LE CHANTIER (17)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : LE CHANTIER (17) Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-09-2015 dans la catégorie Dans la zone rouge
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LE CHANTIER (17)
Vingt-quatre heures que mes copines et moi sommes sous la coupe de Pierre, le maire de notre commune.
Je dis vingt-quatre heures théoriquement car si les sévices qu’il nous fait subir sont largement dépassés par les sévices moraux, la perte de la notion du temps m’angoisse de plus en plus.
Que dire de Maryse et Nadia qui sont dans un isolement complet depuis notre départ de mon garage ?
Pour compléter le tableau, Pierre hier nous contraint à passer la nuit avec mes amis dans des cages d’un mètre cube où même lovée je vois revenir la lumière sans avoir dormi.

• Alors Valérie, vous avez bien dormi.

Dans son costume trois-pièces Pierre est égal à lui-même.
J’ai faim et cette boule dans ma bouche commence à m’emmerder.
Je finis par être ordurière au fil du temps.

• Allez les filles, il est l’heure de la douche.

Re-belote un tour de wc et de Jacuzzi les mains en l’air avec les passages chauds-froids dans le noir ou la lumière avant que je le voie réapparaître.

• Bien, je vais m’occuper de vos parties intimes.
Valérie, tu fais trop de bruit avec ta bouche, je vais te refermer les yeux et les oreilles.

Quel fumier, du bruit avec ma bouche qui est obstruée depuis le départ.
J’ai le temps de le voir placé Maryse dans une sorte de chaise en cuir suspendu par des chaînes ayant un mouvement de balancier pour que sa chatte vienne s’encastrer sur un gode de bonne taille mais pas extraordinaire.
Nadia vient d’être détachée du Jacuzzi lorsque je vois le corps de Maryse se tendre frappé certainement par un orgasme.
Pour Nadia, c’est le banc où j’ai été placé hier avec une variance, il lui place deux godes au fond de son cul et de son vagin et il démarre un système mécanique qui les fait pénétrer régulièrement en elle.
Pour commencer, le noir aux yeux et les oreilles bouchées m’empêchent de voir la réaction du corps de Nadia.
Lorsqu’il me sort du Jacuzzi, je sens qu’il me fait traverser la pièce et me positionne le long d’une croix de bois.
Mes bras sont tendus vers le haut et mes molets enserrés par les bracelets.
De nouveau dans le noir, l’impression d’être un corps à la merci de celui qui a basé sa sexualité sur la soumission de la femme afin de cacher sa petite taille phallique.
Le noir et l’attente me demandant quel jeu il me réserve et le moment où il l’appliquera sur mon corps est insoutenable avec la fatigue qui s’accumule.
L’attente, pour moi et surtout pour mes copines, qui comme l’on dit vulgairement, en ramasse plein le cul sans rien entendre ou voir depuis deux jours.
Dommage que Pierre ait voulu communiquer avec moi, car l’expérience qu’elles vivent doit être oppressantes mais bandantes en même temps.
L’attente, malgré la roue qu’il a légèrement inclinée, finit par tendre mes bras m’obligeant régulièrement à me redresser pour les soulager.
L’avantage, c’est que je sais que je suis là pour deux jours alors que quelqu’un dans ma situation sans savoir quand elle sera libérée doit la traumatiser à vie.
Plusieurs fois j’aurais pu me rebeller et me libérer, mais la promesse que je lui ai faite d’être à lui pendant deux jours me rassure et m’évite de faire des erreurs.
Être à lui est un bien grand mot, car à part une sodomie non aboutie puisqu’il a évité de décharger, la possession pour lui semble plus cérébrale que physique.
D’un coup son corps vient sur le mien.
Il me caresse les seins et me les mordille. J’aime le traitement qu’il m’inflige, car depuis que je suis là hormis le gode avec le lait, je suis privé des contacts physiques que Petrov, Christian en passant par Nadia voir Sylvain Maryse et bien sûr tous ceux du chantier, ont su apporter à mon corps de petite fille sage que j’étais au début de l’été.
Sa langue, en passant sur mon clito et entrant dans ma vulve, commence à échauffer mon intimité.
Lorsqu’il se couche sur moi et que sa queue pénètre ma chatte, j’ai bien peur de m’ennuyer mortellement à attendre qu’il décharge ses trois gouttes que cette petite verge doit être capable de produire.
Il me pénètre doucement sans grande envolée, si j’ai perdu la notion de la nuit et du jour la notion de dix, vingt et presque trente minutes ou je suis incroyablement étonné de partir dans un orgasme qui part du fond de moi pour venir exploser sur ma boule faisant pénétrer mes dents dedans.
Trente minutes, plus dix toujours au même rythmes entraînant un deuxième débordement de mon intimité, sans compter celui qui me submerge à la quarantième et qui a un aboutissement pour nous deux peu avant l’heure depuis début de notre jeu.
Un deux, trois jets suivis d’un quatrième avant le petit cinquième déversé en moi me procurent un dernier spasme qui sera en moi jusqu’au bout de ma vie.
Je suis obligé d’appeler dans ma tête les louves à la rescousse pour éviter de sortir de cette cave soumise à cet homme qui m’apparaissait sexuellement insignifiant.
Lorsqu’il me quitte, je me sens frustré et le temps interminable avant que je sente mes mains et mes pieds libérés, que je remonte l’escalier et que l’on m’assoit à l’arrière d’une voiture retrouvant une cuisse aussi nue que moi devant être à l’une des filles, les menottes attachées dans mon dos me procure une dernière douleur.
Droite gauche, je ressens la même impression qu’à l’aller que l’on tourne en rond surtout lorsque nous faisons quatre fois à droite.
Lorsque l’on me fait descendre et que l’on me conduit m’obligeant à m’asseoir sur un canapé, je sais que je suis retourné chez moi.
Rien ne se passe pendant quelques minutes et je prends une initiative, car nous pourrions attendre des heures ainsi assises.
Je me lève et les mains dans le dos me restreignent les mouvements.
Je tâte au hasard jusqu’à ce que je sente une tête au bout de mes doigts.
J’arrive à détacher la boule et je détache la cagoule que je tire vers le haut.
Je m’assieds et ma voisine en fait de même pour moi.
La lumière du jour m’agresse comme dans la cave.
Nos trois têtes et nos trois cagoules enlevées, je vois que nous sommes dans ma salle à manger nue toutes les trois.
Devant nous sur la table du salon nos affaires sont pliées aussi bien, mieux même, que si je l’avais faite nos affaires.
Son les miennes une clef certainement celle des menottes. Je les saisis et avec difficulté en tâtonnant j’arrive à placer la clef et à libérer Maryse.
Nadia et moi sommes libérés et je tombe dans les bras de mes amis soulagés d’être de retour à la maison ma promesse au maire tenue.
Surprise, j’entends la cloche de l’église, sonner les douze coups de midi.
Maryse qui a entendu comme moi panique, car elle avait cours ce matin.

• Tu appelles tout à l’heure et tu dis que tu étais indisposé et que tu seras là demain.
• Je vais le faire, mais je regrette qu’il nous ait gardé plus longtemps.
• Les filles, venez manger que vous me donniez vos impressions.

Lorsque j’ouvre le frigo venant du meilleur traiteur de la ville, des plats sont placés au froid avec une carte. « Bon appétit mesdames. »
Le tout accompagné par du champagne et un mercurey 1er cru poser sur la table.
Au dos de la carte un mot. « Mesdames, j’ai pris la liberté de vous garder plus longtemps que prévu alors pour me faire pardonné je vous donne une journée de congé.
Maryse, j’ai prévenu vos supérieurs de votre absence donc décontracte-toi »

Nous mangeons, mais après que chacune exprime le sentiment que nous avons après les deux jours passé sous la servitude de Pierre.
Notre conseil des louves tombe d’accord pour que nous découvrions où se trouve cette maison que Pierre a appelée la maison des plaisirs.
Un plan est élaboré que nous mettons en place dès l’après-midi.
Nadia se rend à la mairie et rencontre Pierre. Il est satisfait de la demande de notre amie et prend rendez-vous avec elle pour le samedi à huit heures.

L’attente nous semble un siècle, mais samedi huit heures les louves sont en place près de la maison de Pierre où Nadia vient de pénétrer.
Nous avons choisi Nadia pour devenir l’appât, car en plus d’être excité à jouer ce rôle, elle est la seule sans permis.
Lorsque l’on est des louves, il faut penser à tous. Hier en fin d’après-midi, sommes Maryse et moi allée à Toulouse louer deux voitures banalisées.
Pierre peut connaître nos propres véhicules.
La phrase qu’il a prononcée dans sa cave montre qu’il m’épie depuis le début de l’été et lorsque j’ai accepté qu’il fasse entrer sa voiture dans notre garage pour nous sortir masqué, il a pu repérer la mienne placé à la deuxième place.
Dignes des meilleurs films de polices, nous nous servons de nos portables que j’ai fixés sur nos volants.

• Attention, il sort, ouverture du portail automatique.
• J’attends au premier rond-point comme prévu.
Je le vois arrivé, il passe près de moi.
Pourquoi a-t-il fait un tour complet pour reprendre sa route ?
• Pour tromper sa passagère, cherche pas à comprendre, tu le suis.
Attention, si à un prochain rond-point, il exécute, la même manœuvre va tout droit et arrête-toi plus loin, il peut en profiter pour voir si personne ne suit.
• Compris patron, j’ai compris la manœuvre. Tout roule.

Après de nombreuses manœuvres identiques et les quatre fois à droite que j’avais repérées en rentrant lundi dernier, arrivons dans mon quartier, pires même, je le suis à vingt mètres lorsqu’il arrête sa voiture et met son clignotant à gauche devant le portail de la propriété mitoyenne de la mienne qui était déjà là lorsque Gaétan a acheté le terrain où nous avons construit.
Coup de chance un chemin de terre à droite me permet de m’arrêter sans qu’il puisse m’avoir repéré.

• Maryse, tu arrives sur nous, tu vas le voir arrêté, passe-tout droit sans le regarder et continu sans t’arrêter, j’ai tout compris et je sais où est sa maison des plaisirs comme il dit.
Va m’attendre à l’entrée de l’autoroute, on va aller récupérer ma voiture à Toulouse.

Je vois passer Maryse passée, mettre son clignotant pour passer près de la voiture de Pierre et disparaître après chez moi.

• Valérie, tu as vu, il rentre à côté, je ne comprends rien.
• Je t’expliquerais, il entre et le portail se referme. J’arrive.

Je la rejoins et nous faisons route pour récupérer ma voiture et rendre les autres.
Je suis contente, tout a bien fonctionné.
De retour, j’entre dans mon garage et la première chose que je fais, c’est d’amener Maryse près de la piscine.
La maison où Pierre est entré à une végétation qui nous a toujours empêché de voir le moindre mur de la bâtisse.
Je pense qu’il doit être trop occupé avec Nadia et je peux observer sans risque qu’il m’observe lui-même.
Et je la tiens, la fenêtre ou plutôt l’œil-de-bœuf au milieu des arbres qui avec des bonnes jumelles doivent plonger directement où était mon lit de plaisir.
Ma maison plus notre haie de thuyas la protège des regards sur tout notre côté.
Une louve doit toujours avoir une idée.
J’entraîne Maryse où se trouve le thuya replanté.
Le passage est bouché par une clôture, mais en se frottant aux arbres, nous arrivons à longer jusqu’au coin de la propriété.
Au début, rien nous apparaît jusqu’à une petite trouée où nous voyons la voiture arrêtée devant la maison.
Pierre en sort, se penche sur une sculpture qu’il fait pivotée et comme la caverne d’Ali baba la porte se referme.
Là aussi, entre nos deux propriétés un grillage bien épais de deux mètres de haut nous empêche le passage.
Nous retournons à l’intérieur et je récupère la bouteille de Mercurey que nous avons évitée d’ouvrir pour rester lucides hier.
Après deux verres chacune, Maryse s’excite et se lève pour commencer devant moi un strip digne des meilleurs cabarets parisiens de Pigalle.

• Est-ce que tu m’aimes, même si je suis moins belle que toi ?
• Tu es folle ma chérie, j’aime les seins que tu me sors l’un après l’autre.
Vas-y, ta culotte, ta culotte !
Oui, je vois ta chatte, je vais te croquer mon enfant.

Dans l’état d’euphorie où le vin nous a mis et l’amour dont l’on se porte, je déchire presque mes vêtements, avant que nous roulions sur le tapis de laine pour nous sucer les vulves dans un soixante-neuf des plus beaux que j’ai réalisés depuis que je pratique les chattes de ces jolies dames.
Je sais que je suis devenu parfaitement bi sexuellement et j’en suis enchanté.
Plonger mon nez dans cette fente qui veut que je l’ouvre pour mieux éclater dans l’orgasme que nos actions simultanées entraînent est divine et j’aurais regretté toute ma vie d’être passé à côté d’un tel moment de plaisir et de bonheur.
Nous pivotons, pour nous retrouver dans les bras l’une l’autre, le baiser profond qu’elle me donne nous fait voir que nos corps sont loin d’avoir été rassasiés et que nos deux chattes réunies vont nous permettre de repartir vers les points hauts de notre jouissance…

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