Trou de mémoire

- Par l'auteur HDS Laetitia sapho -
Auteur femme.
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Récit libertin : Trou de mémoire Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-11-2016 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(9.0 / 10)

Couleur du fond :
Trou de mémoire
C’est le rayon du soleil qui a réveillé Noémie. Le rideau de la chambre pas complètement tiré lui permettait de s’insinuer dans la pièce. En plus il tapait directement sur son visage, sur son œil même.

A peine les paupières levées qu’elle les refermaient … Il n’y avait pas que le soleil chafouin de ce matin de mai, Non, c’est surtout que Noémie avait un mal de crâne phénoménal. Du genre barre au milieu du front, avec comme point culminant un endroit situé au dessus de l’arcade droite.

En plus elle avait la bouche pâteuse. Juste envie de garder les yeux fermés, de boire cinq litres d’eau, de se tremper la tête dans un bac d’aspirine effervescent et de se rendormir !!

La bouche pâteuse et en plus un arrière gout bizarre. Un gout de je ne sais quoi. Décidément, elle avait connu mieux comme réveil !

Un regard au radio réveil sur la table de nuit : midi moins le quart !!! Bon sang on est quel jour ??? Samedi je crois, pas à se lever, pas en retard pour la fac ... Rester au lit encore, dormir, de l’aspirine, de l’eau et dormir …
Mais qu’est-ce qui a bien pu la mettre dans cet état là ?
Vraiment du mal à mettre de l’ordre dans ses idées !

« Bon si tu ne te lève pas, pas d’eau, pas d’aspirine, et même dans ton état la migraine va t’empêcher de te rendormir. »
Noémie se redressa sur ses coudes. Rien que ça lui vrillait le crane.

- Qu’est-ce que je fais à poil sur ma couette moi ?

Elle était en effet nue, elle avait juste gardé ses bas auto-fixants, qu’elle devait porter la veille. Elle ne s’était pas emmitouflée sous la couette, comme elle fait d’habitude, même les nuit plutôt douce, mais avait dormi dessus, le lit n’était pas démonté.
Son string tire-bouchonné gisait au bout du lit, en levant le regard, son soutien-gorge était accroché à la tête de lit, sa petite robe noire courte et sexy par terre.

- Qu’est-ce qui a bien pu se produire ? Bon, si j’étais habillée comme ça, je suis sortie, c’est sur. Cette robe, des bas, je ne mets pas ça pour une soirée télé !

Un début de souvenir lui revint d’un coup …
- Marie !!! Son anniv !! Hier soir …
Marie, sa meilleure amie fêtait ses 21 ans hier, elle est arrivé vers 19 heures avec une bouteille de champagne. Elle en avait bu les trois quart à deux pour l’apéro, puis elles étaient allée dans ce resto italien qui venait d’ouvrir en centre-ville. Le puzzle commençait à s’assembler. Des pâtes, du Bardolino….

Voilà, elle avait abusé de l’alcool. Ca lui arrive rarement, mais là elles avaient mis le paquet. Le mal de crane, la bouche pâteuse, cet arrière goût bizarre, c’est du à l’excès d’alcool.

Comme toujours dans un cas pareil, Noémie prit une résolution du genre qu’on ne tient pas :
- Je ne boirais plus jamais !!!

Noémie s’extirpa du lit difficilement. Les jambes flageolantes, la tête qui tournait encore légèrement, elle s’empara de son kimono en soie qui trainait sur le fauteuil à côté et se dirigea vers la cuisine. Un aspirine effervescent et un bol de café bien fort plus tard, elle se sentait un peu mieux. Les souvenirs commençaient à se remettre en place.

Après l’italien, Marie l’avait emmené à la Licorne, un des deux établissement lesbien de la ville avec les Amazones.
Marie c’est son amie depuis toujours. Elles ont grandit ensemble, passé leur enfance, leur adolescence et maintenant leur jeunesse ensemble, fait toutes les propres à chaque âge ensemble. Marie est lesbienne. Ca ne gênait pas vraiment Noémie. C’était son amie, pas de souci avec ça, en plus elle était ouverte d’esprit. Aucune ambigüité entre elles.

Elle aimait bien aller à la Licorne. L’endroit était cool, un bar au rez de chaussé, une petite piste de danse et un autre bar au sous-sol qui ouvrait vers minuit, quand le bar du haut fermait. La clientèle était composée pour les trois quart de lesbiennes, ou de filles bisexuelles, et pour un quart d’hétéros qui venaient là, car elles pouvaient s’amuser sans se faire draguer par des mecs relous. Le seul homme de l’endroit, c’était Nounours le videur. Les filles étaient plutôt cools et ouvertes d’esprits. De temps en temps, il y en avait une qui tentait sa chance, il suffisait de lui dire gentiment non, tout se passait bien, un endroit convivial et en plus la musique était bonne (plutôt rock des années 80).

Rien à voir avec les Amazones. Les filles étaient beaucoup moins ouvertes, refermées sur elles-mêmes, sectaires même, limite agressives parfois. Quand une fille se disait hétéro là-bas, on la regardait de travers. Un peu glauque et peu accueillant. Les clientes étaient surtout les habituées qui formaient une petit groupe quasi impossible à intégrer.

- Je me souviens, on est arrive à la Licorne vers 22 heures, Marie a annoncé à l’assemblée que c’était son anniversaire. Elle a commandé de la vodka et du Martini blanc, on s’est installées à une table, quelques filles que Marie connaissait nous ont rejointes. Ca papotait, ça rigolait, on a enchainé les vodka-Martini.

Noémie savait pourquoi elle était dans cet état là maintenant : champagne, vin italien, vodka-Martini, explosif le mélange. Explosée le lendemain !!

Surement que Marie l’avait ramené jusqu’à chez elle. Elle avait du se déshabiller et tomber sur le lit tel quel jusqu’à midi … Voilà, voilà, voilà …
L’explication c’était ça ! Même si il reste une grosse zone d’ombre sur la fin de la soirée, les morceaux étaient recollés. Voilà, voilà, voilà …
Un SMS qui arrive, de Marie !! Elle va confirmer le déroulement de la soirée !!

« Alors la tombeuse ? Réveillée ? La nuit a été chaude ? »
Qu’est-ce qu’elle raconte elle ?

« kestu raconte, tombeuse de koi ? »
« lol, tu vas pas me la faire genre la fille qui se souvient de rien, pas à moi ta meilleure amie, raconte »
- Ouh la la la la …. Mon explication tombe à l’eau ! Il n’y a pas de mecs à la Licorne, on est allée ailleurs après ? Et je suis rentrée avec un garçon ? Putain, il avait des capotes j’espère !!

- Mon mal de crane est calmé, mais à me tordre les méninges comme ça, il ne va pas tarder à revenir !

Un nouveau souvenir qui arrive :
Quand la piste de danse s’est ouverte, une fille est venue danser près d’elle et l’a collée de près, dansant serrée contre elle.

Bon sang, elle n’avait tout de même pas …. couché avec cette fille ??? C’était ça la tombeuse. J’étais tellement saoule que je me suis faite draguer par une fille et que j’ai …. couché avec ? Au mieux je me suis livrée en spectacle devant tout le monde dans une danse sexy. Elle s‘est exhibée devant tout le monde. La honte !!!!

Non, la suite de histoire lui revint. Comme d’habitude à la Licorne, elle lui a sourît et lui a doit que non, elle était là pour s’amuser seulement, pas pour draguer. L’autre a insisté, elle l’a repoussé. La fille s’est énervé …
« Casse toi de là, les hétéros n’ont rien à faire ici, à moins que tu ne sois frigide » qu’elle lui a balancé sur un ton agressif. Ca a bien fait ricaner les deux copines qui l’accompagnaient. Toutes les trois faite dans le même moule, habillées comme des mecs, pantalons de cuirs, débardeurs, tatouages, cheveux en brosse. Un peu des looks de Village People quoi.

Le sang de Noémie, n’a fait qu’un tour. Cette conne l’énervait sérieusement, en plus elle était limite insultante.

- Ecoute ma grande, si je veux me taper un mec, j’en choisi un vrai, pas un ersatz de mec. J’aime les choses vraies, les vrais mecs, pas les filles qui se prennent pour des mecs.

Ca a provoqué quelques rires dans l’assistance, même quelques ouh ouh ouh, pour la fille. Noémie commençait à apprehender, l’autre devait se sentir humiliée, qu’est-ce qu’elle allait faire ? Marie s’était placée à côté d’elle en disant à la fille que maintenant ça suffisait, qu’elle laisse sa copine tranquille.

C’est à ce moment que Nounours est intervenu, a ramené les trois filles vers la sortie. Ca n’a pas empêché celle qui l’importunait de se retourner et de lui balancer quelques mots qui finissent en asse, qu’on ne va pas citer ici.

L’altercation lui avait gâché la soirée … Pffffff . Bon, je préfère ça que la honte de m’être affiché avec cette fille, pire de l’avoir ramenée à l’appart …
- Qu’est-ce qu’on a a fait après ?? Je me souviens m’être dirigée vers les toilettes pour me passer un peu d’eau sur le visage, puis d’être allée prendre l’air avec les fumeuses dans la cour derrière, comme ci un peu d’eau et un peu d’air frais allait faire passer les méfaits de l’alcool !! Marie voulait l’accompagner pour la réconforter, mais elle lui dit que non, ça allait, qu’elle retourne s‘amuser, c‘était son anniv.

Complètement désappointée, l’abus d’alcool accentuant les ressentis, elle n’avais plus envie de s’amuser et de danser. Elle était même presque au bord des larmes. Elle se dirigea machinalement vers le bar du haut désert à cette heure.
La barmaid, une fille de son âge à peu près, à la longue chevelure rousse finissait de ranger les verres sales dans le lave vaisselle.

« En principe le bar du haut est fermé »
- Ah, désolée, j’ai besoin d’un verre pour me remonter, je viens d’avoir des émotions fortes
- Ah, c’est après vous qu’en avait l’autre folle que Nounours a foutu à la porte ? Je vais faire une exception, et vous servir une dernière consommation.

- Merci, j’en ai besoin, Vozka, Vodzeka, Vodka plutôt, bafouilla Noémie
- Oui, bon, je crois que vous avez assez bu comme ça Mademoiselle, vous ne préférez pas un bon café bien fort plutôt, lui répondit goguenarde la barmaid
- Si vous voulez, j’m’en fous d’façons !

- Il ne faut pas vous en faire pour cette fille, surement des connes qui viennent des Amazones, oubliez ça, moi c’est Sarah.

Et là, nouveau flash. Noémie nue sur son lit, les jambes écartées, et une tignasse rousse qui s’activait sur son entre-jambes.
Si Noémie n’avait pas été assise elle tombait sur le carrelage de sa cuisine. Elle avait couché avec Sarah ??? Non … Est-ce un rêve ou un cauchemar ?

Son portable sonna, … Marie !

« Allo la tombeuse, alors ? Des détails croustillants !!! Vas-y raconte !! Je veux tout savoir, le scabreux et tout !!

Nouveau flash, Noémie et Sarah en train de s’embrasser dans sa chambre, Sarah en train de baisser la fermeture éclair de sa petite robe noire et de la faire tomber à ses pieds. Puis ses mains venant lui peloter les fesses.

- Bon tu raconte ?

- Je ne me souviens de rien d’t’façon, il ne s’est rien passé et puis c’est tout
- C’est ça t’as raison, A d’autres !!! Tu cache bien ton jeu toi
Encore un flash, cette fois, c’est Noémie qui déshabille Sarah, elle lui dégrafe le soutien gorge, libère une belle poitrine, aux tétons dressés, les embrassent, sa main descend sur le ventre rencontre le piercing qu’arbore Sarah au nombril, un joli brillant. Sa main s’arrête à l’élastique de la petite culotte de Sarah, elle n’ose pas aller plus loin. La main de Sarah s’empare de la sienne et la pose sur tissu de la culotte … Sa bouche prend la sienne … leur langues s’emmêlent. Noémie d’enhardie et glisse sa main dans la culotte de Sarah …
Marie n’a pas ralentit son débit de conversation. Pour résumer, hier soir après l’altercation, elle a perdu Noémie de vue. Inquiète elle est remontée pour la retrouver, l’a aperçu au bar en train de discuter avec Sarah. Rassurée elle est redescendue sur la piste de danse. C’est une demi-heure plus tard que Sarah est venue la voir, pour lui dire qu’elle déposait Noémie chez elle, que ça ne la dérangeait pas, qu’elle ne faisait pas de détour.

« En tout cas, bravo !! Tu n’as pas choisi la plus moche !! Une vraie bombe atomique Sarah. Toutes les filles de la Licorne ont à un moment donné tenté leur chance avec elle, elle les a toutes rembarrées. Toi, la petite hétéro, tu arrive et en une demi heure tu te l’envoie !!! Bravo !! L’alcool donne des ailes !!! On va dire ça …
- Ecoute marie, je t’aime beaucoup, c’est promis je te raconte tout, mais pas maintenant, j’ai le crane prêt à exploser …
- Ah ah ah, c’est pas possible !! Noémie, hétéro pur sucre en train de devenir une goudou ! La meilleur de l’année !! Bienvenue au club !! On arrose ça quand ?

Il lui fallut encore parlementer cinq bonnes minutes avec Marie pour qu’elle raccroche.

Quand ce fut fait, elle se prit la tête dans les mains et commença à se lamenter sur sont sort :
- J’ai couché avec une fille, c’est pas possible …
Passant par tous les sentiments :
- Je passe pour quoi moi ?

Puis :
- C’est pas aussi grave que ça en a l’air Il n’y a pas mort d’homme (mort de femme plutôt), c’est pas la fin du monde
A suivre :
- Pourvu que je ne lui ai rien promis à cette Sarah
Le flash suivant n’avait rien pour la rassurer :
Noémie nue couchée sur son lit sur le dos, Sarah accroupie au dessus d’elle, son sexe tout épilé au dessus de son visage, juste au dessus de sa bouche; la langue de Noémie qui se tend vers le sexe …
Puis toutes les deux l’une sur l’autre tête bêche …
Puis Sarah à quatre pattes, Noémie derrière en train de …
- Quelle horreur, je ne me suis pas contentée de la toucher et de la peloter, en plus je lui ai léché la chatte !!! Et dans toutes les positions en plus !!! J’ai vraiment trop honte, je ne boirais plus jamais, c’est sur cette fois. Jamais !!!

- La bouche pâteuse, ça, c’est l’alcool, mais cet arrière-gout bizarre dans ma bouche depuis ce matin, légèrement acre, la cyprine, celle de Sarah !

Ca lui rappelle le goût de ses doigts après ses séances de masturbation. Cette fois plus de doutes, c’est pas des visions ces flashs, tout concorde. Elle s’est tapée une fille.

La tête basse, serrant son kimono autour de sa taille, Noémie se dirige vers la salle de bain. Une bonne douche, comme pour se nettoyer, se désinfecter.

Surprise, sur la glace au dessus du lavabo est dessiné un cœur au rouge à lèvre et une flèche vers le bas, vers l‘étagère où un papier est posé entre son parfum, sa brosse a dents et sa trousse de maquillage.

Je suis partie ce matin de très bonne heure. Je t’ai laissée dormir, tu en avais besoin.

Rassure toi, je n’ai pas profité de la situation, c’est toi qui m’a embrassée la première, j’ai cédé, parce que tu me plais vraiment, tu es intelligente, sympa, et jolie de surcroit.

Je ne suis vraiment pas la fille qui couche avec tout le monde, mais je crois bien que tu m’as séduite hier soir.

Je connais ton orientation sexuelle, peut être que tu as fait ça sous l’effet de l’alcool uniquement.

Si c’est le cas, pas de problème, je t’oublierais.

Sache quand même que j’ai passé une superbe nuit que je ne regrette pas.

Tu es plutôt douée pour une débutante J
Trêve de plaisanterie, pour ma part, j’aimerais beaucoup te revoir … Si tu le souhaite bien sur.
Au cas où, mon portable, 06 25 00 00 00.

Bises,
Sarah
Et là, tout revint à Noémie en bloc
Hier soir, elles ont discuté un bon moment, s’apercevant qu’elle avait les mêmes goûts pour quasiment tout, les mêmes opinions sur les choses, avaient vu les mêmes films, lu les mêmes livres, aimaient les mêmes groupes de musiques.

«  Si c’était un mec, je crois que je tombe amoureuse de lui aussitôt » se dit même Noémie 
Au fil de la conversation, elles évoquèrent leur passions. Noémie pour les maths, elle aimaient les maths, elle se destinait surement à l’enseignement. Pour elle, les maths c’était comme une partition de musique, une équation mathématique c’est comme une pensée philosophique. Cette vue des choses semblait plaire à Sarah. Sarah, de son côté, lui raconta sa vie, pas vraiment rose. Orpheline, sans famille, passée de famille d’accueil en famille d’accueil, quelques parents adoptifs sympas, mais pas tous. Enfin les derniers étaient plutôt sympas. Elle les revoyaient d’ailleurs toujours de temps en temps. Ils l’avaient incité à rentrer dans une école hôtelière. Et là, Sarah avait eu la révélation de sa vie. Ce qu’elle voulait, c’est avoir son propre resto un jour. Comme Noémie et les maths, Sarah comparait la cuisine à un poème, qui répondait à des règles strictes (comme les pieds, les rimes), mais qui permettait toutes les improvisations. Ce qu’elle voulait, c’est faire de la cuisine bistrot, mais la revisiter, la retravailler, tout en gardant les saveurs des plats. Pot au feu, blanquette modernisés et rendus chics en quelques sorte. Depuis sa sortie de l’école, diplôme en poche, elle enchainait les petits boulots (dans la restauration c’était facile), mettait tout ce qu’elle pouvait de côté pour un jour ouvrir son établissement à elle. Comme elle dit c’est pas demain la veille ! Par exemple là, elle enchainait un boulot de serveuse le midi et son emploi à la Licorne le soir.
Noémie était sous le charme de cette fille, les mêmes gouts qu’elle, la même vision de la vie, courageuse, obstinée. Si c’étais un garçon, c’est sur que … bon, c’est une fille. T’es pas lesbienne. Mais tu n’es pas en train de tomber amoureuse d’une fille tout de même ? Le coup de foudre OK, mais pour une fille ? Impossible … Et pourtant ! En plus tu viens tout juste de te dire, qu’elle était courageuse , obstinée …. Et jolie !! Ouh la la ma vieille remets toi. Bon, d’accord, elle est sympa, on a les même gouts, tu pourrais t’en faire une bonne copine, de là à … T’es pas lesbienne, les filles ne t’ont jamais rien fait. Oui bon, elle est jolie, c’est sur, surtout sa belle chevelure feu …
- Je rentre chez moi, j’ai terminé mon service, je te dépose, si tu veux, tu devrais rentrer et te mettre au lit. En tout cas, tu as assez bu.

- Mouais, ok, tu as surement raison, mais faut que je prévienne ma copine
- T’inquiète, récupère tes affaires, je la préviens.

Ce qui revint à Noémie, c’est qu’elle qui n’est pas lesbienne, enfin qui ne l’était pas jusqu’à cette nuit, avait craqué et eu le coup de foudre pour Sarah.

C’est une passade, sous l’effet de l’alcool, Est-ce que je dois la rappeler, ? Non ! Mais ce qu’elle a ressenti hier soir en discutant avec elle était en train de revenir et de s’imposer dans son esprit, après avoir lu le mot de Sarah. Elle est vraiment tombée amoureuse de cette fille.

Peut être faut-il arrêter les frais là, elle est amoureuse, c’est sur, mais elle l’oubliera très vite. Elle y pensera quelques jours et passera à autre chose. Promis le prochain garçon qui la drague …
Et que vont penser les gens ???? Et ses parents ????

De toute façon, on ne tombe pas vraiment amoureuse comme ça en 15 minutes. Enfin si, ça lui était déjà arrivé !!! Oui mais avec un garçon !!!

Repoussant chacun de ses arguments, ses doigts composèrent le numéro de Sarah sur son portable.

- Sarah ?

- Noémie ?




8 ans plus tard :
Le taxi déposa Noémie juste devant le restaurant. Comme il était encore fermé à cette heure de la matinée, elle passa par derrière. Elle l’aperçu de dos en train de mettre une nappe sur une table. Sa chevelure rousse lui tombait sur les épaules.

« Salut ma chérie »
Sarah se retourna, un sourire illumina son visage. Les deux femmes s’approchèrent l »une de l’autre et leur bouche se rapprochèrent pour un tendre baiser.

- Ca s’est bien passé ? demanda Sarah
- Parfaitement bien !

- Humm, à chaque fois que tu porte ton uniforme, je te trouve …. Comment dire … Craquante, pour rester sobre !!

Après la soirée où elle avait eu un coup de foudre mutuel, l’une pour l’autre, les choses n’avaient pas trainées. Trois semaine après, Sarah venait emménager dans l’appartement de Noémie. Pendant que Noémie allait à la fac, Sarah enchainait les petits boulots, prenait des cours par correspondance pour se perfectionner en gestion ou en comptabilité, toujours dans l’optique d’ouvrir son resto. Quand Sarah rentrait tard le soir après ses services dans les restos, ou après ses extras, elles faisaient tout de même l’amour.
Noémie n’était pas devenue enseignante, elle poursuivi ses études jusqu’au doctorat. Le salaire certes peu importants de Sarah leur permettait de vivre, d’autant que Noémie ne pouvait plus compter sur ses parents avec qui elle était fâchée depuis qu’elle avait fait son coming-out. S’il n’y avait eu que son père ça serait passer, mais sa mère et son éducation catholique, n’imaginait pas avoir une fille homosexuelle, ce n‘était pas concevable. D’ailleurs, elle voyait son père de temps en temps en cachette de sa mère.
Après avoir décroché son doctorat, Noémie entra dans …. la Marine Nationale ! D’où l’uniforme. Oh, elle n’avait jamais mis le pied sur un bateau, elle travaillait sur des projets dont elle ne peut pas parler ici, puisque top-secret. Elle écrivait des algorithmes pour la Marine Nationale. Malgré tout, elle continuait à comparer les mathématiques à une partition de musique, malgré les sujets sérieux et graves sur lesquels elle planchait.
Comme la Marine souhaite garder ses cerveaux, elle avait un très bon salaire, malgré son jeune âge. Ca se concrétisait par un grade élevé, plus quelques primes. Ce matin, elle revenait de la cérémonie de remise de son grade de Capitaine de Frégate, arborant son bel uniforme de cérémonie blanc.
En peu d’année, elles avaient donc pu économiser une belle somme ayant servi d’apport pour l’achat du restaurant et du petit appartement situé au dessus. Et puis, un grade élevé dans la Marine Nationale, ça aide pour discuter avec la banque. Ses parents avec qui elle s’était réconciliée avait aussi prêté une petite somme (c’est pour faire un placement avait dit sa mère, qui n’avouerait jamais qu’elle voulait aider sa fille et sa compagne qu’elle acceptait tout juste). Ce jour là, elle avait vu une larme au coin de l’œil de son père.
Sarah avait rencontré un jeune chef ayant les même idées qu’elle, voir des idées encore plus folles, elle avait embauché du personnel (une serveuse, un serveur et deux commis de cuisine en plus du chef), et le resto avait ouvert un jour de janvier, le Bistronomie, situé dans un quartier parisien animé. Ca lui faisait penser à BistroNoémie, disait-elle.
La déco cadrait bien avec la cuisine et le nom : zinc, laiton, bois, banquettes en cuir rouge, carrelage ancien, nappes blanches, jolie vaisselle.
Le bouche à oreille avait bien fonctionner dans le quartier, en quelques semaines, une clientèle d’habitués remplissait régulièrement les tables. La deuxième phase avait constitué à élargir la clientèle en jouant sur les réseaux sociaux, notamment en invitant des bloggeurs. Les sites spécialisés commençaient, à parler de la cuisine du Bistronomie. Au bout de quatre mois, il fallait réserver pour déjeuner ou pour diner chez Sarah.

- Si mon uniforme te plais autant que ça, je peux te montrer ce que je porte en dessous, si tu veux ?

- humm, pourquoi pas, j’ai largement le temps de terminer ma mise en place avant que les premiers clients arrivent.

Sarah pris Noémie par la main et l’entraine vers le petit bureau, où elle faisait sa comptabilité. Refermant la porte à clé derrière elle, Sarah plaque Noémie contre le bureau se colle dans son dos, lui embrasse le cou, passe les mains sous sa veste d’uniforme lui caresse les seins à travers la chemise blanche, détache la cravate bleue marine, déboutonne les premier boutons glisse ses mains dedans de manière à libérer un sein et à titiller un téton à travers la dentelle du soutien gorge. Noémie à tourné la tête , la casquette de la Marine Nationale maintenant de travers sur sa tête, son chignon impeccable, maintenant moins impeccable, des mèches blondes retombant sur son front. Les bouches se sont jointes, les langues emmêlées l’une autour de l’autre dans un baiser passionné.
Sarah se baisse derrière sa compagne, se faisant, ses mains caresse le dos de Noémie puis ses fesses. Sous la caresse, Noémie se cambre, la veste ouverte, la cravate défaite, la chemise déboutonnée, un sein sortit du soutien gorge.

- Tu ne devrais pas te présenter devant moi en uniforme, je craque à chaque fois
- C’est exprès !!

- Cochonne
- Pas plus que toi
- C’est vrai, mais c’est toi qui fait de moi une cochonne, voyons voir ce que tu as mis en dessous …
Les mains de Sarah, maintenant accroupie derrière Sarah relève la jupe blanche et découvre les cuisses gainées de voile chair. La langue de Sarah remplace rapidement ses mains. Elle remonte le long de l’arrière de la cuisse s’attardant un petit moment à la limite entre voile et peau. Les mains de Sarah ont repris leur place pour remonter plus haut la jupe, jusque sur les hanches de Noémie.

- Ehhhh mais c’est à moi cette culotte !! s’écrie Sarah en découvrant un tanga en dentelle rose pâle et noir sur les bordures.

- Oui, je te l’ai emprunté ce matin, je l’adore
- En tout cas, ça te fais un cul magnifique
- C’est tout à toi ma chérie, vas y profite en, fais en ce que tu veux
- J’y compte bien, Capitaine de Frégate Noémie R, je vais te manger les fesses
- Quand je disais que tu étais une cochonne !!!

- Hmppffff, sera le seul son sortant de la bouche de Sarah, qui est en train d’embrasser puis de passer sa langue sur les fesses de Noémie à travers la dentelle du sous-vêtement, puis d’une geste lent la baisse sur les chevilles de son amante, pour la retirer.

Elle écarte les jambes de Noémie, toujours les deux mains appuyée sur le bureau, ce qui a pour effet de la cambrer encore plus, si c’est possible.

Les mains de Sarah écartent les fesses de Noémie, et sa langue se pose sur la petite rondelle ainsi découverte. La langue titille puis lèche allégrement le petit orifice. Sous l’effet de la caresse un profond soupir s’échappe de la bouche de Noémie.
Sarah prends les mains de Noémie et les pose sur ses fesses de façon à se qu’elle écarte elle-même son cul. Elle peut ainsi continuer sa caresse buccale et se servir de ses mains pour caresser le sexe de Noémie. Le pouce flatte le clitoris pendant que deux doigt s’insinuent dans le vagin. Sous l’effet de la triple caresse, vaginale, clitoridienne et anale, Noémie, haletante, ne tarde pas à jouir. Son corps se relâche après s’être tendu sous l’effet des vagues de plaisir dans son ventre. Elle se retourne, passe ses mains autour de la taille de Sarah qui s’est relevée et l’embrasse.

- A ton tour maintenant, assied toi sur le bureau
- On a plus le temps, il va être temps d’ouvrir le restaurant, on verra ça ce soir
- Oh zut, je me faisais une joie de gouter à ta chatte qui je suppose doit être dégoulinante.
Bon, je vais prendre une douche, je me change et je viens t’aider pour le service. Le dernier client partit, tu auras le droit à ton cuni ma chérie, promis …

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