Qui est cette salope ?

- Par l'auteur HDS Reve -
Récit érotique écrit par Reve [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Qui est cette salope ? Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-12-2013 dans la catégorie A dormir debout
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Qui est cette salope ?
SUITE DU COCU ENRAGE et JE SUIS COCU? TU ES COCU....

-"Louise, une sacrée garce ! Tu veux un rendez-vous avec elle ? L’embonpoint de Jérôme la prive des vrais plaisirs de son âge. Alors, hein, je me dévoue, j’enfourne mon biscuit. Et Chloé ? Salue-la de ma part. Ne lui dis pas que je baise Louise." avait déclaré Serge
Qu’est-ce que ça pourrait bien faire à Chloé de savoir que Serge couche avec la femme de Jérôme ? L’attrister ? Au contraire la nouvelle devrait l’amuser. Jérôme trompé, Louise infidèle : le tableau était inattendu, surtout en si peu de temps. Et de plus par celui que Jérôme avait chassé de notre lit. Quoique… Voilà ce Serge bien proche de notre domicile, aurait-il des visées sur ma femme ? Voudrait-il se venger du mauvais pas où je l’avais mis, de cette expulsion brutale par Jérôme hors du sexe de Chloé où je l'avais invité à prendre ses aises ? A-t-il pris goût à Chloé lors de cet accouplement autorisé? J’aurais tort de me réjouir trop vite du malheur conjugal de Jérôme, qui sait ce qui me pend au nez ?

Chloé a juré. Chloé jure facilement puis oublie, c'est une vilaine habitude. Cependant je suis devenu plus méfiant. Je fais confiance, mais ma confiance n'est pas aveugle. J'ouvre l'œil, je cherche des indices du passage d'un homme dans ma maison et particulièrement dans mon lit. J'ai tout lieu de me réjouir, rien à signaler. Je garde aussi un œil sur l'ami Serge. A la tombée de la nuit, à l'heure ou le boulanger se lève pour pétrir sa pâte, plusieurs fois j'ai repéré l'ombre qui fuyait Louise. Cela a duré un mois environ. Le manège a cessé. J'ai accroché Serge et d'un air badin j'ai lancé:
-Toujours dans les bonnes grâces de Louise?

-Pourquoi ? Tu es intéressé. Faut-il t'arranger un rendez-vous ? Les boulanger ont des horaires décalés, dorment l'après-midi. Quel jour te conviendrait ?

-Non, je m'informais juste pour savoir si tu prenais toujours le risque de te faire secouer par Jérôme. Méfie-toi, c'est une brute. Si un jour il vous surprend je ne donnerai pas cher de ta peau.

-Je choisis mes heures et mes lieux de rencontre. Il ne nous pincera pas demain, crois-moi. Ne te fais pas de souci pour Louise et pour moi. Si tu savais...

Comment savoir, sa phrase est restée en suspens et il s'est contenté de rire. Intrigué j'aborde le sujet avec Chloé. Etrangement, elle n'est pas étonnée d'apprendre la liaison de Louise avec un amant. J'insiste sur le prénom :
-Il s'agit de Serge. Ne te souviens-tu pas de ce célibataire que je t'avais présenté?

-Comment oublier un partenaire aussi doué ? Mais Jérôme l'avait fait fuir en vitesse. Serge ne lui aura pas pardonné sa façon de le maltraiter; c'est normal. J'ai envie d'applaudir.

Espère-t-elle le retour de Serge. Il s'arrête à cinq minutes et pourrait retrouver le chemin de notre maison. Elle garde de lui l'image d'un partenaire "doué". Où allons-nous !

-Ce Serge n'a-t-il pas essayé de renouer avec toi pour passer du bon temps et reprendre là où vous aviez terminé ?

-Mon chéri, me soupçonnerais-tu d'infidélité ? J'ai eu trop peur de te perdre, je serais folle de recommencer. Tu dois me faire confiance, je t'aime. Cesse de te tourmenter.

Et ce soir là un regard de moi déclenche la tornade amoureuse. Chloé a retrouvé une jeunesse fougueuse, m'a merveilleusement ouvert son corps. Elle est amoureuse de moi, je n'ai pas droit au doute.

Or, un après-midi, sous la fenêtre de mon bureau, je vois passer le beau Serge. Il porte un bouquet de roses rouges, s'engouffre dans sa Clio et démarre. Il part certainement vers un rendez-vous galant. Va-t-il chez Louise ? N'irait-il pas faire un brin de causette à une autre ? Son départ a été trop rapide et inattendu. Je n'ai pas eu le temps de le suivre. Une autre ? Ce pourrait-être... Chloé. Je range mes affaires, trouve un prétexte pour m'absenter le temps de vérifier que tout va bien dans ma maison.

Hé ! Merde ! Ce Serge est gonflé, il a garé sa Clio dans mon jardin, devant ma porte de garage, comme s’il était chez lui. Je n’ai même pas à en douter, Chloé lui a ouvert notre porte. Ce n’est sûrement pas pour enfiler des perles.

Discrètement j'entre par la porte de la cave. Immédiatement je suis frappé de stupéfaction: toc, tac, toc, tac le sommier de mon lit bat la mesure. J'ai bien fait de ne pas l'avoir changé, son signal révèle les activités particulières d'un couple de fornicateurs. Me voilà renseigné : Chloé s'envoie en l'air, la salope me trompe de nouveau et il y a fort à parier qu'elle a reçu un bouquet de roses rouges des mains de Serge. Il est le mâle qui fait grincer mon sommier et qui va faire chanter ma femme.

Tout doucement je franchis la porte entre cave et entrée et j'ai immédiatement confirmation de mes suppositions. Une voix déformée par la volupté, forcément la voix de Chloé, dit tout le plaisir reçu dans l'assaut. Les amants atteignent leur paradis. J'écoute cet échange de gémissements, ces halètements précipités. Serge a été rapide et il se montre aussi habile que lors de sa première union avec mon épouse. A l'époque il pouvait espérer devenir l'amant hebdomadaire, je le lui avais proposé. Il n'a plus voulu attendre ma bénédiction, il a décidé de se servir. A entendre geindre ma femme, il la turbine hardiment, conforte ses positions d'amant vainqueur, confortablement installé dans mon lit. Simplement aujourd’hui je ne vois pas les amants, la porte de ma chambre a été poussée et bâille à peine. J’ai le son mais pas l’image.

Je n’entends plus que des souffles forts, les deux corps font une pause. La voix de Serge apaisée demande :
-Alors ma chérie, c’était bon ? C’est mieux ici ? J’avais raison, c’est meilleur dans un bon lit.
Chloé a du mal à récupérer, la réponse courte est murmurée et témoigne de la violence de ce rapport sexuel :
-Oui, tu avais raison.

-Ton mari mérite bien ses cornes. Lui aussi a essayé ce matelas à de nombreuses reprises, il ne se doute de rien, sinon tu le verrais débouler comme une brute. Heureusement il te croit fidèle et il ne voudra pas te fâcher en venant te fesser dans cette chambre. As-tu encore envie ?

La voix roucoule un long rire :
-Ouiiiiiiiih
Ma putain est lancée. Elle ne va pas se contenter d’un coup si on lui en donne plus. Serge a vaincu ses bonnes résolutions et Chloé a ouvert ses cuisses. La voix grave reprend :
-On pourrait inviter ta copine à participer, ce serait une bonne façon de la récompenser. Non ? Tu ne veux pas ? Serais-tu jalouse. Réfléchis, c’est aussi une façon d’acheter son silence. Si tu veux tu seras seule à la fêter. Je vous regarderai. J’aimerais tellement assister aux embrassades de deux femmes.

Je n’entends pas les réponses, je perçois un filet de voix féminine auquel succèdent les paroles de Serge :
-Quoi ? Jamais avec une autre femme ? Eh ! Bien, c’est le moment de commencer. Le premier pas franchi, tu trouveras l’inspiration, les caresses s’enchaîneront de façon naturelle, vous vous découvrirez mutuellement. Allez, sois gentille, fais-moi ce plaisir. Mamour ? …. Mais si. Va la chercher, elle viendra plus facilement si c’est toi qui l’invites à venir dans la chambre. Je t’aimerai encore plus fort. Ah ! Tu es formidable.

Des pas mous approchent de la porte, je recule à l’abri du mur, ma tête dépasse. Les pieds nus se dirigent vers mon salon, de dos je reconnais la robe de chambre de Chloé, elle pénètre au salon, ferme la porte. Serge s’étire avec un son bruyant : « ohaho ! » qui couvre les paroles de ma femme. Mais à qui s’adresse-t-elle ? Qui est cette copine laissée seule au salon ? D’où sort-elle ? Que fait-elle là ? C’est une embrouille de Serge pour pousser Chloé dans des pratiques spéciales dont elle aura honte de me parler. Si elle me trompe avec un homme puis avec une femme, elle va s’enfoncer dans un monde de luxure dont je serai exclu pour le plus grand plaisir de ce corrupteur. Il tient sa vengeance.

La discussion traîne. Je reconnais la voix de Chloé. Il y a aussi celle de Louise, la femme de Jérôme. Elles se répondent. J’aimerais savoir ce qu’elles se disent, connaître les arguments de l’une pour convaincre l’autre de rejoindre Serge dans mon lit. Louise est dans mon salon. La maîtresse de Serge, celle qui a réussi à se faire épouser par le boulanger a réintroduit Serge chez sa rivale d’autrefois dans le cœur de Jérôme. Elle aussi aura plaisir à pourrir Chloé. Mais étrangement elle ne se décide pas à partager les galipettes de son amant avec ma femme. Ces manigances me fichent le vertige. Impatient. Serge se déplace. Le trio improbable dans la chambre va se réunir dans mon salon. Serge tout nu, vu de dos, passe la porte. Aussitôt la voix de Chloé monte fort :
-Ah ! Non, pas ça. Tu l’as juré. Tiens parole, Serge retourne au lit. Pas de partouze sous mon toit. Insiste encore et je vous vire, vous chercherez une autre gourde pour cacher vos amours. Sortez ou je vous dénonce à Jérôme.

La porte du salon s’ouvre une nouvelle fois, Serge sort à reculons, tire la manche de la robe de chambre de Chloé, mais… mais la femme qui le suit, oui… c’est Louise. Chloé, du salon leur crie :
-Dans une heure je vous fiche à la porte, ne perdez pas votre temps à vouloir m’attirer. Il faut que je refasse mon lit avant le retour de Paul. Filez
Et cela repart pour un tour dans ma chambre. Mon sommier fait de nouveau tac… toc…tac… toc…. La porte du salon laisse passer Chloé, en robe. Elle tend l’oreille, sensible aux cris de souris de Louise, se passe une main sur la poitrine, l’autre en bas du ventre, secoue la tête comme pour dire non et enfin se retire et ferme la porte. Elle est tentée, résiste, s’enferme pour ne plus entendre. Aujourd’hui elle est forte, mais une heure c’est long, très long quand on se force à ne pas succomber. Et à force d’être tentée Chloé cédera, ira au lit avec les deux amants. Elle s’acoquinera avec Louise, puis sera prise dans les filets de Serge. J’avais espéré… je désespère. Elle aurait pu me consulter avant de cacher les amours adultères. Elle ne m’en a pas parlé, elle se savait donc en tort, fautive complice. Et peut-être nourrissait-elle un vague espoir de « refaislemele », imperceptible trouble de l’inconscient, désavoué et espéré en même temps ? Allez savoir.

Je n’ai pas réfléchi plus longtemps, je tambourine à la porte de Jérôme, je l’arrache à sa sieste, je lui enjoins de foncer dans ma chambre à coucher :
-Les portes sont ouvertes, cours, tu connais le chemin, fais comme d’habitude.

Il marche vite, mais veut savoir ce qui m’arrive
-Quoi encore ? Ta femme fait de nouveau sa salope ? Elle se laisse crapahuter le gazon du mont par un tordu. Tu as besoin de moi pour chasser son amant de ton lit ? D’accord, je viens rétablir l’ordre dans ta demeure. Dans la chambre ? Qui ? Serge, le même ? Ah ! C’est ça ! Je l’ai vu rôder dans le quartier. Je me disais bien qu’il sautait une bonne femme du secteur. Il est retourné chez toi ? Tu n’as pas de chance. Mais fous-la donc à la porte ta putain de femme. Ce n’est pas la mienne qui oserait, je te jure !

Ses cris de furieux avertissent les coupables dès son entrée dans le vestibule. Il franchit la porte de la chambre à temps pour rattraper Serge sur le bord de fenêtre. Louise a tiré le drap sur elle et ne verra pas les poings de son mari frapper son amant. Pour la deuxième fois Serge se ramasse contre la grille du couloir, prend des coups de pied au cul, descend l’escalier beaucoup trop vite, atterrit brutalement contre la porte d’entrée suivi de ses vêtements et couvert de menaces de mort. A ce moment Chloé sort du salon, se retrouve face au colosse. Il l’attrape, la traîne jusqu’au lit, s’assoit face à la porte, fesses contre celles de Louise épouvantée sous le drap. Sans chercher à comprendre pourquoi ma femme s’envoyait en l’air en robe et culotte de coton, il la plie sur ses genoux et lui prodigue la plus violente des fessées. Chloé hurle, se défend, essaie de parer les coups. Rien n’arrête la colère de ce cousin irrité par la mauvaise conduite de ma femme. Il arrache le coton, veut voir rougir à blanc ce cul bien connu : certains souvenirs réclament comparaison. Je connais toutes les insultes qui assaisonnent les claques.

Les mains de Jérôme sont douloureuses, il cesse une minute de frapper. Pour sa défense, Chloé crie
-Je n’ai rien fait. Tu es fou, arrête.

Le mensonge de cette effrontée accroit la rage de Jérôme. Il veut consolider son assise, recule sur le matelas, heurte le corps caché, envoie une main en arrière pour rétablir son équilibre, la pose sur des épaules. Il marque un temps d’arrêt, tourne la tête, observe la forme allongée derrière lui, saisit le haut du drap, tire et se penche sur Louise.

Je tire Chloé hors de la chambre, je la pousse au salon, je m’y enferme avec elle. Que vont penser les passants des cris de femme battue qui sortent de ma maison. Chloé voudrait intercéder. Je le lui déconseille vivement, Jérôme ne semble pas épuisé et pourrait lui demander des comptes sur la présence de Serge et de Louise dans notre lit. Ce n’est pas le moment de l’exciter davantage.

-Laisse les époux s’expliquer et songe plutôt à me raconter ce que tu espérais comme fruits de ta complicité. Battons le fer pendant qu’il est chaud. Agenouille-toi devant le canapé
-Oh ! Non, mon chéri, je n’ai pas fauté avec eux. Ne me bats pas toi aussi. J’ai tellement mal aux fesses.

Je m’agenouille derrière elle, je rabats sa robe sur le bas de son dos, souris de la belle couleur de sa chair dénudée par son cousin. Je réussis à extraire ma verge raidie par l’événement, durcie depuis mon arrivée, et d’un coup, d’un seul, je pénètre des chairs humides et brûlantes :
-Ton premier bénéfice est une excitation très forte, j’ai vu tes gestes quand tu as espionnés les amants. Ne nie pas, tu te caressais les seins et tu appuyais ta main sur ton sexe. Tu es dans de bonnes dispositions, profitons-en.

Bientôt les gémissements de Chloé couvrent les pleurs de Louise. La porte de la maison se ferme, Jérôme et Louise ont compris que nous nous aimons et nous quittent discrètement. Que deviendra ce couple ? Je n’y pense guère, trop occupé à calmer les sens de Chloé. Elle ne boude pas son plaisir.

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