La tentation du velours 2

- Par l'auteur HDS Orchidée -
Récit érotique écrit par Orchidée [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : La tentation du velours 2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-03-2015 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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La tentation du velours 2
La tentation du velours 2

Ma chère Lola,
La journée commença par un léger tambourinement à la porte. La lumière du jour profitait du fait que je n’avais pas fermé les volets.
« Zut, déjà 9 heures ! Les pantoufles sont sous le lit. La salle de bain ! Pas le temps, elle est là. J’aurais dû mettre le réveil à sonner. Je dois avoir une sale tête, je vais lui faire peur dans cet état. »
Le temps de balancer ces idées en désordre, je découvrais Sarah dans l’embrasure de la porte, là où elle m’avait abandonnée hier soir. Une veste tailleur gris-perle mettait ses formes en valeur, une chemise de soie blanche cintrée avantageait sa poitrine, le jean blanc moulait deux longues jambes. La mèche descendait un peu moins sur les grands yeux noisette. Je découvris quelques minuscules et charmantes taches de son autour du nez fin, qui m’avaient échappé la veille.
– Tu es prête, à ce que je vois, sourit Sarah en refermant la porte dans son dos. Ne te couvre pas davantage, il fait bon dehors.
Un coup d’œil à ma tenue transforma mon sourire en grimace. La veste mal boutonnée du pyjama trop grand bâillait de partout, dévoilant ma peau par bribes. L’échancrure ainsi provoquée exhibait mon sein droit presque jusqu’à la pointe.
– Ne touche à rien, souffla Sarah en caressant le coton mal ajusté sur mon épaule, tu es trop mimi au réveil. On déjeune ? Elle agita sous mon nez un paquet de croissants.
« Thé ou café ? » furent mes premières paroles. Décontenancée, je réussis à dissimuler ma gêne en m’activant dans la cuisine équipée, à la recherche des boîtes adéquates. La veille avant de sortir, une gentille voisine à la soixantaine alerte m’avait accompagnée dans une épicerie de quartier afin de prévoir le premier ravitaillement indispensable.
– Thé sans sucre, avec du lait si tu as… Dis donc, ton oncle a su tirer le maximum de l’espace disponible. Ce studio est une véritable réussite.
Il fut aisé de deviner au changement de ton que mon invitée ne parlait pas pour remplir le silence, elle inspectait vraiment mon cadre de vie. Alors, dans mon esprit de petite provinciale de 18 ans, je me réjouis de l’intérêt de Sarah à mon égard. Je me retournai, la bouteille de lait dans une main et la boîte à thé dans l’autre, Sarah était là, à quelques centimètres de moi. L’envie me prit encore de l’embrasser, je n’avais qu’un geste à faire. L’eau en ébullition dans la bouilloire électrique accapara mon regard, pas mon attention.
– Tu travailles aujourd’hui ? demandai-je avec prudence.
– J’ai prévenu au bureau, répondit Sarah d’une voix neutre, ils ne me verront pas avant lundi.
Le cœur bondit dans ma poitrine. Lundi prochain, ça me laissait quatre jours pour apprécier la présence de mon inconnue. Mais avant, j’avais besoin d’être rassurée sur un point, qui justifiait peut-être la fin de soirée trop amicale à mon goût. Attendre avant de savoir était un risque que je ne voulais pas courir.
– Si tu as une copine, balançai-je avec un manque évident d’assurance, elle sera contente.
– Je n’ai personne, répondit Sarah sans hésiter. Je peux te consacrer tout mon temps.
Je jurerais qu’elle avait compris le sous-entendu. Quatre jours et autant de soirées m’étaient donnés, à moi d’en profiter.

Au sortir de la douche, la présence silencieuse de Sarah adossée au mur me fit rougir. Tu me connais, Lola, être à poil ne me pose pas de problème en général. Mais son regard fixait le mien, d’une douceur affectée, comme si ma nudité n’avait pas d’importance, ou aucune valeur. Peut-être que je n’étais pas son type de nana. Je m’enroulai vite dans le drap de bain, davantage par peur de la décevoir que par réelle pudeur.
– Laisse-moi faire.
Sans attendre une acceptation ou un refus, Sarah entreprit de sécher mes épaules et mon cou. Virevoltant autour de moi, elle se retrouva dans mon dos pour l’essuyer avec douceur. Puis elle se replaça de face. La maîtrise totale de ses émotions contrastait avec ma nervosité.
– Occupe-toi de tes cheveux, dit-elle en me tendant une serviette plus petite.
Aussitôt, ses mains s’activèrent à nouveau sur moi. Comme j’avais les bras levés, Sarah frotta délicatement chacune de mes aisselles avant de découvrir ma poitrine. Elle la tamponna du tissu éponge d’un geste chaste, le regard aimanté à ce corps qu’elle découvrait. La douce chaleur de son souffle paisible ne parvenait pas à calmer ma chair de poule. Sans prévenir, Sarah emprisonna un de mes seins dans une main pour en essuyer la base, puis passa à l’autre. Le contact sensuel me fit frémir, mes tétons durcirent. J’attendis une véritable caresse qui ne vint pas.
– Ils sont superbes, se contenta-t-elle de reconnaître, ronds et fermes, l’aréole est joliment dessinée. Tu dois en prendre soin.
Continuant son ouvrage, Sarah palpa mon ventre de la serviette éponge, la peau se dévoilait à son regard. Les bras suspendus au-dessus de la tête, je n’osais pas bouger, le moindre mouvement de ma part risquait de rompre le charme.
– Tes abdos sont durs, c’est le sport ou la nervosité ?
– La nervosité je crois, bafouillai-je, morte de honte.
Sans relever la réponse, du moins en apparence, Sarah s’appliqua à essuyer ma toison pubienne. Je me savais maintenant livrée sans aucun rempart à l’observation et aux attouchements. Jamais une telle sensation de fragilité n’avait broyé ma poitrine dans un étau. Mais, jamais non plus une semblable excitation n’avait chamboulé ses entrailles. Je sentis qu’on soulevait ma jambe droite pour poser mon pied sur le bidet. Les cuisses ainsi écartées, plus rien de mon état ne pouvait lui échapper.
– Rassure-toi, sourit Sarah avant de focaliser son attention sur mon intimité, la réaction de ton corps est naturelle. La peau est un peu irritée à l’aine, tu te rases ?
– Mmh… oui, réussis-je à articuler.
– Tu ne dois plus le faire. Je sais comment arranger ça.
Sarah me retourna sans donner plus de détails, déjà concentrée sur une autre partie de mon anatomie. Le ballet de ses mains reprit sous la serviette. Avait-elle vu que l’humidité sur ma fente n’avait rien à voir avec l’eau de la douche ? J’en étais persuadée.
– Tu as des fesses rondes, petites et hautes, bien soutenues par de jolies cuisses, et tes mollets sont galbés à souhait.
La fin soudaine des attouchements me fit grimacer, pas longtemps cependant. Des doigts se refermèrent sur les miens, toujours suspendus au-dessus de ma tête. Les mains douces guidèrent les miennes dans un mouvement tournant délicat pour essuyer ma longue chevelure claire, presque blonde. Malgré le timbre détaché, les seins de Sarah étaient durs dans mon dos. Une haleine caressa mon cou, un murmure chatouilla mon oreille.
– C’est rare de voir un corps aussi bien proportionné. Tu es très jolie.
Oui ? Alors pourquoi n’en profitait-elle pas ? Ces mots restèrent dans ma gorge malgré mon désir de les hurler.

– Tu donnes souvent ton adresse à des inconnus ?
Assise sur un tabouret, Sarah patientait tandis que je revêtais une robe d’été choisie par elle dans ma valise, pas encore défaite.
– Tu devrais faire attention, reprit-elle sans me laisser le temps de réagir. Je n’ai pas de leçons à te donner, mais il n’y a pas que des gens bien à Paris.
– Je suivrai ton conseil, promis, répondis-je avant d’entrer dans la salle de bain.
Elle ne m’y suivit pas. Déçue, je coiffai seule ma longue tignasse face à la psyché fixée à la porte. Sa voix me rattrapa.
– Pourquoi tu épiles tes sourcils ? Ils donnent souvent de l’harmonie à un visage. Tu devrais les laisser pousser.
– Ils ne sont pas de la même couleur que mes cheveux, balançai-je, heureuse de l’entendre changer de sujet de conversation.
– Ça, ma belle, c’est la grande énigme du système pileux.
Je quittai la salle de bain à temps pour surprendre son rire léger. Elle n’avait pas bougé, son regard de nouveau focalisé sur moi, comme s’il tentait de me transmettre un message.

La matinée fila à une vitesse insensée, angoissante tant le besoin d’arriver à mes fins dans les quatre jours à venir martelait mon esprit. J’avais accepté une proposition saugrenue de Sarah pour ne pas la décevoir, mais je regrettai un peu de m’être emballée tandis que nous déjeunions dans une brasserie. Un mec souriant d’une trentaine d’années nous rejoignit au moment du café.
– Anaïs, je te présente Marc, photographe à l’agence. Il va nous suivre cet après-midi, et fera des clichés de toi. Tu dois rester naturelle, oublier sa présence.
– Ne vous inquiétez pas, Anaïs, vous ne me verrez même pas, promit le photographe d’une voix rieuse de jeune farceur. Sarah, je t’envoie les clichés avant ce soir sur ta messagerie. Bonne promenade, les filles.
Marc s’éclipsa aussitôt.

Que garder de ces instants qui, bout à bout, tissèrent le canevas de notre après-midi, sinon le souvenir d’un magnifique été. Juin coulait lentement le long de la Seine, sur des berges animées d’une vie particulière, la terrasse d’un café digne d’une aquarelle de Montmartre, la foule bigarrée sur l’esplanade du Centre Pompidou, les flèches de Notre-dame plantées dans un ciel généreux. C’était paris, et je ne pouvais que l’aimer.
Je souhaitais aussi aimer la présence à mes côtés, tantôt pendue à mon bras comme une amie, tantôt accrochée à ma main comme une amoureuse. Sarah se montra sans fard, révélant sa nature simple des gens qui n’ont rien à cacher.
Son téléphone portable grelotta vers 19 heures ; un SMS de Marc, il était rentré et venait de lui envoyer les clichés. J’avais occulté la présence du photographe et de son appareil numérique.
Sarah proposa de me raccompagner chez moi, sans me laisser le temps de m’apitoyer sur un éventuel abandon.
– Tu vas te changer, ce soir je te sors dans un nouvel endroit.

Le Nix Café n’acceptait aucun garçon, pas même accompagné. Il ne s’agissait pas dans mon esprit, ni dans celui de mon accompagnatrice, d’un désir de communautarisme exacerbé ou d’un rejet de la gent masculine, mais de vivre pleinement un trait commun à nos deux caractères.
– Toutes les filles viennent ici, reconnut Sarah sans ambages. Enfin, toutes les lesbiennes, quel que soit leur genre. C’est le lieu idéal pour rencontrer l’âme sœur ou le coup d’un soir.
– Je suis quoi pour toi ?
Blême, surprise moi-même de ma répartie, je sentis des larmes humidifier mes yeux. De quel droit moi, la petite provinciale en manque d’amour, encore vierge et ignorante de l’existence, je me permettais de juger celle qui me donnait tant depuis hier.
L’absence de sentiments et une virginité pesante, justement. La plupart des filles de chez nous avaient perdu leur pucelage entre 14 et 17 ans. Rappelle-toi, Lola, c’était un sujet de discussion au collège puis au lycée. Certaines étaient amoureuses, d’autres multipliaient les expériences. Mais moi ! Qu’avais-je à raconter moi, la petite gouine obligée de taire son attirance car les ados sont méchants entre eux. Qu’avais-je vécu comme expérience qui me donne envie de vivre, sinon l’intransigeance des parents. Á la campagne on ne peut pas adopter le même comportement qu’en ville, les mentalités refusent d’évoluer.
Alors non, Sarah ne méritait pas d’entendre des reproches. Mais oui, j’avais le droit de…
– D’être en colère, je comprends, tempéra mon amie en prenant mes mains dans les siennes, à plat sur la table du café. Contrairement aux filles hétéros, la première expérience est souvent plus tardive pour nous. Il y a d’abord la question de l’acceptation de soi qui nous retient, puis la peur d’être confrontée au jugement des autres. Pas facile dans ces conditions. On nous imagine souvent multiplier les aventures, passer d’un lit à un autre, pourtant toutes les études démontrent que les lesbiennes sont en général davantage fidèles à leur compagne. Même si certaines prennent leur pied à changer souvent de partenaires. Comme ailleurs, la généralité ne représente pas un tout, tu trouveras toujours l’exception qui confirme la règle.
J’étais là, à écouter Sarah révéler des vérités sur notre attirance sexuelle, et mon comportement me parut moins glauque, ma nature plus acceptable, un avenir envisageable.
– Quand au sexe par lui-même, gloussa-t-elle en baissant la voix, comme le dit une célébrité qui vient ici de temps en temps, les hétéros nous posent toujours la question : « Mais comment vous faites ? Vous utilisez des objets ? » Alors je réponds à chaque fois : « On fait pareil que vous, sauf qu’il n’y a pas de bite à la fin. »
Après les larmes précédant mon coup de gueule, je faillis m’étouffer de rire. Sarah savait, son expérience en faisait une conseillère incomparable sur le chemin de « ma vérité », chacun a le droit d’avoir la sienne dans ce domaine. J’assumais mon attirance pour les filles, il me restait à concrétiser cette attirance au sens physique du terme.
– Plus sérieusement, continua Sarah, l’acte sexuel d’une femme hétéro passe invariablement ou presque par la pénétration, qui en est souvent la fin avec l’éjaculation du partenaire masculin. La sexualité lesbienne, contrairement à ce que pensent beaucoup, me parait plus complète, elle est en tout cas plus variée. La seule limite est notre imagination. On peut se pénétrer aussi bien avec les doigts, les jouets ne sont pas une obligation. Et ça, c’est pour les vaginales. Les clitoridiennes se passent de pénétration. De plus, on a un sacré avantage, la plupart des femmes peuvent avoir plusieurs orgasmes à la suite. Je ne te dis pas le feu d’artifice que ça déclenche parfois.
J’aurais voulu qu’elle me dise, néanmoins je n’en fis pas la demande. Sarah me comprenait, je n’avais aucun droit de la mette mal à l’aise.

La soirée s’éternisa, pour notre plus grand plaisir partagé. Certaines de ses connaissances nous saluèrent, d’autres s’invitèrent à notre table, l’une d’elles me dragua même, faisant preuve d’un culot inimaginable. On en riait encore à la fermeture.

– Tu as fait de l’effet sur certaines ce soir, me glissa-t-elle à l’oreille, une fois la porte de mon appartement refermée derrière nous.
Sans lui demander, Sarah avait naturellement proposé de me raccompagner, et s’était invitée seule, à ma grande joie.
– Ta copine, celle qui m’a draguée, elle est toujours comme ça ?
– Elle ne peut pas s’en empêcher, rit-elle. Patou raconte à qui veut l’entendre qu’aucune nana ne peut lui résister, mais une fois sur deux elle s’endort sans avoir rien fait car elle a trop bu. Je peux passer te prendre demain ?
Le changement de discussion me ravit.
– Bien sûr.
– Vers 11 heures alors. J’ai des choses à voir avant, et tu as besoin de repos.

Sarah me déshabilla puis repoussa la couette. Je m’allongeai nue sur le lit, acceptant malgré moi de la laisser partir, de ne pas l’étouffer.
– Tu n’as pas froid ?
– Non, dis-je, rassurée de ne pas avoir à mentir, tant son regard se faisait si sensuel sur moi que pour rien au monde je n’aurais caché mon corps à son attention.
Assise près de moi, je la découvris pensive. Cette soudaine impression de faiblesse me sidéra. Elle était là sans bouger, détaillant mes formes, et moi je restais silencieuse par respect pour ses préoccupations. Un mot de trop pouvait la pousser à prendre la fuite.

Sarah posa sans prévenir une main sur mon ventre. Elle joua distraitement avec mon nombril, comme on s’aide à réfléchir en occupant ses doigts. Je retins avec peine un soupir, mais un frisson me trahit, impossible à endiguer.
La main glissa lentement vers mon bas-ventre, les doigts se perdirent dans ma toison. Sans un mot, sans même m’accorder un baiser, allait-elle devenir mon amante, la toute première ? Mon cœur s’emballa dans ma poitrine.
Toujours silencieuse, le regard accroché à son geste, Sarah écarta mes cuisses et couvrit mon trésor intime de sa paume. Elle attendit ainsi quelques instants, guettant ma réaction, sans doute hésitante sur la conduite à tenir. Elle retira sa main. Je la vis humecter son index et son majeur de salive. Je restais allongée sur le lit, inerte, les cuisses légèrement ouvertes, je ne savais plus quoi penser, ignorante de ces choses, incapable du moindre geste de peur qu’il soit mal interprété.
Sarah précipita les évènements. Alors que je n’attendais plus rien, elle reprit possession de mon intimité. J’exhalai mon soupir cette fois. Ses doigts lissèrent mes grandes lèvres en un lent mouvement répétitif plein de douceur. Puis elle ouvrit mes petites lèvres avec précaution.
Le fait de sentir une main inconnue me toucher décupla mon désir, une excitation physique que je n’atteignais pas en solitaire. Deux doigts inquisiteurs fouillèrent ma vulve, désireux de faire connaissance avec ce que j’avais de plus secret. Ma cyprine lubrifia le passage. Je regardais Sarah lécher de nouveau ses phalanges pour goûter mon humeur, puis les replonger en moi.
Mes mains s’égarèrent sur mes seins dans un réflexe incontrôlable, caresse que j’avais appris à maîtriser. Mais jamais les tétons n’avaient été aussi durs, l’excitation à son paroxysme.
Sarah continua son lent mouvement entre mes petites lèvres et autour de mon clitoris, sans se presser, attentive aux moindres réactions de mon corps. Ses caresses savantes m’arrachaient des frissons puis, presque trop tôt, des gémissements.
Elle s’efforça de ne rien précipiter, de laisser mon plaisir monter au rythme d’une masturbation lancinante, exaspérante. La présence de ses doigts dans ma moiteur me comblait. Le volcan en moi menaçait d’exploser. J’aurai voulu me retenir, ressentir l’intensité de ses caresses à l’infini, mais mon corps abdiqua.
Mes mains crispées sur mes seins, tendue au point de décoller la tête de l’oreiller, je laissais échapper un petit cri.
– Oh !
Sarah continua sa caresse jusqu’à la fin de mes soubresauts, pour profiter jusqu’au bout de mon orgasme, pour le prolonger. Elle porta une dernière fois les doigts trempés de ma cyprine à sa bouche, les lécha avec une avidité décuplée.

Elle se releva soudain, sans prévenir, m’embrassa sur le front, et referma la porte derrière elle.

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