Chair fraîche 2

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin :  Chair fraîche  2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-03-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Note attribuée à cette histoire érotique par les lecteurs :
(9.5 / 10)
Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(10.0 / 10)

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Chair fraîche 2
Je suis arrivé au travail, j’ai posé des RTT à raison de quinze demi-journées pour ne pas gêner le service en cette période d’activité ralentie et me voici dans un magasin spécialisé pour enfants en train d’acheter un écoute-bébé sous l’œil attendri d’une vendeuse prête à répandre la nouvelle de la grossesse de ma femme. L’émetteur se déclenche à la voix, le récepteur mobile capte les sons jusqu’à mille mètres.

La maison est vide. Je dissimule l’émetteur derrière un vase monumental chargé de grandes fleurs artificielles dans un coin du salon. Je reviendrai après quatorze heures, quand Gina et Julien occuperont la maison.

Dans ma poche le vibreur donne l’alerte. Je me mets à l’écoute. Gina est d’humeur joyeuse et chante à tue-tête.

-Bonjour Julien, c’est toi mon amour?

Du doute je passe à l’évidence. La réponse est plus lointaine:
-Mais oui ma chérie: je me suis dépêché pour venir au résultat.

Ils doivent être au salon et j’entends distinctement la conversation.

-Alors, tu as parlé à ton mari? En tout cas-tu n’as pas ménagé ta peine. Tu aurais pu penser au malheureux obligé de se boucher les oreilles pour calmer son excitation. Louis est aussi vigoureux ou tu exagères tes réactions pour le tromper sur la violence de ton orgasme. Tu simulais ou tu as vraiment joui aussi fort?

-Je ne simule jamais, tu devrais le savoir. Et je me suis donnée à fond pour obtenir gain de cause. Réjouis-toi, dès ce soir nous allons pouvoir nous aimer comme des fous après la bénédiction de Louis. Il souhaitait me voir faire l’amour avec un étranger, il va être servi. Simplement il exige d’assister à ton dépucelage. Je lui ai fait comprendre qu’il faudrait une progression dans ton éducation sexuelle de manière à justifier quelques séances.

-Il a gobé ça. C’est un faux dur. Il faut être naïf pour me croire puceau, complètement déjanté pour te donner la permission de passer aux travaux pratiques avec moi, un peu con pour croire à une progression. Il était temps de trouver un homme pour combler tes envies, je suis là. Tu n’en as pas marre de vivre avec ce cocu bienheureux?

-Dis, tu as bien su en profiter jusqu’à maintenant. De plus pourquoi cocu bienheureux? Tu es mon premier faux pas. Et il ignore que j’ai eu pitié de ta vie amoureuse vide. Tu sais je l’ai vraiment aimé et je l’aime encore. Il est mon pilier. Tu passeras à d’autres, lui me restera. Tu es jeune et volage, lui m’épousera. Oui je l’aime.

Elle s’est fait avoir, elle a eu pitié. Mais elle s’est payé ma tête, hier soir, avec son histoire de puceau. Je suis naïf, déjanté et con: je suis surtout furieux.

Tu l’aimes plus que moi? Je croyais que tu m’aimais. Dis, viens là et prouve-moi ta préférence. A genoux, vieille peau, suceuse de jeunes bites, avaleuse de sperme, sac à foutre. Alors quand lui annonceras-tu que tu le fous à la porte et que tu veux vivre avec moi?

-Je suis comme mariée avec lui et je compte le rester. Un jour tu t’en iras, je le sais. Tu es trop beau pour être fidèle. Je serai heureuse de continuer à côté de mon Louis. De plus c’est lui le propriétaire.

- Ton cocu n’est pas moche. A l’oreille il baise bien. Suce et écoute ma grosse cochonne. En ce moment tu as gagné du temps pour quelques séances; mais après, s’il veut que tu arrêtes, comment ferons-nous? Tu me répètes tous les jours « Je ne peux plus me passer de toi, baise-moi ». Le meilleur moyen de continuer c’est de te mettre en ménage avec moi. Tu adores ma queue, tu en veux toujours plus, il faut choisir ou tu seras en manque.

-Tu m’as pourtant entendue hier soir. Louis me convient. Puisqu’il n’a rien remarqué, nous pourrons continuer comme toujours quand il est au travail, quand il va au sport, quand il fait les courses: ta chambre et ta cuisine sont inviolables pour lui. S’il m’en voit sortir je pourrai toujours prétendre avoir fait du rangement chez notre célibataire désordonné.

Elle érige le mensonge en système de communication avec moi. Je ne m’étais rendu compte de rien, chaque absence leur profite, ce n’est pas d’hier. Elle pense m’aimer, c’est incroyable. Elle s’est installée confortablement dans l’adultère et espère faire durer cette situation à mon nez et à ma barbe. Elle a commis une erreur en se cachant derrière mon fantasme oublié.

-Tais-toi et suce. Oui, comme ça, lèche mes couilles, par-dessous, remonte, avale, suce le gland, passe la langue. Oh! L’adorable vieille salope. Tu as un vrai sac à mensonges en réserve, je t’admire et je plains le pauvre type que tu exploites. Oui, mes couilles au chaud dans ta bouche. Tu es la reine des tailleuses de pipe, j’adore, c’est trop bon. Putain de salope.

-Ho! Un peu de respect ou va en voir une autre. Bon, Louis rentre dans deux heures. Alors mettons-nous d’accord. Tu auras à jouer un rôle. Tu n’auras pas le droit à l’erreur. Tu dois être crédible dans ton personnage de puceau: timide, naïf, au bord du refus pour ne pas détruire un couple uni, mais finalement soumis, reconnaissant. Souviens-toi, tu ne sais rien, tu découvres petit à petit le baiser, les caresses, les parties cachées comme les seins ou le ventre etcetera. Surtout ne va pas trop vite ou Louis aura vite fait de découvrir la supercherie.

-Je vais m’emmerder à cent sous de l’heure à ce jeu. Louis n’a rien remarqué jusqu’à présent, il est aveugle comme tous les cocus, donc il ne verra que du bleu à l’avenir. Il me fait presque pitié. Dis ma pute, tu ne pourrais pas calmer mes humeurs avant son retour.

-On verra si on est au point assez tôt. En premier tu cesses de m’appeler grosse vache, vieille pute, salope et compagnie et je ne veux plus entendre qu’un mot quand tu t’adresses à moi. Pour en prendre l’habitude…
-Comment veux-tu que je te respecte alors que tu trompes ton mari avec autant d’impudence. Tu n’es vraiment qu’une sacrée salope et c’est-ce que j’aime le plus en toi, ce caractère de vieille pute dégueulasse, menteuse et tricheuse, sans honneur. Tu es merveilleuse dans ce rôle de truie qui a le feu au cul. Ne change pas.

-Tu me méprises? Je reprends, tu dois m’appeler « maîtresse » et moi je t’appellerai « mon petit » ou « mon gentil puceau »
-Jamais de la vie je ne pourrai garder mon sérieux!

-Tu n’as pas le choix, c’est ça ou tu dégages. Ensuite il va falloir t’habituer à mettre un préservatif. Louis l’exige. A la réflexion, il a raison: avec le sida et les autres maladies je dois protéger ma santé. A l’avenir, devant mon mari ou autrement tu porteras un préservatif à moins de produire un certificat de bonne santé trimestriel.

-Bon, vous êtes devenus fous. Tu vas te chercher un autre consolateur, moi je vais me barrer vite fait.

-Dans ce cas, descends, prépare tes valises et bon voyage. Je dirai à Louis que tu refuses de t’offrir en spectacle. Allez, du vent, morveux. Je ne vais pas me casser la tête pour un ingrat.

-Ne te fâche pas. Je ne voudrais pour rien au monde rater la tronche de ton cocu quand je vais t’enfiler sous ses yeux, t‘en mettre plein le ventre, te faire hurler de plaisir. Ah! Le con, il va en avoir pour son argent. J’en jouis à l’avance. Bien maîtresse, je mettrai des préservatifs. Quoi encore?

-C’est beaucoup mieux mon petit puceau. Tu seras poli, couvert, patient, reconnaissant envers moi et mon mari, c’est l’essentiel. Pour le reste évite de contrarier mon homme si tu veux que cela dure. Dis toujours oui, nous nous rattraperons à nos heures. Dis-moi, est-ce que tu m’aimes un peu, belle queue?

-Tu sais combien je t’adore maîtresse. Et je suis prêt à te le prouver sur l’heure. Vas, allonge-toi sur le canapé et tu vas la sentir passer. Ecarte, lève une jambe sur le dossier.

-Stop, tu as oublié quelque chose.

-Quoi donc? Le préservatif? Après tout ce que ton Louis t’a fourré la nuit passée, tu ne risques pas d’être enceinte de moi. Et de toute façon, si tu m’aimes comme tu le dis, ce serait un bonheur pour toi et une récompense pour le couillon qui veut bien me prêter sa femme pour me dépuceler.

-Quand voudras-tu comprendre jeune imbécile que tu dois m’obéir ou me perdre. Viens, faisons la découverte de la mise en place d’une capote: ce sera une répétition pour ce soir devant Louis
Donc, je suis cocu, mais j’ai encouragé ma femme à faire l’amour avec un autre. Elle entretient une liaison de quelques semaines avec ce coquin de locataire et se moque ouvertement de moi avec lui. Ils vont s’entraîner à placer un préservatif, cela sera donc le premier! Mon autorisation obtenue comme je sais, doit servir de couverture, elle a su exploiter au mieux mon fantasme. Je l’entends maintenant aspirer l’air et cracher des oh! à chaque coup de butoir. Vraiment cet écoute-bébé est une invention diabolique.

-Cesse de faire la brute, ne passe pas ta rage sur moi, arrête, tu me fais mal, arrête, arrête, non!

Je pourrais intervenir, mais s’il se charge de la corriger, pourquoi montrer que j’ai découvert l’ombre de mes cornes? Les autres jours Julien fait d’elle ce qu’elle veut bien admettre ou supporter. Que Gina se débrouille avec sa petite frappe. A moi d’organiser désormais les festivités. Puisque Gina a déterré ce vieux fantasme, autant voir ce qui se passe dans mon salon. J’entre sans bruit. Les amants ne se sont pas souciés de fermer les portes des pièces. J’approche pour voir. Si je venais à être vu, je n’aurais pas à m’excuser.

Sur le canapé, dos à la porte et tête vers la fenêtre Gina a posé ses mains à plat sur l’extrémité de l’assise. Sa tête prend appui sur ses bras, ses seins s’enfoncent dans le siège et la calent, son torse les utilise comme amortisseurs.. Le dos dessine une courbe qui culmine au niveau des fesses au-dessus de son genou droit et soutenue par la jambe gauche dont le pied touche le sol devant le canapé. Elle présente ainsi sa croupe et son sexe à Julien qui balance son ventre contre elle à grands coups, par derrière, les jambes dans la même disposition que celles de ma femme. Et vlan, et vlan. Il cogne fort, sèchement. Sa verge va frapper à l’intérieur, ventre en avant, torse rejeté en arrière, dans un mouvement mécanique régulier, sur l‘axe des bras accrochés aux poignées d‘amour. Chaque choc provoque l’aplatissement des seins dans le coussin et est suivi d’un hon euh de Gina. Elle accuse le coup et aspire fort pour recracher un nouveau hon à l’attaque suivante.

-Alors, tu aimes, c’et bon? Tu me sens. Ton con est brûlant, tu as le ventre en feu, ma salope. Tiens et tiens.

-Hon, euh, hon, euh
-Tiens prends ça et ça
Le puceau s’applique, maintient les reins en creux de sa main gauche, parfois se penche pour retenir l’épaule droite de la femme de sa main droite. De derrière je vois le piston s’enfoncer puis ressortir entouré d’un bon centimètre de vagin retourné comme un gant formant un anneau autour de la hampe avant d’aller reprendre sa place intérieure sous la poussée suivante. Il faut voir comme il la secoue. Elle tend ses bras, relève torse et dos et ses seins se mettent en mouvement sous elle en cadence avec les assauts de l’homme. Il frappe, le sein recule; il se retire, le sein avance et de la pointe se frotte au siège. Julien pose son deuxième genou sur le canapé, pousse des deux pieds sur l‘accoudoir, soulève les genoux, monte en verticale au-dessus de la croupe, casse le dos de Gina en forçant d’une main et plonge en verticale dans l’orifice, se relève et se met à accélérer. Gina souffle plus fort, il sent venir les contractions du vagin, sait l’orgasme proche, frappe, frappe, frappe et les hon euh, hon euh se rapprochent puis finissent en un long feulement.

-Tu vois ma vieille, moi aussi je sais te faire gueuler de plaisir. Si on changeait de position. Je m’allonge sur le dos et tu vas t’asseoir sur moi en regardant la fenêtre. Tu t’accroupis et tu descends doucement sur ma queue. Je n’ai pas craché, je suis bien rade. On essaie un coup dans le cul, j’aimerais.

-Je t’ai dit non, c’est non, je ne veux pas d’hémorroïdes.

Bon, mais penche-toi en avant, baisse encore. Ca entre facile, tu es trempée. Tu vas monter et descendre et je vais suivre des yeux la danse de ton petit trou noir. Allez, bouge tes fesses. Tu as un beau cul majestueux, tu sais. Plus vite s’il te plaît. Vas. Je peux gratouiller l’œillet? Comme ça. Si je mouille mon doigt? Non? Bon. Bouge mieux, plus haut. C’est sorti, je me replace, baisse.

De la porte je vois aussi le balancement des rondeurs qui claquent et remontent. Je perçois le halètement vif de Gina qui s’emballe et les efforts de Julien pour soulever son ventre à la rencontre du sexe qui clapote autour de son membre rigide. Julien encourage de la voix.

- Salope galope, putain mène le train, vas-y que je te bourre, plus fort, encore. Ah! Cravache, vieille vache.

Gina freine, prend une claque sur une fesse, une autre sur l’autre. Elle a repris sa respiration, se penche à l’horizontale, s’agrippe aux jambes tendues et on ne voit plus que ses fesses qui s’agitent frénétiquement au-dessus de son sexe béant sur le pieu dressé en elle.

-Vas-y, je pars, crie Julien, Ah! Non. Pourquoi?

J’y pense, le préservatif n’est pas en place. Gina a bondi, elle se retourne, cueille le sexe d’une main, plonge sa bouche pour l’engloutir et pour recueillir le sperme. La bouche refait le mouvement de son vagin, afin de prolonger l’éjaculation. Elle avale une première gorgée. Julien se vide longuement. Les yeux pleins de larmes Gina se retire, se redresse et, bouche pleine va embrasser le jeune pour lui faire goûter son jus. Une coulée blanche marque le coin des lèvres. Julien la repousse, la cloue sur le canapé, se jette bouche en avant sur la vulve et suce comme un forcené. Voilà, Gina arrive au septième ciel, l’autre paon s’applaudit, mon sang bouillonne à les entendre jouir. Mon fantasme n’était pas à la hauteur du spectacle. Je retourne dans mon jardin. Par curiosité j’écoute mon appareil récepteur.

-Stop mon petit. Oh! Seigneur, tu es devenu tout petit. Repose-toi, sinon nous allons à la catastrophe! Je parie qu’hier soir tu t’es masturbé en m’entendant jouir. Il va encore une fois y avoir des cartes de France dans tes draps! Dire que c’est pour ça que j’ai eu pitié de toi. Il faut que je me douche et que je me mette en tenue. Tu n’oublieras pas de t’émerveiller béatement.

-Bien, je t’accompagne pour te laver le dos et le reste, là, là et là
-Ah! Non, pas mon cul, sens interdit.

-Un jour tu en feras une autoroute: il suffit d’y goûter. Juste le petit doigt? Bon, c’est partie remise. Tu aimes me faire languir.

Elle a promis de respecter les limites. Mais elle a placé les limites hors de vue. Il suffit de les repousser pour ne pas les franchir.

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