Faux pas...Faut pas 2

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Faux pas...Faut pas 2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-06-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Faux pas...Faut pas 2
Faux pas... Faut pas
II Résumé. Corine, épouse de Jean, est rongée par le remords. Pour consoler un ami, Louis, quitté par sa femme Nicole et suicidaire elle le prend dans ses bras, Le geste d'amitié tourne à la relation sexuelle. Elle ne réussit pas à mettre fin à cette liaison secrète, bien que persuadée que c'est une source de soucis graves.

Mon secret ? Ce matin je me réveille après une nuit agitée de rêves effrayants, d’embrouilles entre Jean et Louis à mon propos. A côté de moi, appuyé sur un coude mon mari surveille mon réveil d’un air soucieux. Est-ce que j’ai parlé en rêvant, ai-je prononcé le nom de Louis, me suis-je trahie ?

-Bonjour mon chéri. Comment as-tu dormi ? Déjà réveillé, pourquoi me fixes-tu comme cela ?

-C’est toujours un plaisir d’assister à ton réveil, ma chérie. Mais tu as beaucoup remué cette nuit et tu parlais dans tes rêves.

C’est ce que je craignais ! Jean a-t-il appris quelque chose de compromettant dans mes bavardages nocturnes ? Je feins l’étonnement.

-Ah ! Je ne me souviens pas. Qu’ai-je dit ?

-Bof ! C’était plutôt incompréhensible : quelques mots marmonnés comme « non » ou « oui » ou « moui » ou « fopa ». Tu luttais contre quelqu’un ou quelque chose. Aurais-tu des ennuis au travail ?

Mon secret ? C’est bien ce que je craignais, je finirai par me trahir à force de vouloir garder mon secret. J’y pense trop et ça déborde dans mon sommeil. Et dès le réveil, mes premières pensées vont non pas à la mémorable passion qui nous a unis, mari et femme, avant l’endormissement, mais à l’union avec Louis (« oui », « moui » ce pourrait être « Louis »). Il y a de quoi m’effrayer. Si Jean avait eu le moindre soupçon d’une liaison entre Louis et moi, il aurait pu faire le rapprochement. Avec le temps j’aurai peut-être la chance d’oublier ce coup de canif dans notre contrat de mariage. Mais ce matin je sais que Jean aura beau me rincer le vagin avec son sperme, il n’effacera pas la trace laissée par Louis dans mon corps et dans mon esprit. Encore heureux que je ne porte pas ce Louis dans mon cœur ! Disons que je ne suis pas amoureuse de cet ami de notre couple. Je me répète à longueur de journée : « Je n’aurais pas dû, ce n’est pas bien, j’ai trahi Jean. Je ne le souhaitais pas, mais j’ai permis à Louis d’user de mon corps. C’est mal. Mais je ne le ferai plus. Je le rejetterai s’il tente de m’amadouer. »

Le mardi est passé. Au coucher je refais l’amour avec Jean avec autant de fougue qu’hier. Il déborde de bonheur, s’émerveille de mon ardeur. Je m’étourdis en baisers et autres fantaisies amoureuses, retrouve des jeux de nos débuts, de ces amusements délaissés avec le temps. Il y a belle lurette que nous ne pratiquions plus la fellation ou le cunnilingus, Jean est enchanté de ce soixante-neuf réinventé. C’est « soir de fête ». Il faut que Jean s’endorme vidé, fatigué : car je serai incapable de contrôler mes rêves. Il ne doit pas pouvoir surprendre les mots qui m’échapperaient. Ah ! Si j’avais arrêté Louis au lieu de me laisser pénétrer. Pourquoi ? Pourquoi n’ai-je pas eu la volonté de refuser ces câlins et cette pénétration? C’est impardonnable. Je suis mauvaise !

Je termine de servir une cliente lorsqu’ un homme entre dans le magasin et se dirige vers le rayon des jeans. Ma patronne aime s’entretenir avec les clientes sur le départ et les raccompagner à la porte. Elle me désigne l’arrivant et me dit :

-Corine, je vais encaisser. Voulez-vous vous occuper de monsieur.

« Monsieur » se tourne vers moi : c’est Louis. Que fait-il là ? C’est sa première visite dans la boutique. Même lorsque nous nous fréquentions, il n’avait pas franchi le seuil. Il se rend compte de ma gêne, se précipite sur les pantalons de toile bleue, cherche une taille et demande à pouvoir l’essayer. Je le conduis à la cabine et tire le rideau derrière lui. Il appelle :

-Madame, c’est la bonne taille, mais les jambes sont trop longues, pourriez-vous faire une marque pour les raccourcir ?

La patronne me fait signe d’entrer près du client. Je passe de l’autre côté du rideau. Louis est debout sur la chaise, braguette ouverte et braquemart sorti, raide et dirigé vers ma bouche. Il attend un service qui n’est pas de mes compétences. Il a cru pouvoir m’imposer une fellation, espère que je n’oserai pas faillir à la règle qui veut que le client soit roi. Le départ de sa femme le rend fou, notre rapport de lundi lui donnerait un droit sur moi en tout lieu et à toute heure. Je gifle la verge effrontée et me retire avec un cri d’effroi.

Madame accourt :

-Corine, que se passe-t-il ?

-Monsieur n’est pas correct. Voyez…

-Voyons, mon enfant, je vous trouve bien nerveuse.

Elle dit « Voyons » et tire le rideau en même temps. Louis apparaît en train d’essayer de remballer son sexe, mais dans l’état où il s’est mis pour me piéger, la « chose » est récalcitrante, trouve le logement trop étroit, refuse de disparaître, saute aux yeux de Sarah. La patronne est plus commerçante et plus diplomate que moi et déclare calmement :

-Corine, ce sont des choses qui arrivent. Vous voilà bien embarrassée. Vous produisez de l’effet sur notre client et il a peut-être choisi une taille trop petite. Quoi, vous avez peur de l’aider ? Vous êtes mariée, que diable, vous savez ce que c’est. Et ce spécimen est fort … enfin, monsieur mérite un compliment. Eh ! bien, laissez-moi m’occuper de monsieur. Allez préparer un café dans la réserve.

Elle s’enferme derrière le rideau. Louis n’a pas bougé. Si madame appelait la police, il pourrait passer devant le juge, voir son nom consigné sur la liste des délinquants sexuels. Il fait semblant d’être victime d’un mauvais choix et de mon charme, accepte avec soulagement les hypothèses apaisantes de madame et le secours qu’elle propose. Je m’éloigne avec un gros soupir de soulagement.

Pour comprendre le calme de l’intervention de Sarah, il est nécessaire de mieux connaître cette commerçante si serviable. Le magasin était la propriété de son mari. Le brave homme menait fort bien sa barque, mais était porté sur les jolies femmes, clientes ou pas, en boutique ou ailleurs. C’est le seul homme auquel je me sois permis de donner une gifle pour échapper à sa manie de me pincer les fesses. Cela me valut l’estime et la protection de madame. Il avait eu de nombreuses aventures et s’était éteint subitement, sans avertissement, d’une crise cardiaque à quarante-cinq ans. Sa jeune épouse, pas trop jolie hélas pour elle, hérita ainsi de la charge d’une boutique. Depuis un an nous maintenons le chiffre d’affaires avec bonheur. La vue du sexe de Louis ainsi exposé remplit d’audace la malheureuse femme sevrée avant l’heure. Tous les clients n’ont pas la généreuse idée de s’exhiber devant elle.

Ils mettent bien longtemps à trouver la taille du pantalon adéquat et à y enfermer les parties de monsieur. Mon café refroidit et le rideau de la cabine d’essayage bouge encore… Est-ce que vraiment Sarah succombe à la tentation ? Grand bien lui fasse, tant mieux pour Louis et pour moi : il ne pourra plus m’offrir ce qu’il offre à madame. Curieuse j'examine le bas du rideau de la cabine, il n'y a pas de doute, madame tient le diable par la queue si j'en crois mes yeux : les talons hauts des escarpins sont séparés par les pieds en chaussettes de Louis. Au-dessus, entre les cuisses de ma patronne harponnée Louis a dû trouver le chemin du bonheur. Voilà pourquoi à chaque recul il anime d'un coup de cul le rideau de discrétion. Quoique, la matière soit renouvelable, Louis s'abstiendra de m'importuner aujourd'hui. Enfin la sonnette de la porte annonce le départ du client. Madame me rejoint dans l’arrière boutique, le visage rubicond, le souffle court et la blouse souillée de liquide.

-Corine, vous avez manqué de sang froid et nous avons failli perdre ce client. Mais heureusement j’ai redressé la situation. Encore une fois, ne soyez pas surprise ni bégueule, un homme est un homme, adaptez-vous.

-Vous auriez permis que … ? Je n’ose pas imaginer.

-. La concurrence des grandes surfaces vide nos boutiques. Quand les circonstances l’exigent, un peu de compréhension peut nous attirer les bonnes grâces de clients qui se font rares.

Doux euphémisme ! Les bonnes grâces je les constate : Elle sent l’homme, son haleine est chargée d’une odeur caractéristique : elle s’est brossé les dents avec l’engin de Louis avant d’avaler un dentifrice bien original. Louis s'est montré à son avantage deux fois, en bouche et en sexe. Elle se rengorge :

-Je suis certaine que cet homme reviendra se fournir chez moi. On n’attire pas les mouches avec du vinaigre. Ah ! Arrangez l’ourlet du pantalon de ce nouveau client. Il passera le prendre demain soir à dix-sept heures : Vous livrerez madame Durand à seize heures quarante cinq, et ensuite vous pourrez rentrer chez vous.

-Je félicite madame pour son savoir faire. Si madame veut me le permettre, je lui conseillerai d’essuyer ces traces sur sa blouse. Vous devriez même en changer.

-Oh ! Mon Dieu, oh ! Qu’est-ce que ça peut être ? La sonnerie vous appelle, allez servir.

Il ne fut plus question de ce client au cours de ce mercredi. Mais je ne cessai pas de penser à Louis, à ce que nous avions fait et à ce qu’il aurait voulu m’obliger à faire dans cette cabine. Sa folie s’arrêterait-elle là ? N’essaierait-il pas de me faire chanter ? Il me compromettait. Si seulement « madame » pouvait le détourner de moi. Elle a su apprécier et compte se retrouver seule lorsqu'il viendra chercher son colis. Une quadragénaire peut encore attirer un homme. La démonstration n'est plus à faire. Je ferai tout mon possible pour faciliter la relation naissante. Nicole sera remplacée, Louis s'amourachera de madame et m'oubliera.

J’ai succombé à Louis. Pourtant je me croyais forte et vertueuse. Je ne peux donc pas écarter l’hypothèse que Jean puisse tomber dans le piège d’une femme avisée qui me le volerait. La meilleure défense, c’est l’attaque : pas un soir de la semaine mon époux n’a pu s’endormir avant de m’avoir éreintée. Ce lundi matin au réveil je lui ai arraché ses dernières gouttes de sperme et il est parti au boulot en courant. Je peux faire la grasse matinée, assurée que mon mari complètement essoré ne se lancera pas dans une aventure amoureuse aujourd’hui. Je l’aime, il ne peut pas l’oublier.

La porte d’entrée de la maison grince. Dans sa précipitation Jean aura oublié de donner un tour de clé. Je me lève et me retrouve sur le palier nez à nez avec Louis. Je m’écrie :

-Mais que fais-tu là ? Comment es-tu entré ?

Louis est amusé :

-J’ai vu partir Jean, j’ai baissé la clenche, la porte s’est ouverte. Tu n’es pas prudente, un malfaiteur pourrait t’attaquer, te détrousser ou te trousser !

-Ce n’est pas ton intention, j’espère. Mais tu vas m’expliquer comment tu as l’audace de te présenter devant moi après ta conduite doublement scandaleuse dans la boutique, avec moi puis avec ma patronne.

-Ta patronne m’inquiète. Elle a deviné que nous nous connaissons et pense que tu étais complice d’un jeu sexuel mal venu dans son magasin à la réputation de sérieux bien établie. J’ai dû la calmer jeudi soir afin qu’elle ne te licencie pas. Elle m’a fait payer en coups de reins ton absolution. C’est une nature cette femme. Elle m’a mis sur les rotules. Cependant une fois sautée, son plaisir pris, elle semblait encore hésiter sur la façon de t’amener à la raison. Heureusement elle me considère comme un bouche-trou en attendant de s’unir à un financier qui veut investir dans son affaire.

-Ah ! L’idée d'épouser ce banquier n’est pas abandonnée. Je croyais le candidat en fuite.

-Souhaitons à cet homme d’avoir un tempérament solide. Elle t’accordera peut-être le pardon, te conservera au magasin mais veut toucher un mot à ton époux pour le rendre plus vigilant. Il devra surveiller tes fréquentations, dit-elle, me tenir à l’écart de votre couple. C’est la raison de ma présence ce matin. Je tiens à t’avertir et à te conseiller d’éloigner Jean de ton lieu de travail. Ne serait-elle pas venue ici déjà ?

-Voilà le résultat de ton agression stupide dans la cabine d’essayage. Réfléchis avant d’exhiber ton machin. Bon, tu peux aller. As-tu l’adresse du domicile de Sarah ? Elle est chez elle ce matin, cours jouer au « bouche-trou ». Cela doit te convenir actuellement. Vous êtes deux à profiter de l’aubaine.

-Tu me fais de la peine. Je me suis sacrifié pour te sauver la mise et tu me remercies en me chassant.

-Voyez donc le malheureux ; il s’est sacrifié. Hahaha ! Voilà un sacrifice qui ne t’a pas coûté cher. Abstraction faite de son visage ingrat, Sarah me semble consommable. Sa poitrine généreuse doit être confortable; son sexe à l’abandon se révéler gourmand une fois chassées les toiles d’araignées. Dans ta détresse, c’est un cadeau du ciel, un corps brûlant pour te faire oublier Nicole. Va donc te faire câliner, n’attends pas de récompense de moi avant d’avoir obtenu gain de cause. Défonce-la, persuade-la et nous verrons si ton "sacrifice" mérite salaire.

-Nicole ? Sarah ? Mais tu fais erreur. J’ai trombiné Sarah faute d’autre solution pour ne pas quitter la boutique avec des menottes. La maline m’a menacé d’appeler les flics et de porter plainte si je ne lui laissais pas le loisir de jouer un petit air de flûte baveuse avec mon instrument. Je me suis soumis à cette première exigence. Ensuite il m’a fallu la prendre à l’abri du rideau. J’ai réussi l’exploit debout derrière elle qui se tenait à deux mains au dossier de la chaise, ouvrait ses deux guiboles et tendait sa croupe en cambrant son dos. Elle m’a enfin imposé de revenir le lendemain pour prendre livraison du pantalon.

-Ne t’es-tu pas présenté à ce rendez-vous galant ? Tu n’as pas dû arriver en retard.

-J’espérais que tu serais présente. Elle guettait mon arrivée et referma la porte à clé dès mon entrée. Et c’est alors qu’elle me mit le marché en main. Ou je la faisais jouir, ou elle te virait pour mauvaise conduite avec un client. J’ai donc dû m’exécuter sur le champ, sans amour, uniquement dans ton intérêt.

-Comme c’est aimable de ta part. Tu as subi le martyre ? Ce fut douloureux, pénible, contraignant ? Me prends-tu pour une imbécile ? Raconte, je veux savoir combien il t’a fallu de courage et d’efforts pour satisfaire les désirs de cette femme lubrique.

-En réalité, lorsqu’on réussit à ne pas regarder son visage, on connaît une surprise de taille. Elle m’a conduit dans la réserve.

-« Ferme les yeux », a-t-elle ordonné. Puis presque aussitôt elle a commandé : « Ouvre les yeux »

Elle m’est apparue dans le plus simple appareil, portant un loup de velours rouge, très à l’aise dans la splendeur épanouie de ses quarante ans, bien roulée malgré un léger renflement sous un nombril profond, fière de sa poitrine somptueuse, cachant espièglement de deux doigts la fente de son sexe noyée dans une pilosité pubienne abondante et noire.

-Bon, ça va, tu ne vas pas me dire que tu as compté ses poils pubiens. J’ai compris, tu as trouvé chaussure à ton pied. Je m’en réjouis sincèrement pour toi. Alors va la rejoindre et sois heureux.

-Tu fais erreur. Sarah est oubliée, je ne la vois que par devoir. Mais toi tu es inoubliable. Je la baise, toi, je t’aime.

-Stop avec ton baratin à deux balles. Tu m’aimes ? Dis plutôt que tu ne penses qu’à me troncher comme l’autre. Un peu de chaleur et d'humidité dans un trou et tu te secoues le membre pour te soulager. Va donc où tu es utile et attendu. J'ai eu mon tour, c'est fini.

L’idiot se jette à mes pieds :

-Je sais, j’ai été très maladroit il y a huit jours. Cela m’a rendu dingue. Je ne cesse de penser à l’égoïsme de ma conduite

-Je l’ai constaté, fou à lier au point de venir t’exhiber dans une boutique de prêt-à-porter. Pauvre Louis ! Pauvre obsédé.

-Oui, tu as raison, pauvre Louis je suis. Mais je veux me racheter. Cite-moi une bonne façon de faire taire Sarah et je te le prouve sur l’heure.

-Parce que tu redoutes pour moi une éventuelle intervention de ma patronne ? Me voilà dans la panade à cause de toi.

-Tu étais avec moi. L’amour nous a réunis. Crois-moi, je suis sincère, je t’aime à la folie.

Sa folie envoie ses deux mains dans l’ouverture de ma robe de chambre, entre mes genoux. Elles remontent, écartent le tissu. Le mouvement de ses avant-bras éloigne mes cuisses, fait baisser mon bassin fraie un chemin à sa bouche qui vient se coller sur mon sexe nu. Je sens son souffle chaud et aussitôt sa langue flagelle mon clitoris.

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