Mon Dieu quel bonheur d'avoir un amant bricoleur

- Par l'auteur HDS Micky -
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Mon Dieu quel bonheur d'avoir un amant bricoleur Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-12-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Mon Dieu quel bonheur d'avoir un amant bricoleur
Marie-Pascale était bien embêtée. Devoir courir dans les travées d'un magasin de bricolage pour trouver un joint susceptible d'en terminer avec une fuite de chasse d'eau, voilà une activité dont elle se serait bien passée. Et où trouver ce satané joint ? Pas un vendeur à l'horizon, évidemment, comme toujours. Dém... vous, tel semblait le slogan implicite de cette grande surface. En désespoir de cause, elle aborda un client au physique imposant qui avait l'air de se sentir à l'aise dans ces lieux. Son panier était déjà plein d'outils.
- Pardon monsieur, savez-vous où je pourrais trouver un joint pour, euh, une chasse d'eau ?
L'homme ne put s'empêcher de sourire.
- Ma pauvre dame, je sais ce que c'est, rien de plus embêtant. Vous êtes allée voir au rayon sanitaire ?
- Oui mais à part des lavabos et des douches, je n'ai rien vu.
- Mais si, il y a un petit espace avec des pièces détachées. Venez avec moi.
Marie-Pascale suivit l'homme, un grand gars baraqué d'une quarantaine d'années, dont les poils sortaient de partout de sa chemise. Probablement un ouvrier. Rien à voir avec son cadre de mari aux mains fines et au torse glabre. Il alla directement à l'endroit indiqué et trouva le joint adéquat.
- Merci monsieur, vous êtes trop aimable, bredouilla Marie-Pascale, qui voulait gagner la caisse au plus vite. Mais l'homme l'arrêta :- Vous savez au moins comment ça se met, ce truc ? C'est assez chinois.
- Oh, euh, je me débrouillerai.
- Bon, écoutez-moi. Je vais vous donner ma carte. Je travaille dans le bâtiment mais je peux aussi rendre service et vous m'êtes sympathique. Si vous avez un souci, appelez-moi.
Marie-Pascale se confondit en remerciements après avoir empoché la carte, paya et gagna sa voiture sur le parking.
Une fois au volant, elle aperçut l'homme qui montait dans un pick-up juste devant elle. A l'abri derrière son pare-brise, elle l'observa sans être remarquée. Il avait un air décidé et viril qui lui plaisait tout en l'effrayant un peu avec ce torse imposant et ces jambes puissantes. Elle n'avait même pas remarqué qu'il était abondamment barbu et moustachu. Les hommes qu'elle fréquentait ne ressemblaient pas du tout à celui-là. Ils étaient délicats, propres sur eux, la barbe à fleur de peau, à l'image de son époux, prototype du cadre s'investissant à fond dans son travail et consacrant peu de temps à son foyer, pour ne pas dire à son couple. Mais au fond, elle-même leur ressemblait avec son air bon chic bon genre, son allure gracile, sa peau ivoire, ses lunettes rectangulaires de bonne marque, son bandeau dans ses cheveux blonds, ses cours de yoga, ses séances chez l'esthéticienne et ses dîners du samedi soir avec les collègues de son mari. Une épouse parfaite, voilà ce qu'elle était, et une mère idem. Mais à 40 ans, elle se demandait si elle avait vraiment vécu. Si elle en était réduite à occuper son temps libre en courant à la recherche d'un joint pour chasse d'eau, c'était grave...

********De retour chez elle, avant celui de ses enfants du collège, elle se changea et s'attaqua à cette fameuse chasse. Au bout d'une heure d'efforts, après avoir éclaboussé une bonne partie des toilettes et ses vêtements, elle dut se rendre à l'évidence : elle était incompétente pour ce travail. Pas la peine d'appeler un plombier, il ne viendrait jamais pour un boulot aussi peu rémunérateur. Restait l'homme dont elle avait la carte sous les yeux. Elle l'appela.
- Vous voyez, je vous l'avais dit, répondit-il, un rien goguenard. Voulez-vous que je passe demain matin ?
Marie-Pascale réfléchit cinq secondes. Elle serait seule chez elle. Elle devrait juste reporter son cours de yoga. Pas grave. Rendez-vous fut pris.
Le lendemain matin, elle attendit l'homme avec une impatience et une fébrilité qui la surprit. L'intrusion de ce mâle très sexué et un rien ogreste dans son petit intérieur cossu n'avait rien de banal à ses yeux. Elle se vêtit d'un pantacourt moulant et d'un tee shirt ajusté à manches courtes qui faisait ressortir son corps impeccablement entretenu. Au fond d'elle-même, elle avait envie de séduire, et c'était nouveau chez elle. L'homme déboula avec sa caisse à outils, tonitruant comme un orage, tous muscles dehors, rigolard et débonnaire.
- Alors, elle est où, cette chasse ?
Marie-Pascale le conduisit dans ce qu'elle appelait "le petit coin". L'ouvrier en bras de chemise se débattit un moment avec le système d'évacuation d'eau, pestant, jurant, mais arriva à ses fins au bout d'une demi-heure.
- Voilà, vous pourrez faire pipi tranquillement, rigola-t-il.
Marie-Pascale eut un petit rire gêné mais le remercia avec le doux sourire qui faisait son charme.
- Vous prendrez bien un café ? lui dit-elle- D'accord mais vite fait, j'ai du boulot qui m'attend.
Installés à la table de la cuisine, tous deux devisèrent un moment qui en définitive s'allongea. L'homme, prénommé Miguel, s'épancha sur sa vie. Divorcé depuis peu, il avoua avoir du mal à se faire à sa nouvelle vie de solitaire, "même si le boulot me prend beaucoup de temps". Marie-Pascale lui retourna qu'elle trouvait aussi ses journées très longues du fait des absences de son mari. Le courant passa si bien entre eux qu'en partant, Miguel lui claqua une bise sonore qui l'ébranla...
Le soir venu, elle raconta à son mari l'intrusion de cet homme de service au comportement peu ordinaire et elle fut écoutée d'une oreille distraite. Du moment que la chasse d'eau était réparée... Marie-Pascale eut du mal à s'endormir. L'image du faune la hantait. Pour la première fois, elle se posa la question de la sexualité le concernant. Faisait-il l'amour ? Et comment ? Instinctivement, sa main glissa entre ses jambes à la recherche de son sexe. Ce côté bestial l'excitait. Elle se sentait dans la peau de Lady Chatterley avec son jardinier et elle en était infiniment troublée. Elle finit par s'endormir après avoir pris une résolution : le faire revenir chez elle sous un prétexte ou un autre...

*******
Le lendemain, elle se rappela que le robinet de son jardin fuyait, séquelle des gelées de l'hiver. Impossible d'arroser ses plantes autrement qu'avec un arrosoir. Elle appela Miguel, qui lui conseilla d'acheter un robinet neuf.
- Le reste, je m'en charge, affirma-t-il. Je viens demain matin ?
- Euh, non, j'ai ma femme de ménage mais si vous pouvez dans l'après-midi...
- Disons à l'heure du déjeuner.
A midi pétante, Miguel sonna à la porte. Sans façon, il embrassa Marie-Pascale après l'avoir pris par la nuque et s'y être attardé. Elle frissonna, malgré la chaleur précoce qui régnait ce jour là. Il était venu en short, en sandales et tee shirt, révélant des muscles noueux et couverts d'une épaisse toison. Elle ne put s'empêcher, pendant qu'il s'installait, de jeter un regard en coin sur son entre-jambes qui pesait nettement sur le bas du short. Marie-Pascale sentit son bas-ventre se crisper en imaginant ce que contenait ce short. Un sacré paquet... Miguel avait apporté un matériel de soudure pour relier le robinet neuf au tuyau. Pendant ce temps, elle était allée se changer et avait revêtu elle aussi un mini-short qui mettait en valeur ses jambes fines et son petit derrière musclé. Ses seins hauts et fermes pointaient sous un chemisier dont elle avait approfondi l'échancrure. Tout en travaillant, l'homme la considéra :- Vous êtes à croquer, Marie-Pascale (car il l'appelait maintenant par son prénom, comme elle l'appelait Miguel).
L'hôtesse rosit, d'autant plus qu'elle avait remarqué une nette excroissance sur le short du travailleur. Il bandait. Voilà longtemps qu'elle n'avait pas vu un homme bander devant elle, à part son mari, mais dans l'intimité d'un lit, à jour fixe. Et assez mou.
- Pouhhh, il fait chaud, vous n'avez pas une bonne bière bien fraiche ? dit l'homme en se débarrassant de son tee shirt, exhibant son torse massif, ventru et velu.
Marie-Pascale courut lui chercher à boire. Lorsqu'elle lui tendit la bouteille et le verre, l'homme l'attrapa par le bras et l'attira à lui, sans vergogne, la plaquant contre son ventre. Elle fit mine de se débattre, protestant mollement :- Allons Miguel, je vous en prie, soyez sage...
Pour toute réponse, il l'attrapa par la nuque et lui roula une pelle monumentale qui lui fit lâcher la bouteille et le verre sur le gazon. Elle ne se débattait plus, et répondait à son baiser avec une ardeur qui le surprit. Encouragé, il glissa une main dans son short pour lui caresser les fesses. Elle sentit le membre viril gonfler contre son ventre. Il tenta de la débarrasser de son short et de son slip mais cette fois, elle résista :- Non, s'il te plait, pas dans le jardin.
Sans un mot, il l'entraina dans la cuisine, la bloqua contre le mur et les deux langues se trouvèrent à nouveau avec ardeur. Cette fois, le short et le slip de Marie-Pascale gisaient sur ses chevilles et elle s'en débarrassa d'un mouvement preste du pied. Elle l'aida à libérer son dard, congestionné de désir. Elle-même ruisselait. Il la prit sous les fesses, la souleva avec aisance et la déposa précautionneusement sur son gland gonflé. Marie-Pascale gémit. Jamais elle n'avait été pénétrée par un membre aussi gros et ses chairs intimes protestaient. Mais au moins, le yoga allait l'aider à ça : s'ouvrir au maximum. L'homme avait mis ses avant-bras sous ses cuisses et la faisait aller et venir lentement, la laissant prendre possession du dard. Très vite, celui-ci s'enfonça profondément jusqu'au fond de son vagin. Alors, Marie-Pascale, bien calée contre le mur, noua ses jambes autour des reins de son amant et les pressa fort. Jamais elle n'avait été prise debout mais c'était terriblement jouissif. Les bras autour du cou de l'homme, c'était comme si elle dansait un slow, sauf que ses pieds n'étaient pas au sol et qu'elle était pénétrée jusqu'à la garde par une bite épaisse. Ses miaulements se mêlaient aux bruits rauques de l'homme qui la fouillait. Sans lâcher sa prise, il la déposa délicatement et toujours pénétrée sur la table de la cuisine. Il plaça ses pieds contre ses clavicules, la pliant comme un sandwich. Marie-Pascale jappa. Jamais elle ne s'était sentie aussi envahie. Miguel avait glissé ses mains sous son tee shirt pour lui caresser les seins tout en la limant et elle se débarrassa de ses derniers vêtements en un tournemain. Elle était archinue, à l'exception de ses lunettes. L'homme la bombarda de mots crus autant que de ses coups de bite.
- Alors, tu l'aimes ma queue, hein petite cochonne ? Dis-le que tu l'aimes.
- Oui oui je l'aime !
- Dis "j'aime ta bite" !
- Oui oui j'aime ta bite !
- Dis "j'aime ta grosse bite"- Oui oui j'aime ta grosse bite !
- Tu veux que j'arrête maintenant ?
- Noooon, encore, encore !
Surexcitée, Marie-Pascale lui renvoyait maintenant la balle avec conviction, décollant son bassin de la table en pressant de ses talons les reins de son amant et en tenant le bord derrière elle des deux mains, en appui. Leurs regards se rencontrèrent au moment où l'orgasme déferlait en elle. L'homme adressa quelques ultimes ruades qui firent déplacer la table pourtant d'un poids respectable. Puis il se retira et éjacula un flot de sperme sur le corps nu de Marie-Pascale, aspergée du nombril à la racine des cheveux, les lunettes constellées de taches blanchâtres. Groggy, rompue, laminée, elle se leva de la table en titubant. Tendrement, l'homme l'attira à lui et elle se laissa bercer par ce corps d'homme puissant et odorant.
- Eh ben dis donc, tu caches bien ton jeu, coquine. Quelle affaire tu es ! Je n'avais pas tiré un coup comme ça depuis des lustres.
Marie-Pascale eut un petit rire et se hâta vers les toilettes pour se soulager et se nettoyer. Quand elle revint, vêtue d'un peignoir, l'homme s'était rhabillé et buvait la bière abandonnée dans le jardin. Elle semblait avoir récupéré et retrouvé ses esprits. Elle attrapa une bouteille d'eau et se désaltéra en regardant son amant avec attendrissement.
- Tu as aimé au moins ? lui demanda-t-il.
- Beaucoup. Euh, énormément. Tu m'as vraiment fait jouir. J'avais vraiment besoin de ça, de ce rapport qui me rende vraiment femme et non épouse.
- C'est la première fois que tu trompes ton mari ?
- Oui.
- Est-ce qu'avant aujourd'hui, tu avais été baisée, vraiment baisée ?
- Non. Ou peut-être une fois avant mon mariage par un copain mais pas avec cette intensité un peu bestiale. Là, j'ai fondu. Je ne savais plus où j'habitais. Je ne sais même plus ce que j'ai pu dire. J'ai été vulgaire ?
- Tu as dit les mots de l'amour...
- Mon Dieu...
- Tu veux qu'on se revoie ou on arrête là ?
Marie-Pascale marqua un léger temps d'hésitation.
- Oui, mais pas ici. C'est trop dangereux. Mes enfants peuvent survenir à l'improviste, ou quelqu'un d'autre. D'ailleurs, il faut que je m'habille.
- Cela te dirait de baiser en pleine nature ? Tu as déjà fait ça ?
- Non, jamais et oui, j'aimerais bien, dans un coin tranquille.
- J'ai ce qu'il te faut. Tu vas aimer. Bon, il faut que je me sauve. Je t'appelle et on se donne rendez-vous. Tu as une voiture ?
- Oui, j'ai la mienne.
- Parfait. Allez, bisous ma mignonne et merci encore.
Et il s'échappa.
Après une douche sous laquelle elle s'attarda longuement, Marie-Pascale ressentit le besoin de faire le point. Ainsi donc, elle avait commis l'adultère à son propre domicile, avec un type à l'opposé de son milieu social, plutôt rustaud mais éminemment sympathique et surtout terriblement viril. Voilà quel était le constat. Elle admit qu'elle avait pris un risque insensé, mais aussi un plaisir fou à cet acte sexuel brut de décoffrage, à l'opposé des rapports conjugaux plus ou moins hebdomadaires et conventionnels. Oui, comme disait Miguel, elle avait baisé et c'était très nouveau pour elle. Mais où allait-elle maintenant ? Devait-elle se lancer dans une double vie périlleuse pour son couple et qui plus est pour sa vie de famille ? Et tout ça pour un moment de plaisir ? Elle décida de se donner le temps de la réflexion. Mais le soir dans son lit, alors que son mari, rincé par le travail, l'avait à peine touchée, elle se remémora le coït un peu brutal de la fin de matinée. A la pensée qu'elle avait été prise debout puis sur une table et qu'elle avait proféré des mots crus, elle éprouva le besoin de se masturber. Et elle s'endormit la main entre ses cuisses.

***********
Quelques jours passèrent. Marie-Pascale n'avait plus de nouvelles de Miguel et en était à se dire que ce n'était pas plus mal. Elle n'aurait vécu qu'un moment d'égarement et la raison devait l'emporter. Le passage régulier aux toilettes lui rappelait cependant le tumultueux épisode. Jusqu'au jour où Miguel l'appela alors qu'elle s'apprêtait à sortir faire des courses :- Tu es libre à midi ? Rendez-vous sur le parking du magasin de bricolage où on s'est rencontré. Ok ?
- Ok.
Marie-Pascale n'avait pas hésité une seconde. Si sa tête avait pu être tentée de dire non, son ventre affirmait un oui franc et massif. Et on ne résiste pas à son ventre... ou son bas-ventre. Il allait faire chaud. Elle se vêtit d'une robe légère et balança un moment : sous-vêtements ou pas ? Elle décida qu'elle serait nue sous sa robe. Prête à l'emploi... Elle partait pour baiser, pas la peine de se cacher derrière son petit doigt. Elle noua ses cheveux blonds en queue de cheval et chaussa une paire de tennis pour marcher plus à l'aise, au cas où. Lorsqu'elle vit la stature massive de Miguel à côté de son pick up, elle eut une brève bouffée d'émotion. Il était encore temps de reculer. Mais non, pas possible, il l'avait vue. Il l'invita à monter dans son véhicule et l'embrassa sur la bouche une fois au volant. Son oeil exercé avait remarqué les seins nus sous la toile légère, les cuisses généreusement découvertes et légèrement écartées. Il bandait déjà. Il lui prit la main pour la déposer sur son entrejambes. Elle s'y attarda, sentant sous ses doigts à travers la toile le gland dur...
Au bout d'une demi-heure, le pick up emprunta un chemin sablonneux au milieu des pins et s'enfonça profondément. Marie-Pascale n'était jamais venue dans ce coin. Puis il s'écarta sous une futaie et s'arrêta.
- Voilà, c'est ici, on sera tranquille, il ne passe jamais personne.
Il sortit de derrière le siège une sorte de courtepointe assez large et matelassée qu'il étendit dans une petite clairière, entre ombre et soleil. Tous deux n'avaient pratiquement pas parlé depuis le parking.
- Ce n'est pas romantique ici ? Allez, mettons-nous à l'aise, pas de chichis.
Et Miguel se déshabilla entièrement, révélant une érection colossale, et s'allongea sur la courtepointe. Marie-Pascale attrapa le bas de sa robe et la tira vers le haut par-dessus sa tête, dévoilant son corps nu. Miguel siffla :- Tu sais que tu es sacrément bien gaulée, ma mignonne ! Allez, viens à côté de moi, on va faire connaissance, et enlève tes chaussures, je te veux complètement à poil. Je te préviens, ça va secouer et te changer de ton petit mari. C'est une vraie partie de cul qui t'attend. Tu es ok ?
- Oui, oui, je suis ok...
Marie-Pascale le rejoignit et se lova contre ce corps lourd et puissant qui l'émouvait tout en la rassurant. Miguel lui prit la main pour la poser sur son membre :- Branle-moi un peu, tout doucement. On ne va pas baiser tout de suite. Je veux que tu sois bien prête, bien chaude.
Chaude et prête, elle l'était déjà mais elle approuva son attitude. Il se mit alors à l'exciter de mots crus tout en glissant un doigt sur sa fente trempée jusqu'au clitoris qu'il titillait négligemment.
- Je vais te baiser ici, là, au soleil. Je vais te mettre de grands coups de bite, t'écarteler, te bourrer la chatte et tu vas miauler. Je vais t'enculer aussi. Tu t'es déjà fait enculer ?
- Nnnon, bredouilla-t-elle.
- Tu vas voir comme c'est bon, tu as un cul fait pour ça, j'ai apporté du gel pour que ça glisse bien et après, tu en redemanderas. Regarde ma bite comme elle est grosse. Tu n'as pas envie de la sucer ?
- Si si.
- Branle-moi encore un peu. Je vais te lécher aussi. Ta chatte et ton petit trou du cul. Surtout ton trou du cul pour que je t'encule bien. Dis donc, tu es drôlement prête, j'ai la main toute trempée. Tu la veux la bite ?
- Oui oui.
- Tu ne l'auras pas. Pas tout de suite. Oui c'est ça, remue bien les hanches sous mon doigt, tu vois tu baises déjà.
- S'il te plait, viens, j'en peux plus...
- Non, on va d'abord faire connaissance. Viens sur moi, ta chatte sur ma bouche et tu me suces en même temps. On appelle ça un 69. Tu connais ?
- Un peuEt Marie-Pascale fondit sur le gland totalement décalotté qu'elle se mit à pomper avec ardeur pendant que son amant fourrait son groin dans son entrejambes, glissant de la fente à l'anus et inversement, ce qui faisait frémir ses fesses, couvertes de chair de poule. Il l'entendait gémir pendant qu'elle le pompait, grignotant presque le gland.
- Doucement, doucement. Va chercher les couilles aussi.
Elle fourra son museau dans les copieuses parties génitales de son amant, passant de sa langue de la queue aux couilles et des couilles à la queue, dont la raideur en remontrait maintenant aux branches de pin voisines. Elle s'interrompit brutalement, s'accroupit au-dessus du membre et s'empala avec un soupir de satisfaction, s'immobilisant brièvement pour savourer sa victoire, dos à lui, face à la forêt. Cette fois, elle le dominait, elle le baisait.
- Petite cochonne, tu n'as pas pu attendre hein ? Tu la voulais cette bite, hein ?
- Oui oui !
Et elle se mit à cavaler de toute la souplesse de ses hanches, le cul virevoltant sous le soleil, les mains en appui sur les cuisses velues de son amant. Celui-ci posa les pieds au sol et lui renvoya la balle tout en la tenant par les hanches pour ne pas la désarçonner.
- Bon Dieu, quel beau cul tu as. Remue le bien, remue-le !
Le fait qu'il flatte son fessier l'emballa. Il l'avait toujours un peu complexée. Elle le trouvait trop gros. Elle redoubla d'ardeur et elle sentit l'orgasme monter en elle. Par habitude, elle étouffait ses cris en se mordant la main mais il l'interpella :- Gueule, si tu as envie de gueuler, il n'y a personne à moins d'un kilomètre.
Alors, elle se libéra, feulant, bramant, couinant, jappant, ululant, s'exclamant.
- Oui c'est ça, lâche-toi, baise !
Elle poussa un cri strident, celui de son premier orgasme de l'après-midi, et bascula, haletante, sur le côté. les lunettes de travers...
Miguel n'avait pas éjaculé. Son membre pointait encore fièrement, parallèle aux pins voisins.
- Ah mon Dieu, j'ai joui comme c'est pas possible, souffla-t-elle.
- Ce n'est pas fini. Regarde, elle est encore belle et elle est pour toi, lui répondit-il en se masturbant. Viens la sucer.
Marie-Pascale rajusta ses lunettes et se pencha sur le dard qu'elle taquina du bout de la langue.
- Tu deviens experte, dis donc...
- J'aime sucer, mais mon mari ne me laisse jamais le temps.
- Prends-le. Quand tu auras encore envie de baiser, tu n'auras qu'à me le dire.
Elle ne se le fit pas dire deux fois. Elle fit passer la queue dans sa bouche, sous son nez, sur ses yeux, sur ses joues, sur ses oreilles, jouant avec comme avec un jouet vivant, comme par reconnaissance. Cette fois, ce fut lui qui craqua. Il la bascula sur le dos, se mit à genoux, la prit par les cuisses et l'enfila dans cette position. Puis il se posa sur ses bras et martela le plaisir en l'écartelant, dominateur. Les cris de Marie-Pascale remplirent la clairière. Il sentit son sperme monter dans sa hampe et il se retira juste à temps en comprimant son gland. Pas question d'éjaculer. Il avait encore un petit projet à mener à bien.
Il courut flamberge au vent jusqu'à son pick-up et en sortit avec un tube de gel. Alanguie, de plus en plus excitée, Marie-Pascale l'écouta :- Tu vas te mettre à quatre pattes et je vais m'occuper de ton petit cul. Laisse-toi faire, tout va bien se passer.
Comme une automate, elle s'exécuta. Il lui aurait demandé de grimper à un arbre en tenue d'Eve qu'elle aurait accepté, tant son emprise était forte sur elle. Elle sentit le froid du gel sur son délicat anneau et se contacta.
- Laisse-toi aller, ordonna-t-il.
Puis après le gel vint le doigt, qui s'immisça d'abord très légèrement et très doucement dans son anus. D'emblée, elle ressentit de la révolte. L'envahir de cette manière était contraire à son éducation, à sa pudeur. Etait-elle suffisamment propre ? Elle dut néanmoins reconnaitre que la sensation n'était pas désagréable car le doigt était habile et effleurait des zones étonnamment sensibles. Puis un deuxième vint en renfort et elle se surprit à onduler. D'autant que de son autre main, Manuel lui titillait le clitoris.
- Maintenant, je vais t'enculer. Détends-toi.
Elle sentit que quelque chose de gros et de chaud entrait dans son fondement bien préparé. Instinctivement, elle se cambra. L'homme jugea qu'elle était en demande et entreprit de légers mouvements de va et vient, de plus en plus profonds, de plus en plus rapides. Et très vite, le bas ventre de l'homme claqua sur ses fesses charnues. Toute la sensibilité de Marie-Pascale était concentrée sur cette sensation inédite. Jamais elle n'avait été prise par là et son cul, un moment réfractaire, adhérait maintenant franchement à l'entreprise. Elle ripostait, venait à la rencontre de la bite, se tourna vers son amant pour le regarder dans l'action mais aussi pour lui montrer qu'elle ne se dérobait pas. Oui, elle était enculée, et alors ? Elle poussa un cri rauque, un cri de ventre, un cri de tripes. Ce fut plus fort qu'elle : elle s'exprima.
- Oui, vas-y, baise-moi à fond !
Enthousiasmé par sa réaction, Manuel, jambes fléchies dans une position acrobatique, se mit à la percuter avec ardeur et laissa son sperme monter du fond de ses couilles pour se répandre dans le rectum de sa partenaire. Cette fois, ce fut lui qui cria. Elle l'essora en roulant des hanches, en proie à un nouvel orgasme, "un orgasme du cul" lui avoua-t-elle plus tard... Quand il se retira, tous deux étaient en plein soleil.

*********Ce fut le début d'une véritable liaison adultère. Marie-Pascale se rendait régulièrement au domicile de Miguel pour y connaitre l'extase. Elle était devenue enjouée, méconnaissable. Une de ses amies, Marjorie, en devina la raison et Marie-Pascale lui raconta son histoire.
- Fais quand même attention, lui dit son amie.
Des précautions, elle en prenait, mais elle ne pouvait pas non plus prévoir l'imprévisible. Un jour, elle ressentit des symptômes qu'elle connaissait : ceux de la grossesse. Ses impressions confirmées, ce fut comme si le ciel lui était tombé sur la tête. Il s'avéra que son stérilet avait été légèrement déplacé, peut-être sous l'effet des rapports torrides avec Miguel, et des spermatozoïdes s'étaient infiltrés. Comment allait-elle annoncer la nouvelle à son mari ? Non seulement il ne voulait plus d'enfant mais il ne faisait plus grand chose pour en avoir et ses absences étaient nombreuses. De ce jour, Miguel disparut de sa vie. Seule avec sa conscience, elle décida d'avorter en profitant d'un déplacement du mari qui n'y vit que du feu, avec la complicité de Marjorie qui connaissait bien le milieu médical. Mais son histoire érotique disparut avec l'embryon. Il ne resta plus à Marie-Pascale que des souvenirs brûlants et une disponibilité nouvelle aux choses de l'amour, en dépit de cette fin malheureuse. Elle retourna dans le magasin de bricolage et regarda les hommes seuls...

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