LE REMPLACEMENT. (6/X)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : LE REMPLACEMENT. (6/X) Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-09-2016 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(6.0 / 10)

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LE REMPLACEMENT. (6/X)
À partir du milieu du chapitre V, Nadia pend en grande partie la plume et apporte sa touche féminine dans le déroulement de l’histoire de la nouvelle vie d’Aurélie.

En route vers le château de Joyce maison d’hôte libertine à une demi-heure de Toulouse mon client se décommande mais honore la partie financière du contrat qui m’attend au comptoir de cette maison d’hôte.
À vingt heures j’entre dans le bar et je découvre une femme assise sur un tabouret qui d’emblée me fait mouiller par sa beauté et surtout son charisme qui se traduit par un port de tête altier.
Mes nouvelles découvertes des jeux de Saphos m’incitent à aller vers elle pour en découvrir plus, j’en suis facilité car le haut tabouret près d’elle est libre.
Qui est cette jolie femme qui me fait kiffer et après une coupe offerte, je comprends lors du repas pris ensemble que comme moi celle qui dit se nommer Nadia sommes dans la même situation et qu’elle est une pute qui vient de satisfaire un client toute l’après-midi.
C’est comme cela que je lui dis avoir compris qu’elle est une escorte et une pute comme moi.
Nadia marque un temps d’arrêt en entendant ma question mais finit par me répondre.

• Natacha, ma belle laisse-moi te dire une chose !
Je déteste ce mot !
Je suis une femme pas une pute !
Je me considère comme une courtisane, une femme libérée et indépendante, une femme belle intelligente qui s’offre, avant tout, pour son plaisir et seulement après pour celui ou celle, avec qui je me trouve.
• Pourquoi pas, si ça te fait plaisir, mais moi je trouve ce mot très explicite ?
C’est comme ça que je me considère chaque fois que je glisse une enveloppe dans mon sac.
Comment as-tu commencé ?
• Il y a un peu plus d’un an après mon divorce.
J’ai eu des doutes sur la fidélité de mon mari, je l’ai fait suivre par un détective privé et avec mon avocate j’ai monté un dossier en béton, prouvant qu’il me trompait.
J’ai eu du mal à comprendre pourquoi il allait avec d’autres filles alors que je faisais tout pour qu’il ait une femme agréable à regarder, tu as devant toi le résultat des sacrifices qu’il m’a fallu faire à 40 ans pour garder cette silhouette comme celle d’une jeune femme comme toi.
Je faisais attention en plus d’une épouse qu’il est une maîtresse à domicile lui offrant mon corps sans retenue pour des parties de jambes en l’air digne des plus grandes courtisanes.

Elle aime ce mot alors je me garde bien de la reprendre fasciné par son histoire que je bois sur ses lèvres quand elle parle.

• Après mon divorce, et une fois ma liberté retrouvée, j’ai fréquenté des clubs libertins comme ici puis un jour voyant que je plaisais énormément aux hommes, j’ai franchi le pas, je me suis inscrite sur un site Internet ou j’ai trouvé mes premiers amants me donnant des enveloppes comme tu le dis si bien.
J’ai pris beaucoup de plaisir avec eux mais je me suis lassée des conditions dans lesquelles j’officiais.
Avec l’aide d’un ami informaticien j’ai créé mon propre site internet et je suis montée en gamme.
Cette demeure c’est le minimum requis pour que j’accepte un rendez-vous étant dans l’impossibilité de les recevoir chez moi.
• Et c’est ainsi que tu es devenue une courtisane.
• J’ai l’impression que tu as un ton ironique en prononçant ce mot.
• Nullement, je sais d’où je viens et le parcours que j’ai fait pour me retrouver avec toi ici.
• Si tu souhaites booster ton activité je pourrai te guider.

En prononçant cette phrase, elle me prend la main posée sur la table et commence à jouer avec mes doigts.
Instantanément je sens une humidité intime m’envahir.
J’ai une envie irrésistible de la tenir dans mes bras et de poursuivre ma découverte du monde saphique.
La douceur que j’ai ressentie avec ma cliente hier soir remonte en moi.
Après une dernière coupe, elle commence à me parler de son départ, voulant rentrer à Aix.

• La nuit est belle et douce, j’aimerais prendre l’air ça nous fera du bien.
Tu te vois prendre le volant avec tout ce que nous avons bu.
• Tu as raison, suis-moi, je vais te le faire visiter, viens-tu ici pour la première fois ?
• Tout à fait !
• C’est un endroit fort agréable et Jade l’hôtesse est devenue une amie.
• Et toi, viens-tu souvent ?
• Souvent est un mot fort mais plusieurs fois dans l’année et même quelquefois j’aime venir seule.
Certains de mes clients m’ont reçu ici plusieurs jours ce qui me laissait des enveloppes plus épaisses.

Elle m’entraîne sur la terrasse et nous longeons la piscine.
Elle me prend la main, l’ensemble de mon corps frémi à la sentir si près de moi, une fois comment en vouloir au portable de Nadine d’avoir sonné ?
Nous visitons le parc, au retour, en repassant devant la piscine elle me suggère.

• Asseyons-nous !

Nous prenons place dans une balancelle, l’endroit est magique, la nuit noire, les lueurs bleuâtres venant de la piscine confèrent à ce lieu une ambiance féerique.
Assise de trois-quarts pour mieux nous voir, elle replie une de ses jambes sous l’autre ce qui met en évidence la démarcation de ces bas.
Quant à moi je croise les miennes l’une sur l’autre consciente de l’absence de sous-vêtements.
Elle tourne la tête vers moi, regardant mes lèvres.

• Approche !

Je me blottis contre son épaule.
Elle pose son bras sur l’une des miennes laissant tomber sensuellement sa main sur mon sein gauche, sans un mot, son autre main part en exploration.
Le bout de ses doigts effleure l’intérieur de ma cuisse décroisant mes jambes, remontant lentement vers mon intimité qui est prête à la recevoir, redescend vers le genou et répète inlassablement ce lent va et vient.
Nadia plante son regard dans le mien, nous dévorant des yeux.
Lentement je m’avance sur le siège, sa main s’arrête, je décroise mes jambes que j’écarte légèrement, je glisse un peu plus sur la balancelle, sa main reprend son va-et-vient lent et léger.
Je soulève un peu le bassin, remonte ma robe sous mes fesses, elle profite du terrain gagné et remonte jusqu’à frôler mon sexe, je ferme les yeux plus que séduite.
Dans cette nuit au bord de cette piscine, je reçois la caresse de ses doigts que j’espère plus près de mon sexe comme un don du ciel étoilé.

• Regarde une étoile filante, elle va nous porter bonheur.

J’appuie mon genou droit contre elle et j’ouvre mon compas, mes cuisses largement écartées appellent sa main, je m’offre comme jamais je l’ai fait dans la vie même avec Vivian au plus beau jour de notre amour.
Je gémis doucement de l’attente exacerbée à chaque fois déçue quand sa main redescend.
Tout ce que je ressens est concentré entre mes jambes, dans l’humidité et la moiteur croissante de mon sexe, dont je crois même sentir l’odeur musquée.

• Te promènes-tu toujours sans culotte ?

J’entends mais je suis incapable de lui répondre, perdue dans mes rêves, je me rends compte que plus rien ne bouge autour de moi, bruissement de feuillages, brise sur ma peau, plus rien n’existe que nous deux.
Son épaule se dégage, ses deux mains enserrent mon visage me redressant, son souffle sur ma bouche, ses lèvres sur les miennes, si chaudes.
Je la serre dans mes bras, me colle à elle autant que je peux, larmes et frustrations oubliées.
Je me sens envahie, soulevée, elle s’écarte de moi, ses mains glissent sur mon visage, ses doigts se glissent dans mes cheveux, et me repoussent.
Du dos d’une de ses mains elle caresse ma joue, mes lèvres, jusqu’à glisser un doigt replié entre mes lèvres qui s’ouvrent, embrassent et mordent.
Sa main libre se glisse entre mes jambes, depuis le pli de mon genou, soulève et tire ma jambe vers elle, colle mon genou à ses seins.
Je suis béante et offerte.
Sa main me quitte, une nouvelle fois elle m’abandonne, l’affolement me revient chaque fois qu’elle me quitte.

Je gémis, je mords son doigt et sa main se pressent fort sur mon sexe, l’écrase de la paume, l’écarte de ses doigts.
Sa main s’ouvre et se ferme, paume plaquée à mon mont de Vénus, doigts durs qui s’ouvrent et qui bougent, m’emprisonnent, Son doigt s’arrache à ma bouche, descend sur mon menton, mon cou, glisse sous le satin, la main empaume mon sein, aussi léger et caressant que l’autre est rude et dur. Mes reins se creusent, mon torse monte au-devant de ce lien qui nous unit mais qui s’échappe, mes seins attendent douloureusement le même écrasement que mon sexe.
Dans un grand mouvement tournant elle ouvre mes grands les lèvres, me tient béante, accélère.
Un éclatement et je jouis à longs élancements accompagnant ses doigts, mon ventre secoué de saccades, mes cuisses se referment très fort sur sa main coinçant sa rotation à la limite de la douleur, se fait plus léger, s’arrête, lutte entre mes cuisses qui en les resserrant l’emprisonne pour faire partie intégrante de moi.

Je me redresse et me serre contre elle, haletante comme après une folle course, couverte de sueur comme après un hammam.
La tension se relâche par vagues moins aiguës et plus profondes, mon souffle s’apaise, mes muscles se détendent, les contractions s’espacent.
Je colle mes lèvres au creux de son cou, lui donne de petits baisers mouillés.
Je me noie dans son parfum, encore, évité de bouger, rester comme cela longtemps, longtemps.
Mais il nous en faut plus, sa main glisse sur ma peau sur la dentelle de mes bas.
Mes cuisses s’ouvrent à nouveau lui offrant un passage, appelant sa caresse.
Ses doigts se font légers, de son majeur tendu elle m’effleure, continue à me caresser doucement, de mon clitoris tendu à mon périnée, parcourt lentement ma fente de haut en bas, lentement, très lentement ressemblant à des pétales d’une rose, s’attarde en remontant vers l’entrée de mon vagin.
Elle pousse comme timide alors qu’inondé comme il est, il l’accueillerait si bien, petits bruits mouillés, odeur sucrée, mes reins se creusent, avancent au-devant de sa caresse, son majeur remonte sur mon clitoris.
Mon bouton gonflé et palpitant, joue avec le capuchon en tournant doucement, agace, l’évite de nouveau, le contourne, tourne, impatiente, je veux, je veux, plus fort, plus vite, plus fort, vite, vite.
Je pose ma main sur la sienne, l’appuie, la presse, la réclame.
La main me repousse, écarte ma main, revient sur moi.

• Chut, laisse-moi faire, laisse-toi aller…

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