La cabine des femmes

- Par l'auteur HDS Sylvestre Ortega -
Auteur homme.
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Récit libertin : La cabine des femmes Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-10-2004 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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La cabine des femmes
Ce matin, je suis incendié. Dès les premières percées de lucidité, mon sexe s’est dressé contre ses fesses. Elle les avait collées sur mon ventre, toutes chaudes, pour dormir. Nous avons les yeux fermés tous les deux, un pied encore dans la nuit, l’autre dans le matin qui se lève. Natasha accueille la rectitude de ma verge par une ondulation douce et régulière du bassin. Elle est restée allongée sur le côté, les jambes fléchies, les pieds sur mes tibias. Presque mécaniquement, à tâtons, elle baisse mon membre sous la rondeur de ses fesses. Puis, elle cesse de bouger. Alors, je prends la relève, en douceur, en un rythme très lent. La chaleur de nos corps au réveil me fascinera toujours. J’aime cette sensation de fusion. Seul le long enchaînement des secondes nocturnes, à feu doux, parvient à créer ce berceau idéal. Quand arrive le matin, peaux, couvertures et draps se confondent dans une apothéose de bien-être.

Les lèvres de la petite chatte moite de Natasha se sont entrouvertes sur ma raideur. Inutile d’aller plus loin. Tout est parfait.


Le sexe toujours bien droit, je m’oblige à quitter le paradis. Je m’arrête un instant pour la contempler. C’est comme si elle n’avait jamais quitté le monde des rêves. Elle s’est débarrassée des couvertures et elle épuise les dernières réserves de sommeil qui embrument encore son esprit. Elle n’a presque pas bougé. J’aime l’observer à son insu. Mes yeux dessinent les traits typés de son visage de profil, ses lèvres généreuses, son nez volontaire et ses pommettes de chatte. Ses longs cheveux bruns foncés relevés sur l’oreiller forment un nid sous sa tête.

Sous le charme, je m’avance davantage afin de maximiser mon voyage oculaire. Dans un lent travelling vers le bas, je suis les dénivellations de son dos merveilleux. Il est scindé par le lit creux de la colonne vertébrale, qui s’écoule jusqu’au delta de ses fesses. Sur ce petit triangle bombé, je me repose quelques instants. J’ai une pensée pour mes mains qui en connaissent par cœur la topographie, les moindres dépressions et reliefs. Ce dos à la musculature sèche est capable des plus magnifiques cambrures qui me reviennent par flashbacks désordonnés. Puis, je poursuis ma descente jusque sur ses fesses que je croquerais au petit déjeuner. J’en ai faim. Elle sont toutes rondes et baignées de chaleur. Cette chaleur est parfumée, je le sais. Je sais ce que sent sa peau le matin. J’en veux.

Mais, elle est si vulnérable. Alors, je me passe la muselière.


Après le petit déjeuner, nous arrivons au centre commercial. Il ne s’y passe rien de particulier. Mais, il flotte sur Natasha et moi, un parfum de volupté qui nous enveloppe depuis le matin, alors que nous avons décidé de lui acheter une robe sexy. Celle que j’imagine est juste assez longue pour masquer les bas à jarretelles qu’elle porte à l’occasion, et juste assez courte pour les laisser voir aux regards des plus audacieux. J’aime profiter des œillades travesties d’innocence des hommes et des femmes qui ne peuvent s’empêcher de lui voler quelques instants d’intimité. Tout à coup, je sors de mes pensées et me retourne vers elle. Elle est sur la même planète que moi. Je le sais par son sourire. Ce dernier traduit ce qu’elle a lu dans mon cerveau. Déjà, j’imagine les secousses d’interdit qui martèlent le petit appendice charnu, sous son string. Aujourd’hui, elle a l’esprit à se laisser faire, à se laisser guider. Je la sens lascive, langoureuse, flottante et, quand elle passe la main dans ses longs cheveux, je capte les ondes de son désir. Alors, je rêve de sa langue, lourde et large, sur mon sexe, remontant depuis la base de la hampe jusqu’au delta du gland. Je frissonne, mais ma raison jugule le feu qui me dévore alors que nous approchons de la petite boutique de lingerie, perdue au bout d’une allée moins fréquentée. Je la prends par la main et l’entraîne à l’intérieur. Là, les déshabillés suggestifs côtoient des petites robes affriolantes, des sous-vêtements révélateurs et une foule d’accessoires multicolores et multiformes. Il n’y a personne dans le magasin.


Nos esprits échauffés se délectent au milieu des cintres et des tourniquets qui proposent une lingerie attrayante. La fille du magasin, une belle brune dans la fin vingtaine, s’approche de nous. Elle nous salue d’un signe de tête et affiche un sourire chaleureux. Elle se tient à distance, dans une position détendue, les mains dans le dos, les jambes écartées. Elle nous regarde amusée, un peu comme si elle avait perçu l’étincelle coquine qui nous amène chez elle. Natasha et moi dégageons un parfum d’érotisme communicatif, enveloppant les âmes sensibles à ses effets. Nous prenons le temps de toucher, d’apprécier les différentes textures du linge. Nous échangeons nos impressions. L’expérience tactile que nous éprouvons est une sorte de préliminaire en terrain neutre. Parfois, ma main frôle celle de Natasha sur les cintres alors que nos regards se croisent. Parfois, c’est la sienne qui descend le long de ma cuisse. Je regarde la vendeuse, toujours à distance. Ses lèvres luisantes entrouvertes, un sourcil coquin légèrement relevé, l’intègrent parfaitement à l’érotisme ambiant. En tant que représentante de son commerce, elle porte une robe sexy, en satin noir, qui s’arrête à la naissance de ses cuisses fermes, nues. Elle est chaussée de longues bottes à talons hauts carrés, qui moulent la jambe depuis la cheville jusqu’au creux du genou.


Une pensée me traverse l’esprit : parfois, avant même que certaines personnes ne se parlent, des vibrations favorables, des prédispositions les unissent déjà. Ce sentiment m’habite en observant la jeune femme. Cependant, l’insistance de son regard vers Natasha m’exclut de l’équation. Ce n’est pas moi qui éveille chez elle, cette attirance naturelle. Non, j’imagine plutôt qu’elle se reconnaît dans la sensualité qui émane de Natasha. Elle se sent davantage complice de cette sœur féline.


Alors, volontairement, je m’éloigne vers un autre rayon. Je veux vérifier mes suppositions du coin de l’œil. Une sorte de charme semble flotter dans l’air. Soudain, la jeune femme se rapproche de Natasha. Montée sur ses talons hauts, elle la dépasse d’une demi tête. Je la vois passer lentement, les mains dans le dos, derrière les épaules de Natasha pour humer discrètement le parfum de sa longue chevelure brune. Natasha feint de n’avoir rien remarqué, mais je devine le frisson qui déferle sur sa peau. Tout se déroule dans un profond silence. C’est bien ce que je crois : la sensualité se porte comme un vêtement et les mots lui sont étrangers. C’est un langage d’ondulations du corps, un rapport de quintessence qui unit ses semblables.





La jeune femme n’a pas bougé. Elle observe le bout des doigts de Natasha, qui effleurent les tissus. Moi, je m’efface de plein gré pour laisser toute la place aux circonstances. Trop d’insistance de ma part ferait avorter cet instant magique. Mon cœur emballé bondit sous ma chemise. Pour le moment, Natasha semble m’avoir oublié et c’est tant mieux. Son esprit s’éloigne, mais j’ai la ferme conviction qu’il finira bien par m’accrocher au détour.


Alors, j’attends. Je guette discrètement, plus loin. Je bouge des vêtements sans les voir, ni les sentir, mais, au moins, j’ai l’air crédible. Natasha a déjà couché quelques robes sur son bras. Par moments, elle prend de grandes inspirations. Je devine un peu les détours de sa pensée : même si elle joue à la fille détachée, je pense à la chaleur qui doit l’habiter et l’étouffer intérieurement. Je songe à sa merveilleuse petite vulve, taillée avec soin. Malgré l’apparente désinvolture de Natasha, celle-ci doit être d’une moiteur qui me fait envie. Sèche à l’extérieur, mais humide sur le rebord des petites lèvres, je l’imagine emmaillotée dans le petit string de nylon moulant ses formes.


De temps à autres, Natasha acquiesce la présence de la fille par un sourire charmant. Quant aux yeux de la grande brune, ils trahissent son désir. Ils se posent sur les lèvres généreuses de Natasha puis remontent, enflammés, jusqu’à ses iris marrons. La vendeuse n’a rien manqué des robes choisies pour l’essayage. Peut-être aurait-elle, elle-même craqué pour les mêmes articles. Natasha la fait languir. Elle prend son temps. La jeune femme semble conquise. Rien ne presse.


Mais, Natasha se contrôle et elle possède d’étonnantes dispositions en la matière. Elle profite du magnétisme qu’elle exerce pour se laisser désirer, séduire davantage. Moi, de mon côté, j’anticipe la vision de Natasha dévêtue devant cette inconnue qui la dévore déjà des yeux.


Natasha est prête. En jouant la carte de l’indifférence, elle demande à essayer les robes. La fille lui indique une cabine et l’y suit. Natasha lui sourit. Mais, la jeune femme est prudente. Elle demande poliment à Natasha si elle souhaite fermer la porte du cubicule.


- « Non, j’ai besoin de votre avis. Entre femmes…», répond Natasha.


J’en profite pour m’approcher. Natasha me sourit. Je demande à la jeune femme :


- « C’est bien ce qu’elle a choisi? »

- « C’est vraiment très bien, réplique-t-elle, sous le charme. Et puis, madame a tout ce qu’il faut pour bien les porter. »

- « Merci pour le compliment, mais on se tutoie, d’accord ? Moi, c’est Natasha. »

- « Je m’appelle Julie. À votre entière disposition. »


Julie rougit. Elle semble troublée par ses propres mots qui laissent planer un agréable double sens. Nous sommes deux à observer Natasha se déshabiller par l’ouverture de la porte. Je regarde Julie. Elle est totalement absorbée par le spectacle. Il me vient une idée :


- « Julie? Je pourrais peut-être refermer la porte accordéon du magasin quelques minutes? Question… confort. », dis-je avec douceur.


Natasha a enlevé sa blouse noire. Dos à nous, elle a croisé les bras sur ses seins ronds. Elle tourne la tête vers Julie. La vendeuse hésite un peu devant ma proposition anti-commerciale. Elle se mordille la lèvre inférieure.


- « Euh… Oui. Peut-être, euh… Pourquoi pas? Mais pas complètement, alors. », dit Julie, qui tente de minimiser cette mesure inhabituelle.


Je m’empresse d’aller tirer la porte transparente, en ne laissant qu’une petite ouverture. Nous sommes maintenant isolés du bruit ambiant du centre d’achats. À mon retour à proximité de la cabine, je constate que la jeune femme n’a d’yeux que pour Natasha. Un peu trop flagrante, Julie se retourne vers moi comme pour obtenir une forme d’approbation. Je lui donne sous la forme d’un large sourire.


- « Bon, eh bien, Natasha vous appartient. Prenez-en bien soin. Je vous la prête avec plaisir. »


Par de lents mouvements latéraux des hanches, Natasha se défait de son jeans. Julie et moi, un peu plus en retrait, observons ce qui d’habitude m’est réservé. La magie de l’instant commence à secouer mon membre par spasmes. Celui-ci n’est cependant pas encore à maturité. Je le réfrène alors qu’il tente de se cabrer comme un étalon avide de liberté. Le jeans sur le plancher nous dévoile le plus beau des spectacles. Voici les jambes nues de Natasha, toujours de dos. Son petit string noir offre la séparation nette de deux fesses rondement invitantes. Julie s’est appuyée sur le côté mince de la porte de la cabine. Les jambes placées de part et d’autre de celle-ci, elle exerce quelques pressions discrètes du pubis. L’ondulation de son bassin est à peine perceptible. À l’intérieur, Natasha a enfilé une robe très courte qui laisse son dos nu. Le vêtement s’attache à l’arrière, grâce à de fines lanières qu’il faut nouer. Elle appelle Julie à la rescousse. Sans un mot, la jeune femme s’approche. En prenant les lanières pendantes, Julie frôle l’extérieur des seins de Natasha avant de rejoindre les cordons sur ses omoplates. Ses mains glissent lentement sur la peau fine et dorée de Natasha. Je suis fasciné par la scène. Pour Julie, je n’existe déjà plus. J’apprécie son aisance, car elle ne se trompe pas : je lui laisse la voie totalement libre.


- « Peux-tu fermer la porte deux minutes, le temps de tout ajuster?, me demande Natasha. Je veux te faire la surprise. »


Sans même attendre de réponse ma part, elle referme la porte de la cabine et tire le verrou. Je suis secoué. Me voici contraint d’observer la scène par l’espace de quarante centimètres qui sépare la porte du sol. Je recule rapidement pour accentuer mon champ de vision. Je dois désormais deviner ce que je ne peux voir entièrement.


Les deux femmes se font face. À droite, j’observe les pieds nus de Natasha. Avec le droit, elle repousse le jeans sur le sol dans un coin du cubicule. À ma gauche, mais devant Natasha, je vois les longues bottes à talons hauts de Julie. Dans ma tête, les images se bousculent. J’imagine leurs lèvres et leurs langues emmêlées dans des baisers passionnés. Je les devine, chacune empoignant la nuque et les cheveux de l’autre pour mieux mêler leurs bouches, leurs souffles, leurs salives. Les pieds bougent peu, mais les chevilles s’agitent sous la tension des mouvements qu’elles partagent. Dans ma tête, puisque rien ne m’est imposé, tout devient possible. Je les vois caresser leurs courbes. Derrière cette porte verrouillée, tout le désir contenu peut maintenant s’exprimer librement. Je les imagine sauvages, presque frénétiques. S’il y a peu ma verge n’était qu’en phase intermédiaire, la voilà qui atteint son expansion maximale, douloureuse, dans l’étroitesse de mon pantalon.


Après quelques instants, les pieds nus s’orientent dans la même direction que les bottes. Natasha offre son dos à Julie. Les bottes trépignent un peu sans que je sache vraiment ce qui se déroule derrière le panneau de bois. Peut-être mille choses, peut-être rien, au fond. Mais, lorsque je vois l’un des pieds nus se relever sur la pointe, je sais très bien qu’il traduit une expiration du corps de Natasha. Ses orteils s’ouvrent sur le sol comme un pinceau sur une toile. Mon imagination délire. La douleur est vive dans mon jeans. Je voudrais me trouver nu, moi aussi, mais c’est impossible. Je voudrais prendre mon sexe en main, mais depuis ma position d’observateur, je suis exposé à la vue des passants. Malgré tout, je ne suis pas déçu. J’endure la plus merveilleuse souffrance qui soit. J’observe des pieds me raconter ce que je ne peux qu’imaginer.


Les bottes trépignent de plus en plus. Natasha écarte les pieds. Ses chevilles penchent vers l’avant. À mon avis, elle vient d’offrir l’intérieur de ses cuisses chaudes aux mains affamées de Julie. Cela dure quelques minutes. Quelques minutes où mon cerveau connaît l’enfer. À partir des mouvements de chevilles, j’imagine Julie retenant la longue chevelure de Natasha. Cette dernière se cambre, la bouche entrouverte. La langue sortie, elle cherche désespérément à goûter un sexe invisible. Julie doit avoir saisi les seins ronds de Natasha à présent. Elle doit pincer fermement les mamelons durs entre ses doigts. Du même coup, elle ajoute le plaisir d’une légère brûlure. En ce moment, j’envie Julie, cette inconnue qui se tape ma femme.


Puis, mon cerveau identifie un halètement familier. Au bas de la porte, les chevilles nues bougent de l’avant vers l’arrière. En pensée, je vois de nouveau Natasha. Elle frotte assurément ses fesses invitantes contre la chatte de cette femme anonyme. D’ailleurs, les bottes accusent un léger recul sous la pression de son joli petit cul. Elle m’excite terriblement. Si elle pense à moi, Natasha sait qu’en cet instant je voudrais exploser, que la torture est insoutenable. Elle sait aussi que mon cerveau se gave du moindre détail provenant de l’ouverture au bas de la porte. Je n’en peux plus. Pourtant, rien ne m’empêcherait de pénétrer dans la cabine voisine, de fermer la porte et de vider mon sperme brûlant au son de ses gémissements. Mais, voilà : je ne veux rien manquer.


- « Mmmh, c’est bon », murmure Natasha.


Le tremblement de sa voix me fait imaginer les doigts de la vendeuse qui caressent frénétiquement ses lèvres et son clitoris. Mon esprit entrevoit les doigts de Julie qui vont et viennent dans le sexe mouillé de Natasha. Celui-ci doit être à ce point lubrifié qu’elle s’y enfonce jusqu’aux jointures.


Mais, mon plaisir augmente encore lorsque, tout à coup, les bottes reculent quelque peu. Julie prend ses distances par rapport aux pieds de Natasha en attente. Julie a décidé de mieux voir. « Mais, voir quoi? », me dis-je surexcité. Connaissant les goûts de Natasha, je crois comprendre qu’elle offre maintenant à Julie de caresser son anus. La vendeuse s’est donné l’espace pour bien voir la petite rosette de chair. Maintenant, une botte est tournée dans ma direction et l’autre pointe vers Natasha. Julie se rapproche. Elle a trouvé la petite ouverture. Natasha n’a pas bougé, mais elle lâche un petit cri aigu. D’une main, la jeune femme doit se délecter de sa chatte alors que, de l’autre, elle enfonce peut-être un ou deux doigts dans son petit cul serré. Natasha laisse échapper un grognement de plaisir. Je la sens très excitée. Je reconnais ce son. Elle est sur le point de jouir. Les battements de mon cœur se déchaînent. Voilà plus de vingt minutes qu’elles sont toutes les deux enfermées dans cet espace restreint. Je monte et descends le poing fermé contre mon sexe emprisonné. Mon gland est prêt à exploser.


D’un coup, les pieds nus se tournent face aux bottes. Ils sont toujours écartés. Mais, je n’entends plus rien, aucun souffle, aucun son. J’imagine alors que leurs bouches sont à nouveau entremêlées. Leurs langues avides se titillent encore, s’enroulent et se sucent. Je veux mourir et Natasha le sait. Je défoncerais cette porte, mais je me plie aux règles du jeu qu’elle dirige. Cette porte, c’est elle qui la contrôle.

Maintenant, les bottes s’affaissent vers l’avant. Les genoux de Julie touchent le sol. « La cochonne, me dis-je en pensant à Natasha, elle l’a obligé à s’agenouiller et à manger goulûment sa chatte! »

J’imagine la vendeuse qui dévore son sexe brûlant. Les deux mains de Natasha sont probablement appuyées derrière la tête de Julie. Elle doit empoigner ses cheveux pour mieux presser cette langue sur sa vulve humide. Cette fois, les chevilles de Natasha sont penchées vers l’arrière. Elle est adossée contre la cabine. Puis, elle monte sur la pointe des pieds. Ses jambes sont toutes ouvertes. Natasha se cambre pour mieux recevoir la bouche gourmande de Julie. Je suis sûr qu’elle perd presque conscience.

Moi, je rêve de soulager la tension de mon membre. Je voudrais me foutre de la Terre entière, mais ma raison l’emporte. Je suis donc condamné à la torture de mon membre énorme, coincé dans ce tissu intransigeant qui le séquestre délicieusement. Je suis perdu dans mes pensées les plus perverses lorsqu’une voix me ramène à la réalité :


- « Ça va bien, monsieur? La commerçante est ici? La porte était presque fermée alors je me demandais...»


Le retour à la réalité est brutal. Un garde de sécurité d’une cinquantaine d’années se tient devant moi et attend une réponse. Il n’a pas vu ce que j’observais.


- « Si, si!, dis-je assez fort pour être entendu par les filles dans la cabine. La vendeuse est en train de… conseiller ma femme pour une robe. »


Le garde se dirige vers la caisse, en tripotant quelques articles. Discrètement, j’ai observé les genoux qui se sont redressés. Pendant un moment, ni les pieds, ni les bottes n’ont bougé. Les deux femmes doivent certainement s’employer à effacer toute trace visible de leurs instants de volupté. Natasha n’a pas joui. Moi, non plus d’ailleurs mais, moi, je n’en aurais pas eu le loisir. Finalement, la porte s’ouvre ne laissant sortir que la vendeuse. Elle me lance un regard complice. Julie semble me dire deux fois merci. D’une part, de lui avoir offert Natasha et, d’autre part, de lui avoir sauvé la mise avec le gars de la sécurité. Dans le premier cas, je songe : « Je n’y suis pour rien. De toute façon, c’était un plaisir de vous voir faire, même si « voir » est un bien grand mot… ».


En ce moment, j’ai la tête dans un nuage, un peu comme lors d’un réveil trop brusque. Je n’ai pas vu Natasha remettre son jeans. Elle sort à son tour de la cabine. Elle serre les dents et lève les yeux au ciel. Elle semble dire : « Qu’est-ce qu’il avait besoin d’arriver celui-là! ». J’acquiesce en levant moi aussi les sourcils. Alors, Natasha dépose toutes les robes sur un tourniquet, ne conservant dans les mains que celle, à lanières, qu’elle avait porté quelques minutes à peine, avant de s’en défaire et de se donner tout entière. Elle s’approche de la vendeuse.


- « Des clients me demandaient si c’était ouvert ou fermé. Bon, alors, je leur dis que c’est ouvert? », demande le type au comptoir.


Natasha dépose la robe devant le gardien. Puis, s’adressant à Julie avec un sourire complice, elle dit :


« C’est celle-là que je prends. J’ai bien aimé les petites lanières. »

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