Clitorice était vierge

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Récit libertin : Clitorice était vierge Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-10-2017 dans la catégorie Pour la première fois
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Clitorice était vierge
Mes copains se moquaient de moi à cause de ma nouvelle copine. Tous raillaient ce prénom breton et disaient des blagues douteuses sur ses aptitudes sexuelles et sa libido qu’ils imaginaient, ces cons-là, débridée.

Moi je pensais, mieux vaut se nommer Clitorice, Clarisse, Euridice ou Bérénice, plutôt que certains ici comme Assédic, Chloridric, Emerick ou même Loïc.
La Bretagne, c’est pas facile avec la langue, non.
Ne dit-on pas de cet argot que c’est rien qu’un idiome ?
C’est quoi, un idiome ? Parler avec les mains comme un idiot ?

On ne choisit pas son nom et son prénom non plus.

Prénom donné par le père en mairie lendemain de nuit blanche après mise-bas à deux en maternité. Père un peu chahuté intellectuellement par l’événement. Normal qu’il ait vacillé un tantinet pour dire le prénom du nouveau-né à l’officier d’état civil, avec orthographe adéquate.

Je m’en foutais.
Clitorice était une fille extra.
Et y avait que ça qui comptait pour moi.
Que son prénom nommât également, synonyme à la con, un appendice sexuel minuscule de fille, je ne m’en formalisais point.

Clitorice et moi on faisait plein de trucs ensemble. On patinait le dimanche sur les boulevards, on dansait le be-bop au Bataclan, on écoutait du saxo à la Huchette. On aimait traîner au quartier latin main dans la main et finir dans un cinéma voir un film imbitable italien ou tchèque avant d’aller bouffer grec rue Moufftard.

Bien sûr, elle finissait chaque fois dans mon lit ou moi dans le sien. On habitait presqu’à côté l’un de l’autre dans des hauts sordides greffiers d’immeubles hausmaniens, près de l’église Saint-Germain-des-Prés.
Et on dormait serrés comme frère et sœur, tendrement enlacés dans nos pieux élimés de bohème genre Aznavour.

Son corps de fille n’avait plus aucun secret pour moi. Et c’était réciproque.
Elle malaxait mon bitos avec conviction tout en critiquant avec acuité intellectuelle le film de Bresson que nous venions de visionner. J’ai dit Bresson, pas Besson. Au Hasard Balthazar. Une histoire d’âne ... avec une queue impressionnante, l’âne...
Enfin la fille du film, avec sa robe de cotonnade légère à petits carreaux avait si tant impressionné Godard qu’il l’avait épousée.

Moi je pourléchais chaque fois son entrecuisse touffue et m’interrogeais toujours sur ce fameux appendice et mon inaptitude à trouver où il se cachait au cœur de la mer des mondes genre Sargasse. Ma langue active se perdait dans les villosités humides de son intimité. Elle descendait sur la fine crête de périnée entre con et cul. Elle glissait au creux de son anus et des peaux striées, s’enivrant des odeurs fortes du lieu. Elle remontait aventureuse aventurière vers sa craque profonde et complexe comme labyrinthe de mille et une voies à explorer.

Je cherchais, explorateur déterminé, le fameux bouton qui justifiait son petit nom mais restais incapable à le trouver. N’avait-elle pas, elle qui se nommait ainsi, cet organe que tous disaient origine du monde raison d’être de la vie ?

Le creux d’elle que je connaissais parfaitement de mes doigts de ma langue était oblitéré de ce que tout un chacun nomme l’hymen. Obstacle respecté de mes explorations. Tendre paroi tendue comme portail clos à mes avancées introspectives.

Moi je pensais qu’elle préférait assurément les caresses à sa languette plutôt que les limages en profondeurs vaginales. Mais diable où donc est-il son petit bouton ? Àque j’aimerais bien le dégoter le décalotter et en sucer le mini gland à fond. Comme il est dit dans la chanson.

Je me sentais puceau avec ma pucelle. Incompétence notoire, zéro pointé. Mais pas malheureux pour autant...
La vie amoureuse est ainsi faite que l’on se sent impotent comme aveugle ou handicapé devant les mystères du cul. Mais pas désespéré, non plutôt ardent du désir de savoir, de faire, de communier. Avec l’être aimé.

Aimer est un passeport, un sauf-conduit, une invitation à faire.

Cette Bretonne devenue parisienne, encore vierge à vingt ans passés, vivant en Quartier Latin au dessus de chez Vaguenende, me plaisait extrêmement. Qu’elle se nommât Clitorice m’importait peu. Et j’étais en désir de la connaître, bibliquement s’entend. À fond. Enfin je veux dire que ce qui me taraudait c’était de la couvrir et de l’enfiler en crevant perforant son machin opercule pour inonder à fond de vagin le col utérin.
Pour tout dire j’étais puissamment guidé d’instinct de race en cherche de procréation.

Ce jour-là, on était allés voir les ponts sur la Seine, les ponts de Paris. J’en connaissais et elle aussi tous les noms et les poèmes que les poètes avaient écrits. Baudelaire, Rimbaud, Villon, Brassens, Barbara, Montand.
Pont Neuf, Pont des Arts, Pont Notre-Dame, Pont Bir-Haqueim. Surtout le Pont Mirabeau, faut-il qu’il m’en souvienne et mes nostalgies de gamin provincial arrivé à Paris et dont la première visite à la capitale avait été à ce Pont Mirabeau de l’Appolinaire, juste histoire de voir si c’était vrai ce truc-là, cette merveille ce vertige de mon adolescence scolaire.
Les voies sur berges avaient été piétonnisées par l’Hidalgo et l’on a pu marcher main dans la main le long du fleuve et revivre nos lectures des poètes, et nous baigner dans l’esprit du passé.
Je repensais à Saturne et à mon doute quant aux anneaux. Longtemps, ado, j’avais douté de leur existence réelle. Longtemps j’avais pensé, voilà un truc qu’il te faudra vérifier pour t’assurer qu’on t’a pas baliverné.

Un de mes premiers salaires d’adulte est allé à l’achat d’un télescope, modeste mais néanmoins capable d’observation des planètes. Je ne vous dis pas le bonheur qui fut le mien à voir les anneaux de Saturne. C’était donc vrai, ce que l’on racontait dans les livres...

Et bien, mon émerveillement fut semblable à marcher en voie sur berges sous les ponts de Paris. Comme si les siècles de poésie étaient mon passé à moi aussi. Comme si je partageais.

Et je vivais cette magie avec ma mie, ma Clitorisse bien aimée.

Elle me tenait par la taille et je la tenais par la taille et nous marchions sur le bitume confisqué aux autos, levant le nez à la ville et au soleil couchant.
Elle me dit, tu vas être surpris tout à l’heure car je me suis fait débroussailler. Complètement totalement. Je suis dorénavant fine de fine comme gamine, abricot fendu de mes douze ans.

Ce soir, chausse tes lorgnons pour trouver ma boulette et prends des notes pour bien repérer. Avant que ne repousse la jungle sombre et bouclée de mes intimités.

Clitorice était coquine et quand nous avons été chez elle en haut de ses escaliers interminables de chambre de bonne, sous les toits de Paris, elle m’a mené à sa douche, minuscule et sombre, mais puissamment giclante de flux chaud et bouillonnant. Nous étions nus et ensavonnés. Ma main mes mains glissaient sur son pubis glabre et cherchaient en dessous du bombé charnu les profondeurs veloutées aux mille contours.
Elle, avait saisi mon organe et le branlait voluptueusement comme une petite fille fait de son hochet, les yeux brillants et la moue conquérante.

Je sentais d’évidence que, ce soir, Clitorice allait vivre conclusion amoureuse et charnelle à nos trois mois de marivaudage et de flirt, déclenchée par cette soirée poétique.
Dans ma tête il y avait la découverte enfin de son organe de fille et les efforts que je voulais prodiguer pour contenter son bitmini et peut être la faire monter aux rideaux.
Mais dans la sienne il y avait la défloraison irrémédiable du cœur de sa chair, comme offrande ultime. Et moi je ne le savais pas encore.

Après la douche, alors que j’étais à genoux sur la carpette le nez entre ses cuisses, elle a éteint la lumière à la poire de la lampe de chevet. Elle a dit, tu dois parvenir à tes fins rien qu’au toucher maintenant que la jungle de mes cuisses est dégagée. Et puis cela me gène que tu mates ma fente et les villosités sombres qui s’en échappent toutes trempées de mon intérêt pour toi.

Moi, je me régalais du lisse de son pubis gonflé de deux lèvres charnues et odorantes. Elle avait ouvert les cuisses pour s’offrir à ma caresse. Au creux d’elle il y avait sa fleur, papillon aux deux ailes déployées, ouverte à ma langue. Je connaissais la caverne, l’antre des circonvolutions mouillées et gluantes.

Mais je cherchais le joyau tant décrit dans la littérature poétique. Celui dont on lui avait donné nom de baptême et que, moi l’amoureux trop transi, n’avais su dénicher la minuscule existence, dans ma trouble cécité de jeune amoureux.

Ma langue d’œnologue rompue aux saveurs aux goûts aux textures a rapidement dégoté le petit champignon de ses délices, guidé par ses gémissements de jouissance, tout en haut du papillon, comme phare de ses chairs déployées.
Je l’ai gobé de mes lèvres en cul de poule aspirant son nez frémissant tout en repoussant ses peaux comme prépuce de garçon. De deux pouces des deux mains je pressais en descendant ses parenthèses, prolongements, encadrant sa fente, de la source de ses plaisirs.

Son intimité tenait à la fois de la jeune fille prépubère, abricot gonflé mûr clair juteux dessinant son entre-jambe de chairs pleines et fermes, et de la femelle mature expérimentée parturiente, avec troubles circonvolutions sombres et plissées qui s’échappaient de fente, couvertes luisantes de sécrétions visqueuses et accueillantes.

Clitorice, tu portes bien ton nom.

Dans l’obscurité profonde de sa piaule, seulement ponctuée d’une minuscule led rouge de chargeur d’outil multimédia, je matais, sans vraiment le voir, son bitmini et me réjouissais d’avoir su, enfin, le dégotter.

Mes lèvres ma langue s’activaient et j’entendais à ses chants haut perchés que j’étais sur la bonne branche le bon registre. Je faisais rouler au creux du pointu de ma langue la tête minuscule toute mouillée et je sentais les peaux repoussées qui faisaient col roulé en présentation.
Elle avait levé les genoux et s’offrait à moi comme patiente ouverte sur table d’examen gynécologique.

Mes mains toutes mouillées avaient pris ses fesses pour les relever et je buvais au calice ses humeurs fluides.

Bien entendu, ce qui devait arriver arriva et à force de sucer le bouton j’ai déclenché son épanouissement. Elle a crié son bonheur et moi j’étais tout fier d’avoir été l’artisan de cette félicité.

Pensez, tant de semaines à la tripoter à la caresser sans jamais déclencher ni orgasme ni jouissance, puis brusquement, simplement parce qu’elle s’était fait dégager la moule des végétations envahissantes, au cabinet d’esthéticiennes d’à côté, le pied absolu, fulgurant et tonitruant.

J’en étais sur le cul.

Elle était tellement bien dans son être des trucs que nous venions de vivre ensemble de ma bouche de mes lèvres sur ses lèvres sur ses chairs pubiennes que l’envie lui a pris de s’ouvrir plus encore à moi.
Elle m’a happé de ses cuisses de ses talons et a tiré mes fesses de ses mains et j’étais en elle, doucement inexorablement.

Je n’ai pas entendu l’opercule craquer mais je l’ai senti se déchirer sur mon gland. Non pas de violence mais de tendresse.

Et moi qui jusqu’alors n’avait jamais giclé dans sa bouche tout au long de trois mois de pipes endiablées, moi j’ai senti ma bite hoqueter et déverser au creux d’elle mes trois mois de stock de spermatos et leur jus d’accompagnement.

Clitorice, sacré souvenir d’adolescence...

Les avis des lecteurs

Ah ! Que de souvenirs reviennent à ma mémoire que beaucoup ne s'y retrouveront pas.
Le Quartier Latin n'est plus ce qu'il était et Paris appartient désormais aux Bobos.
Des Clitorice, il y en avait à foison à cette époque, près de la Gare Montparnasse, où elle débarquaient de Bretagne. Très beau texte Jpj - je vais l'encadrer.



Texte coquin : Clitorice était vierge
Histoire sexe : Une rose rouge
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