LE JOLI MOI DE MAI. EPILOGUE

- Par l'auteur HDS Krispas -
Récit érotique écrit par Krispas [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : LE JOLI MOI DE MAI. EPILOGUE Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-08-2016 dans la catégorie Plus on est
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LE JOLI MOI DE MAI. EPILOGUE
Nous nous réveillons de bonne heure, sollicités par l’odeur iodée de la mer et les cris des « gouelles » dans un ciel bleu parfait.
Après un bon petit dej, je grimpe sur un des vélos et descends vers le port pour nous acheter des huîtres, des araignées ou des crabes suivant ce que je trouverai. Un kouign amann en dessert fera l’affaire.

Quand je reviens à la maison, Christelle s’affaire en parfaite femme d’intérieur dans un joli short dévoilant ses jolies jambes sur lesquelles le soleil d’hier a commencé à laisser un hâle cuivré. Son tee-shirt tout simple en coton blanc la met merveilleusement en valeur.
La terrasse voit réapparaître le salon de jardin et le parasol remisé depuis l’été dernier et pendant que l’eau chauffe dans la grande bassine pour cuire nos crustacés, je fonce à la cave trouver de quoi nous désaltérer. Un pouilly fumé fera très bien l’affaire et pour l’apéritif : Champagne.
Nos invités arrivent ponctuels avec des fleurs et une bouteille de Quincy. Ces gens-là ont du savoir-vivre pour nous proposer cette belle appellation.
Karine et Patrice. Les présentations sont faites : bises pour ces dames, Patrice et moi nous serrons la main cordialement. Polo Eden Park, Jean, Docksides aux pieds, pour lui. Jean et polo Lacoste pour elle. Pas de faute de goût vestimentaire non plus. Nous allons vers le bas du terrain pour qu’ils découvrent la baie sous un autre angle que celui qu’ils ont de leur balcon.
Ces dames parties devant nous, nous en profitons honteusement pour mater le cul de la femme de l’autre. J’aime assez ce que je vois et mon voisin semble assez intéressé également à la vue de la croupe de Christelle dans son petit short moulant.
La plage qu’ils découvrent les tente bien mais il faudra attendre un peu pour y descendre ou alors passer par la mer. C’est l’opportunité qu’attendait Patrice pour me dire qu’il a un bateau. Un semi rigide posé sur remorque qu’il sort tous les jours depuis leur arrivée ici il y a une semaine. Parfait !
La ballade en mer s’organise pour cet après-midi. Le programme se goupille parfaitement.
Nous passons à l’apéritif puis à table et la marée étant haute nous rejoignons la maison de Roger et Annick pour mettre le Zodiac à l’eau. Le matériel chargé nous montons tous les quatre dans le gros X5 qui nous dépose sur la cale. Il ne nous faut que quelques minutes, poussés par les cent quinze chevaux du moteur, pour prendre le large. Patrice se révèle un homme charmant, plein d’attentions surtout pour Christelle. Chef d’entreprise dans le bâtiment, il est aussi doux et prévenant que son physique est massif. Karine plus effacée, travaille avec lui et s’occupe de l’aspect commercial de leurs réalisations en région parisienne.
Très jolie, elle me fait penser à Françoise Hardy jeune, avec le même physique et la même distinction. Pris par nos évolutions nautiques qui requièrent un minimum de concentration, nous n’avons même pas évoqué notre soirée de la veille. Mais je sens bien que nous en crevons tous d’envie.
Lorsque je fais signe à Patrice que nous pouvons accoster sur un îlot de la baie, il me demande sortir l’ancre de son coffre et de mouiller notre embarcation à quelques mètres de la plage la plage. L’occasion est trop belle et je propose de nous allonger pour faire une sieste sur la dune à l’abri du petit souffle de vent qui nous vient de l’ouest. L’ancre jetée dans le sable de la baie, nous descendons à terre, de l’eau jusqu’aux cuisses.
Je prends les devants et retrouvant un endroit calme que nous avons déjà testé avec Christelle, propose de nous poser là. Il ne nous faut que quelques minutes pour faire l’amour avec nos nouveaux partenaires.
Dans les herbes folles, nous trouvons une aire de sable fin. Nous y étalons une grande couverture et posons nos sacs. Allongée à mes côtés, Christelle remonte ses mains derrière sa nuque et s’offre au soleil. Karine s’installe à son tour dans la même position en face de nous. Jouant les Olympia de Manet elles se rendent bien compte de l’appel qu’elles lancent à nos sens. Surtout quand prétextant qu’il fait trop chaud Karine ôte son polo nous dévoilant sa jolie poitrine adolescente.

- « Quels jolis seins ! » s’exclame Christelle avant de poser dessus une main, enveloppante.

Un peu gênée Karine ne la repousse pas pour autant. Sentant son trouble Christelle la met à l’aise en disant :
- « Je vais faire pareil, ça ne te dérange pas ? » me demande-t-elle pour la forme, son déshabillage étant déjà commencé.

C’est plus qu’il ne m’en faut pour sentir monter en moi l’envie irrépressible de les prendre toutes les deux, en commençant par cette adorable créature qui commence à lorgner sur moi tout en posant à son tour des mains fines sur les seins de Christelle.
C’est Patrice qui me devance en demandant aux filles s’il peut les rejoindre, ce qu’elles acceptent avec gourmandise. Il jette son dévolu sur ma femme qui laisse tomber les petits seins de sa voisine pour s’attaquer à un morceau autrement plus gros. Agenouillé devant elle, Patrice rentre un peu le ventre pour faciliter à Christelle l’accès à son sexe qui déforme déjà son jean.
Je me lève à mon tour et prends la même pose aux côtés de Karine qui mesure l’effet qu’elle me fait en regardant mon sexe, sorti pour elle hors de sa boite.
Elle s’en empare avec autant de gourmandise que Christelle a saisi la bite encore molle de Patrice dans sa bouche. Bien vite, à force de baisers, d’aspirations, de coups de langues, elle arrive à lui faire prendre une taille sympathique. Je ne reste pas moi-même de marbre devant les efforts déployés par Karine qui me jette des regards mouillés toutes les dix secondes. Patrice commence à grogner et je crois que Christelle a présumé de sa résistance à ses caresses car il jouit en poussant un cri dans lequel on devine l’extase autant que la frustration.
Comme je le comprends, j’ai joui très (trop) vite sous les caresses de Christelle lors de notre première nuit d’amour. Elle ne m’en a pas tenu rigueur et je lui ai prouvé depuis que ce n’était qu’un accident. Et puis la situation est nouvelle pour eux. Sur sa faim, tout en rassurant Patrice sur le fait que ce n’est pas grave et qu’il va vite se remettre, ma femme nous rejoint et engouffre à son tour ma bite, la volant presque au passage à Karine. Tentant une approche, Christelle pose ses lèvres sur la commissure des lèvres de Karine qui recule. Les joies de Lesbos ne la tentent pas ou est-elle seulement surprise ?

- « Tu ne veux pas » lui demande doucement mon épouse en lui caressant les cheveux ?

- « Euh, c’est la première fois avec une femme...»
- « Laisse toi faire, c’est très bon aussi, tu verras. »

« Elle parle comme une pro des amours entre femme » me dis-je tout en la regardant prendre la nuque de Karine et la rapprocher de mon sexe. Elle se sert de moi pour l’apprivoiser en douceur. Elles me lèchent toutes les deux et je vois la langue de Christelle qui dérape de temps en temps vers Karine occupée à m’engloutir en me lançant ces regards humides.
« Ma femme a franchi une sacrée étape » me dis-je et, pour l’aider je les prends toutes les deux en posant mes mains derrière leur tête pour les rapprocher à la fois l’une de l’autre et les inviter à m’engloutir encore plus.
Finissant peut-être par y prendre goût, elle laisse les baisers de Christelle se faire plus insistants et accepte sa langue avant d’y unir la sienne.
Je les laisse s’embrasser à en perdre haleine et en profite pour me dévêtir totalement. Quand je me penche pour attraper le sac dans lequel sont nos inévitables préservatifs je croise le regard de Christelle qui m’encourage. Elle se redresse tendant ses mains vers Karine et en lui prenant les hanches la fait pivoter vers moi comme pour me l’offrir. Je me couche sur elle, guide mon sexe vers ce joli minou enfoui sous un petit buisson brun et lui fais l’amour.
Patrice semble estomaqué de ce qu’il vit et marmonne depuis tout à l’heure des « C’est pas vrai, c’est pas vrai » qui en disent long sur le plaisir qui est le sien. D’ailleurs de nouveau sollicité par Christelle il reprend des couleurs et ne tarde pas lui aussi à baiser cette femme qui se donne à lui, pour y prendre du plaisir et lui en donner.
Notre après-midi s’écoule tranquillement cachés dans les dunes, puis nous piquons une tête dans l’Atlantique.
Je profite de notre tranquillité pour faire l’amour avec Christelle dans l’eau jusqu’aux épaules. Empalée sur moi, elle m’embrasse comme si nous avions quinze ans, et son corps souple suspendu à mon cou, elle jouit de ces nouvelles sensations :
- « J’aimerai beaucoup revoir Nicolas et Valérie me dit-elle songeuse. J’ai bien aimé notre escapade à Lacanau.» me dit-elle entre deux soupirs.

- « Moi aussi... »
Le souvenir de cet après-midi torride me revient à l’esprit et je me souviens de ces deux coquins faisant l’amour dans l’eau, comme nous en ce moment, à quelques mètres du bord d’une la plage bondée.
Toujours aussi peu attiré par l’eau, je profite néanmoins de la chance que j’ai de posséder une femme aussi belle. De plus, la nature faisant bien les choses, elle est plus légère et je la sens à peine peser sur moi quand je la pénètre en écartant ses fesses.
Est-ce le froid ? Toujours est-il que, sans pour autant débander, je n’arrive pas à jouir. Par contre, les jambes repliées autour de ma taille, le visage niché dans mon cou, Christelle se laisse emporter par deux vagues successives de plaisir. Transis, je finis par lui demander grâce et nous rejoignons nos nouveaux amis eux aussi bien occupés. Nous les laissons finir leur affaire, en nous séchant, nus au soleil.
De toute façon, la nature nous rappelle à ses lois. La mer redescend et nous reprenons le chemin du port. Les filles sont en short mais pour nous plaire sont restées seins nus. Sous les coups de roulis et de tangage, leurs poitrines m’offrent un ballet plein de sensualité, le soleil les faisant dorer, quand les remous les balancent.
Le port, la cale, la maison de Roger et Annick. Ce soir, Patrice et Karine nous invitent. J’ai hâte de faire à mon tour l’amour sur la table du salon et de profiter encore des charmes de ces dames avec la complicité de Patrice.

Nous rentrons à la maison pour prendre une douche et nous changer avant de rejoindre nos nouveaux amants. Je soupçonne les filles de s’être concertées car si j’ai été étonnée de la tenue choisie par Christelle, j’ai vite remis les choses en place quand j’ai découvert Karine étendue lascive dans le salon.
Ma femme a sorti le grand jeu, ce soir. Robe noire classique à bretelles, avec un beau décolleté et s’ouvrant largement sur son dos. Pas de sous-vêtements hormis les incontournables Dim up qui rehaussent le galbe de ses longues jambes fuselées.
Ses seins jouent libres sous le tissu léger et je meurs déjà d’envie de me nicher entre eux pour les caresser, les faire frémir sous mes doigts.
Notre hôtesse n’est pas en reste. Elle a déployé des trésors d’inventivité pour nous offrir le plus ravissant des spectacles. Sa garde-robe de vacances n’étant pas prévue pour notre soirée libertine, il lui a fallu ruser. Elle pose dans le canapé simplement vêtue d’une des chemises de son mari, la taille soulignée par une fine ceinture. Suffisamment ouverte sur sa poitrine, elle ne porte semble-t-il rien d’autre sur la peau.

Les bras chargés de bouteilles de vin, Nous sommes accueillis chaleureusement par Patrice qui nous propose de prendre l’apéritif sur le balcon. La petite table basse et les fauteuils nous sont familiers mais la vue que j’ai sur les jambes croisées de Karine me change de celles d’Annick, la maîtresse de maison habituelle. Deux bouteilles plus tard, nous rentrons à l’intérieur pour passer à table. Nous dégustons un bar péché par Patrice la veille. Servi à bonne température Le Puligny-Montrachet que j’ai dégotté fait merveille. Mais nous sommes aussi là pour baiser et je ne suis pas le seul à décliner la proposition d’un dessert pour passer à des réjouissances plus physiques.
Me levant, je propose à la cantonade :
- « Et si on faisait l’amour, en guise de dessert ? »
Ma proposition semble plaire à tous puisque nous trouvons comme par magie un partenaire disponible en la personne de Patrice pour ma femme et de Karine pour moi.
Debout devant moi, elle me regarde, les lèvres brillantes et les joues en feu. L’alcool et notre ballade en mer lui font de l’effet. Je retrouve dans ses yeux l’effronterie de Lisa quand on a fait l’amour.
Je me rapproche et l’embrasse sur la bouche ou dans le cou à petites touches. Comme elle ferme les yeux en signe d’abandon, je lui attrape les poignets et la garde ainsi en suspens. Je fais courir sur sa peau mes lèvres en de délicates caresses, glissant, léger comme un papillon, en l’effleurant à peine.
Je savoure cet instant où, elle bascule vers l’arrière son visage dans des effluves de parfum retenus dans ses cheveux. Karine se libère de mes mains et me saisit le visage pour me guider vers son pubis. Je lui obéis avec plaisir et je sens juste derrière la toile de la chemise, les plis accueillants de son sexe. Je me glisse fureteur, dans cette toison brune qui sent déjà l’odeur de l’amour. Elle pousse un petit cri accompagné d’un mouvement presque imperceptible lorsque je l’embrasse laissant vagabonder la pointe de ma langue à la recherche de son bouton. Quand je l’ai trouvé, je m’attarde sur lui et passe de part et d’autre ma langue, excitant en même temps ses lèvres qui palpitent. Je ne la touche toujours pas. Seule ma langue et en contact avec elle et sous mes caresses elle commence à vaciller. M’enserrant le visage entre ses mains elle m’oblige à la quitter. Provisoirement.

De son côté Christelle basculée sur la table, est littéralement besognée par Patrice, dont l’enthousiasme fait plaisir à voir et à entendre. Il s’exprime à grands coups de reins et de sons gutturaux, excité par les mouvements de bassin de ma femme qui vient à sa rencontre comme pour augmenter l’impact de son sexe en elle. Le contraste entre son sexe épilé, aux lèvres roses, tout en courbes douces et ce gourdin massif, enveloppé de poils brun roux qui la fouille est saisissant. Pour mieux la pénétrer il la rapproche du bord de la table et posant les longues jambes de ma femme sur ses épaules il resserre autour de son propre sexe sa chatte humide. Il peut sentir dans cette position chaque muscle tapissant le vagin l’aspirer à chaque coup de butoir. Cet étau voluptueux dans lequel je plonge avec délice lui est offert, impudique et il s’active en ahanant comme un bûcheron. Loin de lui déplaire le côté presque bestial de leur coït excite Christelle. Je le sais, je le sens en la voyant se pincer les lèvres, fermer les yeux, sa poitrine se gonfler, son ventre se contracter.
Il va jouir je le sens : ses mains ont quitté les chevilles de sa maîtresse pour se saisir de ses hanches. Je vois ses doigts l’empoigner sans ménagement à tel point que ses mains laissent sur la peau cuivrée, des marques plus claires pendant quelques secondes. Il la rapproche ainsi régulièrement du bord de la table après quelques coups de bites qui la font glisser loin de lui. Guettant elle aussi le plaisir de cet homme, elle ferme à nouveau ses jambes autour de la taille épaisse de Patrice qui comme s’il n’attendait que ça, jouit dans de grands mouvements saccadés, de plus en plus espacés. Le cri de Christelle a disparu sous celui de son amant mais son orgasme n’en est pas moins fort. Elle bascule sa tête vers moi, me trouve du regard et me lance un baiser pendant que Patrice s’écroule sur elle, épuisé.

Je les laisse reprendre leurs esprits et retrouve Karine elle aussi spectatrice fascinée de cette partie de cul échevelée que vient de lui offrir son mari et ma femme. J’ouvre un à un les boutons de sa chemise et m’empare de ses seins que je caresse tout doucement. Ma langue se joint à mes doigts et je pince ces bouts de chair sensible tout en les portant à ma bouche pour les mordiller et les caresser. Réceptive Karine commence à onduler du bassin et cette danse contre mon bas ventre me dit clairement qu’elle en veut plus maintenant. Je fais tomber mon pantalon de toile à mes pieds pour lui présenter mon sexe raidi d’excitation. Une capote plus tard, quand nous nous rapprochons à nouveau, je trouve ma place comme par enchantement entre ses cuisses qu’elle écarte doucement. Bandant comme un âne, je reste à l’orée de son trésor, quelques secondes.

- « Tu veux que je te prenne comme ça ? »
- « Non, sur la table... »
C’est elle qui me prend par la main et s’assoit les jambes ouvertes en grand. Je m’y glisse d’une traite et commence mon va et vient. Appuyée sur les coudes, elle ne perd pas une miette du spectacle de mon sexe qui entre et sort, mécanique. Comme hypnotisée, elle me regarde la posséder jusqu’à ce qu’elle se laisse emporter par un premier orgasme. Je profite de son plaisir pour plonger de nouveau ma bouche sur sa chatte et fais courir sur son clitoris ma langue le plus vite possible. Je lui arrache une autre jouissance puis la reprends en augmentant la cadence de mes coups de reins. Je perds très vite moi-même tout contrôle et quand je sens le plaisir monter en moi, je m’arrête de bouger. Je sens mon fluide jaillir au fond d’elle dans de longs traits que j’accompagne en lui disant dans un souffle :
- « Grmpfff !... »
Nous récupérons de nos émotions en finissant une bouteille sur la terrasse. Nous parlons de nos récentes aventures entre Angers, Bordeaux ou la Baule, de notre goût nouveau pour les situations érotiques. Nous les épatons en leur racontant le sketch de Louise dans le tram et ses exploits au marché, puis les nôtres au cinéma. Ils découvrent avec nous tout un monde qu’ils ignoraient mais qui les tentait. Témoins de leurs ébats hier soir, nous n’avons fait que leur révéler leur vraie nature : épicuriens, épris de sexe et de bonnes choses. Il commence à faire frais et nous rentrons. La nuit n’en est pas pour autant terminée.








Karine et Christelle se sont rapprochées et leur complicité nouvelle commence à prendre des tours de plus en plus coquins. Sans un mot elles décident de nous plaquer là, Christelle s’emparant de son sac à mains, elle suit Karine dans l’escalier menant aux chambres à coucher. Nous les suivons Patrice et moi, jusque dans leur chambre. Nous restons assis une fesse posée au bord du lit tous les deux à observer nos deux épouses se découvrir mutuellement. Assises en tailleur face à face elles s’embrassent et cette scène provoque chez moi une trique que j’entretiens en me caressant lentement. Mon voisin s’emploie lui aussi à faire grossir son sexe de la même manière. Indifférentes à notre manège, nos épouses se touchent les seins, passant avec tendresse leurs mains sur les globes rebondis de Christelle ou sur ceux plus modestes de Karine. Leurs sexes entrouverts, sont rapidement investis par leurs doigts et, maintenant prises dans une spirale de plus en plus excitante, toutes deux s’embrassent avec fougue. Manquant d’air entre deux baisers, elles se détachent et ma femme en profite pour se pencher sur le côté et se redresse triomphante après avoir trouvé dans son sac à mains un gode souple et translucide. Je ne lui connais pas ce jouet d’une bonne cinquantaine de centimètres mais comprends son intérêt lorsque je la vois le porter à ses lèvres le mouiller de salive, s’approcher de Karine et lui dire :
- « Laisse-toi faire. »
Elle allonge sur le dos sa nouvelle amie et en lui écartant les cuisses, plonge dans sa direction le sex-toy monstrueux. L’objet est en fait un double gode, deux sexes d’hommes dans le prolongement l’un de l’autre. Pénétrant la jolie blonde avec assurance elle se place devant elle, adopte la même position et s’empale à son tour.
Comme par enchantement elles trouvent un rythme commun et en se redressant sur leurs bras elles vont et viennent à la rencontre de leur partenaire, enfonçant de plus en plus profond ces sexes en elles. Toutes les deux continuent leur petit jeu quelques minutes puis reprenant leur position en tailleur à la demande de Christelle, elles passent à autre chose de plus fort en sensations. Empoignant la partie centrale du sex-toy, ou du moins ce qui ne disparaît pas en elles. Ma femme l’agite d’avant en arrière de plus en plus vite, de plus en plus fort provoquant à l’unisson un orgasme qui les laisse « perchées » pendant un instant. Quand elles reprennent leurs esprits, toujours pénétrées par le diabolique engin, elles nous demandent de les rejoindre pour nous offrir une fellation. Je me pose à côté de Karine un pied au sol, l’autre sur le lit. Patrice devant ma femme est resté debout et nous voilà qui subissons les assauts de leurs bouches expertes. Karine me saisit avec entrain et commence à m’avaler lentement, jusqu’à la garde. Je disparais englouti dans un maelstrom doux, humide et chaud où s’agite sa langue. Elle alterne cette caresse et d’autres en jetant parfois un œil sur son mari qui se fait sucer et branler simultanément par ma femme.
Son sexe plonge et ressort du cercle parfait des lèvres de Christelle. Mon plaisir est démultiplié à la vue de son corps qui se donne à cet homme et son épouse dans un tourbillon de caresses toutes plus sensuelles les unes que les autres.
Mon acolyte succombe encore une fois aux attentions que lui prodigue Christelle. Il se laisse emporter après avoir pris en main son sexe pour le secouer frénétiquement jusqu’à ce qu’il se vide dans la bouche qu’elle lui offre.
Toujours prise par ce gode qui la transperce, Karine passe de ma bouche à sa chatte, de ma hampe au clitoris de Christelle. Comme si elle ne savait pas où donner de la tête. Il faut dire que détachée de Patrice, ma femme se donne à fonds pour procurer un maximum de sensations à sa partenaire. Concentrée sur ses réactions physiques, elle adapte ses mouvements et l’inclinaison de leur jouet pour stimuler les parties les plus sensibles. Sous le jeu cumulé de ces caresses, elle n’en peut plus et en se séparant de moi, pose sa main sur son sexe comme pour retenir encore la vague qu’elle sent monter. Sous les yeux extasiés de son mari, elle jouit en le regardant sans le voir. Entre deux gémissements, je m’immisce et me finis, comme Patrice tout à l’heure, dans de grandes giclées de sperme qui s’étalent sur ses seins et coulent lentement vers son ventre. Ma chère et tendre peut maintenant penser à son seul plaisir et elle ferme les yeux pour se donner à fond, dans une cavalcade dont elle a seule la maîtrise. Nos amis s’embrassent, heureux pendant que Christelle presque en silence, les yeux clos, les lèvres serrées, s’envoie en l’air. Les deux mains crispées sur son jouet planté en elle, elle refait surface. D’un geste elle essuie le sperme qui macule toujours son menton. Elle retire d’elle son sex-toy et masse tout doucement ses lèvres en évitant son clitoris encore bien trop sensible. La frontière entre le plaisir et la douleur y est encore trop mince. Je sais qu’elle peut rester de longues minutes encore à ressentir les ondes de son orgasme, comme les répliques d’un tremblement de terre qui l’aurait parcourue. Heureuses les femmes dont le plaisir peut continuer quand nous autres, pauvres hommes, devons nous contenter d’une seule explosion en vol.

Patrice est redescendu pour nous chercher à boire. Nous devisons tous les quatre sur le lit, en sirotant une coupe de Champagne. Les fines bulles pétillent sur ma langue dans un bouquet de saveurs acidulées, des goûts forts et suaves, parfumés de fleurs blanches, de fruits mûrs, de bois exotique. Quelles sensations viennent du sexe des femmes que j’ai aimé ce soir, lesquelles sont issues du vin ? Cette rondeur dans ma bouche, cette vivacité et cette souplesse sur mon palais... qui me donne quoi ? Le vin ou les femmes ou les deux ?

Nous ne rentrons à la maison qu’au petit matin. Nous nous sommes endormis ensemble et nous sommes quittés en nous promettant de caler un de nos week-ends ensemble, pour profiter encore une fois de la vue.
Belle-maman est arrivée avec les beaux-frères et les belles-sœurs vers dix heures. Les enfants ont investi le jardin. On me reproche gentiment de n’avoir pas dégagé le sentier qui mène à la plage.

- « Mais qu’est-ce que tu as foutu ? »
Si tu savais...

Nous avons salué nos voisins, l’air de rien alors qu’ils prenaient comme nous l’apéritif sous le soleil.

- « Ce sont des Parisiens ! » nous annonce un des neveux, « j’ai vu leur voiture, c’est des soixante-quinze ! » fier de son scoop.

- « Ah... ? » lâche Christelle, faussement détachée.

- « Ils ont loué pour une semaine et repartent demain matin. » nous apprend ma belle-mère, au courant de tout grâce à son amie Annick.

Enfin de presque tout.

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