Paracétamol

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Paracétamol Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-12-2013 dans la catégorie A dormir debout
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(10.0 / 10)

Couleur du fond :
Paracétamol
Dans la pharmacie où je travaille, souvent on se marre ; nous, les deux préparatrices et aussi la pharmacienne.
Les filles, c’est comme ça, dès qu’on est trois ensemble, plus rien ne nous arrête, plus rien ne nous résiste et les mecs ont intérêt à se garer tellement on aime ça, nous les filles, se foutre de leur gueule en douce, l’air de pas y toucher, comme qui dirait en loucedé, en rigolant par derrière.

Faudrait que vous voyiez ce cirque qu’on fait quand un gars vient acheter des capotes…

L’autre préparatrice et moi, toutes les deux, on est vraiment des filles pas pareilles. Elle est grande et costaude, moi je suis menue et petite. Mais on a toutes deux de beaux seins qui font loucher les hommes. La patronne, elle aussi a de beaux nibars. On forme une belle triplette car la grande est blonde, moi je suis brune et la pharmacienne est une rousse authentique, avec odeur de rousse, authentique l’odeur, elle aussi.
On se sape toutes les trois hypersexy vu que c’est émulation que de travailler ensemble dans cette pharmacie achalandée de tous les mâles, en bonne santé et vaillants, du quartier.

Le gars qui vient pour des capotes, on le repère tout de suite, à peine il a passé la porte vitrée. D’abord, il est sans papier. C’est un client sans ordonnance ! Une espèce que nous les trappeuses apothicaires aimons à chasser, au sourire, comme David Crockett.
Lui, au moins ne dégaine pas la carte Vitale. Surtout il a cette attitude d’homme sain, vrai, de mec sûr de lui, hombre comme dit ma copine Bisou sauf que quand même il regarde derrière lui si personne ne l’a vu et dévisage un à un les autres clients de la boutique pour vérifier que personne ne le reconnaît.

Il traîne et regarde dans les vitrines en laissant passer son tour jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que lui comme client dans la boutique. Alors il vient vers nous. Et nous, vu qu’on a tout compris, on fait le coup de le servir toutes les trois ensemble.
On fond sur lui comme une escadrille en piqué. Et on lui demande d’une même voix, que pouvons-nous faire pour vous être agréable ? Avec trois grands sourires charmeurs de nanas en quête de mâles.
Trois mâles … au moins, il nous faudrait ça, vu … qu’on est trois, non ?

Le gars s’était préparé alors il dit, ... préservatifs... Mais il bafouille tellement qu'il avale tout.

C’est alors qu’on démarre notre grand jeu habituel, celui sur lequel on s’est longuement rodées, toutes les trois. n,
L’une demande, boite de 6 ou bien boite de 12 ? L’autre indique que la boite de 12 est nettement plus économique. La troisième rétorque, mais si c’est juste pour un coup en passant, on veut pas vous forcer la main … enfin la main, si l’on peut dire … on n’est pas là pour vendre mais juste pour rendre service à la clientèle…
Quelque soit la réponse, la pharmacienne se rappelle soudain qu’il y a actuellement une promo sur la boîte familiale de 25 : en sus d'une unité gratuite, le coffret luxe avec un discret logo Durex en cuir repoussé rehaussé d'un filet argent et surtout surtout un flacon de lubrifiant Lutinoil avec l’applicateur Dougliss. Moi j’ajoute que le coffret fait très chic sur une table de nuit. Ma copine ajoute que sur le bureau aussi, à coté du sous-main cuir fauve et du stylo à plume d’or. J’enchaîne, et ça donne le ton pour vos collaboratrices… La grande brune suggère que ça peut aider pour les entretiens d’embauche, genre DRH DSK.
La pharmacienne devant la gueule effarée du gars suppute, collaborateurs peut-être ?

Arrivées là on cesse de lui parler, il n’existe plus, les dialogues sont maintenant entre nous les filles seulement :
On a quoi en stock ? En hexapack, du XS et du Médium. Les XXL ne se font qu'en boitage douze, normal les gars solides sont souvent des gars endurants. Et en générique ? Le générique de Durex, c'est Molex. Attention les génériques sont en élastomère et non pas en latex. Ils manquent cruellement de résilience en hystérésis et se déchirent axialement. Non, ça dépend juste de comment le mec il est monté. C'est là que le conseil du pharmacien, de la pharmacienne plutôt, est utile. Croyez-vous qu’à lui, il faille des King Size ? Faut voir. C'est tout vu. Sur les XL le réservoir est souvent insuffisant. Les mecs qui ont la santé font déborder. Ca la fait pas. Surtout si la femme n’est pas mariée.
Mais honnêtement, que la partenaire soit mariée justifie-t-il que l’on accepte un incident technique ?

Faut lui montrer la gamme saveurs. Ah oui, goûts fraise, banane ou vanille. Moi j'aime bien menthe fraiche, c’est estival. Je ne vous dit pas le peppermint, t’en as la glotte qui pétille de bonheur, tout au fond de toi, deep throat.

A-t-on encore le modèle à baleines ? Non, depuis qu'ya le Viagra, on n’en vend plus. Pourtant quelles belles affaires on a faites avec ce produit-là !!! On les tenait pas tellement les mecs en voulaient. Passé la cinquantaine, les fumeurs surtout. J’en garde un fond de tiroir pour le papé de la boutique chapelier d’à coté, Armand… Dit-on chapellerie, comme on dit boulangerie ? Tout le monde voit de qui je veux parler. Pas pour la chapelière, non, pour la petite apprentie, une fille d’Outre Méditerranée avec de grandes guiboles musclées et des lèvres africaines à te faire bander les morts. Portent des chapeaux, au Kenya ? Des chapeaux de brousse probablement, blancs avec ruban… pour grimper en haut du Kilimanjaro.

Les capotes à baleines ont été remplacées par ces modèles à carcasse radiale en Rilsan. De la tenue tout en conservant la souplesse.

La pharmacienne, alors, avec autorité, nous intime l'ordre de passer derrière le comptoir avec le client et de lui trouver chaussure à son pied. Elle dit, prenez votre temps, un client satisfait est un client fidélisé. Vous n'imaginez pas le nombre de clients fidèles que nous avons à la pharmacie. Surtout qu’on a une appli sur le Mac du comptoir avec les mensurations de tout le quartier et même des banlieues périphériques...

L'outillage est chose importante. Surtout cette espèce de pied à coulisse en bois qui permet de mesurer la LdH, la longueur de hampe. C’est un outil ancien qui date de l’époque médiévale. Pour preuve que Mountpellier, déjà dans les époques reculées, était ville où les affaires de cul tenaient le haut du pavé.
Et puis ce cône en métal argenté, gradué, un peu comme celui qui permet au bijoutier de fixer le diamètre des alliances des futurs. Mais, bien sûr, en beaucoup plus gros, beaucoup plus imposant … beaucoup plus pointu.

Ma copine a pour rôle, pour tâche, de mettre le gars en situation, en conditions. Pas si facile, croyez-moi. Beaucoup ont des timidités et restent, dans l’arrière boutique de la pharmacie, désespérément au repos. Malgré les titillements habiles de la préparatrice, leur engin pend sur le devant, pas vraiment racorni, non, mais pas non plus en état pour faire la mesure. Faut comprendre. Il y a des situations plus romantiques que l’arrière-salle laborantine avec les béchers sur l’évier de faïence blanche, les râteliers à suppositoires dégoulinants de glycérine beige pâle, le ballon qui bouillonne sur le bec Bunsen et la cornue sale maculée d’humeurs calcaireuses ou pisseuses.

Le gars est debout, le futal sur les chevilles, le caleçon baissé. Moi j’ai en main le pied à coulisse, je suis devant et j’attends. Ma copine est derrière, elle passe une main par la droite et empoigne les couilles, de l'autre coté elle attrape le bitos et par un prompt aller-retour pompe le gland. Moi je fais un sourire au client, complice. Et hop, j'envoie le pied à coulisse à la base de la hampe, je coulisse l’autre branche sur le bout du gland, pile sur le méat, je retire et je lis la mesure, à haute voix, en millimètres.

Au feutre Véléda, j’inscris la valeur sur un tableau blanc. Je sors mon second outil. On voit le client frémir et on l’entend glapir. Il ne peut pas s’échapper, ma copine, par derrière, l’a en main, à deux mains et serre fort. Le cône d’acier fait bien trente centimètres de long avec en sus, un long manche en bois pour une solide préhension. Il est gradué en millimètres, depuis la pointe aux diamètres modestes jusqu’au manche aux valeurs hors du commun, les diamètres d’exception. Le client est inquiet, il serre les fesses.

Je sors mon grand anneau brisé sur lequel sont enfilées les bagues en ordre de tailles croissantes, exactement comme chez le serrurier, les clefs de tous modèles. Là c’est affaire de métier. J’ai tôt fait de trouver la bonne, celle qui va tout juste passer le renflement du gland et épouser parfaitement la base, coincée mais pas trop quand même. Pour tester à la marge, ma copine envoie subrepticement un doigt mouillé dans le cul du gars, histoire de parfaire son bandage. Moi je vérifie que tout est bon, j’arrondis à la valeur supérieure (petit geste commercial) puis je retire l’anneau, je l’enfile sur le cône, je lis la valeur mesurée et je la porte sur le tableau Véléda.

On fait signe au gars de se reculotter et on lui annonce le score. Il arrive que parfois l’appli se charge de proclamer la bonne nouvelle en déclenchant des bruitages puissants genre jackpot dans les casinos de province avec gyrophares et sirènes. Mais là, ce ne fut pas le cas. Pourtant le gars avait eu une excellente note et pouvait légitimement prétendre au XXL.
Je rentre les infos sur le Mac et on retourne tous les trois dans la boutique. La pharmacienne contrôle la fiche, sourit en appréciation favorable à la lecture du score, et demande, le réservoir ? Avez-vous testé la capacité requise ?

Nous on la regarde, penaudes, non, on ne l'a pas fait. Le gars a des yeux de chien battu. Il comprend tout le gars, il sait qu'on va lui demander de donner, qu'on va, là encore mesurer, avec une pipette graduée ou quelque chose de ce genre. Il comprend tout, il sait que la brune va l'astiquer et que la blonde recueillera et mesurera et notera sur le tableau blanc puis sur sa fiche.
Alors le gars il dit à la rousse pharmacienne que question capacité, il est dans la norme, qu'il n’est pas indispensable d’effectuer une nouvelle mesure, que toutes, jusqu'alors, lui ont dit qu’il n’a rien d’exceptionnel : médium conviendra parfaitement.

L’aurait mieux fait de se taire le con. On est toutes trois en conciliabule. On décide que si l’on veut avoir un fichier correct des mâles du quartier, faut pas d’à-peu-près, faut de la rigueur. Notre fichier est commercialisé chez Google Bite et on en tire grosse commission. Alors, on le soigne notre fichier avec rigueur et mises à jour régulières.

Il a donc fallu y retourner. Là c’est moi qui astique et c’est ma copine qui recueille dans le tube à essai. Le gars était quand même content et nous a fait un prix d’ami en donnant au dessus du trait rouge, là où se déclenche d’ordinaire le rupteur. La pharmacienne tient là, avec nous, les deux préparatrices, le top des potards d’officine apothicaire. Le tour de main, la façon en quelque sorte…
Notre fichier, sur le Mac, est protégé par double mot de passe. Vous pensez, la crème des gars de Montpellier-Ecusson avec pour chacun les mensurations, en long et en large, la pression osmotique, la spermatographie en phase aqueuse, la capacité à doubler (backstage en english) et surtout, ce qui tant importe aux dames, la dureté exprimée en degrés Rockwell.
Le tout venant c’est HB. Les petits vieux ou les fumeurs titrent 4B ou 5B. Les jeunes et les sportifs montent à 6H, exceptionnellement 7H.
Sur le fichier, nous, on applique la Loi Microsoft Outlook : en dessous de 5H, t'existes pas !




Notre client le plus habituel, notre client chéri, on lui a même établi une carte de fidélité et on lui fait chaque fois une remise quantitative en sus du cashback de fin d'année. Faut dire qu'il approvisionne une collectivité : le couvent voisin des Frères D... Vous le verriez en veston noir avec pin's de la congrégation au revers. Il vient avec son gros sac à dos genre Décatlon. C'est un garçon jeune et vigoureux et je crois qu'il aime bien ce job dont ses camarades l'ont chargé. Pénitence … qu’ils lui ont dit. Nous on l'aime bien et on a à coeur de lui faire essayer les nouveaux modèles dont on a gardé précieusement les prototypes-échantillons pour les tester avec lui. On remplit ensemble tous les quatre les fiches techniques et notre patronne les retourne au service R&D Ola.
Quand il repart on le suit des yeux en fredonnant, trois sourires aux lèvres :

Dominique, nique, nique
S’en allait tout simplement

En tous chemins en tous lieux
Il ne parle que du Bon Dieu…

Dominique, nique, nique

Les avis des lecteurs

On s'amuse, on rit, c'est truculent, c'est gai.
Et pourquoi? parce que c'est bien écrit, JP.
Même si d'une histoire, tu aurais pu en faire trois ...



Texte coquin : Paracétamol
Histoire sexe : Une rose rouge
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