Les misères de Sandrine

- Par l'auteur HDS Gérald13013 -
Auteur homme.
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Récit libertin : Les misères de Sandrine Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-07-2013 dans la catégorie Dominants et dominés
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Les misères de Sandrine
Sandrine était une jeune fille de 19 ans, timide et réservée, quand elle se maria avec Christian. Il avait été son premier homme. Lui avait 26 ans à cette époque.

Sandrine et Christian divergeaient sur le plan physique, lui n’était pas à proprement parler un bel homme. De taille moyenne, un visage malgré tout assez harmonieux mais pas spécialement bien bâti. Il était du genre « brave mec sans histoire », foot, télé, copains.

Elle était une belle jeune fille. Une chevelure blonde et bouclée lui tombait sur les épaules et mettait en valeur des yeux couleur noisette. Son regard était profond mais malheureusement trop souvent triste. Une taille fine, un petit corps menu contrastaient avec une poitrine généreuse. On la remarquait toutefois peu car elle était toujours habillée très simplement, le plus souvent en robes bon marché et elle ne se maquillait jamais. Donc pas de jeans serrés, pas de jupes courtes, pas de chemisiers cintrés et flatteurs, les cheveux attachés, on la croisait sans presque la remarquer.

Elle avait 18 ans lorsqu’elle avait rencontré Christian. Ils habitaient à Lens, dans la même cité HLM mais ne se connaissaient que de vue. Avant de rencontrer celui qui allait devenir son mari, Sandrine sortait peu de chez elle, sa mère étant une femme autoritaire qui dirigeait son petit monde, c’est-à-dire son mari et sa fille – car Sandrine n’avait ni frère ni sœur. Elle rentrait directement du lycée à la maison et son principal divertissement était de se promener et discuter avec sa copine Virginie qui était dans la même classe qu’elle. Virginie était sa seule vraie amie. Beaucoup plus extravertie qu’elle. Elles étaient confidentes l’une de l’autre. À vrai dire, Virginie n’était pas une belle fille, petite et plutôt boulotte, mais elle était rigolote et vive d’esprit.

Sandrine se sentait oppressée et son plus grand désir était de partir vite de cette maison et d’échapper à sa mère qui, sans être un monstre, était très pesante. Intérieurement Sandrine l’appelait Madame Reproches.

Christian, lui, travaillait comme cuisinier dans une pizzeria du centre-ville. Sandrine l’avait rencontré lors de l’une des sorties autorisées. C’était un soir d’été et elle était avec un petit groupe d’amis, dont Virginie, bien sûr. Elle se souviendrait toujours de cette première rencontre. Chacun avait commandé une pizza individuelle. Lorsque la serveuse remit la sienne à Sandrine, elle éclata de rire en mettant ses mains contre ses joues. Sa pizza était en forme de cœur ! Le lien avait été noué, Christian avait remarqué qu’elle était seule… Il se présenta à leur table avec une bouteille de rosé et leur demanda s’ils n’avaient pas mal pris son initiative. Ils dirent que non et l’ambiance n’en fut que meilleure. Après son service, Christian les accompagna pour aller finir la soirée dans un karaoké.

À partir de ce moment-là, Christian se joignit à leur bande pour leurs sorties. Habituellement, Virginie était présente mais ce soir-là elle n’était pas venue et Christian la raccompagna, seul pour une fois.
Arrivé à cent mètres de l’immeuble, il arrêta la voiture.

— Sandrine, j’ai quelque chose à te dire.
— Quoi ?

Il se pencha vers elle et l’embrassa timidement. Elle accepta son baiser. Il recommença goulûment en approchant la main de son sein mais elle la retira instantanément.
Elle était déjà sortie avec quelques garçons mais ça s’était arrêté à de simples flirts, quelques baisers sur la bouche, pas d’attouchements. Quand ils voulaient aller plus loin, elle refusait systématiquement et on la laissait tomber.

Christian n’était pas vraiment son type d’homme mais il était gentil et prévenant, il savait lui parler et la mettre en confiance. Il savait l’écouter aussi, et s’intéressait à sa vie, ses désirs et ses émotions. Elle avait trouvé en lui un copain de confiance avec lequel elle se sentait bien. Elle n’était pas amoureuse pour autant mais elle avait envie de sortir de son renfermement, de se libérer. Ils prirent l’habitude de se voir souvent et Christian, fier de sortir avec cette belle fille, eut l’intelligence de savoir attendre et de modérer ses ardeurs. Il préférait y aller petit à petit.

Leur première relation eut lieu un samedi après-midi chez lui. Il l’avait invitée à écouter des disques et ce jour-là il devint plus entreprenant. Il l’avait allongée sur le canapé en l’embrassant, puis avait juste déboutonné sa robe et dégrafé son soutien-gorge. Elle le laissa faire voulant se prouver à elle-même qu’elle ne serait pas toute sa vie une fille coincée… Petit à petit, voyant que le chemin était libre, il s’enhardit, lui enleva sa culotte et la pénétra doucement. Les choses allèrent très vite. Moins d’une minute après il avait déjà joui. Il s’en excusa :

— Tu sais, j’avais tellement envie de toi que je n’ai pas pu me retenir.
— C’est rien mais j’ai un peu mal… C’était bien quand même.

La fois d’après, il décida de prendre son temps, maintenant que le premier cap était franchi. C’était un dimanche après-midi chez lui. Il l’amena dans sa chambre et se déshabilla complètement. C’était la première fois qu’elle le voyait nu. Il n’était pas très musclé, juste un peu de poils au milieu de la poitrine. Il ne bandait pas vraiment encore, son sexe était gonflé mais tombant. Il lui demanda de se déshabiller. Elle accepta et commença par ôter ses chaussures puis elle tira vers le bas la fermeture éclair de sa robe, elle la fit tomber doucement à ses pieds et la posa tranquillement sur la commode. Elle était maintenant en petite culotte et soutien-gorge.

Elle ne bougeait pas, intimidée. Il lui demanda de se mettre complètement nue. Alors elle défit son soutien-gorge qui laissa apparaître une poitrine superbe. Des seins écartés, en forme de poires, aux larges aréoles brunes. Sa taille fine mettait en valeur cette poitrine opulente. Ensuite, elle fit glisser sa culotte et la posa sur la commode. Ses hanches étaient minces, ses fesses fermes et rebondies, un petit minou peu poilu châtain clair. Sa peau était mate et bien qu’elle ne l’exposât jamais au soleil, elle avait des reflets ambrés.

Elle était complètement nue maintenant, les deux mains croisées devant son sexe. Elle se tenait droite, le regard posé vers le bas, elle n’osait pas le regarder dans les yeux. Christian était fier de sortir avec une fille aussi belle. Bien que n’étant pas un Don Juan, il avait déjà couché avec quelques femmes mais aucune de celles-ci n’arrivait à la cheville de Sandrine.

— Viens vers moi, allonge-toi.
— Tu ne peux pas fermer les volets ?
— Si, bien sûr.

La lumière de la chambre était maintenant tamisée. Il se coucha près d’elle et prit ses seins à pleines mains. Même couchée sur le dos, ils restaient droits et durs, chacun penchant légèrement vers l’extérieur de son corps. Il les caressa puis en téta les bouts, sa bouche n’arrivant pas à recouvrir totalement ses aréoles foncées. Sandrine se laissait faire un peu tendue. Il y avait peu d’excitation en elle, juste le sentiment de découvrir et la peur de décevoir.

— Tu n’as jamais couché avec un homme avant moi ? Je suis le premier ?

Elle approuva d’un petit signe de tête.

— Très bien ma chérie, alors je vais t’apprendre. Il faut que tu me fasses bander, c’est la première chose. Tu vas prendre mon sexe dans ta main et tu vas me branler.

Sandrine s’exécuta. Pendant ce temps, il l’embrassait goulûment en pétrissant ses fesses, puis il caressa son sexe et y pénétra un doigt pour voir si elle mouillait. Elle ne mouillait presque pas. Christian n’était pas vraiment bien monté mais ça, elle ne pouvait pas le savoir, n’ayant aucune référence en la matière. Il bandait dur maintenant mais la main de Sandrine recouvrait la presque totalité de son sexe, juste le gland apparaissait.
Il modifia sa position de manière à le présenter au niveau de sa bouche.

— Ouvre la bouche et suce-moi s’il te plaît.
— Non, je ne veux pas faire ça, c’est dégoûtant.
— Tu sais, dans l’amour ça se fait toujours, il faut que tu apprennes. Vas-y, prends-le doucement.

Elle hésita encore puis, devant son insistance, finit par ouvrir la bouche. Il lui fourra son sexe à l’intérieur. Elle engoba le gland mais sans bouger.

— C’est bien ma chérie, maintenant écarte un peu les dents et prends-le plus profondément. Tu fais des va-et-vient.

Joignant les gestes à la parole, il lui prit doucement la nuque et marqua la cadence.

— Prends-le encore plus profond ma chérie, fais-le pénétrer complètement dans ta bouche.

Son sexe n’était pas long, mais il l’enfonçait dans sa gorge et elle toussa en le retirant. Il lui prit la tête et le réintroduisit calmement. Elle avait pris le bon rythme et faisait maintenant des va-et-vient qui semblaient le satisfaire. Il se mit dans une position plus confortable et l’observa pendant qu’il lui pétrissait les fesses. Il se disait intérieurement qu’il avait de la chance d’être tombé sur elle.
La fellation dura longtemps. Elle s’arrêtait de temps en temps pour reprendre son souffle.

— Tu sais que tu fais ça très bien ? Tu es déjà une bonne suceuse.

Elle ne répondit pas. Il se retira de sa bouche puis se mit sur elle en lui écartant les jambes. Sandrine ne disait toujours rien, elle savait qu’il était parfaitement normal qu’un homme couche avec sa petite amie et elle se laissait faire. Toutefois son excitation à elle était quasiment nulle, sans doute bloquée par l’émotion. Christian la pénétrera en lui posant les deux jambes sur ses épaules puis, une fois introduit, il entama les va-et-vient. Il éjacula presque de suite, sans doute trop excité pour pouvoir se retenir, c’est du moins ce qu’elle pensa. En fait, Christian était un éjaculateur précoce et pendant toute la durée de leur relation, il ne fut jamais capable de se retenir plus de deux minutes. Après avoir joui, il resta un long moment affalé sur elle. Elle avait les yeux grands ouverts et regardait le plafond…

À partir de là, tout alla très vite. Christian considéra que Sandrine était « sa » femme et elle se laissa aller dans cette situation qui, sans être idyllique, n’en était pas moins confortable. Un homme gentil et amoureux qui la gâtait. De plus, ses parents ne voyaient pas cette relation d’un mauvais œil, conscients du fait que leur fille était adulte et qu’elle était tombée sur un homme somme toute « bien ».

Christian eut l’opportunité de prendre en gérance une pizzeria à Maubeuge. Il l’annonça à Sandrine en lui proposant de le suivre et, pour que les choses soient claires, de l’épouser. Elle accepta.
La soirée de noces fut sympathique mais Sandrine n’affichait pas le bonheur qu’aurait dû vivre une jeune mariée. Elle n’avait jamais été vraiment amoureuse de son nouvel époux, sa principale motivation étant de fuir la tyrannie de sa mère.
Virginie était présente bien sûr. Elle était jalouse de sa copine qui se mariait alors qu’elle, elle n’avait jamais trouvé un homme qui lui propose autre chose qu’une relation rapide.

C’est à partir du moment où ils s’installèrent à Maubeuge que leur relation commença à se détériorer. Christian peinait à rentabiliser sa nouvelle affaire. Il travaillait dur pourtant, mais ils arrivaient tout juste à joindre les deux bouts. Sandrine de son côté regrettait d’avoir été obligée d’arrêter ses études seulement deux mois avant de pouvoir passer son bac, qu’elle aurait eu facilement d’ailleurs car elle était une bonne élève.

Ils décidèrent qu’elle devrait travailler et elle trouva un poste d’auxiliaire de vie auprès de personnes âgées, c’est-à-dire qu’elle leur faisait le ménage, préparait les repas et leur tenait compagnie.
Christian étant très jaloux, il s’obstinait à exiger de sa femme qu’elle s’habille de manière très prude et ne se maquille pas.

Les années passèrent sans qu’ils aient d’enfants car, après avoir passé des examens, il s’avéra qu’il était stérile. Son affaire n’étant pas suffisamment rentable, il se fit embaucher comme cuisinier. Il passait beaucoup de temps avec ses copains à discuter foot, jouer aux cartes et boire des bières.

Elle avait 35 ans maintenant et elle se posait de plus en plus de questions. Sa vie était sans intérêt. Si au moins elle avait eu un enfant, mais rien… Elle voyait le temps passer sans aucun espoir d’amélioration… Jusqu’au jour où elle décida que ça ne pouvait plus durer et elle annonça à son mari qu’elle voulait divorcer.

Il le prit très mal, bien sûr, mais elle ne lui laissa pas le choix.



DEUXIÈME PARTIE


Deux mois après elle s’installa dans un studio à Lille pour se rapprocher de sa famille et surtout s’éloigner de Christian. Elle trouva facilement un nouvel emploi d’auxiliaire de vie. Ce travail lui permettait de vivre modestement, son salaire suffisant tout juste à payer son loyer et lui assurer le minimum vital.

Elle renoua des contacts avec Virginie qui habitait à Lille, elle aussi. Sandrine avait besoin de parler, de se confier. Elles allèrent dîner un soir dans un petit restaurant du centre-ville.

— Alors, tu es sûre que c’est vraiment fini avec Christian ? Tu ne vas pas retourner avec lui ?
— Sûre et certaine, le seul regret que j’ai, c’est d’avoir gâché toutes ces années. Aujourd’hui, j’ai envie de vivre et de rattraper le temps perdu.
— Il faut que tu te trouves un autre mec, tu ne vas pas rester seule.
— Pour l’instant, je ne pense pas trop à ça. Ça viendra quand ça viendra.
— Comment, ça viendra quand ça viendra ! Tu crois que ça se fera tout seul ? Il faut que tu te trouves un mec.
— Je veux bien mais comment ? Je ne connais personne ici.
— Tu me connais, moi. Tu veux que je t’en présente un ? J’ai des copains qui sont libres et tu es une jolie femme. Samedi prochain, on fait une sortie, si tu veux je t’emmène.
— Oui, si tu veux, pourquoi pas ?
— Mais je ne veux pas te voir habillée en vieille fille, comme tu te balades d’habitude. Tu vas me faire le plaisir de casser ta tirelire et de t’habiller comme il faut. Samedi, on ira faire les magasins et je vais réviser ton look.

Virginie lui choisit un beau jean moulant qui mettait merveilleusement ses fesses en valeur. Elle lui fit prendre des petits hauts dont un en satin pourpre avec un décolleté plongeant à vous faire damner un saint, un string et un soutien-gorge à balconnets.

— Je suis gênée, je ne me suis jamais habillée comme ça.
— Eh bien, tu vas changer ! Tu veux finir mémère ?
— Bien sûr que non…

Le soir avant de sortir, elle se maquilla, fond de teint, noir aux yeux, rouge à lèvres. Sandrine était métamorphosée.

Quand elles arrivèrent à cette soirée salsa, il y avait déjà beaucoup de monde, l’ambiance était bonne, la sangria et le punch coulaient à flots. Ça faisait très longtemps qu’elle ne s’était plus retrouvée dans une ambiance de fête.

Virginie fit les présentations. La soirée se passa agréablement mais Sandrine restait silencieuse, elle regardait surtout et écoutait les autres, un peu éméchée, la sangria faisant son effet. Lucien, qui se faisait appeler Lulu, ne la lâchait pas d’une semelle, la faisant danser et lui proposant des verres. Il était plutôt bel homme, assez élégant dans son costume gris, grand et costaud, crâne rasé. En fin de soirée, il lui proposa de la raccompagner.

Sandrine alla demander à Virginie ce qu’elle en pensait.

— Bien sûr, vas-y, mais je te préviens, je le connais, Lulu, il doit avoir des idées derrière la tête, tu t’en doutes un peu non ? Il te plaît ?
— Oui, il est bien, mais je le connais à peine…
— Écoute ma biche, tu m’as dit que tu voulais changer, non ? Tu veux quoi ? Vivre toute ta vie comme ça ? Sinon retourne avec ton Christian si c’est ce que tu veux.
— Non.
— Il faut que tu te réveilles et arrête de faire la sainte-nitouche, sinon moi je te laisse tomber et tu te démerdes.
— OK, j’ai compris.
— Et ne joue pas à la petite vierge effarouchée ! Je vais te donner un bon conseil, fais ton expérience, si Lulu te branche, ne fais pas la difficile, il est bel homme et c’est un brave mec, je le connais bien. Tu vas refuser de vivre ta vie ?
— Non…
— Tu promets ?
— Oui, je te le promets.

Virginie s’éloigna de Sandrine qui prenait un dernier verre avec d’autres amis pour se donner du courage et s’approcha de Lulu.

— Je crois que tu peux y aller, elle est bonne.
— Tu crois ? Tu lui as parlé ?
— Oui vas-y. Je t’avais dit que je te présenterais une jolie pouliche, non ? Tu es mon pote et je rends toujours service à mes potes.

Virginie avait toujours été jalouse de sa copine qui était bien plus belle qu’elle. Elle savait que Lulu était un coureur de jupons et elle avait décidé de la lui offrir sur un plateau.

Arrivé pas très loin de chez elle, Lulu gara sa voiture dans un coin sombre. Ce scénario lui remettait en mémoire son premier flirt avec Christian. Elle se doutait de ce qui allait se passer… Sans préambule, il la prit par l’épaule et l’embrassa. Elle eut un mouvement de recul puis, se souvenant des consignes de sa copine, se laissa faire. Lulu lui fourra de suite la main sous son chemisier et attrapa son sein droit. Elle ne disait rien. Il lui défit son soutien-gorge.

— Arrête, on est dans la rue, des gens peuvent nous voir.
— Tu as raison, on va aller ailleurs.

Il redémarra la voiture, s’engagea dans un petit chemin sombre et se gara. Pendant ce temps, Sandrine avait reboutonné son chemisier. Quand il se pencha à nouveau vers elle, il lui dit :

— Mais qu’est-ce que tu fais ?
— Je ne sais pas… Ça me gênait.

Il sourit et la déshabilla à nouveau.

— Enlève ton jean.
— Non, ça me gêne…
— Allez, soit mignonne, enlève ton jean. Virginie m’avait prévenu que tu étais timide mais elle m’a dit que tu voulais changer. C’est vrai que tu veux changer ?
— Oui, j’ai envie de me libérer.
— Alors, fais comme je te dis, enlève ton jean.

Elle obtempéra et le retira. Elle se retrouvait complètement nue.
Lulu, lui, était resté habillé. Il défit simplement son pantalon qu’il baissa sur ses genoux.

— Maintenant, tu vas me sucer ma chérie.

Elle avait l’habitude, Christian étant un adepte de la fellation. Sans discuter, mais un peu apeurée, elle prit le sexe dans sa bouche. Il était bien plus gros que celui de son ex-mari et elle eut de la difficulté à l’enfourner. Puis elle prit le rythme que Lulu lui imposait en lui tenant la tête. Quand il décida que c’était le moment, il mit le siège en position couchette, lui écarta les jambes et la pénétra profondément. En fait, il ne lui fit pas l’amour, il la baisa. Quand il eut éjaculé en elle, il resta un long moment sans se retirer puis se remit à sa place en allumant une cigarette.

— Tu en veux une ?
— Non, je ne fume pas.
— Tu as raison, c’est pas bon pour la santé.

Sans attendre qu’elle se soit rhabillée, il redémarra la voiture. Elle remit ses vêtements en roulant. Arrivé devant sa porte, il lui dit :

— Tu es vraiment une fille super, on se revoit quand tu veux.
— Tu veux qu’on se revoie le week-end prochain ?
— OK, je te téléphone.

Elle monta les escaliers un peu triste, ouvrit la porte de son studio, se coucha tout habillée et s’endormit de suite.

En rentrant, Lulu téléphona à Virginie.

— Je viens de rentrer.
— Alors ?
— Je me la suis faite.
— Je te l’avais dit, non ? Tu me dois un verre (dit-elle en riant). Tu l’as trouvée comment ?
— Bonne ! Un corps de rêve et pas farouche, un bon coup.
— Tu comptes faire quoi avec elle ?
— Je vais la garder, tu penses… Mais je vais essayer de la passer à des copains.
— Vas-y, je t’aiderai, elle m’a toujours fait chier cette salope. Elle est trop naïve, on va s’occuper d’elle.
— On sait ce qu’est la jalousie entre femmes…

Le lendemain matin, elle téléphona à Sandrine.

— Alors ma chérie, tu as passé une bonne soirée, hier ?
— Oui, c’était sympa.
— Et Lulu, tu l’as trouvé comment ?
— Il est gentil.
— Vous avez fait quelque chose ensemble ?
— Ben oui… Quand il m’a raccompagnée, il m’a embrassée.
— Juste embrassée ?
— Oui…
— Ne me raconte pas de bêtises, je le connais mon Lulu, c’est pas le genre de mec à embrasser une fille sans essayer d’aller plus loin. Dis-moi la vérité. Il a voulu aller plus loin et tu as refusé, c’est ça ?
— Non… En fait, c’est pas ça… On a couché ensemble.
— Tu vois, je savais que tu mentais, c’est pas joli de mentir, mais ça va, tu as écouté mes conseils. C’était bien ?
— Bof, oui, mais je ne sais pas si je lui ai vraiment plu, j’étais un peu effrayée et j’ai pas beaucoup participé, j’ai pas pris beaucoup de plaisir mais je pense que c’est normal. Après tout, il n’est que mon deuxième homme. Lui, je ne sais pas s’il a vraiment pris son plaisir mais en tout cas, il a joui.
— C’est la première fois, la prochaine fois ce sera mieux.
— Tu crois qu’il voudra me revoir ?
— Ça dépend de toi. Tu as envie que ça continue ?
— Je ne sais pas, je crois que oui.
— Bon, je passe te voir cet après-midi et je t’explique.

Quand Virginie sonna à sa porte, il était 15 h. Elles s’installèrent sur le clic-clac qui lui servait de lit.

— Tu veux du thé ou du café ?
— Du café, j’ai besoin de tonus. Alors raconte-moi tout, je veux tout savoir en détail, ma chérie.
— Eh bien, quand on est rentrés, il s’est garé pas très loin d’ici, dans le chemin à côté de la boulangerie, après il a défait son pantalon et m’a demandé de lui faire une fellation.
— Je vais t’éduquer. Pour t’enlever tes complexes, on va employer un langage plus cru entre nous. Tu ne vas pas dire fellation, tu vas dire sucer. Ça te va ?
— Si tu préfères… Il m’a demandé de le sucer…
— Tu l’as fait ?
— Oui, mais il a un gros sexe par rapport à Christian, ça a été difficile, j’ai pas l’habitude d’un sexe aussi gros.
— Tu ne dis pas un sexe, tu dis une bite, OK ? Alors reprends-moi tout ça ! On va y arriver, mais il y a du travail, il faut partir de loin.

Elle éclata de rire.

— Oui… Il m’a demandé de le sucer mais il a une grosse bite et ça a été difficile.
— Ensuite ?
— On a fait l’amour.
— Tu ne vas pas dire, on a fait l’amour, tu vas dire il m’a baisée. Il faut que tu y mettes du tien. Regarde la situation : tu as vécu seize ans avec un mec complètement con qui n’a même pas été foutu de te faire un gosse. Maintenant, tu vis seule à Lille. Tu as un boulot de merde et tu ne connais personne ici à part moi. Bon, aujourd’hui tu veux changer de vie, te distraire, rencontrer un mec bien et avoir un enfant avant que ça ne soit trop tard. Alors, fais comme je te dis et tout ira mieux. Je sais que ce n’est pas dans ta nature mais si je force un peu la dose, c’est exprès.
— J’ai de la chance de t’avoir comme amie.
— Je vais te présenter des copines et des copains. Tu pourras sortir et t’amuser. Mais il faut que tu te mettes bien une chose dans la tête. Les mecs n’aiment pas les filles coincées et si tu n’essaies rien tu n’auras rien. Tu es d’accord avec moi ? Alors, si c’est pas Lulu, ça sera un autre. Si je te présente un copain et que je te dis que tu peux y aller, tu y vas sans discuter ! Promets-le.
— Oui, je te le promets.
— Alors maintenant, tu vas téléphoner à Lulu et tu vas lui dire ce que je vais te dire.
— OK, je te fais confiance.
— À la bonne heure ! C’est ce que je voulais entendre. On mettra le haut-parleur pour que je puisse entendre. Maintenant excuse-moi mais il faut que j’aille aux toilettes.

Une fois éloignée, Virginie sortit son portable et chuchota.

— Lulu ?
— Oui, Virginie ?
— Je suis chez Sandrine, elle va t’appeler dans un moment. Alors écoute-moi bien, on va s’amuser. Tu lui parles direct, tu ne prends pas de gants, tu lui parles hard, je l’ai bien préparée, maintenant à toi de jouer.
— Tu es trop, toi. Je savais que tu étais un peu perverse dans ton genre mais t’es pas très sympa avec ta copine de la donner comme ça, en pâture.
— Pourquoi, tu es amoureux d’elle ?
— Non, pas du tout.
— Alors, tout va bien. Sandrine, elle a toujours été timide et naïve, elle n’a connu que son mari, à part toi maintenant, bien sûr. Je veux la transformer en salope. Je veux que tous les mecs de la bande lui passent dessus et même après, on l’amènera dans un club échangiste. Il faut que ce soit hard. Reste là, elle t’appelle dans deux minutes. Je compte sur toi, sois hard.

Virginie tira la chasse pour faire « comme si » et revint.

— Alors vas-y, appelle-le. Tu lui dis que tu veux prendre de ses nouvelles et tu lui dis que c’était bien hier soir.
— Allo, Lulu ? C’est Sandrine.
— Oui ma poule.
— Je voulais savoir si tu vas bien et si tu as bien dormi et je voulais te dire qu’hier j’ai passé une excellente soirée.
— Tu as aimé ?
— Oui, c’était bien.
— On va recommencer alors.
— Si tu veux…
— Ohhh… Tu aimes la bite toi, dit-il en souriant.

Virginie lui faisait des signes et chuchotait pour lui dire ce qu’elle devait répondre.

— Euh… Oui… Surtout la tienne.
— C’est bien ma poule, Alors comme ça tu as envie que je te baise ?
— Oui.
— Mais je n’ai pas trop le temps maintenant, juste le temps de tirer un coup et de me vider les couilles.
— C’est comme tu veux…
— Ne bouge pas, j’arrive !

Elle regarda Virginie, elle était rouge de honte.
Virginie la regarda en souriant.

— Bon, maintenant j’y vais. Alors, écoute-moi bien. Quand tu vas lui ouvrir la porte tu seras complètement nue, avec juste une serviette de bain que tu tiendras devant toi.
— Quoi ? Je ne pourrais jamais faire ça.
— Tu as promis de faire comme je te dirais !
— Oui je sais… J’ai promis…
— Ne me déçois pas.

Une demi-heure plus tard, Lulu sonna à sa porte, Sandrine lui ouvrit. Il écarta la serviette qu’elle tenait timidement devant elle. Elle avait toujours une taille fine. Sa poitrine n’avait plus la fermeté de ses 19 ans mais restait magnifique. Elle tombait légèrement, ce qui accentuait la forme en poires de ses seins. Ils étaient écartés les bouts vers l’extérieur. Ses hanches un peu plus larges et son cul toujours bombé.

— Bonjour ma poulette, tu es très mignonne. Alors comme ça tu as envie de baiser ?
— Oui.

Ce faisant, il défit sa braguette, abaissa son pantalon, la prit par les épaules et la mit à genoux. Il lui présenta son sexe droit comme un I.

— Allez, pompe, ma chérie, dit-il en lui tapotant la joue.

Sans plus de commentaires, elle mit le gros sexe dans sa bouche, une main sur ses fesses, l’autre le branlant pendant qu’elle le suçait consciencieusement.

— Lèche les couilles.

Elle s’exécuta. Puis, il la prit par la main et l’amena sur le clic-clac qu’elle avait mis en position-lit selon les directives de Virginie. Il la fit mettre en levrette et la pénétra profondément.

— On t’a déjà enculée ?
— Oui. Mon mari.

Il se retira, alla au frigo et prit la plaquette de beurre, il en coupa un morceau, revint vers elle et lui pasticha les bords de l’anus et le trou. Ensuite, tranquillement, il positionna son sexe devant le petit trou et la pénétra doucement. Elle ne put réprimer des petits cris de douleur au fur et à mesure que le sexe s’enfonçait en elle.

— Tu sais que tu es bonne, toi ?

Elle ne répondit pas.

— Tu es bonne ou tu n’es pas bonne ?
— Oui je suis bonne…
— Une bonne petite salope comme je les aime.

Ils passèrent une bonne partie de l’après-midi comme ça. Lulu était endurant, il alternait les positions, un coup en se faisant sucer et lécher, un coup en lui embrassant le minou, un coup en la baisant, un coup en l’enculant. Cette fois elle y prenait, elle aussi, un réel plaisir et une fois que sa gêne fut passée, elle en redemandait. Jusqu’au moment où il la fit mettre à nouveau à genoux, lui demanda d’ouvrir grand la bouche et se branla au bord de ses lèvres.

— Je vais jouir et tu vas tout avaler, OK ?

Elle acquiesça d’un signe de tête.
Il éjacula sur son visage. Une grosse quantité de sperme coulait sur son nez et sa joue.

— Prends le sperme avec tes doigts, tu le mets dans ta bouche et tu l’avales.

C’est ce qu’elle fit.


La semaine passa tranquillement, Sandrine se remémorait sans cesse cet après-midi hard. Elle était partagée entre deux sentiments, la honte et la satisfaction d’avoir pris du plaisir. Deux fois, elle avait eu un orgasme.

Le téléphone sonna le vendredi soir, c’était Virginie.

— Ça va ma chérie ? Lulu m’a tout raconté, il m’a dit que vous avez pris un pied d’enfer.
— Oui, j’étais très excitée.
— Mais je n’ai pas une bonne nouvelle. Lulu, il est marié.
— Quoi ? Tu aurais pu me le dire avant.
— Écoute, je ne savais pas, je croyais qu’il était séparé de sa femme mais j’ai appris qu’elle était juste partie pour une semaine dans sa famille. Il vient de me l’avouer.
— C’est vraiment un pourri de m’avoir fait croire qu’il était libre.
— Écoute, c’est pas grave, je t’avais prévenue qu’avant de trouver un mec bien il faudrait que tu en rencontres. Ça a été une aventure et puis tu as pris ton pied toi aussi, alors de quoi tu te plains ?
— Oui, mais moi je veux un homme libre.
— Tu le trouveras, fais tes expériences et arrête de culpabiliser.
— Oui… Je vais faire des efforts…
— Voilà, là tu parles bien. Alors dis-moi ce que tu devras faire !
— Te faire confiance quand tu me présenteras un garçon, essayer de le séduire et s’il veut de moi, sortir avec lui.
— Je vais te présenter Laurent.
— C’est qui ?
— Un bon copain à moi. Lui, il est célibataire, je te le garantis.
— Il est comment ?
— Je te préviens, il n’est pas spécialement beau. Il a 40 ans, pas très grand et un peu fort mais c’est un mec super gentil. Il recherche une femme sérieusement.

Virginie détailla les qualités de Laurent, lui disant qu’il était attentionné, qu’il était drôle. Elle lui raconta les vacances qu’ils avaient passées ensemble avec un groupe d’amis, lui disant qu’il était le pitre de la bande. Bref, elle lui fit un argumentaire complet.

— Viens chez moi ce soir vers 20 h, je vais lui téléphoner pour l’inviter à prendre un verre.
— Ça va.

Quand elle se présenta chez elle, Sandrine était habillée très simplement, pantalon noir assez large et petit pull léger.

— Tu ne comprends rien à ce que je te dis. Vas te maquiller dans la salle de bain, je t’apporte un haut un peu mieux.

Elle revint avec un chemisier blanc, un peu transparent.

— Mets-moi ça et déboutonne le jusqu’au milieu de ta poitrine, je veux qu’on voie ton soutien-gorge. Tes seins, c’est ton meilleur argument. Ça me fait assez maronner d’ailleurs.

Quand Laurent arriva vers 21 h et que les présentations furent faites, il fut estomaqué de voir cette belle femme et comme Virginie lui avait dit qu’elle serait à lui, il en bandait déjà.
Ils restèrent ainsi à discuter de choses et d’autres, surtout de musique. À un moment, elle prit Sandrine à part.

— Alors il te plaît ?
— Pour être honnête, pas vraiment… Il est un peu gros, il me rappelle Christian.
— C’est pas grave, il faut que tu fasses tes expériences.
— Je veux bien essayer, après tout on verra bien.

Ils se réinstallèrent tous les trois au salon et Laurent dit :

— Je crois que je vais rentrer. Tu sais, Sandrine, ce groupe dont on a parlé tout à l’heure, j’ai son nouveau CD à la maison, tu veux venir l’écouter ?
— Euh… Oui… Si tu veux… D’accord.

Quand ils arrivèrent chez lui il mit le CD.

— Mets-toi à l’aise. Je te sers un scotch ?
— Oui merci.

Il s’assit très près d’elle.

— Tu sais que tu es jolie, dit-il en posant la main sur son sein.

Elle ne répondit que d’un petit merci timide. Voyant qu’elle ne refusait pas ses avances, il s’enhardit et enfonça la main sous son chemisier. Elle ne disait toujours rien, se souvenant des consignes de sa copine. Il posa ses lèvres sur les siennes et fourra sa langue profondément dans sa bouche en la faisant tourner à un rythme rapide. Elle était un peu dégoûtée mais ne disait toujours rien. Il déboutonna son chemisier et dégrafa son soutien-gorge. Il fut surpris par la douceur et la fermeté des deux globes.

— Je n’ai jamais rencontré une fille comme toi…

Ensuite, il la fit se positionner à quatre pattes pour la prendre en levrette. Mais cette fois, contrairement à la fois précédente avec Lulu, elle ne ressentit aucun plaisir, mais elle se dit qu’il valait mieux assouvir les désirs de cet homme en se promettant que ce serait la première et la dernière fois.
Ça dura trop longtemps pour elle… Il lui dit :

— Retourne-toi, je vais te prendre de l’autre côté.
— Non, je préfère que tu jouisses maintenant.

Alors, pour l’exciter, pour qu’il éjacule, pour que ça en finisse, elle lui dit les mots qui, elle le savait, allaient l’amener à la jouissance.

— Prends-moi comme une chienne, vide-toi les couilles, tire-moi comme une salope, prends ton plaisir sans te préoccuper du mien. Je suis ta pute, alors profites-en.

En effet, ça ne dura pas, dès qu’il entendit ces paroles, il fit encore deux ou trois va-et-vient puis éjacula dans un petit cri suivi d’un long soupir.

— Eh bien… Toi tu es unique. Je me fiche de ce que pourra penser Virginie, mais moi je t’ai et je te garde. Entre nous ça va être du sérieux, une femme comme toi je me marie de suite avec elle !

Elle ne répondit pas de suite, elle le laissa s’apaiser, puis chuchota :

— Il faut que je rentre, je suis fatiguée.
— Pourquoi, c’était pas bien ?
— Oui, super, mais j’ai envie de rentrer chez moi.
— Tu ne veux pas dormir ici, l’un contre l’autre, j’ai envie de te faire des câlins même sans sexe.
— Non, sois gentil, raccompagne-moi maintenant.
— Bon…

Lorsqu’elle arriva chez elle, Sandrine se jeta sur son lit et se mit à pleurer, d’abord en hoquetant, puis elle se calma doucement, la tête contre l’oreiller. Puis elle alla prendre une longue douche chaude, se sentant souillée, et enfin elle s’endormit profondément pour un sommeil réparateur.

Le lendemain matin, elle entendit la sonnette. Elle n’attendait personne… Elle enfila son peignoir et alla ouvrir. C’était Virginie qui était là, avec un paquet de croissants qu’elle portait devant elle.

— Tu n’as plus qu’à préparer le café.
— Tu as pensé aux croissants, c’est gentil. Entre.
— Alors, le rapport au capitaine, dit-elle en riant.
— Je ne le sens pas du tout, ton Laurent. Il ne me plaît pas, c’est tout. J’aime pas son contact de peau et puis, je ne le trouve pas intéressant, ce qu’il me raconte me barbe.
— C’est rien ma chérie, des fois ça va, des fois ça va pas. Tu n’as rien à te reprocher, tu as essayé, c’est tout. Moi, j’ai voulu te présenter un mec que je trouve sympa mais s’il ne te plaît pas, on n’en parle plus. Personne ne te force.
— Encore heureux… !
— Tu as couché avec lui ?
— Oui.
— Mais tu m’as dit qu’il ne te plaisait pas.
— Je ne voulais pas te décevoir et puis je me suis dit que, peut-être, j’aurais le déclic, mais rien.
— Tu sais quoi ? Tu me fais plaisir car tu as voulu essayer tout de même, ça prouve que tu changes de mentalité. Avant tu n’aurais jamais fait ça, tu l’aurais zappé de suite. Tu es en train d’en devenir une bonne.
— Une bonne quoi ?
— Une bonne copine… Tu as du chemin à rattraper. Regarde, tu as 35 ans et tu as couché avec combien de mecs jusqu’à présent ? C’est facile, Christian Lulu et Laurent, ça fais trois. Tu as connu trois hommes à 35 ans, tu trouves que ça fait beaucoup ?
— Non, bien sûr.
— Alors ne fais pas ta petite rebelle, tu as connu un mec avec lequel tu n’as rien ressenti, c’est pas la fin du monde. Il y en aura d’autres.
— En tout cas, tu es gentille de t’occuper de moi, sans toi, je serais seule.
— C’est rien ma chérie, tu sais que tu peux compter sur moi. Même si on s’est perdues de vue de longues années, ça fait un moment qu’on se connaît et j’ai décidé de te prendre en main. Pour Laurent ne t’inquiète pas, je lui parlerai.
— Merci, je ne me sens pas le courage de l’appeler. J’ai trop de problèmes en ce moment.
— Quels problèmes ?
— C’est ma voiture, je ne sais pas ce qu’elle a, depuis la semaine dernière, le moteur se met à brouter et elle n’avance presque plus. Je sais qu’elle est vieille mais j’en ai besoin pour aller travailler sinon j’en ai pour une heure et demie avec le bus
— C’est simple, amène-la chez le garagiste.
— Non, c’est pas si simple justement. Tu connais ma situation, on est le 20 du mois et déjà j’ai plus un rond, tous ces vêtements que j’ai achetés, ces sorties, ça coûte cher. Là, en ce moment, je ne peux plus faire de dépenses. Remarque pour les habits, j’en avais besoin et pour le reste, je ne te fais aucun reproche.
— J’ai peut-être une solution.
— Ah oui ? Laquelle ?
— Tu connais Robert, quand on était sortis avec la bande, il était là : un brun frisé.
— Oui, je me souviens de lui.
— Eh bien Robert, il est mécanicien. C’est un ami et entre amis on se rend des services. Je peux lui demander de voir ta voiture et je suis sûre qu’il te fera ça pour pas cher et qu’il te fera crédit. Peut-être même qu’il te fera ça à l’œil, s’il est sympa.
— Tu crois ?
— Ça ne coûte rien de demander, non ?

Le soir même, Virginie téléphona à Robert.

— Salut Robert, c’est Virginie.
— Ça va, toi ?
— Oui, ça va, je voulais te dire un truc, tu te souviens de Sandrine ?
— Si je m’en souviens ? Bien sûr que je m’en souviens. Une belle fille comme ça, on ne l’oublie pas. Si Lulu ne l’avait pas draguée, j’aurais essayé.
— Tu veux te la faire ?
— Tu demandes à un affamé s’il veut manger ? Bien sûr que je voudrais, mais le tout est de savoir si elle, elle voudrait.
— C’est là que je peux te rendre service. Sandrine, elle est en panne de voiture et elle n’a pas un rond. Tu vois ce que je veux dire ?
— Je ne suis pas complètement con. Tu crois qu’on peut négocier ça ?
— Si je lui en parle, peut-être… Je lui parle ?
— Bien sûr, essaye, on n’a rien à perdre, une poupée comme ça, ça se refuse pas.
— Laisse-moi faire. Bisous.

Ensuite, elle appela Sandrine.

— J’ai téléphoné à Robert, il est d’accord pour réparer ta voiture.
— Ah bon ?
— Gratos.
— Vraiment ? Tu as raison, il est super sympa, c’est bien d’avoir des amis dans la vie.
— Attends, il est sympa, oui si on veut, c’est un coquin notre Robert.
— Tu veux dire quoi ?
— Il veut se faire payer en nature…
— Comment ça, en nature ?
— Ne te fais pas plus bête que ce que tu es, tu as parfaitement compris.
— Non, là, désolée, je suis peut-être dans la merde mais je ne suis pas une pute.
— C’est pas être une pute. Une pute, elle se fait payer, tu es d’accord avec moi ? Là c’est totalement différent. Il te rend service s’il répare ta voiture, d’accord ? Donc, il te rend service et toi de ton côté, tu le remercies à ta manière. Un service en vaut un autre, non ? C’est juste donnant-donnant. Et puis comme ça, à la fin de la semaine, tu auras une bagnole toute neuve, enfin presque, dit-elle en souriant. Ça te paraît être un marché de dupe ?
— Non, mais quand même…
— Réfléchis… Une femme qui épouse un homme pour son fric, c’est courant, non ? Et pourtant personne n’y trouve rien à redire. Une femme qui couche avec son mec même si elle n’en a pas envie, c’est rare ? Une femme qui couche avec son patron par intérêt, c’est rare ? Tu vois, c’est une affaire d’interprétation. Depuis la nuit des temps les femmes ont toujours su être séductrices quand ça les arrange.
— Bof… Après tout, tu as raison. C’est juste un moment à passer et j’ai besoin de la voiture et puis peut-être que ça sera agréable…
— Alors je fais quoi ? Je lui dis que tu es d’accord ?
— Oui, tu peux lui dire…

Le lundi matin, elle se rendit au garage de Robert.

— Voilà, je t’amène la voiture, Virginie t’a parlé, je crois…
— Oui, attends, je vais regarder ce que c’est.

Un moment après.

— C’est le joint de culasse, il faut tomber le moteur, il faut un après-midi.

Il la regarda longuement, ses cheveux tombaient sur ses épaules avec de jolies boucles. Même si elle n’était pas maquillée ni habillée de façon séduisante, elle dégageait toujours quelque chose de magnétique. Robert se rappela de ce que lui avait dit Virginie, il sentit son sexe grossir.

— Bon OK, mais quand j’entame une réparation, je demande toujours un acompte. Il lui prit la main en souriant et la guida au fond du garage derrière une voiture.

Il défit son pantalon et sortit son sexe.

— Il me faut un acompte.
— Ici ?
— Personne ne nous voit, ne perdons pas de temps, j’ai du travail.

Elle se mit à genoux et commença à le sucer lentement les yeux fermés. Il lui tenait la tête et, au fur et à mesure que son excitation montait, accélérait la cadence.

— Tu vas voir, ça va aller vite.

Maintenant, il avait pris la tête de Sandrine avec les deux mains et la faisait sucer de plus en plus vite.

— C’est vrai que tu es bonne… Une bonne salope… Je vais jouir… Tu prends tout dans la bouche et tu avales, lui dit-il d’un air autoritaire.

Quand il finit par jouir, il stoppa d’un coup en la retenant pour qu’elle ne se retire pas.

— Merci pour ce petit acompte, mademoiselle, laissez-moi votre voiture et revenez la prendre samedi après-midi, le travail sera bien fait

Tout le restant de la semaine, Robert passa chez Sandrine pour aller chercher son « acompte ».
Il passait la nuit avec elle. Robert était un adepte de la sodomie. En arrivant, il se faisait bien sucer puis l’enculait et comme il était très viril, il se réveillait une ou deux fois dans la nuit pour l’enculer à nouveau puis se rendormait. Il savait que cette situation ne durerait pas et il voulait en profiter au maximum.
Le samedi comme promis la voiture était prête, Robert était un gars malgré tout correct. Il lui remit les clés de la voiture en lui disant :

— Voilà, mademoiselle, elle est réparée, tout va bien. Si vous avez encore besoin de mes services n’hésitez pas.

Sandrine monta dans sa voiture et partit sans dire merci, ni quoi que ce soit.

— Allo… Oui, c’est Virginie. Tu as récupéré ta bagnole ?
— Oui mais j’en ai mare de tes plans. J’ai l’impression de devenir une pute.
— Voilà comme tu es, je te rends service et tu me remercies comme ça. Bon, tu as raison, c’est moi qui suis bête d’avoir voulu t’aider. Tu as ta bagnole, je t’ai fait découvrir des choses, je t’ai décoincée et toi tu me fais des reproches !

Ce faisant elle raccrocha. Sandrine resta perplexe son téléphone à la main. Elle se posait beaucoup de questions et se demandait si elle avait raison. Elle allait se retrouver à nouveau seule. Avant, avec Christian, les choses étaient beaucoup plus simples, ils travaillaient tous les deux et arrivaient à avoir une petite vie tranquille, ils avaient même envisagé d’acheter une maison. Elle commençait à regretter son ancienne vie. Puis cette idée s’estompa. Jamais elle ne pourrait retourner vivre avec un homme qu’elle n’avait jamais aimé, qui buvait et qui ne s’intéressait plus à elle. Et puis, cette vie de routine sans intérêt, décidément non.

Elle décrocha le téléphone et composa le numéro de Virginie.

— Je voulais m’excuser de t’avoir parlé comme je t’ai parlé.
— Écoute, je ne t’oblige à rien, tes choix c’est toi qui les fais. Si tu n’as plus envie qu’on se voie, on ne se voit plus. Moi je n’ai pas envie de m’emmerder avec une copine qui ne sait pas où elle a mal.
— Oui, je sais, je te demande pardon.
— Bon ça va… Mercredi soir on va se faire une pizza avec mon mec et un pote à lui, Frédéric. Tu veux venir avec nous ?
— Tu sais bien que je ne peux pas en ce moment.
— Je sais, tu me l’as déjà dit, j’ai déjà pensé à ça, j’ai parlé de toi à Frédéric et il a dit qu’il serait ravi de t’inviter.
— Alors comme ça, c’est d’accord, c’est très sympa de sa part.
— J’espère qu’il te plaira.
— Pourquoi tu me dis ça ?
— Je lui ai parlé de toi et je lui ai dit que j’avais une copine à lui présenter.
— Pourquoi, il est seul ? Il n’est pas marié au moins ?
— Non, sinon je ne te le présenterais pas.
— Tu lui as parlé de moi ?
— Oui.
— Et qu’est-ce que tu lui as dit sur moi ?
— Tout.
— Quoi, tout ?
— Que tu es une fille bien qui recherche une relation stable mais que tu n’as pas de chance et que, jusqu’à présent, tu es tombée sur des mecs pas bien. Je lui ai parlé de Lulu, de Laurent et de Robert.
— Tu lui as raconté tout ça ? Tu es folle. Tu lui as tout dit ?
— Oui tout, moi je joue franc-jeu. De toute manière, il m’a dit qu’il s’en fiche

Le mercredi soir, Sandrine était jolie avec son jean moulant. Elle avait mis un petit pull rose un peu serré qui mettait en valeur sa poitrine. Elle était à peine maquillée et avait coiffé ses cheveux en queue de cheval. Elle avait un air sage et sexy à la fois.

Frédéric était un très bel homme, la quarantaine, divorcé, il avait deux enfants qui vivaient avec leur mère. Il dirigeait une agence immobilière. Il était grand et avait de beaux yeux bleus. Dès qu’elle le vit, le cœur de Sandrine se mit à battre fort. Avec les autres hommes qu’elle avait connus, c’était le jour et la nuit.

Ils passèrent une soirée très agréable. Frédéric avait de la conversation et de l’humour. Durant tout le repas, il paraissait être fasciné par Sandrine, il l’interrogeait sur ce qu’avait été sa vie, ce qu’elle aimait, ce à quoi elle aspirait. En fin de repas, Virginie demanda à Sandrine de sortir un moment avec elle. Elle voulait fumer une cigarette et détestait être seule.

— Alors, il te plaît ?
— Franchement oui, il a l’air vraiment gentil. Il a de la classe et puis il est beau…
— Attends, reste ici, je vais lui parler.

Virginie retourna dans le restaurant et entraîna Frédéric dans un coin, ils parlèrent longuement. Ensuite elle ressortit.

— Qu’est-ce que tu lui as dit ?
— Je lui ai demandé s’il voulait sortir avec toi.
— Et qu’est-ce qu’il t’a dit ?
— Il te trouve mignonne et gentille. Je lui ai dit qu’avec toi, il n’y avait aucun problème, que tu étais d’accord pour que vous sortiez ensemble et je lui ai dit (elle sourit) qu’il pourrait coucher avec toi, direct, ce soir.
— Tu es vraiment dégueulasse de lui avoir dit ça, tu me fais passer pour qui ?
— Pour ce que tu es, ma chérie, une fille facile, c’est ce que tu es non ? Alors je fais ta promotion. Moi je vous mets en relation, après à toi de jouer. Et puis on sait jamais, si tu sais y faire tu le retiendras peut-être.
— Tu me dégoûtes, tu es perverse.
— Oui, je sais ma poule, mais la seule chose que je veux entendre de toi c’est que tu me dises oui ou non !

Une larme coula sur la joue de Sandrine.

— Tu as gagné, vas lui dire que j’irai faire un tour avec lui en voiture. Au fond, il est comme les autres mais au moins j’aurai eu un homme qui me plaît vraiment, ça ne m’est jamais arrivé.

Frédéric régla l’addition et dit à Sandrine :

— Tu ne veux pas qu’on aille se promener ? Il fait beau et ce serait bien de prendre un peu l’air avant de rentrer.

Il l’accompagna jusqu’à la voiture et lui ouvrit la portière. Ils roulèrent un long moment et il se gara dans un endroit tranquille. Il se pencha vers elle et l’embrassa… D’elle-même elle ôta son pull puis défit son soutien-gorge. Il lui caressa les seins doucement. Elle lui dit :

— Je sais ce que tu veux, Virginie m’a prévenue. Alors vas-y, je suis d’accord, toi au moins tu es beau et comme ça, j’aurai rêvé un moment.
— Attends… Ce n’est pas ça que je veux de toi…
— Tu veux quoi ?

Il s’approcha d’elle et déposa un petit baiser sur le bout de ses lèvres, puis caressant sa nuque, il l’embrassa tendrement.

— Ce que je veux, c’est ton cœur. Dès que je t’ai vue, j’ai ressenti quelque chose de fort en moi. Je regrette d’avoir écouté ta soi-disant copine et d’avoir voulu m’amuser avec toi. Tu n’es pas une femme avec laquelle je veux jouer. Je ne te juge pas, tu as passé des moments difficiles. Mais moi, ce que je veux vraiment, c’est t’offrir le meilleur. Rhabille-toi s’il te plaît et reprenons tout à zéro. On oublie Virginie et tout ce qu’elle m’a dit. J’ai la chance de t’avoir rencontrée et je ne veux pas tout gâcher. Je ne veux pas te posséder, je veux te mériter.

Une larme coula sur la joue de Sandrine, mais cette fois, c’était une larme de bonheur.

Les avis des lecteurs

Trés bien écrit ! Personnellement j'aurai bien aimé qu'elle se plie à gros pervers ! Que cet amour naissant soit l'occasion d'une docilité encore plus grande... mais peut peut être que son amoureux lui réserve qlq surprises ?! Une suite ?

Histoire Libertine
Vraiment très bien écrit!

Histoire Erotique
On aime toujours les bonnes fins. On aime aussi que les bitches en paient le prix. Il serait bien que Sandrine fasse une vacherie à Virginie pour conclure...

Histoire Erotique
Un peu de tendresse, cela ne fait pas de mal parfois ! Y aura-t-il une suite ? Est-ce un mec bien ou un pervers camouflé ?? Z

Bien écrit quoiqu'un peu long. J'aime ce revirement de Frédéric à la fin. Une suite?



Texte coquin : Les misères de Sandrine
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