La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°253)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°253) Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-02-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°253)
Vanessa au château - Introduction - Vanessa, soumise, tout feu tout flamme :

Le journal un quotidien de la région lyonnaise – Mardi 04 février 2014 - A la une, il est titré ; ‘’Le Château d'Evans a été menacé par les flammes’’ avec une photo du château aile Nord sinistrée. Voici l’article que les lecteurs du quotidien ont pu découvrir :

L'incendie serait dû à un accident de cheminée. S’aurait pu être un incendie violent et qui aurait pu se révéler dévastateur s’il ne s'était pas déclaré lundi après-midi dans une salle possédant une des nombreuses et anciennes cheminées de cette bâtisse du XIIe siècle. Bâtisse bien connue dans notre région viticole du Beaujolais. Heureusement que Mr Walter Morton, le majordome aperçu très vite le sinistre. Alertés grâce à sa promptitude, les sapeurs-pompiers sont venus très rapidement sur les lieux et en nombre pour maîtriser les flammes. Le Marquis Edouard d'Evans, dont la famille est de tous temps propriétaire du site nous a accordé son commentaire :
"J'étais dans la cour lorsque le feu a pris, j'ai d'abord eu le soucis de mettre mes gens à l'abri. Mais ils ont tenu à demeurer et à m'aider à combattre les flammes avec les extincteurs du bâtiment, tandis que mon brave majordome prévenait les autorités et les sapeurs-pompiers qui sont arrivés sur place avec une grande célérité. Je tiens vraiment et publiquement à les remercier très chaleureusement de leur intervention rapide et efficace".
Parti d'une salle de l'aile nord du Château, l'incendie ne s'est fort heureusement propagé qu'à un couloir et à une partie de l'imposante toiture du bâtiment, seule une centaine de mètres carrés (sur environ 2000) ont été touchés par le feu. La rapidité d'intervention des pompiers a permis de limiter les dégâts qui auraient pu s'avérer d'une bien plus grande gravité. Une partie du mobilier et des tapisseries de valeur de la pièce où le feu s'est déclaré n'ont malheureusement pas ou pu être sauvés. Avec une cinquantaine de sapeurs-pompiers mobilisés, le feu a pu être circonscrit en fin d'après-midi et une surveillance a été mise en place jusqu'au lendemain pour éviter toute reprise de feu"...

Vanessa referme le journal, pensive... Elle a vécu en direct ces événements, cet incendie et vit depuis la veille avec un si étrange trouble ! Elle ferme les yeux et tout remonte à sa mémoire... Les flammes qui lèchent les murs de l'aile nord de ce Château qui la fait rêver depuis qu'enfant elle venait jouer dans le parc, profitant de la bienveillance des châtelains qui n'ont jamais interdit l'accès à leur domaine, tant que les promeneurs respectaient la beauté de la nature... Et ce jour là, elle était tout proche de la si vénérable bâtisse, émue de voir le danger qui la menaçait... Ses collègues pompiers étaient déjà en train de combattre l'incendie lorsque son capitaine lui avait donné l'ordre de contourner la bâtisse et d'y pénétrer par l'arrière, afin de prendre le feu à revers et d'empêcher une propagation générale. Avec trois autres valeureux soldats du feu, elle s'était précipitée, désireuse de sauver ces lieux chargés d'Histoire et de mémoire. Mais dans l'interminable couloir empli de fumées, elle avait à un moment perdu le contact et passé une porte sur le côté pour pénétrer dans une pièce ... Cette bâtisse est grande que même sans fumée, on s’y perdrait… Elle s'était soudain immobilisée, contemplant l'incroyable décor qui s'offrait à son regard effaré, malgré les volutes de fumée et l'épaisseur des lunettes de son masque à gaz... Malgré son casque ne laissant entrevoir que son regard si beau, si empli d’humanité.

La vaste salle carré, sans fenêtres, était garnie d'une grande croix de Saint-André, aux murs aux pierres équarries pendaient des fouets, des cravaches, des fers... sur un côté, une sorte de balançoire dont le siège en cuir était garni d'un godemiché intégré qui trônait droit comme un I et près à saillir ! Elle demeura ainsi un moment, tremblante, incapable d'esquisser le moindre geste ... émue presque par ce qu'elle découvrait et qui lui semblait tellement incroyable. Puis le réflexe professionnel prit le dessus. Elle vérifia que rien ne menaçait cette pièce si particulière et une fois assurée, en referma la porte en la quittant, désireuse de protéger le secret de ce lieu. Elle rejoignit ses camarades qui revenaient sur leurs pas à sa recherche et prit part à l'ultime combat contre les flammes, participant avec ardeur à la sauvegarde d'un maximum des magnifiques pièces et objets du Château. Une fois l'incendie circonscrit, Le Marquis d'Evans avait convié tous les sauveteurs à venir prendre un moment de détente sur la vaste terrasse de l'aile sud, loin des flammes, l'aile nord demeurant sous la surveillance d'une équipe restreinte. Soulagés et fiers d'avoir accompli au mieux leur mission, les pompiers étaient l'objet de toutes les attentions, entourant Le Marquis qui ne manquait pas d'insister sur leur bravoure et leur professionnalisme qui avaient permis de préserver l'essentiel des véritables reliques et trésors familiaux qui s'étaient trouvés menacés par les flammes. Durant le discours improvisé et plein de reconnaissances du Noble envers ces courageux pompiers, Vanessa observait cet Homme à la si fière allure, à la locution dès plus appréciée et érudite. Le Marquis d’Evans dégageait un tel charisme, une telle prestance qu’elle buvait ses mots. L'aisance de ses gestes, la façon sobre et élégante avec laquelle il donnait des ordres à ses domestiques, la facilité avec laquelle Il échangeait avec les officiers comme avec les simples sapeurs, avec les édiles accourus en hâte comme avec les villageois qui s'étaient inquiétés du destin d'un lieu si intimement lié avec leurs histoires personnelles autant qu'avec l'Histoire de leur commune...

Tous se congratulaient, mais Vanessa n'avait d'yeux que pour... Lui. Elle observait le Marquis et à cette haute silhouette se mêlaient de troublantes images de fouets, de menottes... Elle avait été fascinée quelques instants par ce qu’elle avait découvert dans cette pièce de SM. et elle ne pouvait s’empêcher de repenser à ce qu’elle avait vu. Elle se surprit même de sentir son bas-ventre s’humidifier en pensant à ces images désormais gravées dans sa mémoire. En effet, Vanessa ressentait un trouble profond à cette superposition d'images réelles et fantasmées. Elle savait ce que cela signifiait pour elle. Le trouble qu'elle avait éprouvé en lisant, encore adolescente, l'Histoire d'O et les récits du Marquis de Sade, puis, maintenant qu'elle était adulte et indépendante, ses recherches sur Internet, son trouble face à certaines images et plus spécialement celles récentes durant son intervention ... Du fantasme, seulement du fantasme se disait-elle lorsqu'elle releva les yeux et fut subitement saisie ! Monsieur le Marquis l'observait, pas du coin de l'oeil, mais plutôt de façon directe, sans équivoque. Il la fixait d'un regard droit et clair et elle se sentit gênée, baissant les yeux sans plus oser se risquer dans Sa direction. Pour la "sauver" sans le vouloir et sans le savoir, un camarade vint la heurter :

- Eh Vaness' ! Tu rêves ?

Elle sourit, il lui tendit un verre de jus de fruit qu'elle avala d'un trait. d'autres s'étaient approchés, ils riaient et elle ajouta son rire aux leurs. Puis se tournant vers l'un d'eux, elle dit simplement

- Marc, tu aurais un stylo, s’te plait ? ...

Quand ce moment de convivialité arriva à son terme, tous (dont Vanessa) avaient quitté les lieux, ne restait qu'une petite équipe de surveillance, chargée de veiller à toute éventualité d'un regain, toutefois peu probable, du feu. Les domestiques débarrassaient les reliefs du "pot" que Le Marquis avait offert à tous. le Marquis déambulait sereinement à deux pas de là, savourant un verre du Cognac qu’il affectionne tant, tout en contemplant avec tristesse la façade partiellement noircie de l'aile nord de Son Château. Mais ce qui lui mettait un peu de baume au cœur, c’était qu’Il repensait à cette belle jeune femme, si attirante malgré son visage noirci par la suie et son épais uniforme de pompier. Elle avait un visage d'une extrême finesse, une belle chevelure bien que collée par la transpiration. Au contraire, cela lui donnait même un aspect plutôt attrayant. Et puis... ce regard... Le Marquis avait décelé dans ses yeux l'évidence d'un désir inassouvi. Il savait qu'elle avait découvert l'une de ses pièces ... Qu’elle avait du voir la croix de St-André et tous les accessoires de D/s. Il le sentait, oui Il l'avait deviné dans son regard troublé et hésitant. Le Marquis se demandait s'Il allait s'intéresser à elle. Oserait-elle franchir le pas ? Ce trouble qu'il avait deviné, grâce à sa longue expérience sur la psychologie humaine, saurait-elle le dépasser ? Il ne pouvait se cacher qu'Il le désirait...

Tout à ses pensées, Le Marquis était revenu sous l'abri où la collation avait été servie. Il s'approcha de l'une des tables. Sous une carafe de jus de fruit, il remarqua un morceau de carton. Un petit carré tout simple, de la taille d'une carte de visite, déchiré dans le couvercle d'une boîte de pâtisseries. Il failli ne pas porter quelques attentions quand il lui sembla que quelque chose y était inscrit au stylo. Il se saisit du carton afin d’étancher sa curiosité. Avec un sourire, Le Marquis lut attentivement, y découvrant un numéro de téléphone griffonné. Rien d'autre, aucun nom, aucun signe d'identification. Amusant. Il ne doutait pas un instant qu'il s'agissait bien de la jeune Vanessa. Elle avait fait un choix audacieux. Laisser la porte ouverte, mais en laissant sa part au destin. Le carton aurait pu s'envoler, ou être jeté sans qu’on y prenne garde. Le Noble aurait pu ne pas se douter de qui il s'agissait, ou négliger ce simple morceau de carton... Elle avait joué, ce qui prouvait qu'elle était courageuse mais aussi hésitante. Car d'évidence, le désir était là, mais peut-être pas encore la volonté affirmée de franchir le pas. Ce qui ne la rendait que plus désirable aux yeux Du Marquis ! Il allait donc jouer, lui aussi ! Il saisit immédiatement son mobile et composa le numéro qui figurait sur le carton afin de lui envoyer un bref texto :

- Demain, midi, vous savez dans quelle pièce... signé MDE…

On est donc le lendemain. Et Vanessa qui vient de finir la lecture de l'article regarde sa montre... Elle ressent une étrange chaleur au creux du ventre... plus bas aussi... Elle relit le texto reçu la veille au soir et qu'elle a conservé. Midi... oui elle sait où. Elle le devine, mais elle sait qu'elle ne se trompe pas. Elle repense au regard Du Marquis et son trouble grandit... Midi, il est temps. Nerveuse mais déterminée, elle se lève et quitte la terrasse ensoleillée du café. On est en février, mais il fait soleil, ce qui lui a permis de s'habiller assez légèrement. Un chemisier et une jupe, des bottes et un gilet de laine... Elle s'observe dans une vitrine. "Mouais" se dit-elle, jamais vraiment convaincue de son charme même si les fréquentes allusions, pas toujours très fines de ses collègues, lui laisse supposer qu'elle ne laisse pas les hommes indifférents. Elle démarre sa voiture et prend le chemin du Domaine, s'engage sur un petit chemin, au ralenti car la suspension n'est pas l'arme première de son véhicule et roule jusqu'aux abords du Château. Tout est calme, flotte cependant encore dans l'air une légère odeur de brûlé. Ses collègues ont déjà quitté les lieux, ce qui prouve que tout danger est désormais écarté. Elle se gare et se concentre pour tenter de retrouver son calme. Elle sent sa jambe qui trépigne et doit prendre sur elle pour l'immobiliser.

- Allez ! se dit-elle.

Elle sort de la voiture et rejoint la porte par laquelle elle était entrée dans le bâtiment la veille, en plein incendie. Une porte de service qui est ouverte, d'ailleurs. Elle sait que c'est pour elle. Sans hésiter, elle entre, se disant que mieux vaut ne pas trop réfléchir, juste se laisser porter par une sorte d'évidence qui s'est inscrite en elle et aller de l'avant. Elle progresse dans ce couloir dont elle ne distinguait rien quelques heures plus tôt... Elle avance et trouve la porte qu'elle avait franchie par inadvertance la veille, perdue dans la fumée. Celle-ci n'est pas verrouillée mais entrouverte. Elle la pousse et découvre une ambiance qu'elle connaît déjà... La pièce large et haute, les instruments pendus aux murs, la balançoire... seul détail supplémentaire, une petite table, un guéridon en réalité, sur lequel figurent une feuille de papier pliée, ainsi qu'un collier de chien et une laisse. Elle s'approche... Sa main tremble légèrement lorsqu'elle se saisit de la lettre et la déplie. Elle lit :

- Vanessa, J’ai deviné qui tu es, ce que tu es et ce que tu veux devenir. Voila mon cadeau, cette laisse et ton collier que je t’offre. Alors je te laisse le choix. Mets ce collier à ton cou ou pars tout de suite. Personne ne te retient et je me serai trompé. Si tu pars je compte sur ta discrétion et n’en parlons plus. Si tu restes, déshabilles-toi, mets ce collier et agenouille toi ...

Vanessa relit plusieurs fois le texte. En fait elle n'hésite pas vraiment, mais elle est si troublée ! Elle a besoin de relire ces mots, encore... Bien sur. Oui, bien sur, c'est cela qu'elle désirait, cela qu'elle ressentait si fort, depuis si longtemps sans avoir jamais vraiment osé se l'avouer. Sans dire un mot, Vanessa replie soigneusement la lettre et la met dans la poche de son gilet. Puis, lentement, méthodiquement, elle se déshabille, le gilet, le chemisier, la jupe et puis les bottes. Enfin, le soutien-gorge et la culotte qui rejoignent le petit tas formé au pied du guéridon, le tout bien plié, bien rangé. Elle ressent un vif pincement au coeur et un excitation quasi incontrôlable de son sexe lorsqu'elle tend la main pour se saisir du collier et de la laisse. Elle regarde le collier de cuir noir, clouté, avec un anneau d'acier auquel est reliée la laisse courte en chaînons luisants. Elle avale sa salive, hésite un instant, respire un grand coup et, enfin, place le collier autour de son cou, rendue maladroite par l'émotion et devant s'y reprendre à plusieurs fois avant d'enfin parvenir à le refermer, avant de la placer pour que la laisse vienne pendre au devant d'elle, entre ses seins, la dragonne s'arrêtant à peine quelques centimètres au-dessus de son pubis …

Elle respire à nouveau un grand coup et s'agenouille, face à la porte. Elle se sent maladroite, gauche en tentant de trouver la pause qui convient. Elle ne sait pas trop quoi faire de ses mains et finit par les joindre dans le dos. Et elle se redresse, faisant ainsi saillir ses seins et, instinctivement, baissant les yeux... C'est ainsi qu'elle se tient, agenouillée, les genoux assez écartés pour se maintenir en équilibre, les mains jointes dans son dos, le buste droit, les yeux baissés... Et l'envie de partir en courant au plus profond d'elle, mais aussi un désir incandescent qui lui brûle le bas-ventre !!! Son corps est plus tendu qu'un arc, ses muscles lui font mal. Mais elle ressent quelque chose de si fort !! Elle en est là lorsque la porte grince et qu'elle ressent une présence ...

(A suivre …)

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