Méli-Mélo aggiornamento

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Méli-Mélo aggiornamento Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-02-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Méli-Mélo aggiornamento
C’est le pick-up Nissan vrombissant qui nous a réveillés, faisant gicler le gravier dans la cour, mitraillant la porte de bois du poulailler.
Déclenchant les caquettements des pondeuses comme bridgeuses du XVIème en après-midi club troisième age.

Et puis, aussi, la douche, à côté.

Elle avait gardé mon zizi dans sa main. Toute la nuit ? Je ne sais, je dormais. Plus probablement, juste en s’éveillant l’avait-elle happé. Faut dire qu’au matin, mon zizi faudrait être vraiment manchot pour ne pas tomber dessus. Tout naturellement, même sans le vouloir, sans l’avoir vraiment voulu…
Elle a sauté du lit. C’est une fille vive. Elle a dit, moi pipi et a filé.
J’ai entendu que ça rigolait sous la douche et j’ai pensé, les deux filles se racontent leurs odyssées. Enfin surtout Izïa.

Elles sont arrivées, main dans la main, toutes gaies, toutes nues et ont dit, fait froid ici, on vient se recoucher. Elles étaient toutes chaudes-mouillées. Elles m’ont encadré. Leurs mains passaient partout et elles ont dit, le fermier est parti avec son auto-camion chercher du pain frais. Au village lointain. En attendant, on va te bouffer le gland et se régaler de ton jus protéïné.

Moi je pensais, mais alors les céréales du fermier du petit déjeuner ?


Elles ont dit, ça remplacera le jus d’orange vitaminé, un succédané, quoi. Et l’une après l’autre, elle m’ont sucé la tige avec l’entrain de leur jeunesse, dans l’ambiance dimanche matin avant la messe.

Quand le gros 4x4 a fait son arrivée dans la cour, j’avais copieusement donné et les deux filles, rassasiées ont bondi du pieu pour descendre à l’office accueillir notre hôte, les croissants et les brioches dans des poches en papier translucides de gras.

L’une avait passé rapidement la robe hippie et son gros pull beigeasse par dessus. Et moi je me demandais où était passé mon calbut. Probablement le fermier l'avait-il confisqué.
L’autre ayant jeté sa culotte par dessus l’épaule tel un Russe son verre à vodka vide, avait graphé le grand soutif coeur-croisé devant son ventre avant de le faire tourner, passer les bretelles et ajuster, l’un après l’autre les deux bonnets. Elle a enfilé le teeshirt de nuit par dessus puis monté la jupette le long de ses jambes, de ses cuisses. Le pull de laine réche est venu emballer tout ça en discrétion.
Néanmoins les deux nibars réhaussés par l’orthèse Playtex occupaient effrontément le devant, imposants, magnifiques.

Le fermier a préparé du café et un bon feu. Il avait l’air content de sa prestation de la nuit et comme Izïa était en concordance, nous avons pris ensemble le petit déjeuner gaiement.
En me passant la cafetière, il m'a dit, voilà, manque plus que toi, j'espère que tu feras pas ta chochotte comme l'autre blonde hier soir.

Moi je me souvenais de la chanson de Pierre Perret, Pour danser d'accord, la bibise d'accord ... pour le reste pas d'accord.
Moral'ment j'me sens pas tout à fait prête...

J'ai dit, faut pas traîner, faut faire le vol avant que le vent ne se lève vraiment. On partira de la prairie derrière la grange. J'appelle mon copain tout de suite qu'il s’organise pour venir nous chercher.
Trop content d'échapper ainsi aux appétits sodomites du fermier. Enfin j’espérais. L'espoir fait vivre, non ?

On a tiré la nacelle d'osier au milieu des herbes hautes. Les filles ont déplié l'enveloppe de Tergal siliconé bien à plat sous le vent, cordages parallèles. Le fermier a levé la bouche de néomex et moi j’ai lancé le moteur du ventillo. Le boucan a éclaté dans le matin froid et j’ai dirigé le flux puissant dans le cerceau que me présentait le fermier. Quand le ballon a été bien empli, j’ai troqué le ventillo contre le brûleur pour chauffer l’air à l’intérieur de l’enveloppe. Le brûleur crachait une longue torche, comme un lance-flamme. Je me suis retenu de griller le fermier sodomite qui était alors entièrement à ma merci.
Mais plus tard, j’ai bien regretté ma pusillanimité.

Les deux filles étaient debout dans la nacelle pour stabiliser l’appareillage. Elles étaient collées l’une à l’autre, se tenant par la taille et nous admiraient dans nos préparatifs d’aérostiers.
On voyait leurs cuisses nues dans le panier d’osier et je pensais, l’une est à poil et même sérieusement, l’autre pire sans rien pour garer son abricot. Les pulls descendaient bas et elles étaient toutes deux chastes et sages, en tous cas dans leur tête.

Le ballon s’était dressé et j’ai vite embarqué. Le fermier a compris qu’il lui fallait rapidement faire de même s’il ne voulait pas rester comme un con sur terre. Seule la corde restait en volute au sol alors que, deux bras en l’air, je manoeuvrais le brûleur propane vers le haut pour déclencher notre ascension.

Le fermier était heureux comme un pape de voir ses champs depuis le ciel. Il nous prenait à témoin et disait, là cette prairie, c’est la Ménarède j'y fais du sorgo, là cette maison c’est celle de ce con d’Alain le fiancé de ma soeur, là on voit le cimetière où ya mes parents, là on suit la vieille voie du chemin de fer, et le tunnel sous la colline où nous jouions, Mike, Annie, Claude et moi, et Dagobert aussi, gamins.

Il avait les mains partout, sur mes épaules un peu et surtout sur les fesses des filles dont on comprenait que, vu qu'il les avait pratiquées, il considérait qu'elles étaient ses propriétés. Un peu comme des terres qu'on a longuement labourées sur tracteur orange dans la poussière d’il était une fois en Ile-de-France…
Il a sorti de sa besace une bouteille de marc de blanc et quatre verres de Pyrex et a dit, on va trinquer.

Le marc au matin, ça chavire les filles.
Et vu qu'on était tous bien confinés dans ce panier avec la bouteille de propane, le ventillo et son moteur et le grand sac nylon de cordages, le fermier s'est un peu laissé aller, les mains baladeuses sous les fesses des filles, empaumant le double charnu d'entre leurs cuisses, le grand doigt de chaque main dressé en visite.

Elles, elles regardaient au loin l'horizon, le bras de l'une à la taille de l'autre. Moi, les bras au ciel je brûlais à giorno pour nous faire monter dans l'aube claire et sauter les arbres de la colline. Le fermier, sourire épanoui d'une oreille à l'autre, la banane, les mains en possession des postérieurs cambrés, le doigt profondément planté dans chacune, faisait le kakou, àque moi je fais mon vol inaugural en ballon et que c'est super.

Et me matait d'un oeil gourmand comme pour dire, toi, quand on aura atterri, tu perds rien pour attendre.
Et je serrais les fesses en pensant, me faut lancer un mayday à mon copain qu'il nous accueille avec le Rover et me sauve des appétits de ce Néandertalien sodomite. On le ramènera chez lui et on filera avec les deux gonzesses direction chez nous à Paris.

Je pensais, faudra peut être lui en laisser une. Mais laquelle ?

Voudra probablement garder Izïa. Mais faut pas accepter. Moi j'ai plein de choses à lui raconter à cette fille-là. Hier soir notre discussion a été interrompue subitement. Je voudrais bien en reprendre le cours très exactement là où nous l'avons laissé.

Subitement, encore un mot dont j’aimerais assez qu’un grammairien me donne signification.
Moi je connais une certaine Misa, férue d’éthymologie, qui saurait nous débrouiller tout ça…
Quand à l'autre, elle avait manifesté une réelle retenue devant les appétits de l'ogre et je me voyais bien la garder près de moi pour la protéger. Une nuit ou deux encore. Inconstant mais un peu amoureux quand même.
Et puis yaura mon copain et son quatre-quatre, faut pas l’oublier, lui.
Fera cinquième roue du carrosse, de partie carrée.

Sacrée histoire qui commence à deux dans un resto parisiren et qui déjà, quelques épisodes plus loin, se retrouve avec plein de protagonistes chauds de chauds prêts à tout pour montrer que Paris est première destination touristique mondiale et que putain faut pas décevoir les femelles du monde entier.

On se sent concerné, non ?
Concerné … comme dit le poète.
Le poète a toujours raison.

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