Le jeu se corse

- Par l'auteur HDS AmantDesSens -
Auteur homme.
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Récit libertin : Le jeu se corse Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-02-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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(8.0 / 10)

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Le jeu se corse
Nous nous sommes donc donné rendez-vous dans le même bar que la dernière fois. Tu connais désormais le lieu. Je ne te ferai pas cette surprise.

J'entre. Il y a un peu plus de monde que la dernière fois. La table que nous avions alors choisie est déjà occupée. Je scrute la salle rapidement. Je te vois, souriante. Nous nous embrassons de façon amicale.

Nous commençons à discuter de choses banales, du temps, de nos activités... Mais nous brûlons intérieurement des mêmes questions. Tu t'es prise au jeu. Mais il s'agit pour moi de savoir si tu vas appliquer les règles.

La table n'est pas aussi bien placée que la précédente. Mais je n'ai pas envie que cette contrainte m'enlève ce plaisir. Je me lève pour aller commander deux demi pintes de cidre. Du bar, je t'observe. Je cherche quelques signes. Mais tu ne laisses rien transparaitre.

J'arrive avec nos verres. J'en profite pour ôter ma veste et ma sacoche. Maladroitement, en tout cas, j'en donne l'impression, je la laisse tomber. En voulant la récupérer, je redouble de maladresse et je la pousse sous la chaise avec le pied. Je me baisse sous la table. J'ai tôt fait de la saisir pour me consacrer à une autre recherche. Mes yeux se portent alors sur tes jambes. Mon regard remonte jusqu'à la naissance de tes cuisses lorsqu'elles s'écartent nonchalamment. J'ai ma réponse...

Je réapparais, naturellement, un léger sourire aux lèvres, tout comme sur les tiennes. En m'asseyant, tu poses la main sur la mienne et tu te penches à mon oreille :

- Alors, satisfait ?

- Curieux et impatient. Mais avant, buvons à nous.

Nous sirotons notre boisson, non sans nous surveiller. Nous reprenons notre conversation. Chaque sujet est prétexte à nous rapprocher, à nous toucher. Soudain, je sens quelque chose m'effleurer. Je comprends vite que c'est ton pied qui remonte le long de ma jambe. Je contiens ma surprise et continue mon explication tant bien que mal, sans laisser transparaitre quoique ce soit. Tu t'en amuses. Ton ascension continue avec insistance. Certes, tu ne peux pas aller loin, mais elle témoigne de ton intention.

Au gré d'une de mes phrases, tu feins de rire. Tu en profites pour poser innocemment la main sur ma cuisse. Mais elle remonte très vite et se heurte à cette bosse qui m'encombre depuis plusieurs minutes. Un léger rictus de tes lèvres trahit ta satisfaction. Je me prête au même jeu, mais cette fois en me penchant vers ton visage pour t'embrasser. Ainsi rapprochés, ta main continue son investigation. Tes doigts trouvent un espace entre les boutons de mon pantalon et viennent à leur tour s'assurer que je suis aussi la même "règle". Tes doigts sont discrets mais précis. Ils ne font qu'aggraver mon état d'excitation.

- Nous devrions finir nos verres, me dis-tu

- Certes, mais, laisse-moi quelques minutes... cela risque de se voir

Tu éclates de rire en prenant ton verre pour m'accompagner. Je distrais mon esprit pour que mon excitation ne se voit pas lorsque je vais me lever. D'un pas décidé, mais sans nous presser pour autant, nous quittons le bar. Dehors, la nuit commence à tomber. Nous nous glissons dans la foule et traversons la rue. Comme convenu, je suis garé dans le parking, juste en face. Sur le chemin, nos doigts se croisent, discrètement.

Nous décidons unanimement de prendre l’ascenseur. Je suis garé au dernier étage, mais notre désir pressant est également la raison non avouée. Secrètement, j'espère qu'il sera vide. La porte s'ouvre et la cabine s'offre à nous. J'appuie sur le dernier bouton et mes yeux restent rivés sur les portes. A leur fermeture, mon visage se tourne vers toi qui me regarde alors. Je te saisis par la taille d'une main, tandis que l'autre passe derrière ta nuque pour te porter à ma bouche. Je t'embrasse avec passion et tendresse à la fois.

Les étages défilent rapidement. Les portes s'ouvrent. Je sors le premier et je me dirige vers le parking ouvert. Toi, tu restes derrière et me suis d'un pas lent. Tu flânes. Je le sais bien.

J'arrive à la voiture. La place est idéale : juste sur le bord, face à la ville. J'ai eu le temps à midi de l'apprêter en break. Je me couche derrière, les pieds en partie dans ce qui est normalement le coffre. Je laisse quelques secondes la porte ouverte, espérant trahir volontairement ma cachette grâce au plafonnier. Je tends ensuite la main et je la coupe définitivement.

Quelques secondes plus tard, la portière s'ouvre à nouveau. Tu jettes hâtivement ton sac à main sur le siège avant. Tu rampes sur moi. Je tends les bras et je nous enferme.

Je redresse mon visage : ton bassin est à l'aplomb de mon visage. Mes mains ont tôt fait de retrousser ta jupe. Je te libère ainsi et tu viens de baisser un peu plus sur moi. Ma bouche vient se plaquer sur tes lèvres. J'ai la certitude de ton excitation. Mes baisers font bientôt place à ma langue. Je la pose à leur sommet. Tu trésailles à son contact. Je descends jusqu'à ton périnée. Je recommence plusieurs fois et à chaque fois, j'insiste un peu plus pour écarter les barrières gonflées de désir que je perçois. Tu restes à quatre pattes, arquée sur tes bras. Je sens ta poitrine sur mes cuisses. Mes mains se posent sur tes fesses que j'écarte pour faciliter mon exploration. Je déguste ton excitation, me délecte de ta cyprine.

Bientôt ma langue explore ton sillon de sa source jusqu'à son embouchure. Son lit n'a plus de secret si bien que je décide de m'aventurer plus en profondeur. Mais avant, je m'annonce en titillant du bout de ma langue le cerbère qui règne normalement à son sommet. Tu pousses un léger cri que tu contiens par peur d'aller d'éventuels passants. Ma torture est au point. Ma langue en fait le tour, l'agite. Il se dresse, dans un dernier baroud d'honneur, plus par principe que par refus. Mais il m'en faudra plus pour me dissuader.

Sans crier gare, je m'infiltre dans la source de ce nectar. S'en est trop pour toi. Ta main a tôt fait de déboutonner mon pantalon et de saisir mon membre. Tu le portes en bouche et je devine à tes mouvements l'état d'excitation dans lequel la situation t'a mis. Tu me fais payer au centuple mon scénario, mon idée, mon audace, mon initiative, mes règles...

Je suis aussi très excité et je sais que je ne résisterai pas longtemps à ton appétit. Je me lance alors lèvres et langue au service de ton intimité, de ton plaisir. Je te sens te plaquer encore plus sur mon visage, presque à m'en étouffer. Je plante ma langue aussi profondément que je peux en toi, autant que tu gobes mon sexe. Je me sens venir, je me cambre spontanément. Tu m'absorbes profondément tandis que je déverse en toi mon nectar. Ta bouche reste close sur mon membre jusqu'à ce qu'il commence à perdre de sa vigueur. Tu consens alors à relâcher ton étreinte torride. Côté à côté, tu m'embrasses doucement.

- Presque aussi bien que ce que tu avais écrit, me confies-tu ?

- Presque ? répondis-je, étonné

- Oui, j'aurais aimé aussi que tu viennes en moi....

J'en souris en t'embrassant. Tu te redresses. J'ouvre la porte pour nous libérer. Discrètement, tu sors. Personne.

Nous repartons après que tu m'aies rejoint à mes côtés. Ma main s'aventure encore sur ta cuisse. Je sais que tu ne portes toujours rien dessous. Par défi, au gré de quelques feux qui jalonnent le chemin vers chez toi, mes doigts se glissent à nouveau là où mon membre n'a pu aller. Tu as gagné... je suis presque frustré...

Je me gare à quelques rues de chez toi. Tu te penches vers moi pour m'embrasser avec force et application.

- Et mon "otage" m'interroges-tu ?

J'hésite, puis je comprends.

- Dans le vide poche de ta portière.

Ta main plonge dedans et en retire mon boxer.

- La prochaine fois, je te le remettrai

- Et ta petite culotte ?

- Ca, ce sera pour une autre fois... encore.

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Texte coquin : Le jeu se corse
Histoire sexe : Une rose rouge
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