Pimenter les relations 1

- Par l'auteur HDS Accent -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Pimenter les relations 1 Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-07-2015 dans la catégorie Plus on est
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Pimenter les relations 1
Cela fait quinze ans que nous vivons ensemble. Sophie notre fille va bientôt fêter ses sept ans. C’est une poupée magnifique à l’image de sa mère, Emma. Un soir nous regardions sur canal + un film pour adultes. On y voyait une jeune femme hésiter entre deux hommes, se donner tantôt à l’un ou se laisser prendre par l’autre. Les circonstances plaçaient les trois personnages ensemble et l’héroïne trouvait une solution grâce à la bonne volonté de ses deux partenaires. Ils composaient un ménage à trois, achetaient un lit de grandes dimensions, y couchaient à trois et formaient à trois des figures variées. Devant les combinaisons multiples des amoureux inventifs, Emma, mon épouse, laissa tomber:
-Voilà des choses auxquelles nous ne pouvons pas goûter. Certaines fois on aimerait faire comme eux, vivre des expériences nouvelles et mettre un peu de piment dans nos vies. On finit par s’enliser dans des habitudes, il serait bon peut-être de sortir des sentiers battus.

C’était la première fois qu'elle exprimait aussi clairement le désir d’introduire de la variété dans notre vie sexuelle. La liberté de mœurs des personnages du film semblait soudain lui inspirer une envie d’élargir notre couple en l’ouvrant à un ou des nouveaux membres pour « pimenter » nos rapports. J’avais toujours considéré notre vie de couple comme un exemple de vie à deux, heureuse, paisible, agréable, une sorte de long fleuve tranquille ponctué de grands moments d’entente sexuelle. J’étais satisfait comme aux premiers jours de nos rapports. En quinze ans j’avais connu des tentations à la vue de certaines jolies femmes. Je m’étais toujours défendu de l’une ou l’autre tentatrice et éprouvais à cause de la fidélité à mon engagement un sentiment de fierté légitime. Subitement, devant ma télévision, je voyais se fissurer l’édifice bâti avec application. Emma, innocemment, me révélait un sentiment de manque, montrait une forme de besoin, de nouveauté. Le film avait libéré la parole, j’entendais un regret de ne pas pouvoir imiter les acteurs.

Notre mariage serait à l’origine d’une frustration sourde dont elle s‘était gardée de me parler, nous tiendrait à l’écart d’activités auxquelles d’autres pouvaient s’adonner librement. Dans la discussion qui suivit Emma tint à me rassurer. Elle était parfaitement heureuse avec moi. Elle fut même prête à me demander pardon d’avoir parlé aussi librement. Elle ne regrettait rien de notre vie conjugale, j‘étais un bon mari. Mais elle reconnaissait éprouver une certaine curiosité pour certaines pratiques sexuelles étalées dans ces films. Elle se demandait par exemple ce qu'on pouvait ressentir en situation réelle la première fois où l’on sortait des limites du couple pour se retrouver à trois ou à quatre. Y avait-il une angoisse, des tremblements, des frissons particuliers? Pouvait-on réellement exécuter les gestes, s’embrasser et s’accoupler sans sentiments et ressentir la même qualité de plaisir? Ne finissait-on pas par aimer tous ses partenaires, était-ce possible? Le cœur et le sexe pouvaient-ils se dissocier? Faute d’expérience je n’avais pas de réponse.

-Ca doit faire un drôle d’effet de se trouver nue dans un lit avec un étranger nu. Et encore plus étrange de se retrouver en face de deux hommes nus pour la première fois. Ce doit être une question d’habitude. Quand je vois les actrices agir avec un tel naturel, je voudrais pouvoir lire dans leur cœur pour savoir si elles sont vraiment décomplexées, si au-delà du plaisir physique elles éprouvent une sorte de plénitude sentimentale et une quiétude intellectuelle constante.

Habituellement nous agissions plus que nous ne parlions. Le film avait relancé un long discours souterrain dans le jardin secret de mon épouse. Ces idées devaient mijoter depuis un certain temps et il avait suffi de certaines scènes pour délier un instant la langue d‘Emma. Après tout, comme un homme, une femme a des fantasmes. J’avais mis quinze ans pour le découvrir. La situation nouvelle m’interpellait. La télé éteinte, ma femme s’était refermée comme une huître. Le feu allait couver sous la cendre. Elle devait en rêve recommencer des expériences nouvelles, goûter des positions épicées, construire des combinaisons variées, malheureusement impossibles à deux. Comment pouvais-je combler son envie de pimenter ses rapports sexuels? Théoriquement, il suffisait de sortir des limites du couple.

-Tu fais erreur, je ne le souhaite pas. Nous sommes très bien à deux. Tu ne peux pas imaginer ma gêne si un étranger venait s’insérer dans notre vie. Tu me vois prise en sandwich entre deux malabars, pénétrée par deux sexes énormes? Vraiment, je ne pourrais pas faire ça. Et par rapport à toi, ce serait une trahison. Non, ce n’est pas imaginable. Oublie mes propos puisque je les regrette.

Et pourtant elle venait de l’imaginer. Le fantasme qu’elle voulait combattre s’imposait malgré elle à son imagination, avec des détails précis comme « des sexes énormes de malabars étrangers ». Ces détails m’excluaient du duo de rêve. J’avais un sexe ordinaire, je ne pratiquais pas de bodybuilding. J’avais pourtant conquis son jeune cœur jadis. Depuis elle découvrait d’autres horizons dont ma personnalité commune me mettait à l’écart. Elle parlait aujourd’hui de « gêne»; autrefois elle aurait dit aversion, horreur, répulsion ou répugnance. De façon diffuse ce mot gêne suffisait à alerter le mari, à le faire douter de lui et de la solidité du couple. Elle ne voulait pas « imaginer me trahir » elle indiquait ainsi plus une forme de droiture morale qu’un grand amour. Elle respectait le contrat, m’aimait-elle au fond de son cœur? M’aimait-elle encore assez pour se contenter de n’aimer que moi ? Le fantasme de ce soir ne deviendrait-il pas demain un besoin fort,une exigence irrésistible ?

En matière de sexualité, d’autres voies s’ouvraient devant elle peut-être plus attrayantes par leur nouveauté et l’écho qu'elles recevaient dans l’opinion. Ne devais-je pas ouvrir la cage pour accorder à celle que j’aimais la liberté de choisir le mode de vie où elle croyait pouvoir s’épanouir. L’aspiration à une évolution, que je n’éprouvais pas, était peut-être forte chez elle et constituait un signe d’un malaise latent. Faute d’être reconnu et soigné il risquait de ruiner notre couple. Lui laisser l’occasion d’expérimenter une fois le triolisme autrement que dans un film ou dans un rêve pourrait la délivrer de l’illusion que c’était le summum du bonheur. Je devais lui dessiller les yeux, lui montrer par la pratique que, comme je le pensais, il y a loin du rêve à la réalité quotidienne.

Et de la théorie à la pratique, il devait y avoir un pas de géant à franchir. J’avais un collègue de travail adepte des clubs d’échangisme. Fernand en parlait souvent et aisément. Je n’avais jamais prêté grande attention à ses récits puisque ma vie de couple me contentait. A mes yeux deux solutions pourraient répondre aux aspirations secrètes d’Emma. Ou elle cherchait et trouvait elle-même les hommes susceptibles de lui faire connaître ces nouvelles formes de bonheur et s’offrait à eux soit devant moi soit à mon insu. Ou je les lui présentais sur un plateau. Oserait-elle faire le premier pas? J’en doutais. Serait-elle heureuse d’être habitée par une envie qu’elle s’interdirait de satisfaire, par un désir sans aboutissement concret ?

Chercherait-elle? Si elle trouvait, me le dirait-elle? Si elle agissait dans mon dos, j’en serais ulcéré. Si elle me tenait informé je me sentirais complice d’une certaine manière. Si je lui offrais ce plaisir, je serais pour elle le bon complice. C’était, toujours à mes yeux, la meilleure solution pour le bon équilibre de notre couple: le mari donnant à sa femme la possibilité de vivre un fantasme, une sorte de cadeau certainement apprécié. J’en tirerais peut-être des marques de reconnaissance. Ma femme serait touchée de cette attention, me considérerait comme un mari tolérant, ouvert aux idées nouvelles, j’y gagnerais un peu d’estime, un amour plus fort.

Mais chaque médaille a son revers. Elle pourrait y prendre goût, multiplier les rencontres de ce type avec les mêmes individus ou avec d’autres, elle pourrait aussi vouloir en réunir trois ou quatre ou plus pour allonger sans fin la listes des découvertes. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin. A la limite je finirais par donner ma femme en cadeau au malabar le mieux membré auquel elle s’attacherait. Je voulais son bonheur, mais égoïstement je voulais en rester le témoin privilégié, je ne voulais pas la perdre.

Pour tuer le fantasme, je croyais nécessaire de lui donner vie. En lui donnant vie je prenais le risque d’attacher Emma à ce fantasme et de la voir s’éloigner de moi. Terrible dilemme. Alors, attendre? Je pouvais attendre pour voir si le fantasme ne s’évaporait pas. Un nouveau danger surgissait alors, celui de rencontres secrètes qui briseraient notre habituelle complicité. Emma assouvirait ses désirs et je serais une espèce de cocu aveugle, méprisé à cause de son manque de clairvoyance et de son aveuglement. Par ailleurs je ne tirerais aucun profit d’être placé devant le fait accompli, si elle daignait me mettre au courant d’expériences organisées par elle. Restait une hypothèse terrible, Emma avait déjà, à mon insu, un ou plusieurs amants et venait d’essayer de m’ouvrir les yeux afin d’obtenir une acceptation à posteriori pour une situation irréversible à laquelle elle ne souhaitait pas renoncer.

Je pouvais me tourner comme je voulais : fournir les mâles capables de lui faire connaître ce monde merveilleux apparemment inconnu s’imposait comme le meilleur moyen d’affronter le problème. Resterait à espérer qu’Emma se limite à des expériences courtes ou se satisfasse rapidement de ces aventures ou qu’elle s’en lasse et me revienne repue, avec la réponse à ses interrogations. Oui, mais comment recruter. Trouver des candidats sur internet pouvait amener le meilleur ou le pire. Je repensais à l’ami Fernand, engagé activement depuis des années dans son club d’échangistes. J’allais me renseigner près de lui sur ce qui s’y passait, sur l’ambiance, sur les répercussions de ces rencontres sur la vie des couples.

En premier ce club imposait l’entrée simultanée d’un couple, légitime ou pas. Devaient se présenter à la lucarne de l’épaisse porte de chêne un homme et une femme qui payaient une participation. Si un homme se présentait seul, on le refoulait, mais si une femme se présentait non accompagnée, elle était accueillie. Le port de préservatifs s’imposait sauf présentation de certificat de bonne santé. Des salles spéciales étaient réservées pour la monte à cru. Ensuite on y faisait ce qu’on voulait entre adultes consentants en respectant la volonté des membres. Si une femme, par exemple, refusait une relation à un participant, il devait se soumettre à la décision. Nul ne pouvait être contraint ou forcé. Enfin, il y avait au club quelques membres bien membrés pour remplacer les conjoints en panne, défaillants ou peu portés sur la chose. La cotisation annuelle importante éloignait les curieux d’un jour. Avant de s’engager, il valait mieux s’assurer de pouvoir se plier à ces règles et de trouver assez d’intérêt aux échanges. Les résultats sur la vie des couples participants étaient très variables, dépendaient en grande partie de l’état de ces couples à l’entrée et des motifs qui les poussaient à tenter cette expérience.

-Tu me poses beaucoup de questions aujourd’hui. Seriez-vous intéressés, ta femme et toi ? En réalité la femme est décisive dans ce choix de vie. La mienne a voulu voir, connaître, participer. Nous fréquentons le club depuis des années mais vivons toujours ensemble en harmonie. Il y a eu des moments ou certains pots de colle nous ont amenés au bord de la rupture, mais le rapport de confiance établi a servi à renforcer nos liens. Tu peux me parler ouvertement, je ferai de mon mieux pour répondre à toutes tes interrogations.

Je lui exposais donc mon problème. Il trouva sage ma volonté d’aller au devant des attentes de mon épouse. Mais ce que je lui dévoilais de notre vie antérieure l’amena à me conseiller d’agir avec prudence, surtout si je n’étais pas personnellement intéressé par les activités d’un club et si mon but était de donner à Emma la connaissance de rapports sexuels limités à deux individus. Selon lui, il fallait commencer par recevoir à domicile des professionnels ou semi professionnels qui ne s’amouracheraient pas de ma femme. Lui-même, si je le souhaitais, pourrait me rendre ce service avec un excellent ami doté d’un sexe de très appréciables dimensions.

Sa curiosité satisfaite, ma femme pourrait s’en tenir à quelques démonstrations rémunérées à leur juste valeur ou éventuellement vouloir élargir à domicile ou au sein du club ses relations et ses expériences sexuelles. Si je n’étais pas maladivement jaloux, je me réjouirais de son plaisir et, tout en l’encourageant, je pourrais moi aussi connaître les délices de rencontres avec d’autres femmes du club, généralement curieuses de sensations nouvelles avec des membres récents. Dans la mesure où Emma et moi serions tous deux impliqués, nous pourrions vivre sans angoisse et nous raconter avec bonne humeur nos découvertes. Je n’avais qu’à réfléchir, il serait à mon écoute.

A trop y penser je me suis involontairement jeté devant une voiture. L’accident me valut deux mois de convalescence et de rééducation et me priva, hélas, d’activité sexuelle au moment où ma chère Emma en aurait eu le plus grand besoin pour cesser de gamberger. Son anniversaire approchait. Je fis prier Fernand de me rendre visite. Il se présenta seul, me fit des compliments sur la beauté de ma femme. Toutes n’étaient pas aussi attrayantes au club, elle y ferait un tabac. Il me promit de revenir en compagnie de Rémi « Bien monté, » (c’était son vrai patronyme,) et de le présenter à mon épouse. Il lui ferait de l’effet tout habillé et elle souhaiterait le revoir. Rémi et Fernand me rendraient visite en compagnie de leurs épouses, Astrid et Denise. Il me resterait à convaincre Emma d’accepter en cadeau d’anniversaire les hommages sexuels de deux hommes déjà vus, mais non disposés à la garder pour eux puisqu’ils étaient mariés et pères de famille. Et cela me rassurait.

Heureusement, malgré mon infirmité, je pouvais encore me servir de ma bouche et de mes mains. Je devins à ces jeux amoureux un virtuose. Jamais ma chère Emma n’avait reçu en gros et en détail, sur toute la surface de son corps de femme approchant la quarantaine autant de baisers amoureux, autant de caresses excitantes. Pendant des heures je laissais fondre dans ma bouche son sexe onctueux avant de le fouiller de la langue ou de le visiter de mes doigts. A force d’exercices répétés et de plus en plus vertigineux je lui donnais avec la langue ou les doigts des orgasmes forts et fréquents. Je développais aussi mon odorat, le nez plongé dans la vulve nature ou parfumée. Faute de pénétration profonde, je fis sur internet l’achat d’un godemiché vibreur, d’un canard et de deux plugs de taille différente.

Et les succédanés achevèrent agréablement mes explorations incomplètes. Je plongeais le gode, le retirais, l’agitais et obtenais des résultats gutturaux et des bonds rassurants. Les yeux exorbités, mon épouse clamait sa joie et ses orgasmes montaient en intensité. Ma femme adora le petit canard. J’eus par contre plus de mal à lui faire admettre la mise en place du plus petit plug. Après de longues discussions, après les passages successifs dans son fondement de mon annulaire, puis de mon index, elle reçut mon majeur et voulut reconnaître que son appréhension initiale n’était pas raisonnable,. Le lubrifiant facilitait le progrès dans l‘ampoule et le rectum. La porte arrière devenait une zone mieux exploitée.

Emma me remercia de lui avoir mieux fait découvrir un plaisir auquel elle s’était longtemps opposée par ignorance et à cause de préjugés hérités de sa mère. Mon pouce entra et, un jour, j’introduisis deux puis trois doigts dans la voie étroite, rampant dans l‘œil noir de mieux en mieux distendu. Il y faisait bien trente sept degrés. Des deux mains j’écartais les fesses aux muscles fermes et découvrais à la lumière l’intérieur de l’antre. Autour du majeur immobile elle faisait tourner ses fesses et ondulait du bassin.

Je lui annonçais enfin le Plug. D’abord elle s’effraya. Abondamment lubrifié il entra, le sphincter enlaça la base évasée et le pied de l’objet garda l’entrée camouflée. Quand Emma demanda le retrait de ce bouchon, je l’enlevais aussitôt, toujours prompt à lui obéir amoureusement. Le lendemain elle réclama d’elle-même le visiteur arrière, et le surlendemain aussi; elle ressentait une légère gêne bien compensée par le plaisir de se savoir ainsi habitée et frottée discrètement. De la gêne une fois encore, mais sans refus. Sans l’avertir je changeais de dimension, le plus gros et plus long prit place. L’habitude aidant elle remarqua à peine la différence, mais pas assez pour s’en plaindre. Elle s’habituait à garder en elle cet élargisseur et se déplaçait dans la maison en se tortillant autour de cet axe. Pour compléter le bonheur de la ménagère je lui offris des boules de geisha. Réduit à l’impuissance, je devais au spectacle de ses émotions provoquées mécaniquement mes seuls plaisirs.

Peut-être ai-je ouvert à tort ce deuxième passage: c'était flatter la tentation de se faire prendre par deux queues.

Comme ma convalescence avançait, je me mis à réclamer un supplément. Emma en bonne épouse reprit l’habitude de me branler d’une main puis de me lécher le gland par-dessous ou à son extrémité pendant de longues minutes. Ses pipes devinrent le fin du fin et à la première éjaculation ainsi obtenue elle se réjouit de m’avoir ressuscité sexuellement. Elle ne me lâchait plus, s’acharnait sur ma verge pour s’abreuver de sperme frais à avaler ou à étaler sur son visage comme un lait de beauté. Ainsi, malgré ou à cause de mon stupide accident, notre sexualité connut-elle un nouvel essor.

Plusieurs fois, pourtant, au son de ses gémissements de plaisir j’entrai dans la salle de bain, à la cuisine ou dans notre chambre pour constater l’usage immodéré qu’elle faisait du canard noyé dans une mare de cyprine. J’en concluais que malgré mes efforts, ma femme n’obtenait plus de son époux la somme de sensations fortes nécessaire à calmer ses sens. J’en revins à l’idée de la partager avec un ou plusieurs mâles. Partager aurait été parfait. En réalité, je devrais me contenter de regarder ou d’apporter le piment de ma présence ou quelques caresses jointes à l’action déterminante de deux autres participants.

J’étais dans cet état d’esprit ce jour où mes compagnons de travail me rendirent visite en compagnie de leurs épouses. Je n’avais rien révélé de mes intentions à Emma. Elle fit visiter aux deux dames la maison et fut fière de montrer ses fleurs dans le jardin entretenu par elle. Entre femmes elles s’établirent à la cuisine pour discuter. Pendant ce temps je prévoyais avec Fernand et Rémi le déroulement de la fête d’anniversaire. Ils constitueraient le cadeau principal pour ma chérie. Ils se chargeaient de la succession des tableaux. Leur expérience les conduirait du premier baiser à la conclusion d’une double pénétration ponctuée de l’indispensable éjaculation. Tout devait « faire vrai, authentique du commencement à la conclusion.

Je leur indiquais que j’avais soigneusement préparé mentalement et physiquement leur intervention en utilisant les jouets sexuels propres à décoincer le mental et les muscles à franchir. De leur côté ils étaient prêts à donner avec leurs femmes un spectacle à Emma pour lui montrer combien les diverses positions et pénétrations pouvaient être simples, naturelles et sans inconvénient, mais aussi pleines d’heureuses surprises et sources de volupté. Ils seraient les missionnaires d’une sexualité nouvelle, non restrictive, épanouissante qui devrait un jour déboucher sur notre inscription au club d’échangisme.

Emma m’apprit ce que j’ignorais sans doute, elle le tenait de ses deux visiteuses mais sous le sceau du secret : les deux couples pratiquaient de façon habituelle l’amour en groupe, un échangisme en club ou en petites fêtes privées. Elles en avaient longuement discuté et leur bonne santé évidente avait mis l’eau à la bouche de ma pauvre chérie en ces temps de pénurie. Denise et Astrid lui avaient proposé de venir assister, sans obligation de participer, à une partie privée chez Fernand pour se faire une idée. Evidemment, en raison de mon mauvais état de santé, Emma avait refusé. Je n’eus pas à insister beaucoup pour lui faire regretter son refus. Aussitôt j’appelais Fernand au téléphone pour lui annoncer la venue de cette spectatrice lors des prochaines joutes amoureuses. Emma me regardait, sidérée par la rapidité de ma réaction. Elle protesta un peu de se voir forcer la main. Je précisai qu’il ne s’agirait que de voir de ses yeux, pour se faire une idée précise. Je comptais sur un rapport détaillé à son retour pour me forger à mon tour une opinion.

Et je lui rappelais que peut-être nous allions pouvoir élargir le champ de nos ébats, en nous joignant à ce groupe apparemment accueillant, comme elle l’avait envisagé un soir devant l’écran de télévision. Notre conduite future dépendrait de ses impressions pendant ce spectacle. Il fallait observer avec soin, ne rien laisser échapper de manière à bien apprécier. Denise et Astrid venaient de nous ouvrir des horizons nouveaux si Emma jugeait trouver dans leur fête le plaisir qu’elle pouvait en attendre. Bien entendu entre hommes nous n’avions parlé que de travail. Il était préférable de laisser à Emma l’illusion de la découverte et de ne pas lui parler de mon plan pour son anniversaire.

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