Soirée arrosée - suite

- Par l'auteur HDS Marco84 -
Récit érotique écrit par Marco84 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Soirée arrosée - suite Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-07-2012 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(8.0 / 10)

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Soirée arrosée - suite
... suite...
Je regarde vers le lit, je distingue Virginie qui dort sur le ventre, nue. Le drap la recouvre à moitié, je n’aperçois pas grand-chose dans le noir, juste des effets d’ombre. Les draps sombres soulignent ses fesses puis courent le long de son dos. Une seule de ses épaules s’offre à ma vue. La masse de ses cheveux se disperse sur l’oreiller. Malgré l’excitation que cette vision, et surtout que cette situation, font naitre en moi, je fais un pas en arrière pour quitter la chambre.
L’air frais du couloir me ramène à la réalité, je suis un peu troublé par cette sensation. Je souris en repensant à la scène que je viens de vivre, je me dis que j’aurai dû en profiter, jeter le drap en bas du lit et faire l’amour à cette fille abandonnée à mon plaisir. Mais il est toujours plus facile de se dire « j’aurai pu... » quand le moment est passé.
Quoi qu’il en soit, mon désir est à son apogée, je vais de ce pas rejoindre Julie, et elle, je n’hésiterai pas à la réveiller ! Je sens déjà l’étreinte de son corps. Je repense à la passion qui la dévorait il y a 20 minutes à peine alors que mon sexe démontait ses fesses. Je relève donc la tête et me dirige vers la bonne chambre, cette fois-ci. En passant devant les toilettes, je remarque que la lumière est éteinte. Mais où est donc Gilles ? A la cuisine ? Il a pris ma place aux WC avant que je me trompe de porte mais il semble déjà ressorti.
Un bruit me sort de mes interrogations. La porte de Julie vient de se refermer à quelques mètres de moi ! Gilles s’est trompé à son tour ? Non !
Je rigole intérieurement, la tête qu’il va faire quand il va réaliser... Je décide donc de l’attendre dans le couloir, on va bien rigoler !
Si la situation m’amuse, je réalise pourtant qu’à son tour il observe la fille avec qui j’étais, nue elle aussi. Une pointe de jalousie me pique même si je ne la connais que depuis hier soir. Je me dis : « et si lui osait ? ». Non, ce n’est pas possible, il va ressortir.
5 minutes, 10 minutes passent... mais que se passe-t-il ? J’hallucine. Non seulement, il doit être en train de se taper Julie mais en plus je suis à la rue, plus de chambre... Je pense alors à dormir sur le canapé mais ce serait un échec trop cuisant. Je rassemble mon courage. Je regarde la porte de Virginie. Ne me laissant pas le temps de la réflexion, je saisis la poignée et entre. Je prends un moment pour que mes yeux percent ce noir total. Lorsque des formes apparaissent, que cet écran sombre laisse place à une chambre obscure, j’aperçois le lit de tout à l’heure, les mêmes draps foncés. Un petit détail change tout de même. Je fixe le corps de Virginie, de là où je suis, je ne distingue rien de ses formes. Pourtant, il y a quand même quelque chose. Je m’approche, Virginie est sur le dos, le drap ne lui couvre qu’une cuisse. Il n’est plus question de courage, il n’est plus question de penser. Seul mon désir pilote mes actions. Je quitte mon boxer, m’agenouille en bas du lit et rampe jusqu’à ce que mes lèvres rencontre la toison frisée de Virginie. Je suis surpris, il est rare aujourd’hui de tomber sur un sexe « naturel »... Je pose un baiser sur son pubis, puis un autre... Mes mains agrippent ses cuisses, ma langue s’immisce en elle. Sa chair se réchauffe, s’entrouvre. Un léger fumet parvient à mes narines, son plaisir s’éveille. Mon cunni s’accélère, son corps frissonne puis s’anime de soubresauts. Au moment où mes doigts viennent en elle, je sens ses mains attraper mes cheveux. Je me rends compte que ça y est, elle est réveillée, mon cœur bat à 100km/h et je me demande si elle découvrira que c’est moi. Trois de mes doigts s’acharnent pour son plaisir. Ses reins sursautent et décrivent de grands cercles. Mes mains lâchent ses cuisses pour s’emparer de ses seins. Ils sont menus mais fermes. Ses tétons semblent énormes. Ils pointent si fort que je n’ose les pincer tellement ils doivent être sensibles.
Ses mains me remontent sur elle. En écartant les cuisses, Virginie remonte le bassin. Sa main droite attrape mon sexe et le glisse vers son vagin. Elle se cambre d’un coup en serrant ses cuisses contre moi, je jouis immédiatement. Elle jette alors sa langue dans ma bouche et manque de me couper le souffle. Mes hanches redonnent de la vigueur à mon membre en l’encourageant à reprendre vie. L’excitation est telle que je ne débande même pas. Je reprends mes mouvements en glissant mes bras sous ses cuisses. Son sexe est si brulant que j’ai déjà repris toute ma force. J’essaie de voir son corps mais il fait vraiment noir. Je repasse ma main sur mes seins. Elle est moins généreuse que Julie mais il y a tant d’énergie et de vigueur dans ce corps ! Elle est en plus très serrée. Je me prends à imaginer comment doivent être ses fesses.
Elle m’impose soudainement un changement de position, je me retrouve sur le dos et elle sur moi. Notre étreinte ne s’est pas arrêtée. Pendant une minute, elle donne un rythme endiablé à notre coït. Puis plus rien, elle me dit : « tu aimes ? ». Je n’ose répondre. Je n’arrête pas de me demander comment elle va réagir en découvrant mon imposture. Comment faire ? Puis elle reprend tout doucement, elle se baisse vers moi lentement, cela modifie sa façon d’épouser mon sexe. Je sens ses tétons contre ma poitrine, puis ses petits seins qui s’écrasent contre moi. Ses lèvres restent un instant à quelques millimètres des miennes. Puis elle vient à mon oreille et me redemande : « tu aimes ? ». Je vais pour répondre lorsqu’elle répète : « Marco ? tu aimes ? ». Là, je n’ai vraiment plus de souffle, mon cœur ne bat plus. Puis elle part dans un rire intense, discret mais intense. En même temps, elle serre son vagin si fort que je manque de partir pour la deuxième fois. Elle imprime de puissants et lents mouvements. Mes mains s’emparent de ses fesses pour accentuer la force de notre étreinte. Elle me donne un long baiser. Je glisse mes mains dans ses cheveux. Lorsque nos langues se délient, j’ose un « oui, j’aime, c’est terrible... ». Elle me demande alors où est Gilles. Je lui raconte le déroulement la nuit, depuis le moment où j’ai abandonné les fesses souillées de sa copine pour aller aux toilettes jusqu’au cunni qui l’a réveillée. Nous ponctuons chaque fin de phrase par quelques va-et-vient déchainés.
La nuit touche à sa fin. Nous continuons nos ébats en nous racontant comment chacun de nous a vécu cette expérience, ma peur, sa surprise, mon appréhension, son excitation. Nos corps trouvent la même complicité que nos esprits. Alternant fellation, levrette, sodomie, andromaque et le reste de la mythologie nous atteignons le milieu de matinée. Le sexe en feu, je ne suis pourtant pas rassasié et je meure d’envie de reprendre ce corps et cet esprit à l’instant même. Je regarde Virginie s’habiller. Dans ses yeux je lis le même sentiment, ce qui ne m’encourage pas à me lever. Pourtant, il faut y aller, nous avons entendus du bruit, Julie et Gilles doivent être debout et il nous tarde de comparer nos nuits.
Avant de quitter la chambre, je plaque Virginie contre la porte et parcours une dernière fois son corps avec une caresse virile de la main. Elle me donne un baiser et se dérobe à mon emprise. Je respire une bonne fois et remets mon sexe en place dans mon boxer. Nous arrivons dans le salon, sans que nous ayons le temps de dire un mot, Julie lance : « Bravo, les gars, la classe... ». Sourire entendu avec Virginie, mais je ne réponds pas. Julie rajoute : « La peur, quand on s’est réveillés ! Je sais pas qui a été le plus surpris de nous deux ! Ca va qu’il faisait jour... ».
Je n’y crois pas ! Ils n’ont rien remarqués ! Ils ont juste fait dodo, lol... Et là, je m’entends mentir et dire de ma plus belle expérience sexuelle : « nous c’est pareil, on a rien remarqué ...». Pffff....
... A suivre ?

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