Jules & Nathan - 11

- Par l'auteur HDS JulesM -
Récit érotique écrit par JulesM [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Jules & Nathan - 11 Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-04-2012 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Jules & Nathan - 11
Une fois encore, Jules ne dormait pas, il fixait le plafond. Serrant Nathan dans ses bras, il sentait sa respiration chaude venir effleurer sa peau. C’était aujourd’hui que lui et Nathan étaient invités à diner chez ses parents. Et bien entendu, retrouvailles obligent, les deux frères étaient présents, seule la sœur n’avait pas pu se libérer. Jules était le plus jeune, précédé d’abord par Théo, puis par sa sœur Lucie, et enfin par Benjamin, que tout le monde surnommait Ben, le plus vieux de la troupe. Tous étaient devenus chirurgiens, seul Jules avait opté pour la réanimation. La famille se voyait très peu, mais Jules avait été encore plus écarté de par le froid avec son père. Il s’était aussi écarté de Ben, ce dernier ne tolérant pas le train de vie que menait Jules, qui faisait passer son métier avant sa vie, et son ancien plaisir des filles avant une réelle vie sociale. Théo quant à lui était resté assez proche de son petit frère, il avait toujours été comme son défenseur, son protecteur, et il était fréquent que les deux hommes se retrouvent dans des bars pour se raconter leurs vies mutuelles. Tous étaient casés et menaient une réelle vie sociale. Seul Jules encore se démarquait, et il appréhendait donc maintenant la réaction de ses frères à sa nouvelle situation. Mais il était réconcilié avec son père maintenant, et plus rien ne lui semblait impossible.
Ce qui le torturait encore plus que tout cela, c’était d’exposer Nathan, de prendre le risque de le voir attaqué par ses frères, qu’on lui fasse du mal.
Il enleva délicatement Nathan de ses bras vers trois heures, pour se lever et prendre la direction de la cuisine. Il sortit un verre et une bouteille de whisky puis vint s’installer au bar. Il regardait le fond de son verre, pensif, déplaçant son doigt sur le bord, l’apportant parfois à ses lèvres pour en boire une gorgée.
- « Qu’est-ce que tu fous Jules ? »
Jules se retourna, et vit Nathan dans l’encadrement de la porte de la chambre.
- « Je dors pas… »
Nathan s’avançait doucement pour arriver derrière Jules. Il passait ses bras autour de son torse pour venir déposer un baiser sur sa joue, puis coller sa tête contre la sienne.
- « Avec quoi es-tu encore en train de te torturer l’esprit ? »
- « Rien t’inquiètes. C’est surement la caféine… »
- « Jules… pas à moi. C’est à cause du repas de ce soir, c’est ça ? »
- « Je ne sais pas pourquoi j’essaie de te mentir, j’avais oublié que tu lisais dans mes pensées… »
Nathan sourit puis vint de nouveau embrasser Jules pour le réconforter : « Allez, viens te recoucher et arrête de stresser. Tout va bien se passer.» Il l’attrapa par la main pour le ramener au lit, et le prit dans ses bras.

Le jour se levait doucement lorsque Nathan rouvrit les yeux. Il resta un moment à réfléchir, lui aussi avait des appréhensions sur le diner de ce soir. Il ne voulait pas se sentir exposé, observé tel un animal de foire. Et surtout il avait peur de décevoir Jules, de gâcher la retrouvaille avec sa famille, mais d’un autre côté il avait à cœur de le soutenir dans ce moment difficile, et de s’intégrer à sa belle-famille.
Alors qu’il souhaitait prendre son compagnon dans ses bras, il se rendit compte qu’il était une fois encore seul dans son lit. « Mais qu’est-ce qu’il fait encore ? ». Prêtant attention, il crût entendre une respiration forte provenant du salon. Ouvrant la porte de la chambre, il découvrit Jules, torse-nu, vêtu d’un simple pantalon de survêtement, faisant des pompes sur la moquette du salon. Il prit alors appui sur le chambrant de la porte en croisant les bras pour le regarder. Il pouvait voir autour de lui des haltères, une serviette éponge et une bouteille de boisson énergisante, signes qu’il s’entrainait déjà depuis un moment.
- « J’en déduis que tu ne trouves toujours pas le sommeil… »
- « Non. » répondait Jules s’en même s’arrêter.
- « Arrête de m’exciter comme ça, et viens t’essuyer. Tu es trempé… »
Nathan s’était approché et avait saisi la serviette. Une fois Jules face à lui, il essuya délicatement son front puis son visage, descendit sur ses pectoraux puis ses abdos, pour ensuite revenir enrouler la serviette autour de son cou. Il tira alors sur cette dernière pour amener les lèvres de Jules sur les siennes, puis plaça une main sur sa nuque pour continuer de le tirer à lui tout en l’embrassant fougueusement.

Ils se décollèrent un moment pour se regarder dans les yeux, puis Jules reprit le contrôle, plaçant ses mains sur les hanches de Nathan et le poussant pour l’amener contre le mur tout en mêlant de nouveau sa langue à la sienne. Sa main commençait à s’insinuer sous son caleçon pour entrer en contact direct avec ses fesses qu’il caressait, voire malaxait. Nathan lui, ne quittait pas les lèvres de Jules et ses mains étaient toujours autour de son cou, pour le tirer à lui et le faire se coller au maximum, sentir le contact de sa peau moite contre la sienne. Il décollait uniquement sa bouche de temps à autres pour reprendre son souffle et embrasser son cou. Ils prirent la direction de la chambre et ils se retrouvèrent à genou sur le lit, toujours sans se décoller. Jules poussa Nathan pour l’amener sur le dos, et embrassant son torse sur le passage, il se retrouva face à son sexe qu’il avala aussitôt. Sa main gauche caressant toujours les abdos de Nathan, sa main droite tenait fermement sa tige lorsqu’il s’activait dessus, et la masturbait doucement quand ses lèvres la quittaient pour venir se poser sur celles de son compagnon.
Nathan respirait amplement, et lorsqu’il expirait ça s’accompagnait toujours d’un léger gémissement. Il regardait son Jules le sucer avec plaisir, et sa jouissance venait autant de la langue et de la bouche expertes de Jules, que de la vision du plaisir que prenait ce dernier à s’activer ainsi. Il sortait parfois cette queue de sa bouche pour y donner des coups de langue, avant de la regober entièrement.

Il quittait maintenant la tige de Nathan, pour relever ses jambes et s’attaquer à son trou. Pendant qu’il s’activait ainsi, Nathan ne se retenait plus de gémir et encourageait son partenaire à continuer.
« Jules vas-y … ». S’exécutant, Jules présenta son membre à l’entrée et commença à s’enfoncer entre les fesses de Nathan. Amenant ses jambes sur ses épaules, puis plaçant ses mains de part et d’autres pour prendre appui, Jules commença ses coups de reins d’abord lents et langoureux.
Nathan gémissait sans se retenir, expirant fortement, soufflant le nom de son amant, continuant de l’encourager, « Plus fort… »
Jules accélérait maintenant son mouvement et ses coups de reins devenaient plus puissants, s’enfonçant jusqu’à la garde dans les entrailles de son mec. Il se mit lui aussi à gémir, d’abord faiblement, puis lorsque les mouvements s’intensifiaient, les deux compagnons se laissaient aller à de véritables cris de jouissance. Le lit grinçait et l’on entendait des bruits sourds à chaque coup de Jules.
Puis Nathan enleva ses jambes, et amena Jules sur le dos pour venir se positionner sur lui. Prenant appui d’une main sur le torse de Jules, de l’autre sur le lit, il s’activait sur son amant et s’empalait allégrement sur son membre de chair. Les gémissements reprenaient, Nathan prenait maintenant appui sur le mur et c’est Jules qui, ayant placé ses mains sur ses flancs, donnait de puissants coups de bassins pour s’enfoncer dans son compagnon.
Nathan se branlait au rythme des assauts de son compagnon, et dans un cri suivi de puissantes respirations, des jets de sperme vinrent s’échouer sur le torse de Jules.
- « T’arrêtes pas Jules, t’arrêtes pas… »
Jules continua ses coups de bassin jusqu’à lâcher à son tour sa semence dans les entrailles de Nathan, comblé, qui vint alors l’embrasser tendrement et s’allonger sur lui.

Jules avait enfilé un costume trois pièces gris, accompagné d’une chemise et d’une cravate noires. Il s’était même coiffé et rasé. Il enfilait des chaussures vernies noires quand Nathan revint de la salle de bains.
Il s’arrêta net, les yeux fixés sur Jules. Il était habitué à un Jules qui était élégant tout en étant décontracté, mais là, brillant dans son costume, coiffé, rasé de près… il fondait littéralement, aurait souhaité se jeter dessus à nouveau. Jules releva la tête de ses chaussures, et voyant Nathan le mater il ne put s’empêcher de sourire. « Y’a un problème Nath’ ? »
- « C’est juste que… tu es magnifique. Tu devrais mettre ce genre de costumes tous les jours… »
- « Ouais enfin je te rappelle qu’on bosse aux urgences Nath’, pas dans une banque. Je n’ai pas spécialement envie de les couvrir de sang ou d’autres substances en tout genre… Mais j’y penserai. Sinon tu penses que tu seras capable de me lâcher des yeux de temps à autres durant le repas ?» répondait Jules, finissant par esquisser un sourire.
- « Ça va être dur... »
Jules s’était relevé, ajustait son pantalon, puis vint embrasser Nathan « A toi ! Je te laisse te servir dans mes costumes.» S’approchant encore, il vint lui chuchoter à l’oreille « J’ai hâte de mater tes fesses dans un de ces pantalons », avant de sortir de la pièce.

Nathan avait choisi un costume bleu marine, accompagné d’une chemise blanche et d’une cravate noire, et ils avaient pris la direction de la demeure familiale de Jules.

- « Salut Harold, comment vas-tu ? Je te présente Nathan. »
- « Bonjour monsieur Jules, bonjour monsieur Nathan. Vos parents vous attendent monsieur. »
Ils suivirent le long couloir pour arriver dans la grande salle à manger, inondée de lumière par une large baie vitrée qui occupait un pan de mur entier, et donnait vue sur le parc et la piscine. Les parents de Jules, ainsi que son frère Théo étaient déjà là, dans le salon au bout de la pièce. Sa mère se leva pour venir le prendre dans ses bras, laissant ensuite la place à son père, pour finir par Théo. Nathan restait en retrait et n’osait pas s’approcher de peur de troubler les retrouvailles familiales.
- « Je vous présente Nathan. Vous le connaissez déjà, il est déjà venu ici quand on était ensemble à l’école. Nathan, mon père François, ma mère Marie, et mon frère Théo. »
Nathan s’approcha pour serrer la main à tout le monde, puis vint se placer à côté de Jules.
- « Ben n’est pas là ? » demanda Jules.
A cette question, un froid semblait traverser la pièce. Personne ne semblait vouloir prendre la parole pour lui répondre. Puis son père se lança : « Il n’a pas pu venir. »
- « Ce n’est pas la peine de le couvrir papa, ce qu’il fait est totalement con, mais après tout ça lui ressemble bien » avait ajouté Théo, dont on n’avait encore à peine entendu la voix.
- « C’est-à-dire ? » demanda Jules
- « C’est-à-dire que notre cher frère n’a pas souhaité venir quand il a appris que tu venais nous présenter ton mec. Il ne change pas beaucoup tu sais… Toujours aussi coincé et condescendant. »
- « Théo, s’il te plait… » interrompait le père.
- « Arrête papa, tu le sais aussi bien que moi. En tout cas moi Jules je suis là, je suis heureux pour toi et ravi de revoir Nathan. » Théo avait dit cela avec un large sourire qui prouvait sa sincérité.

Les parents s’absentèrent pour prendre des nouvelles en cuisine, et voyant Nathan mal à l’aise, Jules l’emmena sur la terrasse.
- « Hé Nath’… ne t’inquiètes pas okay ? Mon frère est un con, son avis je m’en fou. »
- « C’est quand même ton frère… Je n’ai pas envie que tu te fâches encore avec ta famille à cause de moi. »
- « J’étais fâché avec mon frère que je ne te connaissais même pas. Je suis bien avec toi, ce n’est pas lui qui y changera quelque chose. Et puis mes parents et Théo t’apprécient, ma sœur t’adorera tout autant, alors Ben j’en ai rien à foutre. »
Sur ces mots il prit Nathan dans ses bras, tant pour le réconforter, que pour se réconforter lui-même.
- « Ne vous dérangez pas pour moi… » dit Théo, faisant son apparition sur la terrasse. « Nathan, je peux te l’emprunter un instant ? »
- « Euh oui, bien sûr. »

Jules et Théo partirent donc dans le parc, à l’abri des oreilles indiscrètes. Jules raconta toute l’histoire à son frère, comme il avait l’habitude de le faire dans sa jeunesse, lorsque tard le soir il frappait à la porte de sa chambre pour se confier et lui demander des conseils.
- « Jules… Tu es heureux, ça se voit. Alors ne t’occupe pas de Ben. Il saura venir vers toi quand il faudra. Je pense qu’il a besoin de temps… En attendant, tu sais que je suis là pour toi si tu as besoin. »
- « Merci Théo ».
Sur ces mots, les frères se prirent dans les bras, puis revinrent en rigolant, comme les deux gamins qu’ils étaient autrefois.
Avant de rentrer par la baie vitrée, Théo lança à Nathan « Fais attention à mon p’tit frère, et prends en soins. »
- « T’inquiètes Nath’, il tente de faire peur mais il n’y arrive jamais. » disait Jules en souriant.

Le reste de l’après-midi se passa comme un repas de famille traditionnel. Tout le monde discutait, se marrait, on parlait de tout et de rien. Tout le monde faisait son maximum pour mettre Nathan à l’aise et l’intégrer petit à petit.
- « Au fait, vous savez que toutes vos chambres sont encore disponibles. Jules, si tu veux venir passer du temps ici pendant les vacances d’été, pour profiter du parc, de la piscine ou autres, tu es le bienvenu. Avec Nathan, bien entendu. Et toi aussi Théo. » dit Marie au cours du repas.
- « Avec plaisir maman, merci. » répondit Jules. « T’en penses quoi Nath’ ? »
- « Bien sûr. C’est très aimable de votre part madame »
- « Appelle-moi Marie s’il te plait Nathan. »

Le repas prit fin, et le père souhaitait s’entretenir avec ses deux fils, laissant Nathan seul avec Marie.
Malgré les marques d’affection qu’on lui avait montrée tout au long de la journée, Nathan ne déstressait pas un instant. Lui qui ne connaissait pratiquement jamais le stress et prenait souvent tout à la légère, avait senti son cœur battre à près de cent pulsations toute l’après-midi.
- « Ça ne te dérange pas si je te tutoie Nathan ? »
- « Pas du tout Marie. »
- « Tu veux un café ? »
- « Euh oui, avec plaisir merci. »
Marie tentait de le mettre à l’aise, mais cela ne suffisait pas, et il restait le regard fixé sur sa tasse, toujours tendu.
- « Je me souviens quand tu venais jouer ici avec Jules, quand vous étiez plus jeunes. Vous étiez déjà très proches à l’époque. »
Nathan acquiesçait avec un léger sourire, même si à cette époque il était loin d’imaginer une relation de ce genre avec Jules, leurs taux de testostérone les focalisant sur la moindre fille qui passait.
- « Tu sais… Je pense que c’est grâce à toi que Jules a réussi à revenir vers son père. Et puis je ne l’avais pas vu heureux comme ça depuis un moment, ça fait plaisir à voir. »
- « Je ne suis pas le seul vous savez, il me rend lui aussi très heureux. Et puis il n’était pas si malheureux que vous le pensiez vous savez. »
- « Oui, surement. En tout cas je suis très heureuse de te revoir, tu es toujours le bienvenu ici. »
- « Merci beaucoup » répondit Nathan en souriant.

Puis tout le monde se quitta, et Jules invita Nathan à venir dormir chez lui de nouveau. A peine avait-il passé la porte, que Jules ôtait ses pompes, sa veste, sa cravate et sa chemise pour se retrouver torse-nu.
- « Désolé mais j’étouffe dans ce costume. »
- « Oh mais ne t’excuse pas… au contraire. » disait Nathan, le regardant fixement en train de prendre la direction de la chambre.
- « De quoi au contraire ? » demandait Jules depuis la chambre.
- « Non rien. »
Nathan enlevait sa veste et sa cravate, pour venir s’asseoir dans le sofa.
Jules sortit de la chambre et prit la direction de la salle de bains. On entendit la douche s’allumer, puis un « Et merde… Nathan tu peux venir deux minutes s’il te plait ? »
Nathan se leva, et se dirigea vers la salle de bains, inquiet. Ouvrant la porte il ne vit personne sous la douche, et il avait à peine fait un pas que Jules, caché derrière la porte, lui sauta dessus et l’amena sous la douche sans même prendre la peine d’ôter le reste de ses fringues.
- « Tu mérites bien une récompense pour cet après-midi que je t’ai fait subir… » disait Jules, affichant un grand sourire.
Ils enlevèrent le reste de leurs fringues respectives pour rapidement se trouver collés l’un à l’autre sous la douche, s’embrassant langoureusement.

( A suivre )

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