Le journal d'une veuve (6 et fin)

- Par l'auteur HDS Micky -
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Le journal d'une veuve (6 et fin) Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-01-2020 dans la catégorie Plus on est
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Le journal d'une veuve (6 et fin)
Septembre
Je n'ai jamais aimé les mois de septembre. Certes, ils sont souvent très beaux par la douceur et les couleurs mais ils annoncent pour moi la fin de l'été et l'imminence de l'automne. Et bien sûr le retour au boulot. J'ai donc recommencé mes tournées à l'Ehpad et retrouvé l'équipe de direction au grand complet. La belle Ariane m'a raconté ses frasques maritimes : "J'ai beaucoup baisé", m'a-t-elle avoué. Elle est désormais transformée et assume son statut de libertine puisqu'elle a définitivement rompu avec son mari. Les autres ont fait acte de fidélité conjugale avant de laisser libre cours à leurs pulsions sur leur lieu de travail. Seule Rita avait le regard triste. Je ne vous l'ai pas encore bien présentée. Toujours trentenaire mais plus pour très longtemps, cheveux noirs coupés à la garçonne, assez bien charpentée, elle n'attire pas les regards comme ses autres collègues parce qu'elle n'insiste pas sur le côté sexuel de sa personnalité, pourtant réel à mon avis. Vêtue invariablement d'un jean, d'un pull en hiver, d'un sweat en été et de baskets (ce en quoi elle me ressemble assez), elle ne cherche pas à séduire, ce qui lui porte tort car il y a dans son comportement une vraie sensualité. Il faut dire qu'elle élève seule sa fille depuis que son mari l'a larguée il y a trois ans et elle ne rigole pas tous les jours. Gouvernante de l'établissement, c'est elle qui gère les soucis du quotidien, en particulier sur le plan matériel, ce qui la met notamment en contact avec les fournisseurs, les artisans et les ouvriers.

Rita est la seule à ne pas avoir baisé avec Branko ce qui lui vaut de ma part, je l'avoue, un peu plus de sympathie, même si je n'ai jamais découragé les autres de s'envoyer en l'air avec mon ex-amant croate. La raison est simple : elle s'est engueulée avec lui à propos d'un travail que Branko refusait de faire. Autrement, je crois qu'elle serait passée à la casserole comme les autres.
Car Rita aime le sexe. Elle me l'a avoué une fois en déplorant que les hommes qui l'intéressent aillent plutôt vers les canons que sont Lise, Fatou, Samira, Ariane ou Marianne. "Pas de bol, je bosse avec des femmes ravissantes et je n'en suis pas une", a-t-elle résumé. Ce en quoi je lui ai répondu qu'elle se dévaluait à tort et qu'il suffirait juste qu'elle joue davantage sur sa sexualité. Elle m'a confié que de temps à autre, un ouvrier ou un artisan la culbutaient dans un coin sombre mais c'était trop rare à son goût.
- Tu comprends, j'aime vraiment ça, j'en ai besoin mais je n'en ai pas assez. Cet été, je n'ai pas baisé une seule fois. J'étais coincée avec ma fille mais je n'ai même pas fait une touche. C'est désespérant.
Je lui ai répondu que j'avais un truc à lui proposer pour assouvir ses envies mais qu'il fallait qu'elle s'engage et qu'elle prenne ses dispositions.
- Dis-moi, je suis prête à tout.
- Pourquoi on n'irait pas ensemble dans un club échangiste ou un sauna libertin ? A deux, c'est plus facile et là, tu es sûre que tu ne sortiras pas vierge, si j'ose dire.
- Tu crois ? Je ne sais pas si j'oserais.
- Qui ne tente rien n'a rien. A toi de voir. Je te signale que les saunas sont ouverts le samedi après-midi, tu pourrais faire garder ta fille.
- Ah oui, c'est une idée, je dirai que je vais au cinéma avec une copine...
- C'est ça. Au cinéma. Cochon...
On s'est mis à rire. On a évoqué diverses possibilités et arrêté notre choix sur un établissement connu mais discret dont j'avais entendu parler. Rendez-vous fut pris.

*********
Je dois avouer qu'après avoir fait cette proposition à Rita, je me suis retrouvée légèrement coincée. Je n'avais jamais mis les pieds dans un sauna libertin et je me suis demandée si je n'étais pas allée trop loin. Mais je ne pouvais plus reculer. En arrivant sur place, je n'en menais pas large. L'endroit se trouvait dans une rue sombre et l'entrée n'était guère engageante. J'avais la trouille et Rita encore plus que moi. Mais une fois dans la place, on s'est un peu détendues. La fille à l'accueil a compris notre état d'esprit et nous a indiqué la marche à suivre après nous avoir offert un tarif quasiment symbolique, vu notre situation de femmes solitaires. Direction les vestiaires pour se mettre à poil avec juste un peignoir de bain pour se recouvrir. On s'est dirigées vers la piscine (fléchée) et là, on s'est tout de suite trouvées dans l'ambiance. Un panneau précisait que cette piscine était réservée au libertinage.

C'était bien le cas et libertinage était un euphémisme. Une fille, assise sur le rebord, se faisait lécher par un mec debout dans la flotte, le museau enfoncée entre ses cuisses. La fille se mordillait les lèvres, visiblement aux anges. Dans l'eau, deux couples baisaient dans une position plutôt acrobatiques. Les deux femmes étaient adossées au mur, les jambes entourant leur chevalier servant et ça clapotait dur. Rita s'est mise à poil, me révélant son corps mince mais musclé, ses seins en poire et un pubis brun taillé en triangle. Elle s'est glissée dans l'eau et je n'ai pas tardé à l'imiter. Presqu'aussitôt, deux mecs sont venus rôder auprès de nous. Ni beaux ni moches, la quarantaine, l'un des deux chevelu et barbu qui s'intéressa à Rita tandis que l'autre, au crâne rasé, aux beaux yeux bleus, me susurrait à l'oreille des cochoncetés concernant pour l'essentiel mes nichons. Je sentis sa bite contre mes fesses mais je n'étais pas encore prête à aller plus loin. Rita avait décidé de se faire lécher, comme la fille citée plus haut et je décidai de l'imiter, histoire de voir de quoi mon rasé était capable. Mon initiative lui plut et sa langue se révéla fort habile au point que je ne tardai pas à gémir. Il faut croire que le barbu n'était pas maladroit non plus car Rita couinait franchement en battant l'eau de ses pieds. Il est vrai qu'elle était sevrée depuis un bon moment, la pauvre chérie. Je ne fus donc pas surprise de la voir quitter les lieux avec le barbu dont le cul était aussi poilu que le visage. Maintenant, le rasé me doigtait carrément en me titillant le clito avec sa langue et je fus surprise par un orgasme fulgurant. Mon cri se mélangea avec celui d'une rousse possédée dans la piscine par un grand black aux muscles saillants. Bref, j'étais mûre pour l'étape suivante. Je revêtis mon peignoir et accompagnai mon cavalier dans les méandres du sauna.

*******
Je réalisai alors que je m'étais laissée aller à un acte authentiquement sexuel avec un parfait inconnu. Je n'en étais même pas surprise, comme si cela allait de soi et comme si ce lieu avait communiqué à mon psychisme le besoin de sexe. Je savais que j'allais baiser avec ce type et cela me semblait parfaitement naturel alors qu'une heure plus tôt, j'aurais trouvé ça invraisemblable. Plusieurs chambrettes s'offraient à nous, toutes occupées par des couples en pleine action et parfois assiégées par des voyeurs. Je n'y vis pas Rita et je voulais la rejoindre. Finalement, je la trouvai dans le dernier "coin câlin" avec son barbu et un autre couple d'âge mûr qui les observait en se caressant mutuellement. A dire vrai, je ne reconnus pas immédiatement Rita. Elle était totalement masquée par son volumineux partenaire et c'est la vision du cul poilu du barbu qui m'indiqua qu'elle devait être celle qui entourait ses reins de ses jambes croisées. Le gars creusait, fouillait, forait et Rita accompagnait ses mouvements rotatoires en décollant ses fesses du matelas et en exprimant bruyamment sa satisfaction. J'aperçus alors, dans l'un des miroirs qui entourait la pièce, son visage tordu par le plaisir. L'homme qui m'accompagnait me murmura à l'oreille :- Alors, on y va ou pas ?

Je fis glisser mon peignoir, le posai par terre et m'allongeai cuisses ouvertes à côté du couple forniquant. Rita me vit mais ne marqua aucune surprise, tout entière à son plaisir. Le rasé me lécha brièvement la fente et une fois dûment capoté, m'enfila. Je lui renvoyai aussitôt la balle avec ardeur, histoire de lui montrer qu'il n'avait pas une planche sous lui mais une affamée de sexe, comme la copine à côté. On a baisé longuement, fougueusement, dans diverses positions, notamment en levrette face au miroir où il pouvait mater et empaumer mes seins pullman. Rita n'était pas en reste et je vois encore sa croupe virevolter sur la bite du barbu sous elle. Je prenais mon pied mais j'étais aussi heureuse de voir qu'elle prenait également le sien. Nous n'étions pas venues pour rien. A l'extérieur de la pièce, les voyeurs se régalaient d'autant que le couple d'âge mûr, inspiré par notre exemple, était passé du voyeurisme à l'acte sexuel, très inspiré également par le miroir devant lequel la femme nous observait tout en se faisant prendre par derrière. Nos râles et nos gémissements se confondaient, parfois entrecoupés d'un mot cru émanant du barbu, ce qui avait pour effet d'exciter encore plus Rita, ravie de se faire traiter de salope. Moi, je n'aurais pas trop aimé mais il faut reconnaitre que dans l'ambiance, ça fonctionnait et du reste, la femme mûre n'était pas avare non plus de cochonneries verbales à l'égard de celui que je supposais être son mari. Mon rasé se contentait de me dire "tu es bonne, tu es bonne" en me pilonnant et en matant mes nibards en pleine fluctuation. Bref, j'ai joui, Rita à joui, la femme mûre a joui et des applaudissements de voyeurs ont crépité quand nos partenaires se sont retirés, la bite flapie dans le latex pendant sous leur sperme. C'était une situation étonnante.

*****On s'est remis de nos émotions au bar avec nos cavaliers et le couple mûr et on a discuté comme si on venait de participer à un jeu de rôles. Chacun y alla de son expérience échangiste et nos interlocuteurs furent étonnés de notre inexpérience en la matière. Les deux gars étaient divorcés et vidaient leurs couilles une fois de temps en temps dans ce genre d'endroit tandis que le couple mûr obéissait à un fantasme du collectif. La femme serait bien revenue baiser avec mon rasé, son mari n'était pas contre mais j'avais bien purgé l'intéressé qui déclina la proposition, ce qui me flatta intérieurement. Puis on passa à la douche, on se rhabilla et on mit le cap sur nos logements respectifs alors que l'après-midi s'achevait. Il était temps pour Rita de redevenir mère célibataire et moi veuve. Mais une veuve plutôt joyeuse, pour une fois. J'avais bel et bien pris le pli du libertinage et ravalé mes souvenirs d'épouse heureuse au rayon des souvenirs bénis, comme émanant d'une vie antérieure.

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Texte coquin : Le journal d'une veuve (6 et fin)
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