Vous cherchez une baby-sitter (ch11)

- Par l'auteur HDS Misa -
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Vous cherchez une baby-sitter (ch11) Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-11-2012 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Vous cherchez une baby-sitter (ch11)
Voilà bien longtemps que je ne vous ai pas donné de nouvelles d’Elodie et Nina , de
Myriam et Piotr … Quelques mois.
Vous les avez sans doute oubliés.
… Brune au cheveux courts, mince, de grands yeux gris rieurs, Elodie est étudiante en
3ème année de médecine. Jolie fille de 21 ans. Elle paye son loyer en faisant du baby-
sitting et en travaillant à la « Maison bleue », centre de soin pour personnes âgées
et pour handicapés moteur. Elle les masse … et parfois, plus, si affinités … Elle
exploite aussi de temps en temps ses talents de masseuse, et parfois, plus, si
affinités … sur les mères dont elle garde les enfants, sur leurs maris plus rarement.
C’est comme ça qu’elle a connu Nina, maman de jumeaux depuis 3 mois. Pour Nina, elle a
craqué. Ce qui était un jeu est devenu une véritable liaison. Faut dire qu’elle est
belle, Nina ! Nina la prude qui a découvert le plaisir à 26 ans sous les doigts
magiques d’Elodie, un plaisir que son mari Philippe n’a jamais su lui donner. Un
couple curieux, qui vivait d’apparences, supportait « sagement » les frustrations,
triste conformisme qu’Elodie bouscule.
Elodie bouscule aussi Myriam, sa meilleure amie, qui se libère de ses complexes et se
laisse enfin aller, avec Elodie d’abord, puis avec Piotr, un étudiant tchèque ami
d’Elodie.
10 chapitres pour deux semaines de leur vie.
… nous avions laissé Elodie et Nina le dimanche 23 avril …

Un petit mot, dans les marges …
Vous connaissez la chanson de Camille ?
« Je photographie les gens heureux … »
C’est aussi ce que j’essaie de faire.
La plupart des histoires que je vous raconte sont assez joyeuses, finissent bien. Pas
toutes. Mais la plupart d’entre elles.
La vie est comme ça ?
La vie n’est pas toujours comme ça, non, vous le savez bien.
Quelques-unes de mes « photographies »n’étaient pas très gaies. Parce qu’il faut aussi
regarder, regarder yeux grands ouverts, les choses moins belles.
Il y a un peu de moi dans mes histoires, et je ne suis pas toujours de bonne humeur,
pas toujours bien dans ma peau.
Et ces jours-là, je vois aussi une autre réalité sur mes photos.

J’avais préparé d’autres épisodes. J’avais continué à observer Elodie, Nina et les
autres. A observer leurs plaisirs. Et j’ai regardé mes « photos » d’un autre œil …
moins complaisant.

Philippe. Le mari de Nina. Heureux, Philippe? Et Nina ? Heureuse ?

Le jour où il avait surpris Elodie et Nina …
Il était rentré tard, avait entendu des rires dans la salle de bains, avait poussé la
porte. Elles donnaient un bain aux jumeaux. Nina lui tournait le dos, agenouillée
devant la baignoire, en petite culotte. Elodie dont il avait fugitivement aperçu la
naissance des fesses nues sous son grand pull s’était retournée en entendant la porte
s’ouvrir.
Il avait refermé la porte doucement, s’interrogeant sur le sourire curieux d’Elodie,
sur le regard figé de sa femme et la brusque rougeur de ses joues.
Ils les avaient entendues ramener les jumeaux dans leur chambre, les avait attendues,
s’était inquiété du temps qu’elles mettaient et était allé les rejoindre.
Par la porte entrouverte de la chambre des enfants, il avait vu Nina le visage
reposant sur ses avant-bras appuyés sur la commode. Elodie était penchée sur elle dans
son dos. Elle avait dû sentir sa présence, s’était redressée en se tournant vers lui,
avait capté son regard avant qu’il ne s’esquive, emportant l’image fugitive de Nina,
fesses nues, son slip baissé à mi-cuisses.
Sur l’instant, il n’avait pas compris, ou pas voulu comprendre peut-être, ce qu’il
avait surpris.
Ce soir-là, Elodie l’avait massé, lui aussi, et là, il avait tout compris, la réalité
de ce qu’il n’avait qu’entraperçu : leur complicité, les caresses …
C’était tellement surprenant, tellement éloigné de l’idée qu’il se faisait de Nina !
Il n’avait rien dit, ni à Elodie, ni à son épouse.
Elodie l’avait massé.
Sur l’instant, l’excitation avait pris le pas sur tout autre sentiment, l’avait
submergé : se retrouver nu entre elles deux, à leur merci, être … manipulé, être objet
entre leurs mains, honteux et tellement excité en même temps.
Il n’avait rien dit les jours suivants non plus, incapable d’aborder le sujet avec
Nina.
Elle avait arrêté de rechercher son intimité le soir. Peut-être, si elle avait insisté
aurait-il trouvé là l’occasion de lui parler, de lui dire ce qu’il avait deviné de sa
relation avec Elodie, de parler … de lui.
Mais elle ne l’approchait plus, se tenait loin de lui dans leur lit.
Il manquait de courage et en était très conscient.
Jamais il n’avait imaginé que Nina puisse elle aussi …
Pourtant ça crevait les yeux, c’était si évident. Mais Nina ?

Et lui. Lui qui n’avait jamais trouvé le courage de lui dire …
Maxime. Maxime et Nathalie. Depuis presque deux ans Philippe menait une double vie.
Il serait parti, l’aurait quittée, mais Nina était tombée enceinte. Il était resté.

… Philippe fréquentait depuis quelques mois le club de tir de Saint Mandé dont son
père était le trésorier. C’est là qu’il les avait rencontrés. Il était allé chez eux,
pour voir la collection d’armes anciennes que Maxime conservait au sous-sol de leur
grande maison bourgeoise donnant sur le lac du bois de Vincennes. Ils regardaient les
armes quand Nathalie les avaient rejoints. Elle sortait du sauna qu’ils avaient
aménagés dans un angle du sous-sol. Elle était nue, le corps rougi de la chaleur du
sauna, couverte de fines gouttelettes de transpiration. Elle lui avait tendu sa
serviette de toilette :
- Essuie-moi !
Le ton, le regard, ne laissait place à aucun refus de sa part. Elle se tenait face à
lui, bras éloignés du corps et jambes légèrement écartées, attendant qu’il s’exécute,
l’avait fait s’agenouiller devant elle d’une traction sur sa cravate pour qu’il essuie
ses jambes, l’avait relevé de même :
- Rejoignez-moi, je vous attend !
Il n’avait pas résisté quand Maxime l’avait conduit par le bras vers la sorte de
vestiaire qui jouxtait la cabine du sauna, s’était détourné pendant que Maxime se
déshabillait puis se dirigeait vers le sauna, le laissant seul, complètement abasourdi
par ce qui venait de se passer :
- Allez, dépêche-toi de nous rejoindre.
Il avait hésité de longues minutes, seul dans le sous-sol, la tête bourdonnante de
questions sans suite, puis s’était dévêtu pour entrer à son tour dans la cabine.
Maxime nu comme sa femme, versait lentement avec une louche de bois de l’eau puisée
dans un seau sur un réchaud de pierres chaudes. Philippe faisait un effort pour ne pas
voir le sexe de Maxime, à demi bandé, essayait d’éviter le regard de Nathalie assise
sur le banc de bois contre la cloison. Elle avait tiré sur la serviette nouée autour
de sa taille pour l’attirer vers elle à toucher ses genoux et avait dénoué la
serviette qu’il avait enroulé sur sa taille, la rejetant au sol. Elle avait attendu de
capter son regard pour, sans le quitter des yeux, abaisser le slip qu’il avait gardé
en dessous. Les yeux fixés aux siens, elle avait pris son sexe dans une main, ses
testicules dans l’autre. Elle serrait, volontairement fort, lui malaxait la verge et
les testicules de doigts durs, avait souri en sentant sa verge durcir. Elle l’avait
forcé à s’agenouiller et à poser sa joue sur ses cuisses serrées, forçant l’écartement
de ses jambes de ses pieds.
Il avait sursauté en sentant entre ses jambes une main de Maxime se saisir de la verge
que Nathalie avait abandonnée en l’agenouillant. Il a voulu se redresser, échapper à
la caresse. Nathalie plaquait sa tête contre ses cuisses de ses doigts fermés en poing
dans ses cheveux, lui caressait le dos de son autre main, flattait ses fesses crispés
de petites tapes.
Elle a éclaté d’un grand rire quand elle l’a senti jouir aux contractions de son anus
qu’elle massait du plat d’un doigt.
Il y avait bien longtemps qu’il n’avait rien ressenti d’aussi fort.
Il n’a pas tenté de s’échapper quand il a senti le frottement du sexe de Maxime dont
il devinait aux mouvements de Nathalie qu’elle le tenait dans sa main pour caresser du
gland la raie de ses fesses. Il est resté immobile, figé, les mains crispées sur les
hanches de Nathalie, en attente, souffle bloqué. Nathalie avait guidé le sexe de
Maxime vers son anus, puis l’avait relâché pour écarter ses fesses à pleines mains.
Maxime l’a pénétré très lentement, sans à-coups, d’une longue poussée jusqu’à buter de
son ventre contre ses fesses.
Jamais les jeux qu’il imposait à Nina au début de leur mariage avec le gode qu’il
avait acheté tout exprès, ces jeux auxquels elle ne se pliait que de mauvaise grâce et
avait abandonnés depuis longtemps, ne lui avait procuré une telle sensation.
Il bandait à nouveau pendant que Maxime bougeait doucement au creux de ses reins. Il
n’a pas joui en lui. Nathalie l’a repoussé et a relevé Philippe, le faisant asseoir à
ses côtés :
- Je te demanderais bien de lui rendre la pareille, mais tu me sembles assez mal
équipé pour ça !
Philippe a tremblé sous l’insulte. Il fermait les yeux et serrait les dents à s’en
faire mal.
Nathalie riait et a repris son sexe dans sa main. Elle l’a masturbé durement, tirant
très fort sur la peau du prépuce jusqu’à ce qu’il éjacule à nouveau, puis a pris du
sperme sur son doigt et l’a étalé sur ses lèvres avant de l’embrasser, de forcer sa
bouche.
- Laissez-moi ! Allez vous doucher !
Elle se caressait quand ils sont sortis du sauna.
Leur relation très particulière durait depuis deux ans. Deux ans qu’il mentait à Nina
sur ses déplacements, ses réunions tardives.
Nina et Elodie !
Il savait bien sûr qu’il ne la satisfaisait pas.
Il avait été surpris, un peu agacé, de ses tentatives de se rapprocher de lui,
quelques semaines plus tôt.
Et maintenant, Nina dans les bras d’une femme !

Souvent depuis quelques temps il la trouvait chez eux quand il rentrait, du travail ou
d’un rendez-vous avec Maxime et Nathalie.

- Bonjour ! J’interromps une discussion ?
- Non, non ! Bonjour ! Vous avez passé une bonne journée ?
- Une journée comme tant d’autres … et vous ? Vous deviez passer des partiels,
non ?
- C’est terminé ! Les prochains seront mi-juin ! je vais retrouver un peu de
temps libre pour mes occupations annexes !
- Vos occupations annexes … Quelles sont-elles, au juste ?
Il n’avait pu retenir un sourire narquois, un ton un peu agressif.
- Je travaille pour payer mon loyer … des massages dans une maison médicalisée …
je vous en avais parlé, je crois ! A ce propos, vous allez mieux ? C’était il y a plus
d’une semaine ! ça vous a fait du bien ?
Décidément, cette fille avait tous les culots, lui remettant en mémoire le massage
très particulier dont elle l’avait gratifié, avec la complicité de Nina, une semaine
plus tôt. Il n’a su que répondre, les images et la sensation ressentie lui revenant en
mémoire comme une grosse bouffée de chaleur. Nina a renchéri d’un ton moqueur :
- Attends de le voir enlever ses chaussures ! Tu vas comprendre tout de suite !
- Vous devriez arrêter de soulever des meubles, Philippe !
Il ne déplaçait plus de meubles, pourtant. Mais comment leur donner la véritable
raison de son mal de reins ? Impossible d’évoquer les nouveaux jeux inventés par
Nathalie… Il est retourné dans le couloir et s’est appuyé d’une main au mur, grimaçant
sous le regard amusé d’Elodie.

Elodie, elle, savait. Jonathan lui avait raconté. Il avait pris à cœur la mission
qu’elle lui avait confiée, mission simplifiée du fait qu’un soir, à la sortie des
bureaux, il l’avait suivi jusque dans un bar qu’il fréquentait lui-même de temps en
temps et où il avait découvert qu’ils avaient des amis communs.
Une semaine plus tôt, il avait accompagné leur groupe le dimanche après-midi au stand
de tir qu’ils fréquentaient, en avait même ramené des photos de groupe prises avec son
téléphone portable.
Sur une photo, il y avait cinq hommes et une femme, réunis pour souffler des bougies
sur un gâteau. Philippe posait la main sur l’épaule d’un homme sensiblement plus âgé
que lui, et le regard qu’ils échangeaient ne laissait aucun doute.
- C’est qui, la femme ?
- … c’est la femme de l’amant de Philippe !
- Non !
- Eh si !
- Ça n’a pas l’air de la déranger …
- Pas du tout, tu as raison ! Si j’ai bien compris ce que m’a expliqué un de mes
amis, elle est même très … impliquée … dans les relations de son mari !
- Ah d’accord … pauvre Nina !
- N’abuse pas, Elodie ! Ta pauvre Nina se console dans tes bras, non ?
- Ouais … mais elle n’est pas au courant de la vie de son mari !
- Tu vas lui dire ?
- Je sais pas … ça fait longtemps que ça dure, cette histoire ?
- D’après ce que j’ai compris, plus d’un an.
- Merde ! avant la naissance des jumeaux !
- Peut-être même avant la conception …
- Plus d’un an, c’est une relation plutôt stable …
- Et exclusive, si j’ai bien compris, un vrai ménage à trois ! et dans le trio,
le patron, c’est elle ! Tu as une petite idée de ce qu’est une ‘Maîtresse’, Elodie ?
Elodie comprenait mieux la passivité de Philippe le jour où elle l’avait massé.
Elle était au courant depuis une semaine, mais n’avait rien dit à Nina.

- J’étais venue pour masser Nina, alors si vous voulez, je peux vous masser
aussi ! ça vous avait fait du bien la première fois, non ?
- Je ne suis pas sûr …
- Allez profitez-en ! Tu vas te préparer, Nina ?
Nina ouvrait de grands yeux surpris. Il n’avait pas été question de massage ce soir,
et Elodie la prenait de cours. Elle s’est malgré tout levée, croisant le regard
d’Elodie qui lui souriait, et l’interrogeant du regard, mi-amusée mi-inquiète, se
souvenant très bien de la manière dont s’était déroulé le massage de Philippe la
première fois.
Elodie s’est levée à son tour et l’a embrassée sur la joue en posant la main sur son
bras. Nina est restée interdite un instant, figée sous le regard de Philippe qui les
regardait depuis le couloir où il finissait de se déchausser en grimaçant, appuyé au
mur d’une main, une cheville relevée sur le genou de l’autre jambe. Nina est partie
très vite vers la salle de bains.
- Vous vous préparez aussi et vous nous rejoignez ?
- … je ne suis pas sûr …
Philippe s’est interrompu sans finir sa phrase, et ils sont restés un long moment sans
plus échanger le moindre mot. Elodie a parlé la première :
- Vous savez, n’est-ce pas ?
Philippe la regardait dans les yeux, lèvres pincées, et a hoché la tête :
- Drôle de situation …
- Philippe … elle n’osera jamais vous en parler …
- … elle ne me parle pas beaucoup …
Elodie souriait, la tête penchée vers une épaule :
- Vous non plus, vous ne lui dites rien !
Philippe fronçait les sourcils :
- Que devrais-je lui dire ?
- Philippe, allons … déjà, je sais que vous êtes au courant, pour Nina et moi,
et puis … vous !
- Oui ?
- Philippe … c’est si dur ? … on apprend beaucoup de choses en massant un corps,
ses réactions …
- Vraiment ?
Elodie ne voulait pas dire à Philippe qu’elle avait deviné son homosexualité par ce
que Nina lui avait dit de leurs relations, et ne voulait pas non plus lui apprendre le
rôle de Jonathan. Elle voulait malgré tout que les choses soient dites, sans rancœurs,
certaine que cette clarté entre eux était essentielle. Elle s’est approchée de
Philippe, tête baissée pour prendre ses mains dans les siennes, puis en levant la tête
elle s’est mise sur la pointe des pieds et l’a embrassé sur la joue. Elle a lâché une
main de Philippe pour poser la sienne sur sa joue et lui a dit d’un murmure :
- J’aime bien les hommes, vous aimez bien les femmes, mais au fond, vous et moi,
on est pareils, on est homosexuels tous les deux, Philippe.
Elle s’est à nouveau mise sur la pointe des pieds pour une autre bise sur sa joue et
s’est écartée de lui au moment où Nina sortait de la salle de bains enveloppée d’un
drap de bains et se dirigeait vers la chambre après leur avoir jeté un bref coup
d’œil.
Philippe était resté figé, un pli d’amertume au coin des lèvres. Il a suivi Nina des
yeux jusqu’à ce qu’elle disparaisse dans leur chambre avant de retrouver les yeux
d’Elodie :
- … vous êtes une fille étonnante …
- Vous êtes un couple étonnant …
- Je pourrai vous mettre à la porte, là, tout de suite …
- Vous pourriez … vous pourriez aussi vous préparer et nous rejoindre … et puis,
Philippe, il faudra bien lui parler …
Philippe a baissé les yeux un long moment, a eu un bref hochement de tête avant de lui
tourner le dos pour se diriger vers le salon.

- Tu vas le masser aussi ?
- Il n’a pas encore décidé.
Nina était allongée sur un drap de bain au pied du lit, une serviette de toilette sur
les reins, quand Elodie l’avait rejointe. En appui sur les coudes, elle tournait un
visage inquiet vers Elodie :
- C’était pas prévu …
- Ça m’a paru une bonne idée, une excuse à ma présence !
- Tu vas être sage, hein ?
- Tu me connais !
- Ben … justement …
- T’inquiète pas. Allez, allonge-toi !

Elle massait Nina depuis une dizaine de minutes quand Philippe est venu les rejoindre.
Un long moment il est resté bras croisés à l’entrée de la chambre, appuyé d’une épaule
au chambranle de la porte.
Sous les yeux de Philippe , elle s’est appliquée, n’a pas eu le moindre geste déplacé,
massant Nina en alternant douceur et énergie.
Quand elle a massé ses seins dont les petites lignes brisées plus blanches des
vergetures disparaissaient peu à peu, la pression exercée a provoqué un écoulement de
quelques gouttes blanchâtres, puis lors d’une autre pression des doigts d’Elodie, le
jaillissement d’un mince jet de lait maternel qui a tâché le t-shirt d’Elodie qui a
suspendu son geste.
Nina a porté les deux mains à son visage pour étouffer un éclat de rire :
- Pardon ! Décidément, je fuis de partout !
- T’excuse pas, c’est pas ta faute !
Cette remarque a entretenu le fou-rire de Nina. Philippe aussi était gagné par leur
rire, mais lui ne pouvait pas savoir à quel point c’était vraiment la faute d’Elodie …

… le dimanche où Jonathan avait suivi Philippe au stand de tir et avait pris les
photos qu’il avait montré à Elodie, Nina, pour la première fois, avait passé un après-
midi entier chez Elodie … l’après-midi même où l’amie d’Elodie, Myriam s’était donnée
à Piotr … était revenue à l’improviste, surprenant Nina dans le plus simple appareil
...

- … je l’avais pas entendue revenir.
- Elle a trouvé que t’avais de très jolies fesses ! Ça t’embête ?
- Un peu … quand même, j’ai pas l’habitude de me montrer nue à des inconnues !
- T’aurais pas dû t’enfuir, elle aurait su aussi que t’as de beaux seins ! Et
que t’as des tétons tous durs, c’est joli ! … T’as allaité ?
- Au début, oui. Mais j’avais pas assez de lait pour les deux. Je les ai mis au
biberon à six semaines.
- T’aimais bien ?
- Les allaiter ? oui … Eh ! qu’est-ce que tu fais ?
- Je veux goûter ton lait. T’en as encore ?
- Je continue à prendre des cachets pour arrêter les montées de lait. Quand j’ai
arrêté ça me faisait mal … j’en ai encore, des fois … Eehhh ! … tu me fais mal !
- Pardon … presse-les toi, montre-moi, je veux te goûter …
En riant, Nina s’est redressée dans le lit, tenant Elodie contre elle au creux de son
bras gauche comme elle aurait tenu un bébé, serrait son sein gauche entre ses doigts
de lentes pressions en remontant vers les aréoles et le téton, jusqu’à ce que des
perles de lait apparaissent. Elle a retenue Elodie :
- Attends, pas au début … ça va venir mieux … Chhht … Voilà, maintenant … fais
doucement …
Nina a relâché son sein, sa main remplacée par celle d’Elodie qui le pressait
doucement en suçant le téton. Elle a caressé la joue d’Elodie en souriant. En
maintenant Elodie contre elle au creux de son bras, elle a suivi du dos d’un doigt la
joue qui se creusait du mouvement de succion, puis a glissé la main sous le bras
d’Elodie, effleuré la pointe dure d’un téton, s’est faufilée entre les jambes qui se
sont complaisamment ouvertes :
- … ça te plaît, on dirait …
Elodie avait arrêté de téter, jouait de sa langue sur le téton gonflé et étiré, le
serrait doucement entre ses lèvres et le mordillait de ses dents, concentrée sur la
progression de la main de Nina entre ses jambes, toute légère, comme timide.
Nina a retenu Elodie contre elle quand elle l’a sentie bouger :
- Non … reste comme ça … reste … Je voudrais te faire jouir … te regarder jouir
… reste là, contre moi … ne bouge pas chérie … ne bouge pas …
Elle l’a caressée tout doucement en maintenant Elodie contre son sein comme elle
tenait ses enfants.
Elodie avait tété son sein tout le temps où elle l’avait caressée.

… depuis une semaine, elle recommençait à mouiller ses soutien-gorge sentait à nouveau
ses seins lourds, comme quand elle allaitait ses enfants.
Et elle venait de tâcher le t-shirt d’Elodie …

Bien sûr, ni l’une ni l’autre n’ont expliqué à Philippe la véritable raison de ces
nouvelles montées de lait.
- Vous vous préparez, Philippe ? J’ai bientôt fini avec elle …
- Non, pas ce soir, je vous laisse.
Philippe a quitté la chambre pendant que Nina s’installait à plat ventre en
arrangeant pudiquement la serviette de toilette sur ses fesses.
Il est cependant resté à l’entrée de la chambre, bras croisés, appuyé d’une épaule au
cadre de la porte.
Elodie le regardait en fronçant les sourcils, étonné de le voir rester là. Il avait un
petit sourire plaqué sur les lèvres et gardait les yeux fixés aux yeux d’Elodie, comme
pour la défier.
Elle a enduit ses mains d’huile et a massé un instant le dos de Nina, s’est retournée
pour voir si Philippe était toujours là. Il a distinctement articulé, sans parlé pour
que Nina ne devine pas sa présence :
- … CA RESS LA …
Elodie l’a dévisagé un instant et a acquiescé d’un petit signe de tête.
Elle a ôté la serviette des fesses de Nina en la faisant glisser sur son dos
lentement, jusqu’à la déposer sur ses épaules et ses cheveux, a donné une petite tape
sur les fesses de Nina avant de se relever :
- Ne bouge pas.
Elle a ouvert tout doucement la porte de l’armoire, a fouillé un instant, puis est
revenue se placer derrière Nina. Elle regardait Philippe en se tapotant les lèvres du
gode qu’elle venait de sortir de l’armoire.
Philippe regardait le gode, sa glotte faisant des mouvements de va-et vient dans son
cou. Il avait le regard fixe et avait rougi.
Elodie a enjambé Nina et à deux mains, l’a soulevée par les hanches pour la faire
s’agenouiller.
- Eh … qu’est-ce que tu fais …
- Chhhhttt … laisse-moi faire.
Elle a installée Nina genoux ouverts, repliés vers sa poitrine qui balayait la
moquette, lui maintenant le visage en appui sur ses bras posés au sol, les fesses haut
relevées vers elle et vers Philippe, son intimité indécemment exposée.
Elle a copieusement enduit le gode d’huile de massage en souriant à Philippe, puis a
commencé à le frotter de haut en bas de la raie largement ouverte entre les fesses de
Nina, tout en caressant son sexe du plat de la main gauche.
- … t’es folle … il pourrait revenir …
- Chhhttt … ne t’inquiète pas de lui … et puis ça lui plairait peut-être !
- … t’es folle …
Agenouillée entre le lit et Nina pour que Philippe qui voulait jouer les voyeurs ne
manque rien de la vision sur l’entrejambe de son épouse tourné vers la porte, elle a
passé sa main gauche sous son ventre pour caresser son sexe et de la main droite, a
lentement poussé le gode entre ses fesses, le plantant au plus profond très lentement
en accélérant la caresse de son autre main, puis l’a lâché, le laissant en place, et a
tourné le bouton rouge à l’extrémité pour mettre en route les vibrations.
Elodie caressait le sexe de Nina de ses deux mains, ne repoussait le gode en position
que quand il menaçait de tomber, le maintenant encore en place quand Nina s’est
écroulée à plat ventre, les cuisses et les fesses agitées de tremblement.
Philippe s’est redressé et a disparu dans le couloir.

Elodie, Elodie … mais qu’est-ce qui l’a poussée à exhiber ainsi Nina ?
Espérons qu’elle ne l’apprendra jamais !

… j’ai regardé mes « photos » d’un autre œil …
Je vous avais prévenus.

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