Le Labrador beige

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Le Labrador beige Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-02-2015 dans la catégorie A dormir debout
Tags : Drague Bizarre
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(10.0 / 10)

Couleur du fond :
Le Labrador beige
La fille, je l'avais rencontrée dans une cave du centre. Chez Lapébie, je crois, face au Théatre Français, enfin théâtre, plutôt cinéma maintenant.
C'était un club en sous-sol où nous aimions traîner en musiques de vinyles single Limousin. Pochettes de papier simple sans marque, disques deux faces, de "Juke Box".
Arias, Guy Arias, chemise bleue cravate rouge costar sombre, faisait en ce temps-là autorité, Ecureuil le Bouscat, son fief, son terrain de chasse.

Enfin la fille, j'avais un peu flirté
Un peu tripotée pour voir si sa taille était à mon goût et ses seins ni trop lourds ni trop fluides.
Enfin, ça allait ... à peu près...
Il me semble.

Mon souvenir de cette boîte de ce club en sous-sol enfumé oppressant était de lumières psychédéliques synchrones de jerks endiablés puis de slows langoureux en atmosphère rouge sombre apaisée.

La fille était à ma convenance et je lui avais glissé à l'oreille, comme un secret, l'adresse de mon école et qu'elle y serait, si elle daignait s'y pointer, bienvenue...
Nous on dit ça à toutes les filles et Darwin se charge de sélectionner ... les celles qui méritent.
Merci Darwin !

On appelle cette technique le piquage à la fourchette mais il est vrai que cela s'apparente plutôt à la pèche à la foène...
Pour attraper les anguilles, rien de plus efficace que la foène !

Les filles c'est vraiment comme les anguilles, difficiles à saisir, glissantes entre les mains, vives, à toujours vouloir s'échapper
Alors qu'on voudrait pas...
Et puis aussi vigoureuses en soubresauts qui sautent hors du panier où l'on croyait les avoir enfermées.
Les filles leur peau est visqueuse et on ne peut, quand on les a attrapées capturées les garder, elles glissent elles s'échappent et disparaissent, furtives évanescentes.

Les filles on les pêche au sourire, comme Davy Crockett chassait le castor.
Vous souvenez-vous de ce héros Disney, vainqueur des Indiens, Apaches Sioux, qui capturait les mammifères à longue queue en les invitant d'un sourire à entrer dans son sac, dans sa besace ?
Moi, gamin, la technique m'avait marqué et j'ai toujours ainsi, plus grand adulte, pratiqué.
Grande et belle queue les castors, oui...
Mais moi je chassais plutôt leur femelles, grandes filles sportives blondes et solidement charpentées. Avec profusion de nibars par devant et hanches larges par côtés.
En quelque sorte, le pendant féminin de la queue du castor.

Enfin voilà comment cette fille s'était retrouvée un après midi pluvieux sur le parking de la cité U à chercher où je créchais. Elle et sa deuche grise avec un grand Labrador à ses côtés.
Assis sur le siège passager, la tête dépassant regardant alentour tout du tour le paysage mouillé du Campus.
Clair de poil le Cleps, Labrador roux renard, avec une bonne tête confiante sereine.

La fille avait couru sous la pluie fine jusqu'au bâtiment. Aux étages elle était montée et de question en question aux gars dans les couloirs, elle m'avait trouvé.
Ma turne, décorée de dessins de descro encre de Chine lavis rouge bleu d'hyperboloïdes de révolution collisionnant des cônes ou des tores, était accueillante de son lit étroit toujours bien fréquenté.

J'écoutais un vinyle de musique moderne argentine, cuivres jazz.
Elle est entrée, la porte était ouverte. Ma porte est toujours ouverte. Elle m'a souri et s'est blottie dans mes bras accueillants.
J'ai fermé la porte.

C'est là que les choses se sont passées.

Les copains ont voulu, comme toujours faire blague de potache. Ils sont allés à la Deuche et, l'un au volant, les autres à pousser, l'ont menée loin dans un petit bosquet.
Le chien a voulu les accompagner ensuite quand ils sont rentrés aux piaules. Ils l'ont gardé avec eux et l'ont ensuite emmené au resto-U, dîner.
Cependant que sa maîtresse se faisait tendrement lutiner derrière ma porte close.

Le chien n'en savait rien et rien ne justifiait qu'il pût en être jaloux.

Au resto-U il a goûté les mets fins des cuisines centrales universitaires.
A aimé, sinon la qualité du moins la quantité, la profusion.
Il a fait copain avec les garçons avec qui il partageait le repas mais surtout la blague au détriment de celle qui l'avait trahi, qui l'avait abandonné, oublié sous l'orage, sous la pluie dans l'auto.
L'infidèle, la femme infidèle, pomponette...

Le chien était bien, au chaud avec ses nouveaux copains, ses vrais amis.
Sa gamelle était une vraie assiette et on ne lui plaignait rien ni d'os ni de chair galinacée. Il se régalait. Et aussi des caresses de chacun dans son large cou et sa toison. Beige la toison.
Ne pensait plus à la traîtresse...
L'était oubliée, celle-là.

Quand nous sommes arrivés, elle et moi, affamés par nos exercices amoureux, nous avons choisi une table discrète dans un coin.
Le chien nous regardait immobile dans l'ombre depuis l'autre côté de la salle, la main d'un de mes copains posée sur sa tête comme protection, en amitié sincère.
Moi, ce chien, je ne le connaissais pas mais son regard m'a troublé.
Ma nouvelle amie, elle, tournait le dos et ne voyait rien.
Et moi, j'étais subjugué par ce regard canin qui m'interloquait comme pour me faire reproche.

Mes copains riaient mais le regard du chien disait sa détresse et moi je le regardais et mon coeur se serrait et je ne savais pas pourquoi...

Nous avons fini ensemble le repas et sommes rentrés, tous, sous la pluie fine jusqu'aux bâtiments de la résidence.
Mon amie a vu le chien et s'est troublée. Elle a lâché ma main.

Le chien marchait devant, indifférent, il menait le groupe.

J'ai admiré.

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Texte coquin : Le Labrador beige
Histoire sexe : Une rose rouge
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