Matinée québécoise

- Par l'auteur HDS Le soumis de Niva -
Auteur homme.
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Récit libertin : Matinée québécoise Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-04-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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(8.0 / 10)

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Matinée québécoise
Matinée québécoise

Un autre récit – hivernal, celui-là - de ma soumission envers ma Maîtresse Niva. En signe de respect, tous les pronoms du texte se rapportant à Elle porteront une majuscule.

- As-tu préparé mon gruau ?
Je sursaute, interrompu dans la douce torpeur qui nous fait passer, ma Maîtresse et moi, chaque matin du sommeil au réveil. Tendrement lovés l’un contre l’autre, nous jasons longuement dans le lit ; dehors, un redoux humide a tout figé sous une couche de glace. Les arbres scintillent mais le sol va glisser comme jamais. Aucune raison de se hâter, si ce n’est que la faim commence à nous gagner, d’où la question de ma Maîtresse concernant son petit-déjeuner.
Même si je suis l’amant qu’Elle accueille chaque nuit dans Sa couche, je n’en demeure pas moins en même temps Son soumis, voué à Son exclusif service. Pour qui en douterait, la vision des chaînes cadenassées qui entourent mes poignets et mes chevilles, celle de mon collier d’acier qui ne me quitte pas dès mon arrivée auprès de ma Maîtresse, rappellent cette évidence : je suis, je veux être Son esclave.
En attendant, la réalisation de ce bel idéal commence bien mal aujourd’hui : j’ai effectivement oublié de préparer la veille l’assiette de gruau biologique mouillé de lait qui accompagne systématiquement les petits-déjeuners de ma Maîtresse. Je devais le faire, j’ai appris à le faire exactement à son goût et je suis donc objectivement en faute : je vais donc inaugurer ma matinée par une punition.

Je me lève et je questionne ma Maîtresse sur Ses desiderata du jour. Elle aime varier les tenues qui me transforment en créature mi-putain, mi-soubrette.
- Ce matin, tu portes ta minijupe de cuir, ton gilet assorti et tu chausses tes escarpins.
Ils sont rouge pétant, rehaussés de talons aiguilles de 10 cm. Avec mes cuissardes encore plus perchées, ce sont de plus en plus fréquemment mes chaussures d’intérieur. L’hiver québécois enneigé et verglacé nous conduit – provisoirement, car cet été, il en ira autrement – à réserver pour l’appartement le port des talons hauts. Avec un problème à la clé : ma Maîtresse vit dans une maison dont le rez-de-chaussée est occupé par Sa propriétaire et il convient de ne pas la déranger par le martèlement de mes talons, défi redoutable quand je marche sur du parquet ou du carrelage.
- Tes chaînes de pieds, tu les relies par un cadenas, jusqu’à nouvel ordre. Quant à la punition, tu te mets les pinces-croco aux tétons avec les gros poids. Allez, hop, cascade ! (expression familière québécoise pour signifier « on y va ! »)
La sentence est tombée Ma Maîtresse l’a énoncée avec une ferme douceur, sans élever le moins du monde la voix. J’ai fauté, Elle me punit, nous sommes dans l’ordre des choses de l’univers que nous avons l’un et l’autre souhaité.

Court vêtu(e), je m’en vais à la cuisine. La contrainte imposée par Maîtresse Niva m’oblige à marcher à petits pas entravés et sur la pointe des pieds pour ne pas claquer des talons. Or, la cuisine attenante à la salle à manger est vaste, rien à voir avec ma cuisine francilienne minuscule, où je peux tout faire avec un minimum de pas. Quant aux pinces, j’y suis a priori habitué ; je connais la morsure vive des premières minutes de pose, puis l’apaisement relatif de la douleur, jusqu’au moment où elle resurgit, fulgurante, lorsqu’on ôte les pinces. Mais ce matin, ce sont deux fois 300 grammes de métal qui étirent mes tétons et si la douleur s’atténue lorsque je ne bouge pas, ce n’est pas le cas quand je trotte du placard à la dépense (resserre qui sert de garde-manger), ou de la cuisinière à la table du petit-déjeuner. Les poids s’agitent au rythme de ma démarche et le simple geste d’étirer un bras pour attraper une assiette rangée en haut d’une étagère vient renforcer la douleur des pinces.
Au bout de trois quarts d’heure, le petit-déjeuner est terminé ma Maîtresse interrompt l’épreuve punitive. Je serai pourtant presque à désirer voir reculer le moment de l’ouverture des pinces, tant la douleur est vive au moment où le sang recommence à circuler. Par deux fois, je bloque ma respiration et les petites mâchoires dentées s’entrouvrent. Ma Maîtresse pose alors l’index sur chaque téton, puis les serre légèrement entre deux doigts pour les faire rouler… je sens Ses ongles qui s’impriment dans la chair en feu. C’est Son plaisir permanent que de labourer ma peau de Ses ongles, qui sans être très longs – comme ça, ils ne se cassent pas, dit-Elle – n’en sont pas moins de redoutables griffes rougissant et marquant mon épiderme.
Timidement, je me risque à demander :
- La punition pour le gruau oublié est-elle terminée, Maîtresse ?
- Je ne sais pas, je verrai, tu sais, j’aime suivre mon inspiration. En attendant, dès que tu as terminé de desservir, tu me rejoins au salon pour la séance de fouet.
C’est notre rite ; il ne s’agit pas d’une punition. Chaque journée qu’il nous est donné de passer ensemble, débute invariablement par une séance de flagellation. Le nombre de coups purement indicatif est de 200 et il ne préjuge en rien d’autres séances que ma Maîtresse peut fixer à tout moment, particulièrement quand Elle entend Sa « maudite » propriétaire partir, ce qui donne libre cours à l’usage des instruments les plus bruyants, comme le ceinturon ou le paddle.

Après m’être acquitté de mes tâches ménagères, je trotte jusqu’à un certain coffre et demande à ma Maîtresse quels instruments Elle désire utiliser ce matin.
- Fouet, canne et baguette, mon soumis. Je t’attends.
Le fouet est court, fait d’une lanière de cuir, et ma Maîtresse l’affectionne particulièrement. D’abord, parce que c’est un présent de soumission que je lui ai fait, puis parce qu’Elle l’a particulièrement bien en main, ce qui lui permet de m’infliger des coups précis et cuisants, sans grand effort, à la différence du martinet. La canne est récente dans notre panoplie, c’est un stick de cuir tressé plus rigide ; la baguette, elle, est une simple tige de bambou, acquise dans une jardinerie. Chaque instrument a ainsi son histoire originale, liée à sa provenance et c’est tout le sens de cette collection qu’abrite ce superbe et ancien coffre en bois dans la chambre de ma Maîtresse.
Je me mets en position : je suis nu, agenouillé à l’envers sur un fauteuil, devant le canapé où siège ma Maîtresse. Plus tard, Elle m’ordonnera de me placer à quatre pattes, les fesses à la bonne distance de Sa main agissante et armée.

D’où je suis, je ne vois pas quel instrument Elle a choisi en premier mais ma peau va me renseigner dès le premier coup. Le fouet court frappe mes fesses, l’impact est localisé mais la douleur mesurée. Ma Maîtresse sait doser les coups et monter en puissance. Idéalement, Elle me chaufferait d’abord la peau au martinet avant de passer au fouet, mais ce matin, il lui faut utiliser d’emblée le fouet court qui résonne moins dans le calme matinal de la maison.
Je compte les coups après chaque impact. Fesses, dos, épaules, cuisses…. Mais aucun ordre ne préside à cette succession et à la répartition des coups. Ma Maîtresse sait de longue date que j’apprécie mieux la flagellation de mon dos que celle de mes fesses ; mais aussi que l’incertitude favorise mon abandon dans la soumission. Ma Maîtresse entend rester toujours aux commandes, ce qui ne l’empêche pas de « vouloir un soumis heureux » et donc d’être parfois à l’écoute de mes préférences.
Mais ce matin, c’est mon cul qui est à la fête ; lequel était déjà sensible, car durant le petit-déjeuner, j’étais assis sur mon petit tapis vert de chaise, un rectangle taillé dans un paillasson : oh, rien de bien sérieux, il est en plastique hérissé de picots souples, mais son usage prolongé sensibilise efficacement les fesses…
Je compte donc les coups mais instinctivement je fais le tri : Maîtresse Niva frappe fréquemment trois fois légèrement un endroit précis pour ajuster un quatrième coup plus fort et cuisant, lequel sera le seul à être décompté.

Tiens, Elle a changé d’instrument : je reconnais la lourdeur de la canne, sa semi-rigidité. L’impact est différent de celui du fouet, à la souplesse serpentine. Le fouet frappe, la canne cogne ou pourrait cogner, si ma Maîtresse ne mesurait pas la force de Son bras. A la volée, les coups de canne pourraient bien faire éclater la peau et me mettre le dos en sang. Parfois, dans mes délires de soumission masochiste, j’en arrive à souhaiter que ma Maîtresse m’inflige une telle flagellation ; mais je dois en toute chose m’en remettre à Sa seule volonté qui sait parfaitement conjuguer sadisme et prudence. Comme si Elle lisait dans mes pensées, Maîtresse Niva ajoute :
- Tu sais comment fonctionnent les urgences ici, faisant allusion à la lenteur proverbiale du système hospitalier public québécois, non, je ne t’écorcherai pas vif la peau du dos…
- Bien, Maîtresse, merci… Faites comme Vous l’entendez, comme toujours.
Je suis passé au vouvoiement. Il n’y a pas de règle (jusqu’à nouvel ordre) entre nous sur ce point. Nous nous tutoyons habituellement mais dans le feu des séances, le « Vous » me vient spontanément aux lèvres.
Pas écorché vif, certes ; mais ce matin, je remarque une sacrée vigueur de ma Maîtresse chérie dans le maniement de Ses instruments. Je me rappelle nos premières séances de flagellation, quand Elle s’essayait à ce nouveau fouet, avec ce mélange de désir et de timidité. Mais là, les coups tombent avec force et parfois c’est d’une voix étranglée que j’annonce le décompte. C’est particulièrement net, lorsque Elle se plait à frapper plusieurs fois de suite exactement au même endroit. Du coup, la baguette en bambou, cinglante mais légère, paraît presque reposante. Maîtresse Niva le devine à ma voix, à mes mouvements du corps et Elle reprend aussitôt le fouet court qui vient ponctuer la séance. Nous en sommes à 245 coups mais je ne proteste en rien car je sais que le nombre de 200 coups est une base de départ minimale et que seule la volonté de ma Maîtresse fixe le nombre définitif.
Je me relève et viens la remercier à genoux en Lui baisant les deux mains, qui ont encore signifié ce matin, que je suis Sa propriété, lieu de tous Ses désirs, quels qu’ils soient.
- Quel bon matin, mon soumis ! Je te sens particulièrement à ma main… et je vais en profiter.
- Oui, ma Maîtresse ? dis-je d’un ton interrogatif. Je devine que tout en me fouettant, Elle a déjà imaginé un programme pour la journée.
- Oui, file prendre ta douche mais ne remets pas ta cage. Aujourd’hui, tu as droit à la séance de plaques à punaises. Tu t’es reposé, hier, te rappelles-tu ? Et si nous ne le faisons pas maintenant, nous risquons de manquer de temps.
- Oui, ma Maîtresse.

Explication. Cela fait presque deux ans que je porte une cage de chasteté de façon quasi permanente, après un long et patient apprentissage. La cage en France m’est devenue comme une seconde peau, objet de tous mes soins et de diverses péripéties que je pourrais raconter à l’occasion. Mais quand je suis au Québec, ma Maîtresse me libère à Sa guise, ce qui s’est produit précisément cette dernière nuit. Normalement, je devrais replacer la cage et lui remettre la clé mais Elle en a décidé autrement, pour quelque chose d’infiniment plus intense.
En effet, quand, pour des raisons impératives dûment répertoriées, j’ai droit à une exemption de cage en France, j’ai l’obligation d’observer une chasteté rigoureuse et de m’interdire tout plaisir masturbatoire. Il m’est arrivé de faillir à cette loi, ce qui m’a vaut dans ce cas une punition exemplaire hors norme : les plaques à punaises.

J’en ai trouvé l’idée dans une vidéo de l’excellent site http://coco84.unblog.fr/ animé par une dominatrice méridionale aussi inventive que sévère Maîtresse Cocochanel et son soumis du moment Corto. Je l’ai exposée à ma Maîtresse qui l’a adoptée et m’en a confié la réalisation au cours de l’été dernier.
Il s’agit de deux plaques carrées en plexiglas d’une trentaine de centimètres. L’une est percée en son milieu d’une ouverture suffisante pour laisser passer mon sexe, testicules comprises. Mais les deux plaques sont hérissées de punaises, collées patiemment une par une. Des tiges filetées relient les deux plaques, maintenant ainsi sur un double lit piquant mes bijoux de famille et des écrous papillons permettent de resserrer les deux plaques jusqu’à ce que leurs bords se rejoignent.
La vidéo du site, fort bien tournée, m’avait montré que ce genre de sévices ne tournait pas à la boucherie sanglante. Cependant, l’essai en août avait d’emblée érigé l’épreuve au rang des défis majeurs, réalisée avec une détermination aussi prudente que passionnée par ma Maîtresse.
Primitivement, il était question de me faire subir trois fois ce supplice, pour autant de manquements à ma chasteté mais diverses circonstances ne nous avaient pas permis de mener à bien la troisième séance, remise donc à plus tard mais nullement oubliée par ma Maîtresse.

C’est donc le moment. Rude matinée, décidément. Mais ma Maîtresse a raison : j’ai bénéficié d’un temps de repos la veille, après un incident fâcheux qui est venu interrompre une épreuve en cours. Je devais être enfermé dans une cage à chien, juste assez grande pour m’y tenir assis. Je l’avais étrennée l’été dernier, jusqu’à dix-huit heures d’affilée. Mais nous avions convenu de rendre l’épreuve plus sévère, afin de compenser un temps plus compté. J’étais donc sévèrement cagoulé dans la cage, les quatre membres enchaînés aux parois et assis sur un tapis piquant. De quoi m’immobiliser totalement et m’obliger à accomplir ce que j’ai le plus de mal à faire : précisément ne rien faire, si ce n’est méditer sur ma soumission à ma Maîtresse. Le problème a été un malaise qui m’a saisi et qui a conduit ma vigilante Maîtresse à me libérer et à me mettre au repos. Nous avions pour une fois surestimé ma résistance : ce sont des choses qui arrivent et je sais pouvoir compter sur ma Maîtresse, qui sait garder raison dans notre folie partagée.
Mais ce matin, je me sens parfaitement reposé et prêt à toutes les épreuves. Ma Maîtresse me passe les menottes et les accroche à un anneau fixé au linteau d’une des portes : j’ai donc les bras en l’air et suis totalement offert à Ses appétits. Elle saisit mon sexe et le passe à travers le trou de la première plaque, puis c’est au tour des testicules. La plaque se maintient seule, à la verticale ; mon anatomie intime fait connaissance avec les pointes des punaises mais faute de pression, la sensation n’est que modérément douloureuse. C’est alors au tour de la deuxième plaque de venir s’ajuster : quatre trous accueillent quatre vis et ma Maîtresse y enfile des écrous : l’appareil est en place. Première rotation des écrous, les plaques se rapprochent et le double quadrillage de punaises pèse légèrement sur mon sexe. Ma Maîtresse tourne doucement les écrous tour à tour.

Je La sens concentrée comme jamais. Certes, ce n’est pas la première fois qu’Elle utilise ce jouet cruel ; mais l’expérience nous a montré que les réactions du corps sont parfois imprévisibles et ce qui s’est passé la première fois ne préjuge pas des autres tentatives. C’est avec des gestes d’oiseleur qu’Elle resserre peu à peu les plaques.
Je regarde les plaques, distinguant parfaitement les punaises qui s’enfoncent dans la chair du sexe et des testicules comprimés : on ne dira jamais assez l’élasticité des parties génitales… Puis, je ferme les yeux, Maîtresse Niva faisant tourner les quatre écrous. La douleur resurgit, intense pendant une poignée de secondes. Elle ne s’apaise pas vraiment mais je dirai qu’elle s’égalise et se laisse maîtriser… jusqu’au resserrement suivant.
Accroché nu, les bras étirés, je mesure ma totale vulnérabilité. Elle est d’abord signe de confiance absolue envers ma Maîtresse : Elle pourrait… tourner rapidement les écrous, frapper les plaques à coups redoublés, les serrer entre Ses mains et m’écraser les parties. Elle pourrait mais je sais qu’Elle ne le fera pas. Confiance folle irrationnelle et dangereuse, me dira-t-on ? Peut-être, mais c’est ma folie à moi, de celles qui donnent de la sève à l’existence.
Mon sexe. Il est banalement un des pivots de mon identité d’homme, ce que l’on protège d’instinct par des gestes réflexes, là où on redoute toujours d’avoir mal. Autrement dit, ce n’est vraiment pas la même chose que de recevoir une volée de coups de ceinturon sur le dos et les fesses – « même pas mal… » et sentir des dizaines de pointes peser inexorablement sur le pénis et les testicules. Souvent, j’éprouve la douleur de nos jeux sm dans une zone de plaisir qui m’aide grandement à la supporter et, j’ose le dire, me la fait rechercher de plus en plus intense. Mais c’est au prix d’une approche de la frontière qui marque la fin de la douleur-plaisir et le début d’une autre douleur, que je ne peux supporter qu’avec le renfort renouvelé du sentiment de soumission. J’ai mal, très mal, mais c’est ainsi que je témoigne à ma Maîtresse de ce que je suis pour Elle. Cette frontière est mouvante, imprévisible, mais essentielle : je ne veux pas être seulement celui qui utiliserait les pulsions sadiques de sa Maîtresse pour sa jouissance masochiste personnelle, je veux m’abandonner à Elle.

J’ouvre les yeux. Les écrous sont vissés à fond, les quatre coins des plaques se touchent ; mon sexe aplati est constellé de punaises dorées.
- Encore trois minutes, mon soumis. Tu tiens parfaitement le coup… Me faudra-t-il la prochaine fois te coucher et poser des dictionnaires sur les plaques ?
Je lui souris ; Elle plaisante… quoique… En attendant, Ses yeux brillent de fierté. Elle est allée jusqu’au bout de l’épreuve, Elle est la Maîtresse qu’Elle désire être et je suis Son soumis, plus qu’hier mais moins que demain.

C’était une matinée québécoise, dehors le soleil hivernal fait briller tous les rameaux des arbres gainés de glace.

Le soumis de Niva

Les avis des lecteurs

Bonsoir.
J'aime beaucoup. J'ai lu tes deux précédents textes et je les ai trouvés eux aussi très intéressants.
Bonne continuation avec ta Maîtresse.

Dame Noémi.



Texte coquin : Matinée québécoise
Histoire sexe : Une rose rouge
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