PHOTOS COMPROMETTANTES - Dévergondages 02

- Par l'auteur HDS VIEULOU -
Récit érotique écrit par VIEULOU [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : PHOTOS COMPROMETTANTES - Dévergondages 02 Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-07-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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PHOTOS COMPROMETTANTES - Dévergondages 02
Lors d’un récent voyage, un Français nommé Michel B., est venu en voyage d’affaires dans le pays où je réside. Demeurant dans la région bordelaise, il m’a confié les fantasmes qu’il a de voir Odile, son épouse depuis plus de vingt ans, se dévergonder et accepter le libertinage, comme il l’a connu avec une maîtresse durant une dizaine d’années.

« La femme infidèle a des remords ; la femme fidèle a des regrets » (citation anonyme)
Odile, est une jolie femme mariée de quarante-huit ans, responsable des ressources humaines d’une société bordelaise. Depuis six mois, elle est courtisée par Edmond, un notaire retraité de soixante-quatre ans. Ils déjeunent presque tous les midis dans le même restaurant « la Taverne du Chevalier d’Or ». Acceptant une invitation à déjeuner en tête à tête chez Edmond, Odile se laisse quelque peu aller en acceptant les baisers de son hôte.

Odile se réveille brusquement à huit heures trente le lendemain. Elle a passé une soirée et une nuit épouvantables, n’ayant pu se résoudre à confesser son écart à Michel, son époux depuis vingt-cinq ans. De plus, elle a des nausées, l’alcool qu’elle a bu en trop grande quantité la veille chez Edmond, faisant à présent son effet. Comment a-t-elle pu se conduire comme une traînée, elle si prude, si sage, ne laissant jamais les hommes de leurs connaissances lui faire la moindre cour. Comment a-t-elle laissé cet homme âgé l’embrasser et surtout, comment a-t-elle pu lui répondre, infiltrant sa langue dans sa bouche, alors qu’il avait fait la même la chose auparavant. Comment ses seins se sont retrouvés hors de son soutien-gorge, alors que son corsage était complètement déboutonné ? Toutes ces questions l’obsèdent.

Odile sent ses joues devenir encore brulantes au souvenir des sentiments qui étaient les siens lors de ce déjeuner avec Edmond, et du plaisir qu’elle a ressentit lorsque ses tétons et son ventre ont frémi d’excitation. Quelle honte, à son âge de se conduire ainsi, elle la bonne mère de famille qui s’occupe parfaitement de sa fille, elle la bonne épouse, qui prend soin de son mari quotidiennement, qui jamais n’a eu la moindre idée d’aller voir ailleurs.

Son mari est parti de bonne heure pour rejoindre Blayes, à 50 km de Bordeaux, en aval de la Garonne, où son entreprise de transports vinicoles est installée. Elle ne l’a pas vue ce matin, puisqu’elle dormait encore. Comment va-t-elle se comporter avec lui à présent, il va s’apercevoir sans aucun doute, qu’elle n’est pas dans son état normal.

Pourtant, Odile se prépare machinalement pour aller à son bureau. Après avoir mis son soutien-gorge et enfilé un shorty, comme à son habitude, mis une paire de collants noirs fumé, elle se revêt d’un tailleur pantalon noir sous lequel elle a enfilé un chemisier rose ; puis, elle chausse des trotteurs à petits talons. Malgré sa vie de femme sage, elle est très élégante dans ses ensembles (pantalon, chemisier, veste), qui mettent surtout en valeur ses fesses rebondies, faisant se retourner tous les hommes sur son passage. Enfin, inconsciente de l’effet qu’elle peut faire avec ses tenues si sexy, elle monte dans sa Clio et s’en va travailler.

Au bureau, elle n’est pas à son aise, aussi, lorsque ses collègues lui demandent de les accompagner comme d’habitude, à la taverne du chevalier d’or, comme tous les midis, elle refuse, prétextant un travail urgent à terminer. Le soir, elle rentre chez elle, un peu apaisée. Hier, elle n’a rien dit à son époux, ce soir encore elle ne dira rien ; puis, les jours suivants, elle oublie peu à peu les débordements auxquels elle s’est livrée ; le temps passant, il sera trop tard pour avouer son erreur. Elle se pardonnera de ce petit écart de conduite qu’elle se promet de ne jamais répéter.

Nous retrouvons Edmond dans son appartement cossu du cours Victor Hugo. Dans le boudoir où Odile, en léger état d’ébriété s’était laissée à embrasser Edmond, qui en avait profité pour dégrafer son corsage, et dégager les deux seins de leur prison textile sans qu’elle s’en rende compte. Edmond, monté sur un escabeau, manipule une caméra minuscule, encastrée sur un diffuseur de lumière au-dessus de l’écran plat de la télévision. Il en retire une carte mémoire, la remplaçant par une carte vierge. Puis, déplaçant l’escabeau, il répète la même opération sur trois autres caméras, dissimulées dans des spots éclairants des tableaux de maître.

Le maître de maison allume la télévision, puis, incorporant une des cartes dans le lecteur prévu à cet effet, il commence à visionner le contenu de la carte. Sur la première image qui apparaît, on découvre Odile, assise sur le canapé à côté d’Edmond devisant avec lui. Sur les suivantes, on assiste à son abandon, sa tête posée sur l’épaule de son compagnon, puis les baisers échangés, sa poitrine exposée nue, ses tétons dressés orgueilleusement, et enfin, l’affolement de la femme mature, se découvrant soudainement dans une position aussi peu convenable.

Suite à cet événement, une dizaine de jours se passent, Odile se décide à retourner à la taverne où elle a ses habitudes. Elle sait qu’Edmond sera certainement présent, mais qu’importe. Il n’a pas essayé de la forcer, il a juste profité de son abandon contre son épaule, et il l’a embrassé délicatement. C’est elle qui l’a embrassé avec fougue et qui lui a offert sa gorge dénudée. Son ami s’est conduit en gentleman, aussi, elle ne peut lui en vouloir. Edmond, lorsqu’elle s’assoit à sa table, ne fait aucune allusion à leur tête-à-tête et ce qui en a suivi. Elle est vraiment soulagée et les deux amis conversent courtoisement tout au long du repas. Au café, Edmond sort de sa poche un Smartphone et l’allume, puis tout en montrant une image à sa convive qui pâlit brusquement, il lui annonce tranquillement.

- Ma chère amie, voici la photo que je viens de recevoir ce matin par message sur mon téléphone. Le correspondant qui me l’a envoyé, l’a fait d’une façon anonyme, son numéro ne s’affichant pas. J’ai bien regardé ce cliché, qui n’a pu être pris qu’à travers la fenêtre du boudoir où nous nous tenions, depuis la courette qui se trouve à l’intérieur de mon immeuble.

Odile, est atterrée en voyant cette photographie, où elle est parfaitement reconnaissable, ses deux seins hors de son corsage, et Edmond l’embrassant et titillant ses mamelons. Sa réputation de femme vertueuse est irrémédiablement compromise. Surtout qu’Edmond reprenant la parole la terrifie à nouveau par ses propos.

- Naturellement, ce cliché était accompagné d’un message. Voulez-vous que je vous le lise ?

Odile acquiesce silencieusement en hochant la tête de haut en bas.

- Monsieur, j’ai bien sûr beaucoup d’autres clichés de l’adultère que Madame Odile L. a consommé avec vous. Je m’en voudrais de faire du tort à cette très jolie personne, mais, si vous ne me versez pas la somme de cinquante mille euros, je me verrai contraint d’envoyer ces clichés à la presse et à son mari. Je vous rappellerai dans trois jours pour vous signifier les modalités du versement.

Un grand silence s’installe entre les deux protagonistes. Odile laisse s’écouler des larmes sur son visage, alors qu’Edmond lui tend un mouchoir fin en baptiste pour s’essuyer les yeux.

- Rassurez-vous ma chère, je ne vais pas vous abandonner. Avant de recevoir les instructions de cet infâme maître-chanteur, je désire m’entretenir avec vous des suites que nous pourrons donner à cette menace et la façon dont je peux vous aider. Pouvez-vous vous rendre libre après-demain mercredi ?

Odile ne sait plus ce qu’elle doit dire, ni ce qu’elle doit faire ; elle est anéantie par ce qu’il lui arrive. Elle souffle à Edmond un timide : oui. Celui-ci reprend.

- Pour toute la journée ? Car nous risquons d’en avoir pour un certain temps ?

- Oui, mon mari s’en va en Hollande demain pour trois jours, il ne rentrera que jeudi soir. Muriel, ma fille est de son côté, en stage de natation à Londres.

- Bien, disons mercredi, à 11 heures au Relais des Landes, sur l’aire du même nom sur l’autoroute des « deux mers », en direction de Toulouse. Cela se trouve, à peine à quarante-cinq kilomètres. Je compte sur vous ?

Odile regarde Edmond avec des yeux pleins de larmes, espérant qu’il va trouver une solution pour lui éviter la honte de sa vie de bonne épouse et de bonne mère.

Deux jours après, elle s’habille traditionnellement d’un ensemble pantalon veste de couleur bleu nuit et d’un corsage saumon. Puis, elle part de chez elle à neuf heures trente, supputant sur une circulation importante en cette période de vacances ; elle prend la rocade est de Bordeaux, puis, elle rejoint l’A62 se dirigeant vers l’aire des Landes qu’elle atteint en à peine une heure. Elle se gare face au pavillon d’information, restant dans son véhicule, angoissée par ce qu’elle ne peut encore envisager comme suite à la catastrophe qui s’est abattue sur elle. Edmond, en avance lui aussi, vient se garer peu après à côté d’elle. Il descend de sa voiture et vient galamment ouvrir la portière de la conductrice.

- Bonjour Odile, j’espère que vous allez bien. Montez dans ma voiture, nous allons aller déjeuner dans un endroit charmant et discret.

Odile, monte dans la BMW d’Edmond, qui reprend l’autoroute des « deux mers », il sort à l’échangeur de Langon pour se diriger vers l’autre rive en passant sur le pont routier qui supporte aussi le chemin de fer. Remontant la Garonne vers Saint-Macaire, Edmond dirige sa voiture vers le centre médiéval de cette ville en tournant à droite sur le cours Gambetta, puis l’Allée de Tourny dans la continuité ; prenant à droite la rue du Canton, il arrive à la rue de l’Église au croisement de la rue Carnot. Là, une bâtisse du XVIe siècle abrite l’hôtel restaurant « Les Feuilles d’Acanthe ».

Ce petit hôtel de charme de douze chambres, allie l'harmonie du passé et du présent, en plein cœur de la cité médiévale de Saint-Macaire, fief du vignoble bordelais. La demeure moyenâgeuse accueille ses hôtes dans une ambiance chaleureuse de vieilles pierres, de sols en terre cuite et de meubles en chêne vieilli. Une petite piscine couverte équipée de jacuzzi occupe la lumineuse cour intérieure et se révèle être un lieu de détente parfait. Dans le patio fleuri, on peut déguster une cuisine vive et gourmande confectionnée par un chef du cru, à partir des meilleurs produits du terroir.

Edmond et Odile s’installent dans le patio, à l’abri des plantes exotiques et des murs de pierre anciens. Ils se restaurent des excellents plats régionaux qui leur sont proposés, notamment, ils découvrent et partagent « la Montgolfière de Homard et Saint-Jacques au Grand Marnier » ; lorsque la pâte feuilletée est ouverte, sa dégustation est un pur délice.

À aucun moment, Edmond ne fait allusion à ce pourquoi ils se rencontrent aujourd’hui.

À la fin du repas, Edmond propose à Odile de se rendre dans un endroit discret pour pouvoir parler en dehors d’oreilles indiscrètes du problème qui les préoccupent aujourd’hui. Pour cela, il a réservé une suite dans l’établissement, afin de ne pas être dérangé durant leur entretien. Odile, est tellement anxieuse et paniquée par ce qu’il peut advenir des photographies dont elle est menacée, qu’elle ne songe même pas qu’elle va se retrouver seule dans une chambre d’hôtel avec son compagnon.

Elle le suit, comme une automate dans la chambre qui se révèle être une suite de plus de soixante mètres carrés, comprenant un grand lit à baldaquin avec moustiquaire, un coin salon avec un canapé en L, une table ronde avec trois chaises, une commode, un dressing séparé, etc. À cela s’ajoute une salle de bains très confortable et bien décorée, où trône un jacuzzi très moderne, alors que la chambre comporte uniquement des meubles anciens régionaux. Edmond lui demande de prendre place sur le canapé, alors qu’il dispose une chaise en face d’elle. S’asseyant, il prend ses deux mains dans les siennes et la regardant avec insistance, il lui dit.

- Ma chère Odile, demain, je vais devoir annoncer au maître-chanteur si j’ai l’intention de lui remettre cinquante mille euros ou non. Qu’en pensez-vous ?

- Vous savez Edmond, je ne peux disposer d’une telle somme. Dix mille euros tout au plus. Il me faudra en parler à mon mari et je serai déshonorée à jamais. Je suis complètement désespérée. Dites-moi ce que je dois faire. Je suis prête à tout.

- Étant célibataire, je ne me sens pas concerné par ce chantage. Néanmoins, je peux débloquer la somme de cinquante mille euros et les consacrer à payer ce malandrin. Mais lorsque vous dites que vous êtes prête à tout, qu’entendez-vous par là ?

Odile devient tout-à-coup silencieuse. Elle n’ose imaginer ce à quoi doit songer Edmond pour éponger la somme astronomique que demande le maître-chanteur. Elle ose affronter son regard. Celui-ci est limpide, ses yeux dansent, amusés, ainsi que son sourire franchement éclatant, mais, pas vraiment rassurant. Odile comprend qu’elle est prise au piège. Ou le scandale éclate, sa réputation irrémédiablement ternie dans son entourage, dans son couple et sa famille, et même dans son emploi, menacé, car l’entreprise pour laquelle elle travaille est très conservatrice. Ou alors, elle suppute qu’il va falloir accorder ses faveurs à cet homme vieillissant de plus de soixante ans. C’est vrai qu’elle a été attirée par lui, mais en tout bien tout honneur. En ami, non en amant.

- Je… Je……. Je ne sais que vous répondre Edmond. Je… Je vous suis reconnaissante de bien vouloir me tirer d’embarras.

Edmond se lève alors et il vient s’asseoir à côté de la trop belle Odile. Passant un bras autour de ses épaules, sans la brusquer, il prend son visage délicatement entre ses deux mains, puis, il lui baise le front, le nez, tout en douceur. Odile sent sa tension se relâcher soudainement et elle s’écroule en pleurs contre l’épaule de l’homme qui peut lui sauver la vie. Elle ne songe même plus à son infortune, ni à son mari qu’elle va tromper ; à présent, elle en est convaincue. Lorsqu’Edmond, dégrafe son corsage, elle n’a même pas le geste de répulsion naturel qu’elle devrait avoir. Comme un animal à l’abattoir, elle le laisse écarter les pans de son corsage, se retrouvant en soutien-gorge devant l’homme qui pétrit sa poitrine au travers du tissu soyeux en satin. Edmond lui prend ses lèvres et elle s’abandonne, répondant timidement à la langue qui fouille bientôt sa bouche. La tension depuis plusieurs jours, accentuée depuis les heures précédentes a été tellement forte, qu’elle se laisse aller à embrasser l’homme, qui est en partie responsable de tout ce qui lui arrive.

Lorsque l’homme, fait sauter l’agrafe du rempart qui protège sa gorge, elle à d’abord un geste de résistance, se recroquevillant sous l’attouchement ferme de ses mamelons ; puis, cédant sous la pression impérative de l’homme, elle se laisse manipuler les seins qu’il empoigne, malaxe, embrasse, suce et mordille les tétons, enflammant ses sens comme cela ne lui est jamais arrivée.

À suivre…

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