La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 42)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 42) Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-03-2012 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode 42)
- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS-
(Suite de l'épisode 39 avec marie et lalielou)
Je me sentais fatiguée, épuisée, vidée, mais j'étais soulagée . La voiture filait bon train sur le chemin forestier et les cahots me ballotaient en tous sens . Le Marquis me serrait toujours contre lui . Je regardais Lalielou et me demandais comment elle était vêtue . Je voyais bien que quelque chose clochait mais mon cerveau fonctionnait au ralenti et je ne compris pas ce qui me perturbait dans sa vêture .

Je fermais les yeux, essayant de remettre mes idées en place, mais je n'y arrivais pas . Ma logique refusait à se remettre à fonctionner normalement . Je me laissais bercée par les soubresauts de la voiture . Elle arriva enfin au bout du chemin et s'engagea sur la route .

- Pied au plancher e541 ! dit le Marquis en jetant un regard sur le chauffeur, plus vite nous serons au château, mieux ça vaudra !
- bien Maître, répondit e541 en faisant accélérer la voiture au maximum de ses possibilités .

Le monteur hurla et la voiture bondit aussitôt sur la route . Les arbres défilaient à une vitesse folle et le soleil rasant, qui passait entre les troncs nus, m'hypnotisait .

Ce nom me disait quelque chose, e541, je connaissais ce matricule, e541, mais où ? Je n'arrivais pas à me souvenir . Je regardais le dos du chauffeur, mais sa silhouette ne me disait rien . A ce moment là, il se retourna, sentant peut être mon regard sur sa nuque, et me sourit . Non, ce visage ne me disait rien lui non plus et pourtant , je savais que je connaissais e541, mais d'où, impossible de me souvenir. "Plus tard les explications" , plus tard avait dit le Marquis . J'arrêtais de réfléchir, et attendis dans les bras du Marquis protecteur que l'on arrive enfin .

A la vitesse où e541 roulait ce ne fut pas si long, et, déjà, se profilait au loin la grande bâtisse imposante par son architecture . Mais bientôt les bois l'entourant nous la cachèrent et nous nous engageâmes sur le chemin arboré que je reconnu, lui, tout de suite . C'était celui-là même que j'avais emprunté quelques jours auparavant au volant de ma propre voiture, la tête et le coeur plein de rêves .

Les pneus crissèrent quand e541 stoppa la voiture au pied du perron . Il sorti aussitôt et se précipita pour ouvrir la porte à son Maître qui ne m'avait toujours pas lâchée et qui m'emporta vers la maison . Je tournais la tête vers Lalielou, la cherchant du regard . Elle nous suivait avec une drôle de démarche . Mais qu'est ce qui n'allait pas ? Je me retournais vers la maison . Le Marquis franchit la grande porte et, avant même qu'il soit arrivé au grand salon vers lequel il se dirigeait d'un pas rapide, Marie la cuisinière se précipitait à notre rencontre .

- Ah ! Monsieur le Marquis, vous lui l'avez repris, va-t-elle bien ? Il ne lui a pas fait de mal au moins ce malotru ? vous lui avez cassé la gu...
- MARIE !
- pardon Monsieur le Marquis, mais dites moi comment elle va la petite, est-ce que vous êtes arrivé à temps pour....
- ça suffit Marie, laissez moi passer et allez lui préparer un grog, ou quelque chose de chaud et portez le dans le grand salon ! Apportez moi aussi un cognac et .... et toi, demanda-t-il à Lalielou en se tournant vers elle, désires-tu quelque chose de chaud aussi ?
- oui Monsieur le Marquis, si c'est possible un thé bien chaud, merci .
- allez Marie, et apportez nous tout ça au plus vite !
- oh oui Monsieur le Marquis, tout de suite, la pauvre petite, la pauvre petite , tout de même ! ça se fait pas ce genre de choses ! quel monde ! quel monde ! elle marmonnait, se lamentait en se dirigeant, aussi vite qu'elle le pouvait, vers les cuisines.

Je la regardais s'éloigner perplexe . Qui aurait put penser que cette femme avait un cœur ? Je m'en étonnais encore quand nous pénétrâmes dans le salon . Le Marquis me déposa enfin dans un profond fauteuil et enroula autour de mes épaules le plaid pris dans la voiture . J'étais nue, et bien qu'un bon feu brulait dans la grande cheminée je claquais des dents . Lalielou s'assit sur le tapis près du fauteuil et ne me quittait pas des yeux . Le Marquis me fit me mettre debout , il enleva le plaid et examina chaque parcelle de mon corps . Le palpant, le tâtant il me demandait si j'avais mal, si tout allait bien . Je lui répondis que non, je n'avais mal nulle part, mais que mon cerveau, lui refusait à me donner les réponses qui tourbillonnaient dans ma tête et que je me demandais encore comment j'étais arrivée là .

- nous allons te raconter tout ça ! Pour le moment, reprends tes esprits, repose toi, réchauffe toi .

Je m'installais au creux du fauteuil, je plongeais mon regard dans l'âtre . Les flammes dansaient, chantaient me réchauffaient . Marie arriva avec un grand plateau où fumaient deux grands bols . Elle le posa sur la table basse, servit le cognac du meilleur cru au Marquis et le thé fumant à Lalielou qui la remercia . Elle se saisit du dernier bol et voulu me faire boire . Je la remerciais, mais lui dis que je pouvais le faire moi même, elle parut déçue et me le tendis :
- z-est sûr ma petite ? ça va aller ?
- oui Madame Marie je vous assure, merci beaucoup .

Je pris le bol de ses mains, et sa chaleur me fit du bien, je l'entourais de tous mes doigts gelés et le portais à ma bouche . il sentait bon, je humais la vapeur qui en montait et j'y trempais mes lèvres précautionneusement . Je sentais la gorgée descendre et me communiquer sa chaleur, je me sentais revigorée au fur et à mesure que je buvais . La cuisinière était restée là et souriait en me regardant boire . e541 entra et demanda au Marquis s'il fallait appeler la police .

- non e541, je m'occuperai moi-même de cette affaire avant, nous verrons ensuite ce que nous ferons .

Puis se tournant vers nous deux assises l'une près de l'autre il nous demanda :
- expliquez-moi comment on en est arrivé là !

Lalielou me regarda, regarda le Marquis et commença à lui relater son évasion , les vêtements, comment elle avait assommé Elvire, puis était sortie de la maison, sa course vers la forêt, et enfin sa rencontre avec e541 qui avait trouvé et franchit un mur à demi écroulé .

- jusqu'à ce que je croise e541 dans les bois, continua-telle, je ne savais pas si j'avais pris la bonne direction Monsieur le Marquis . Il vous a alors appelé et nous avons regagné la voiture qui, ma foi, n'était pas si loin de là où j'étais arrivée .
Ce ne fut pas long à vous rejoindre . Mais, chaussée comme je l'étais, je n'avançais pas assez vite et e541 à finit par me porter jusqu'à votre voiture . Voila vous connaissez ma part de cette histoire Monsieur le Marquis !

- Bien, je vais vous raconter ce qui vous manque, e541 tu me diras si j'oublie quelque chose .
- Oui Maître .

Je les regardais tous les deux, toujours ce vide dans ma tête, ce nom de e541 qui m'interpellait et ce visage qui ne me disait rien, mais au moins, maintenant, je savais ce qui m'avait tant troublé chez Lalielou .

Le Marquis, croisa ses doigts, nous regarda tour à tour, comme pour bien peser les mots qu'il allait dire, remonter le fil de l'histoire :
- Lorsque je vous ai laissé dans la cage, nous sommes allés dans le salon prendre une dernière collation avant que le Comte ne rentre chez lui . Nous avons discuté un peu, et puis il a voulu partir . Ensuite, comme chaque soir, je suis allé dans ma bibliothèque privée, lire un vieil ouvrage entamé la veille .

J'étais là, depuis je ne sais pas combien de temps, quand j'ai entendu la voiture . Je suis sortis de la bibliothèque et Walter courait vers moi en me disant que vous veniez d'être enlevées . Au début je n'ai pas compris ... enlevées ? de chez moi ? Et puis j'ai repris mes esprits et j'ai demandé à Walter de préparer mon cheval . Je me suis précipité dans l'office pour passer un manteau et j'ai couru aux écuries . Walter finissait à peine de sceller mon cheval le plus rapide que je grimpais dessus pour partir au grand galop .
Je savais que c'était le Comte, ça ne pouvait être que lui ! Je suis donc passé par des raccourcis, qu'à cheval il m'était plus aisé de prendre qu'en voiture . J’espérais arriver avant lui à son manoir . Mais il n'en fut rien et je ne pus que voir, impuissant, le 4X4 se garer et les portes se refermer avant que je puisse passer .
J'étais en rage, si j'avais été armé je crois bien que ..., mais il te portait, dit-il en se tournant vers moi .

Je baissais la tête inquiète de savoir s'il m'en voulait . Mais aucun reproche ne franchit ses lèvres . Il serra les poings et repris son récit .

- Je suis retourné au château . Walter m'attendait, tout le monde était là et attendait de vos nouvelles que je fus incapable de leur donner . Marie a même pleuré, elle si dure avec vous en temps normal, elle tournait en rond dans sa cuisine, où nous nous étions tous rendus, comme un lion en cage . Nous avons mis au point notre plan, e541 conduirait la voiture . Serf69, e722 et mon robuste Walter seraient ceux qui entreraient avec moi dans la maison que je leur décrit facilement, le Comte m'en ayant fait l'honneur plusieurs fois de m'y inviter, je savais où vous trouver .

Il s'arrêta le temps pour la cuisinière de lui resservir un verre et de nous proposer une autre tasse de thé pour Lalielou et un autre grog pour moi . Puis, en faisant tourner le liquide ambré dans son verre de cristal, le Marquis reprit son histoire :
- Nous étions presque au manoir du Comte, mais nous nous sommes arrêtés dans un petit chemin et e541 est parti à la recherche d'une autre issue possible . Je continuais à pieds avec serf69, Walter et e722, laissant la voiture . Nous avons suivis le mur pour nous rendre compte que le grand portail n'était même pas fermé . C'est à ce moment là que e541 m’appela de son portable (que je lui ai rendu pour l'occasion) pour me dire qu'il avait trouvé une des prisonnières . Je lui ai ordonner de rejoindre la voiture avec elle et de venir le plus vite possible devant la maison en gardant le moteur allumé et de se positionner dans le sens de la marche.

Nous avons continuer en longeant précautionneusement les buissons et les haies . C'est ainsi que nous avons approché la maison sans être repérés . Nous nous sommes engouffrés dans l'escalier qui monte à son donjon, et dans le même élan , nous sommes entré en force, arrivant juste à temps pour empêcher le Comte de te marquer à vie .
Quand je t'ai saisie, tu avais si peur, tu hurlais tant que j'avais peur qu'en poussant le bras du bourreau qui tenait le fer, il ne t'ai atteint quand même !
J'espérai que e541 ai eu le temps de revenir avec la voiture et qu'il nous attendait dehors . Tout reposait sur lui . Quand je suis sortis, il était là, la portière ouverte . Il nous attendait et nous avons put rentrer, ici, au château . Voila, la suite, vous la connaissez tous .

Tous, nous nous taisions, plongés dans nos propres pensées . Je me remis à pleurer doucement . Lalielou, se leva et me prit dans ses bras, me caressa les cheveux, essuya mes larmes .

- Je crois que pour le moment la seule chose à faire est de vous reposer pour vous remettre de vos émotions . MARIE ! appela t-il , menez les dans leur chambre, qu'elles se reposent . Je vous attends ce soir pour le dîner, nous dit-il, j'ai à faire pour l'instant .

Marie, nous fit signe de la suivre . Nous nous levâmes et la suivirent avec un peu d’appréhension, mais son regard était bien veillant, nous la découvrions sous un autre jour . Un bain chaud et odorant nous attendait . La baignoire, suffisamment grande, nous accueillit toutes les deux .Nous nous glissions voluptueusement dedans, une à chaque bout de la baignoire, quand la porte s'ouvrit lentement . Une femme entra, nous regarda toutes les deux dans le même bain, sourit et presque timidement nous dit :
- Bonjour , je suis e46 que vous connaissez aussi sous le nom de Lætitia .
- Lætitia ! le nom fut dit en même temps, d'une même voix , celle du château ?
- oui bien sûr, je ne suis que de passage, car je ne viens que rarement ici. Je voulais vous souhaiter la bienvenue , mais je n'en ai pas eu le temps ! Je suis désolée de ce qui vous ai arrivé !
- mais vous n'y êtes pour rien e46, Lætitia . Ne vous en faites pas, et puis Monsieur le Marquis nous a sauvée . Nous sommes là maintenant ! tout ira bien !
- oui je le sais, je vous laisse, des obligations de vie vanille m'appellent, je voulais juste vous saluer avant mon départ . Au revoir à vous deux .
- au revoir Lætitia à bientôt peut être ?
- au revoir e46, oui à bientôt sur le site . lui dis-je avec un clin d’œil .
Elle nous sourit et sortit comme elle était entrée, discrètement .

Lalielou, me regarda, me sourit et me chatouilla le sexe avec ses orteils . Je ris et essayais de m'insinuer dans le sien mais elle m'en bloquait l'entrée avec son autre pied . Alors je levais la jambe et la fit remonter doucement, sous l'eau, sur ses cuisses jusqu'à son ventre et, m'allongeant, jusqu'à ses seins . Elle ne bougea pas et me laissa faire . Elle me titillait le clitoris et moi ses mamelons qui se mirent à bander aussitôt .

Soudain, emportée par mon geste et ma position, mes fesses glissèrent sur le fond de la baignoire et je me retrouvais complètement allongée, les jambes en l'air, la tête sous l'eau et mon sexe contre le sien . J’essayais de saisir les rebords pour me redresser mais ce fut Lalielou qui m'attrapa et me fit remonter à la surface . Je ne voyais plus rien . De la mousse avait coulé sur mes yeux et je ne voyais plus rien .
Lalielou se mit à rire tout ce qu'elle savait, ronchonnant un peu de ma maladresse je finis toutefois par l'imiter tant elle riait de bon cœur .

Nous riions plus que de raison . Ne pouvant plus nous arrêter . Il y avait de l'eau partout, et chaque fois que nous disions quelque chose, même de banal, le fou rire nous reprenait de plus belle . J'avais mal aux cotes et aux joues . Je sortit de la baignoire toujours avec ce rire incoercible rivé aux tripes . Lalielou me suivit et nous nous sommes jetées sur lit, sans même nous essuyer . Des larmes roulaient sur nos joues . Cela nous faisait du bien de rire comme ça, de rire à en perdre haleine .

Nous nous sommes enlacées, nous étreignant, nous regardant comme pour nous redécouvrir, nos langues se mêlèrent dans des baisers de tendresse. Je ne sais pas laquelle des deux s'est endormie la première . Ce fut la cuisinière qui nous réveilla pour descendre dîner .

- déjà ! nous exclamèrent nous en même temps .

Elle nous donna des vêtements choisis par le Marquis, ainsi qu'une paire d'escarpin .

- c'est tout ? demanda Lalielou en regardant ce qu'elle nous avait apporté . Je regardais aussi le vêtement en question et me rendis compte qu'en fait de vêtement, c'était juste une tunique . Une tunique, certes dans un magnifique tissus chamarré, mais une tunique tout de même .

- Monsieur le Marquis veut que vous portiez ça ! c'est tout !

Nous enfilâmes donc les tuniques, elles nous arrivaient à peine plus bas que les fesses, étaient fendues sur les cotés, avaient un décolleté qui descendait jusqu'au nombril . Un lien doré servait de ceinture . Plus offertes que nous dans ce vêtement, il n'y avait pas .

- aller, aller, nous pressait Marie, enfilez vos chaussures et suivez moi .

Nous arrivions dans la grande salle en même temps que le Marquis . Il nous regarda, nous demanda de nous tourner, de nous baisser . Ce que nous fîmes, sachant bien que nous fesses étaient ainsi exposées, découvertes par la position .

- bien, bien, parfait ! A table lança-t-il d'un air joyeux .

Le repas fut le bien venu , cela faisait du bien au corps et au cœur, Walter nous servit plus que de raison d'un des meilleurs vins du château et au fur et à mesure qu'avançait le repas nous rigolions de plus en plus . Le Marquis lançait des plaisanteries qui nous faisaient partir dans des éclats de rires sûrement exagérés .
La tête commençait à me tourner, j'avais chaud aux oreilles .

Le Marquis soudain nous ordonna de nous lever et d'aller l'attendre au salon . Je me levais avec milles précautions, j'avais l'impression que mes jambes étaient toutes molles . Walter m'aida et m'offrit son bras pour me lever et me conduisit devant la cheminée du salon . Il me laissa glisser sur le tapis . Je levais les yeux vers lui :
- restes là , me dit-il, je reviens .

En effet il revint avec une Lalielou dans le même état que moi qui souriait encore de la dernière blague et du dernier verre . Elle me vit sur le tapis et Walter la fit s’assoir, elle aussi, à mes côtés .Nous nous regardâmes et pouffâmes de nous voir là .
Monsieur le Marquis s'assit dans le fauteuil le plus proche de nous et attendit. Le vin aidant, je me sentais très bien, les sens exacerbés, les buches dans la cheminé, crépitaient, les lumières douces de la pièce offraient une ambiance velouté, raffinée . Nous étions là toutes les deux assises aux pieds du Marquis, lui même assis dans son fauteuil . Walter arriva enfin avec les cigares et le digestif qu'il tendit à son maitre . Le Marquis sirotait, silencieux, le nectar . Il tirait de temps à autre sur son cigare et j'en regardais la fumé s'enrouler et monter vers le plafond en volutes gracieuses .

Je souriais toujours, j'étais bien . Je n'étais pas marquée, le Marquis m'avait sauvée à temps . J'avais retrouvé Lalielou . Je tournais le regard vers elle . Elle me regardait . Je posais ma main sur sa cuisse repliée . Sa peau était tiède et douce .
Je la caressais lentement, elle ne bougea pas, me laissant faire . Je la sentis frémir . Elle baissa les yeux vers ma main qui remontait lentement vers le plis que faisait sa cuisse et sa hanche . Elle ne dépliait pas la jambe mais s'allongea sur le tapis et resta sur le flanc . Elle me regardait avec un léger sourire sur les lèvres . Je ne la quittais pas des yeux, m'approchais lentement, très lentement de sa bouche . Je n'osais aller plus loin . J'avais envie, j'avais besoin de sentir la douceur de ses lèvres sur les miennes . Je baissais le regard vers elles . Elles étaient belles, pleines, souples, sensuelles, légèrement entrouvertes comme pour m'inviter à poursuivre ma descente .

Je me penchais, m'appuyais sur un bras . Ma main quitta sa cuisse pour suivre la courbe gracieuse de sa hanche, la suivre jusqu’au creux de sa taille, remonter le long de ses côtes. Je m'arrêtais un instant sous son sein, en apprécia la douceur et le velouté . D'un doigt je tournais autour du mamelon qui gonfla . Je la regardais, hésitante . Elle me prit la main et la plaqua elle même sur son sein . C'était doux, chaud tendre . Les flammes de feu dansaient et crépitaient dans l'âtre, faisant naître sur nos corps, des ondes d'ombres et de lumières changeantes . Le tapis moelleux dessous nous, nous servait de couche .

J'avais oublié la présence du Marquis . Seule Lalielou, seul le corps de Lalielou avait du sens, avait de l'importance pour moi en ce moment précis . Elle m'encourageait du regard et de sa main sur la mienne . Je me penchais doucement vers elle et posais délicatement ma bouche sur ses lèvres . Elle entrouvrit la bouche, sa langue força la mienne . Je la laissais faire et nous nous embrassâmes en un long, un très long baiser . C'était mon premier baiser de femme . Mon ventre frémit, un millier de papillons voletaient dedans et me caressaient de l'intérieur . Le baiser de Lalielou, était tendre, doux, langoureux . Je descendis le long de son menton, me glissa sous son cou . J’aimais l'odeur de Lalielou, j’aimais cette odeur de femme .

Quand je pris son téton tendre dans ma bouche, elle se cabra un peu . Je fis descendre ma main sur son ventre, sur son pubis lisse . Elle me facilita l’accès à son sexe en écartant les jambes . Je sentis sa chaleur, j'écartais ses lèvres doucement, cherchais et trouvais son clitoris qui bandait déjà . Je le pris entre deux doigts, m'amusa avec lui, tourna autour . Je plongeais dans son antre humide pour mouiller mon doigt et recommençais à titiller son bouton d'amour .

Je tremblais de mal faire, je voulais lui donner du plaisir . Je descendais lentement ma tête, m'approchais, et sans la moindre hésitation, déposais un baiser sur son pubis . Elle posa sa main sur ma tête et d'une légère pression, me fit descendre encore plus bas . Je ne résistais pas, descendis et posais mes lèvres sur son sexe . C'était la première fois que ma bouche embrassait un sexe de femme .

L'odeur me plut, la texture de ses lèvres me plut, la petite bosse que faisait son clitoris me plut , je dardais ma langue entre ses lèvres, et la gouta . Cela me plut aussi .

Alors sans plus d’inhibition, je la pris à pleine bouche . J'enfonçais ma langue aussi loin que je pouvais, la remontais pour partir à l'assaut de son clitoris, elle gémissait, se tordait, ondulait . Elle me plaquait la tête contre elle de ses deux mains . Elle me guidait pour faire grandir et éclore son plaisir . Mon nez se repaissait de son odeur, ma langue tour à tour narguait, titillait, lâchait, reprenait .J'aspirais son clitoris maintenant turgescent . Je passais une main sous ses fesses pour la plaquer encore plus fort contre moi .

Je buvais sa sève à la source même, je buvais son plaisir . J'étais tout aussi excitée qu'elle, je sentais mon sexe s'ouvrir tout seul et je mouillais autant que si j'avais été caressée moi même . La tête me tournait, ivre que j'étais de ce sexe offert à ma bouche .Je sentais Lalielou se tendre . Ses mains se crispèrent sur moi . Son corps se tendait tel un arc et sa jouissance arriva dans un cri long et puissant . Je continuais de la caresser, je sentais les contractions de son vagin autour de ma langue, appuyant ma tête contre elle, la serrant de ma main pour ses soubresauts ne me décollent pas d'elle .

Petit à petit elle se calma, je ralentis mes caresses . Je me fis tendresse, je me fis amour . Elle sursautait encore à chaque fois que ma langue passait sur son bouton, électrisé par sa jouissance . Elle ôta ses mains de ma tête, me pris le visage et me força à remonter vers elle . Elle me regardait, me souriait . Elle m'embrassa fougueusement, cette fois, je lui rendis son baiser .

Je m'allongeais contre elle . Elle frémissait encore, elle avait la chair de poule et j'en ris en lui passant une main sur son ventre . Le feu dansait toujours . Le feu chantait toujours près de nous . Le Marquis nous regardait en souriant . Doucement le vin faisait son œuvre .

Nous nous endormîmes dans les bras l'une de l'autre, aux pieds du Marquis qui n'avait rien dit, qui n'avait rien fait . Je sentais qu'on déposait sur nos corps enlacés une couverture . Je remerciais dans un demi sommeil, embrassais Lalielou dans le cou et m'endormis pour de bon, là, au creux d'elle ...

(A suivre ...)

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