsque Scott lit le livre, une semaine après l'envoi à Perkins, ce récit semi-autobiographique de leur mariage le met en furie. Scott voulait surveiller les travaux de Zelda. De plus, Scott n'aimait pas la façon dont il est décrit dans le roman de Zelda. Zelda ne comprenait pas pourquoi elle ne pouvait pas s'inspirer de leur vie, alors que lui le fait. Dans des lettres, il lui reproche d'utiliser les mêmes souvenirs sur lesquels il travaille à l'écriture de « Tendre est la nuit », qui ne sera publié qu'en 1934 et où le personnage de Nicole Diver est la transposition de Zelda.

Scott force Zelda à récrire son roman, afin d'enlever les passages qu'il évoque lui-même dans son livre. Elle accepte.

Scott s'installe à Hollywood, où il tente une carrière de scénariste et commence une nouvelle liaison avec l'éditorialiste Sheilah Graham.

Zelda Fitzgerald traverse différents stades de fragilité mentale au cours des dix-huit dernières années de sa vie. Durant les quelques périodes de lucidité de cette époque, elle produit de nombreux tableaux abstraits. Elle meurt en 1948, âgée seulement de 47 ans, dans l’incendie de l’hôpital psychiatrique Highland d’Asheville (Caroline du Nord) où elle était internée depuis 1936.

UN DESTIN TRAGIQUE
Le couple Fitzgerald était rongé par l’addiction, l’adultère et l’aliénation. Leur rencontre fut fatale à l’un et à l’autre, surtout à Zelda.

Lorsqu’il rencontre Zelda, Scott est un jeune homme inconnu qui brûle de devenir célèbre grâce à sa plume. Lorsqu’il réussit enfin, on retrouve chez lui l’égoïsme fondamental du créateur. Il empêche Zelda d’écrire et réclame « l’exclusivité créatrice ». Il fait d’elle l’objet réel de ses fictions et il est même probable qu’il l’a jeté dans les bras d’un jeune pilote Français pour nourrir son travail ! Ils ne se remettront pas de cette histoire d’infidélité.

Lorsqu’elle publie, il devient odieux et utilise des mots qui tuent. « Tu as ramassé les miettes que j’ai laissé tomber sur la table » lance-t-il, furieux d’avoir été « volé » de ce qu’il prétend être « son matériau ». C’est-à-dire leur vie commune. Et pourtant Scott et Zelda ont fusionné comme peu d’hommes et femmes.

Reste que sans Zelda, Scott n’aurait peut-être pas écrit les romans qu’il a publiés. Héroïne de ses nouvelles, Zelda a nourri son œuvre, parfois à ses dépens. Scott a réclamé l’exclusivité et n’a pas hésité à utiliser les lettres et les journaux intimes de Zelda, livrant à tous ses faiblesses et ses doutes.

Si la descente a été difficile, ce qui est sûr, c’est qu’ils se sont aimés à la folie. Mais la folie a pris le dessus sur l’amour. Le besoin de Zelda d’être aimé, d’être le centre des attentions et sa quête de reconnaissance et d’affirmation ont eu raison de leur couple. Ils se sont détruits.

Leurs infidélités réciproques ne les ont pas libérés d’un lien extrêmement fort. Jamais ils ne se sont abandonnés.

PRINCIPALES SOURCES (outre les articles Wikipédia sur Zelda et Scott) :
Le livre de Stéphane Maltère « Scott et Zelda Fitzgerald » (Editions Folio biographies, 2019)
Sur le net, j’ai consulté :
• https://madame.lefigaro.fr/celebrites/scott-et-zelda-fitzgerald-rencontre-mariage-histoire-du-couple-maudit-decrivains-190619-165675
• http://womanns-world.com/scott-zelda-fitzgerald/

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