Vacances à vélo pour deux coquines (2/3)

- Par l'auteur HDS Micky -
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Vacances à vélo pour deux coquines (2/3) Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-07-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Vacances à vélo pour deux coquines (2/3)
Après une journée sur les routes charentaises, Ghislaine et Agnès abordaient maintenant un secteur plus accidenté, celui des coteaux de Gironde. Elles avançaient beaucoup moins vite et ne pensaient qu’à se doucher, manger, boire frais et dormir une fois arrivées au camping.
Tout alla beaucoup mieux lorsqu’elles basculèrent vers la plaine landaise. L’odeur des pins les enivrait. La lourde chaleur faisait renaître des envies masculines mais le désert des pinèdes leur ôtait tout espoir.
— Et si on s’écartait vers les plages en descendant le long de la côte ? proposa Ghislaine.

L’idée était alléchante. Qui dit plage dit possibilités de rencontres le soir. Mais il fallait d’abord contourner toute l’agglomération bordelaise et le bassin d’Arcachon avant de piquer à l’ouest. Et dans l’immédiat, une contrainte majeure se présentait : l’arrivée d’un gros orage venant justement par l’ouest.
— Jusqu’à présent, on y a échappé mais là, on y a droit, constata Agnès.

Dès les premières gouttes, elles sortirent leur poncho de leurs sacoches et affrontèrent vaillamment l’averse, laquelle se transforma vite en trombes d’eau. À moitié aveuglée, Agnès se laissa emporter vers le bas-côté, buta dans un trou et se retrouva couchée dans le fossé humide. Elle se releva en pestant. Rien de grave pour elle, juste une écorchure sur le tibia, mais la roue avant en avait pris un coup. Le pneu à plat et au moins deux rayons de cassés, à première vue, avec une roue voilée. Cela n’a l’air de rien, mais quand la roue se voile, on n’avance plus. Et pas un village à moins de vingt kilomètres dans cet univers sinistre de pins détrempés. Elles en étaient toutes deux à constater les dégâts et envisager le changement de chambre à air sous la flotte, perspective peu réjouissante, lorsqu’un gros 4x4 s’arrêta à leur hauteur. Un catcheur en sortit. Oui, un de ces types comme on en voit dans des émissions américaines, encore jeune, longs cheveux réunis par un catogan, boucle d’oreille, barbe de sapeur, tatouages des bras au cou, effrayant par sa masse. Il se dégagea de son véhicule en tee-shirt, sans la moindre préoccupation pour l’orage.
— Eh bé les filles, qu’est-ce qui vous arrive ? tonna-t-il avec un accent du Sud-Ouest prononcé.

Agnès, dégoulinante de pluie, montra sa roue avant.
— Allez, montez, je vous emmène d’abord au sec et on verra pour le vélo.

Avec une facilité dérisoire, il souleva les deux bécanes qu’il logea dans le vaste coffre. Les deux filles n’avaient même pas eu le temps d’en placer une, mais de se retrouver à l’abri leur convenait parfaitement. Et pour le reste, on verrait bien.

L’homme dit s’appeler Armand. Il exerçait la profession de sylviculteur et vivait dans un chalet typiquement landais au milieu des bois.
— Restez donc ici pour la nuit et demain, je vous emmène chez un vélociste qui va vous réparer votre roue en moins de deux.

Ghislaine et Agnès approuvèrent, sans avoir vraiment le choix. Elles se retrouvèrent dans une chambre tout en bois qui n’avait pas été balayée depuis des lustres. Un lit pour deux, ça irait. Mais le problème était ailleurs :
— Ce type, je ne le sens pas, murmura Ghislaine, on dirait un ogre, on a intérêt à faire gaffe. Il est vraiment costaud, il peut nous étrangler toutes les deux en même temps, s’il le veut.
— Mais ça va pas ? Tu te fais des idées, lui retourna Agnès, il a été vachement sympa en nous accueillant. Et quoi, tu me voyais rouler encore vingt ou trente bornes sous la pluie avec la roue à plat ? Encore heureux qu’il soit arrivé à ce moment-là.

Armand leur montra la douche, qui aurait mérité un bon coup de Cif. Les deux filles y allèrent avec précaution, chaussées de leurs tongs.
Elles proposèrent à leur hôte de l’aider à faire la cuisine, à la fois par délicatesse et par précaution. Allez savoir ce qu’il allait nous proposer, ce type…

Devant les fourneaux, l’atmosphère se détendit un peu. Ghislaine prépara la salade et Armand proposa un confit de canard avec des patates sautées et des cèpes :
— Vous avez besoin de prendre des forces, vous êtes toutes pâlichonnes, plaida-t-il.

Oui, bon, pas vraiment le plat rêvé pour pédaler, et Ghislaine se demanda si elle n’allait pas perdre d’un coup en tour de taille le profit de plusieurs jours de sueur sur son vélo. Mais la bonne odeur de graisse chaude leva leurs faibles réticences. Armand servit le pastis avant de passer à table. Ses doses étaient impressionnantes et les deux filles eurent toutes les peines du monde à refuser de suivre le rythme. À la fin du repas, où les deux filles s’étaient régalées, l’hôte avait vidé à lui seul une bouteille de rouge et il enlaçait Ghislaine qui n’arrivait pas à s’en dépêtrer, toute menue malgré sa grande taille entre ses bras tentaculaires.
— Toi, tu me plais, j’aime les blondes aux gros nichons, lui dit-il sans ménagement.

L’affaire se corsait. Visiblement, l’homme des bois avait l’intention de mettre Ghislaine dans son lit dès le soir même. Il promenait sans vergogne ses grosses mains sur les seins de son invitée qui n’en pouvait mais. Agnès, mi-inquiète, mi-amusée, observait le manège.
Profitant de la visite aux WC de leur hôte (on entendait son jet puissant à dix mètres), Ghislaine prit Agnès à part :
— Je ne reste pas ici avec ce blaireau, on se taille.
— Mais tu es dingue ? Tu as vu le temps ? Et puis, à moins qu’il ne tombe raide, il sera sur nous en cinq minutes avec son 4x4. N’oublie pas qu’on a besoin de lui demain pour réparer mon vélo. Restons ici cette nuit. Promis, je veille sur toi.

La pauvre Agnès et ses 55 kg ne purent pas faire grand-chose quand Armand prit Ghislaine dans ses bras, comme si c’était une enfant, et la conduisit dans son lit sans autre forme de procès. Jamais un homme ne l’avait baladée ainsi à la force des biceps. Elle se sentit comme l’héroïne d’un film de King-Kong dans les bras de la bête. L’impression n’était pas si désagréable. En tout cas, troublante. Cette forte odeur de mâle, ces muscles puissants, le côté animal du personnage amoindrissaient la résistance de Ghislaine, devenue toute molle.
L’homme la déposa délicatement sur le lit et se mit nu. Ghislaine découvrit avec effarement un corps couturé de cicatrices et parsemé de tatouages. Entre ses jambes, un formidable pénis, totalement décalotté, se dressait vers le plafond. Ghislaine mit sa main devant sa bouche :
— Oh mon Dieu ! Agnès, au secours !

Dans l’encadrement de la porte, son amie éclata de rire :
— Eh ben, dis donc, tu ne vas pas t’embêter. De quoi te plains-tu, toi qui râles toujours contre les émasculés du Quartier latin ? Là au moins, tu es servie.

Et elle ferma la porte derrière elle.

La salope ! pensa Ghislaine. Elle me laisse seule avec ce fauve en rut. Mais déjà, le colosse nu s’asseyait sur le lit auprès d’elle et caressait ses jambes, son ventre, sa poitrine, avec une certaine délicatesse qui la surprit. Elle ne résista pas quand l’homme lui prit la main pour la poser sur son dard. Il était brûlant. La jeune femme considéra qu’il était prudent d’amorcer un mouvement vertical. Si je ne le branle pas, il me bouffe, se dit-elle. Autant jouer le jeu, avec un peu de chance, il va éjaculer et me ficher la paix.

Mais le répit fut de courte durée.
— Fous-toi à poil ! ordonna le colosse à Ghislaine.

Elle s’exécuta, non sans fébrilité.
— Maintenant, suce-moi !

La plantureuse blonde engloutit le gland non sans difficulté, tant il était volumineux. Mais elle en aima aussitôt la saveur sauvage et la fermeté. Ses joues se gonflèrent et se creusèrent avec régularité. Le colosse s’abandonna, à moitié hors du lit. Ghislaine laissa sa langue se promener sur les lourdes parties génitales de son hôte, autant en découverte d’un phénomène rare que pour assouvir un désir. Le pénis avait pris maintenant un volume conséquent :

« Quelle bite, je n’ai jamais vu ça ! » pensa-t-elle.

Elle réalisa alors que cet engin avait toutes les chances de visiter son intimité dans les plus brefs délais. « Il va me couper en deux », pensa-t-elle. Mais l’homme l’attrapa par les hanches, s’allongea et la plaça droit sur son museau en lui écartant les cuisses. Ghislaine sentit une langue large et chaude prendre possession de sa vulve sans possibilité d’y échapper, fermement tenue qu’elle était par les mains puissantes du faune. Très vite, une onde de chaleur envahit son bas-ventre. Elle n’avait jamais pu résister à ça. D'autant que le colosse n’était pas malhabile et plutôt délicat. Il jouait de sa langue de gros chien avec son clitoris et ses lèvres, alternant léchages et succions. Ghislaine ferma les yeux et se surprit à onduler. Elle mouillait. L’homme relâcha sa prise.

Avec une facilité dérisoire, Armand souleva Ghislaine et la coucha puis se positionna pour la pénétrer. Moment critique. La langue, c’était une chose, le pénis en était une autre. Allait-elle se raidir, se bloquer, garder ses jambes hermétiquement fermées, hurler au viol ? C’est alors qu’Agnès apparut, un préservatif à la main.
— Détends-toi ma chérie, tu vas voir, ça va bien se passer. Armand est un gentil monsieur qui sait faire du bien aux dames, n’est-ce pas Armand ? Tiens, mets ça, c’est quand même plus sympa, dit-elle en lui tendant le latex.

L’homme grogna une phrase incompréhensible mais s’exécuta et Ghislaine, amadouée par la présence de son amie, se relâcha. Bras tendus de chaque côté de sa partenaire, le colosse s’insinuait entre les cuisses grassouillettes qui s’écartèrent d’abord imperceptiblement puis plus franchement. Quand le gland trouva l’orifice, Ghislaine laissa échapper un cri, plus d’appréhension que de douleur, car elle avait été magnifiquement préparée, elle était bien obligée de le reconnaître. Le chibre, maintenant profondément enfoncé dans son vagin mieux lubrifié, faisait bien son travail de chibre et les hanches généreuses de la blonde amorcèrent un roulement instinctif. Agrippées aux bras de l’homme, Ghislaine commença à se détendre, cherchant le regard d’Agnès qui l’assistait comme une garde-malade.
— Reconnais que c’est bon, coquine, lui glissa-t-elle à l’oreille.

Ghislaine ne répondit pas. Elle avait pris la décision de jouer le jeu pour hâter le plaisir du géant barbu, comme on se débarrasse d’une corvée. Puisqu’il veut me baiser, qu’il me baise et qu’on en finisse, se disait-elle. Armand entamait une fouille profonde de son intimité, sans hâte mais terriblement présente. Ghislaine jouait avec ses cuisses, ses mollets, ses talons, ses doigts même pour stimuler l’homme et précipiter son éjaculation. Mais celui-ci ne semblait pas disposé à se hâter. Il appréciait visiblement le cadeau de cette belle plante offerte dans son lit. Il se mit à genoux, plaça les pieds de sa partenaire sur ses épaules et poursuivit son labourage, imprimant au bassin de la blonde un mouvement ample de bas en haut qui lui arracha son premier gémissement. Elle adressa à Agnès un regard de noyée, l’air de dire :
— Qu’est-ce qui m’arrive, je coule, repêche-moi.

Mais Agnès n’avait nulle intention d’intervenir dans leurs ébats. Mieux : voyant le tour plus symbiotique que prenait cette union contre nature, elle se retira discrètement dans la cuisine en fermant la porte derrière elle.

De fait, elle avait considéré, en bonne intuitive, que Ghislaine serait plus libre de jouir en son absence. D'autant que la fouille intime se transformait de plus en plus en coups de boutoir puissants. Le sylviculteur n’était sans doute pas un artiste de l’amour et il ne fallait pas s’attendre de sa part à une grande imagination ni à de gentilles petites caresses. Mais sa queue, c’était un piston chauffé à blanc mû par un infatigable moteur dans une carrosserie de poids lourd. Ghislaine n’était pas habituée à subir une telle fréquence de va-et-vient. « Je perds complètement les pédales, un comble pour une cycliste », se dit-elle. L’animalité de l’homme des bois agissait sur sa peau autant que sur son cerveau. Ses jambes s’écartèrent de plus en plus largement, ses pieds montèrent de plus en plus haut. Elle lui renvoyait maintenant la balle non seulement sans se forcer, mais avec appétit, les ongles plantés dans les fesses de son baiseur. Le coït était devenu intense, presque sauvage. De l’autre côté de la porte, Agnès sourit en entendant les exclamations de son amie et les grincements du plumard en folie :

« La vache, elle prend un pied d’enfer », pensa-t-elle, envieuse.

À ce moment précis, Ghislaine se serait bien vue changer de position, par exemple chevaucher ce mâle formidable, s’agripper aux poils de sa poitrine, lui imposer son rythme, s’empaler franchement, ou bien offrir son cul charnu à une levrette qu’elle pressentait grandiose, mais le sylviculteur n’était pas de ceux qui se laissent dominer. Il limait, pilonnait, fouaillait et forait inlassablement sa partenaire en la dominant de toute sa masse pileuse, bras tendus ou sur les coudes, souffle rauque. À ses râles et ses grognements de plus en plus profonds et répétés, Ghislaine comprit qu’il allait éjaculer et rua à sa rencontre à grands coups de reins, cambrée comme un arc, laissant l’orgasme l’envahir des orteils à la racine des cheveux. L’homme bascula sur le côté, repu. Ghislaine haletait comme si elle avait grimpé une côte au sprint. Sa main caressa la joue de son amant, et elle lui lança un regard de reconnaissance.
— J’aurais jamais cru que tu me ferais jouir comme ça, lui glissa-t-elle.
— Et moi je n’aurais jamais cru que tu étais une telle salope, je te prenais pour une BCBG coincée, répliqua Armand.

Ghislaine éclata de rire !
— En tout cas, la salope, elle t’a plu, lui dit-elle en montrant le latex qui pendouillait entre ses jambes, gorgé d’un sperme épais.

Armand ne répondit rien. « Le silence de l’homme des bois », pensa Ghislaine qui, épuisée, finit par s’endormir.

Elle se réveilla en sursaut un peu plus tard, alertée par un cri. Agnès ! Armand n’était plus dans son lit. Elle sortit de la chambre en courant, les seins en bataille, sans même prendre le temps de s’habiller. Le bruit venait de l’autre pièce, celle qu’elle aurait dû occuper avec son amie. Elle entra. Le spectacle la cloua sur place. Armand, debout, tenait Agnès sous les fesses, laquelle était empalée sur son dard, comme en suspension, jambes autour des reins et bras autour du cou du faune. Elle couinait à chaque poussée dans son ventre.
Surpris par l’apparition de Ghislaine en tenue d’Ève, tous deux se tournèrent vers elle mais sans interrompre l’acrobatique position.
— Alors, ça, on me l’a jamais fait, s’exclama Ghislaine, qui éclata de rire en voyant son amie toute menue au bout de la queue du géant barbu.

Mais celui-ci n’avait nullement l’intention de changer de partenaire et il entraîna Agnès sur l’un des deux lits jumeaux pour la pilonner à son tour. La grande blonde observa avec intérêt les fesses poilues qui martelaient le plaisir, encadrées des petits pieds d’Agnès dont les orteils jouaient un curieux air de rétractation et d’écartement, manifestant ainsi son plaisir croissant. Ghislaine ne put s’empêcher d’aller taquiner les bourses du colosse qui ballottaient sous son bassin, ce qui eut pour effet d’accélérer le rythme des fesses poilues et de faire bramer encore plus fort Agnès, en proie à un violent orgasme.

« Bon, nous voilà à égalité, pensa son amie. Mais moi, maintenant, je vais dormir, je suis vraiment vannée. »

Le lendemain au réveil, Agnès avait rejoint le lit jumeau. Les deux filles se regardèrent, échevelées, hébétées, rompues, mâchées :
— Je crois qu’on a besoin d’une bonne douche et d’un bon breakfast, constata Ghislaine.

La table était déjà mise, le café était prêt. Armand arriva une heure plus tard, une tronçonneuse sur l’épaule, frais comme un gardon, la barbe bien peignée.
— Bon, les filles, on y va ? Si vous voulez réparer votre vélo, c’est maintenant.

Durant le voyage vers le bourg où les attendait le réparateur de bicyclette, l’homme ne desserra pas les dents, malgré les sollicitations des deux cyclistes.

« Quel ours, pensa Ghislaine, mais aussi quel baiseur ! Je ne suis pas prête d’oublier la séance de cette nuit. »

À midi, le vélo d’Agnès était réparé. Le temps s’était remis au beau, il faisait même lourd. Armand s’était échappé depuis longtemps, sans même une bise, juste un « ciao les filles et bon courage ». Un peu décontenancées, les deux filles avaient fini par en prendre leur parti et à envisager la suite de leurs parcours :
— Allez, cap sur la côte et à nous la playa, lança Agnès.

Les premiers kilomètres furent un peu douloureux pour les reins des deux filles, qui avaient un peu trop payé de leur personne pendant la nuit. Mais elles avaient le cœur en fête et au bout de quelques kilomètres, elles pédalaient dans l’allégresse. Le voyage et ses imprévus continuaient.



(À suivre)

Les avis des lecteurs

Histoire Libertine
Ouh je veux absolument ce mâle en rut dans ma grotte d'amour !!!
Quel baiseur du tonnerre !!

Aaaah la natuuuure, les hommes des bois... quel pied mesdames... ;-)
Super la petite saga...



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