Méli-Mélo à son chez-soi

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Méli-Mélo à son chez-soi Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-06-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Méli-Mélo à son chez-soi
Bien entendu il n'y avait aucune place pour mon auto à proximité du studio de ma blonde, en l'Ile-Saint-Louis. J'ai donc dû la déposer devant son immeuble et aller chercher plus loin hâvre pour accueillir ma monture, sur le quai de Seine.

Son appart sous les toits était atelier de peintre ou de photographe reconverti en loft. Verrière d'acier forgé ouverte sur les toits de Paris. Escalier interminable huit étages, étroit, surtout très étroit dans la dernière volée. Porte minuscule, m'imposant de me faufiler, plié en deux pour entrer.

Le lit occupait toute la surface de la chambre et je m'interrogeais comment diable a-t-on pu faire entrer un si grand lit par une si petite porte ?

Méli-Mélo était déjà sous la douche et chantonnait. J'ai pensé, elle m'a eu et je ne saurai pas, je ne saurai jamais si elle portait Chantelle ou tam.tam.


Je n'ai pas hésité et me dépoilant, j'entendais derrière le rideau translucide ses mélopées tout en matant sa silhouette gracile.

Je suis entré tout nu tout calme, garçon en désir de propreté bien plus que mâle en saillie puissante avec besoin d'assumer. Le jet d'eau chaude m'a submergé et ses lèvres sont venues aux miennes pour m'apporter deux trois bolées d'air frais afin que je ne m'étouffe.

Son corps tout luisant de gel savonneux se frottait contre le mien. Ses cuisses son pubis lisse cherchaient et trouvèrent et sa main est venue attraper la tige gonflée pour la décapuchonner et la présenter au flux puissant d'eau chaude pour la purifier, comme un baptème. Elle riait et de sa main gauche a envoyé sur le gland une giclée de savon liquide pour astiquer mon engin d'un mouvement alternatif intense et rapide.
L'affaire se présentait bien.

Je me disais, ça y est, elle me branle et dès que je vais gicler, elle sera à genoux pour me gober et ne rien perdre de ma semence.
J'étais dans le vrai. Mais faut avouer qu'un pompier énergique sous la douche suivi d'une bouche goulue qui vous pompe la substantifique moelle à fond, c'est merveille.

Elle a dit, vu qu'y a rien à la télé, ya jamais rien à la télé, vu qu'on a déjà dîné au cocktail, ya plus qu'à baiser, reste que ça, non ?

Moi, je pensais, est-ce qu'au moins je tiendrai la distance ?
Modestement...
Et de me remémorer ses orgasmes successifs sans fin. Pas une fille, non, une mitrailleuse. Lourde en plus. Je voyais l'arme, Il était une fois en Amérique de Sergio Leonne, posée sur trépied, avec une bande de cartouches à gauche issue d'une caisse à munitions, et à droite la gicle des douilles vides éjectées de la culasse.
Le servant, comme toujours dans ce genre de films, patibulaire, crade, avec trogne barbue.

La fille me regardait, bouille rigolote posée sur l'oreiller, et j'étais à cent lieues de ces histoires de western.

Ma bouche courait sur son thorax et s'emparait tour à tour de ses petits tétons mous. J'aspirais ses aréoles en espoir vain de les faire gonfler. Je cherchais sa bouche et ses dents colisaient les miennes, nos langues en lutte, salives mélangées, se mêlaient.

Pareil, mes bras s'emmêlaient aux siens et nos jambes aussi. C'était bon.

Elle a roulé sur moi et moi j'étais tant en désir de manger ses plis et replis que je me suis cassé en deux pour saisir des deux mains ses deux fesses et porter à ma bouche le creux d'elle. Elle levait ses cuisses haut haut au point que ses pieds à mes épaules jouaient pour s'accrocher à mes aisselles. C'était une fille souple.

Le goût d'elle était émoussé par l'eau de la douche et ses odeurs de femme s'estompaient derrière les parfums industriels de savon. Vulgaires.

Je dégustais néanmoins avec appétence ses chairs plissées qui roulaient sous mes lèvres comme des poulpes à la plancha, durs et souples sous la dent, goûteux, élastiques, infiniment savoureux de texture.

Ma bouche s'était jointée à ses lèvres ouvertes et je buvais à satiété ses humeurs aqueuses, en aspiration, pour n'en rien perdre. Sous ma langue, dessus les villosités humides de ses profondeurs, je sentais son bouton décapuchonné qui me guettait, qui m'attendait.
Le napper, le couvrir, lui faire nid chaud et gluant...
Lui dire tout l'intérêt que je portais à sa maîtresse.
Voyage voyage ... plus loin que la nuit et le jour
La fille dans son lit, les jambes crochées à mon cou, riait du plaisir de nos connivences. Elle avait chopé ma pine de sa main droite et la serrait doucement. Toute abandonnée aux sensations suscitées par mes caresses labiales.
Tout à coup, j'ai senti qu'elle serrait plus fort, en cadence. J'ai compris qu'orgasme survenait et qu'elle s'y laissait aller, tout naturellement.

Cette fille prenait son pied sans crier gare et c'en était un vrai bonheur...
Pourquoi est-ce donc ainsi que l'on prend plaisir au bonheur de sa partenaire ? En fait, c'est bien foutu ce truc de l'âme humaine. Imaginez un peu la tristesse que ce serait si l'on prenait son pied au malheur de son prochain ! Je n'ose penser un tel monde... Les damnés de la terre ! On en ferait une chanson pour en dégoûter le monde entier. Même pas sûr que ces cons-là comprendraient.

Pour le coup, elle serrait ma bite à fond et, gorge en arrière yeux clos, elle caressait les nuages du paradis exactement comme il est dit dans les évangiles qu'il est bon de le faire et d'en prendre le plein de jouissance.

Moi, j'ai levé ma bouche de ses plis et j'ai regardé sa figure de madonne. J'étais subjugué de la beauté de ses traits apaisés. Je pensais, elle est en communion avec Dieu pour s'éclater ainsi.
Je pensais à mes années adolescentes et à l'abbé du cathéchisme, l'aumônier du lycée Montaigne, qui m'avait raconté ces choses-là et que je n'avais pas compris. Choses que je n'avais pas comprises...

Aumônier assurément de qualité, vu qu'il a maintenant pris du grade et est devenu cardinal à bague d'émeraude que les bigotes bisent en B. & Devotion.

Abbé en robe noire, et, à l'époque je pensais, est-il tout nu en dessous sa soutane, bite dressée ? Faut dire que, moi, gamin, j'étais déjà lascar...
Mais lascar intello qui n'a jamais osé y mettre la main. Je me contentais d'y penser, l'est-il l'est-il pas ?

Quand je pense qu'aujourd'hui, cinquante ans après, on ose faire procés à ces pauvres diables d'abbés, les accusant de pédophilie lors que les vrais dépravés, c'étaient nous les gamins vicieux trop contents de trouver des mains des bouches accueillantes, le jeudi, pour nous donner du plaisir seules vraies justifications de ces rencontres transcendantes avec le divin.
La fille s'éclatait et moi j'étais heureux d'avoir trouvé la gâchette qui déclenchait son plaisir. Propos sur le Bonheur, Alain...

En fait, c'était une fille toute simple. Elle est venue dans mes bras et, tout à trac, s'est endormie.

Qu'est-ce-que ce fut bon...

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