LES ROUTIERS SONT SYMPAS … (7)

- Par l'auteur HDS Petikokin -
Récit érotique écrit par Petikokin [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : LES ROUTIERS SONT SYMPAS … (7) Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-03-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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LES ROUTIERS SONT SYMPAS … (7)
LES ROUTIERS SONT SYMPAS … (7)Les tétons des teutonnes
*****************************************Préambule : Comme les autres, cette histoire est vraie. Pour mieux la comprendre, il faut connaître une partie de la culture allemande.
Le carnaval en Allemagne est la plus grande fête païenne de l'année, ceci depuis la nuit des temps. Des différences profondes existent dans la manière de fêter « Karnaval ».
Qui n'a pas vu le carnaval Rhénan n'a rien vu. Il faut le vivre dans ses fiefs à Cologne, Mayence et Düsseldorf pour n'en citer que les plus importants. À partir de janvier, et au fur et à mesure que s'approche de la période du carême, les villes rhénanes semblent secouées d'un vent de folie. Il est normal alors de compter 20 à 30 manifestations carnavalesques dans la même journée et pour une seule ville.
Avec le « plaisir de s'amuser » les choses sont vraiment sérieuses : à. Cologne, le carnaval des femmes (Weiberfastnacht), comme son nom indique, concerne essentiellement des femmes.
En toute évidence, à Cologne, depuis des générations, elles savent ce qu'est l'émancipation. Seulement, ce jour-là, elles le montrent bien en invitant les hommes à une Kölsch (bière rousse brassée uniquement à Cologne) ou bien en embrassant, sans façon, ceux qui leur plaisent ou encore en coupant les cravates de leurs collègues ou supérieurs. Le cortège du lundi des Roses (Rosenmontag) est le point culminant. Il débute, chaque année, le 11.11. à 11h11. Le nombre 11 symbolise la folie : Un fou à côté d'un autre, formant une paire de fous. En allemand, 11 se dit « elf », dont les lettres se trouvent être les initiales d'égalité, liberté, fraternité.
La saison du carnaval dure jusqu'au "mercredi des cendres" (Aschermittwoch) qui marque le début du Carême.
Cette fête continue, dans une liesse générale, toute la nuit et le jour suivant, dans les cafés, les restaurants, les bals, les discothèques et ne cesse que le mercredi des Cendres au lever du jour. Puis on reprend avec gravité, comme si de rien n'était, les tâches sérieuses interrompues par le grain de folie du carnaval.
Ces fêtes ont lieu en général entre fin février et début mars suivant le jour où tombe le mercredi des cendres. Depuis longtemps, les villes de Cologne, Düsseldorf et Mayence sont les fiefs de cette liesse organisée.
En 1973, Pâques tombait le 22 avril, le lundi des roses le 12 mars, mardi gras le mardi 13 mars, mercredi des cendres le 14 mars.
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Cette année-là, on devait livrer une cargaison de denrées périssables. Ce type de marchandises permettait aux poids lourds de rouler les dimanches et jours fériés. Étant le seul chauffeur célibataire et le plus jeune de l’entreprise, je fus désigné pour faire le transport.
Depuis cette désignation, les relations avec mes collègues, surtout les plus anciens, changeaient. C’était des réflexions plutôt gentilles du genre : « Tu en as de la chance de faire ce voyage... Tu vas connaître la fête de Carnaval en Allemagne... Méfie-toi des femmes, fais attention à tes affaires, ne te laisse pas entrainer à boire, etc. Á mes «  pourquoi ? », les réponses étaient évasives, souvent du genre : Tu verras bien..., Ne t’inquiète pas, il faut avoir connu ça au moins une fois... »Après avoir roulé tout le week-end, le lundi 12 mars au matin j’étais devant la porte du destinataire à Duisburg.
Depuis mon entrée en Allemagne, en traversant les villes et villages, aux rues décorées de guirlandes et oriflammes multicolores, je voyais bien qu’une ambiance festive régnait partout. Des gens, costumés et masqués, étaient rassemblés, plus ou moins nombreux par groupes. La bière semblant couler à flots, ils buvaient, chantaient, dansaient.
M’obligeant à ralentir, j’avais le temps de les observer. La plupart me faisaient signe d’arrêter pour m’inviter à les rejoindre.
Averti et mis en garde par les anciens collègues, j'avais verrouillé les portes de la cabine et continuais à avancer, parfois en faisant écarter ces fêtards à coup de klaxon.
Je ne savais pas si c’était une habitude dominicale ou quelle fête ils célébraient.

C’est une employée du destinataire qui, en bon français, m’expliquait que c’était la fête de « Karneval » (Carnaval).
Cette fête durait depuis des semaines. Elle devait se terminer mardi soir. Donc, ce lundi et ce mardi étaient fériés et chômés. Personne ne travaillant, je ne pourrais recharger que mercredi matin. Elle me rassurait en me précisant que la marchandise serait déchargée dans la matinée. Elle m’indiquait une « platz » (place), avec une « KantineSelbstbedienung » (cantine self-service) ou je pourrais stationner et attendre pendant ces deux jours.
Avec cette très sympathique personne, nous avons continué à converser jusqu’à l’arrivée de l’équipe de déchargement. Sans rentrer dans les détails, elle m’a expliqué ce qu’était la fête de carnaval dans la culture allemande. Au fur et à mesure de notre discussion, je voyais bien que son regard changeait, qu’elle répondait à mes questions par des sous-entendus dont je ne comprenais pas toujours le sens. Mais, au fur et à mesure de notre conversation, je la trouvais de plus en plus attrayante, voire désirable.
À l’arrivée des ripeurs, nous nous sommes séparés sans avoir eu le temps de lui demander son nom, si elle était libre pour se revoir au cours de ces deux jours.
Une fois vide, les portes de la semi fermées et verrouillées, je me rends sur la place de la cantine ou je peux me doucher et me restaurer. Puis, allongé sur la couchette, la radio diffusant de la musique en sourdine, je passe le reste de l’après-midi à dormir ou lire.
Ce sont des coups frappés contre la cabine qui me réveillent. Écartant un coin du rideau, je constate que le soir arrive. Un groupe de cinq femmes, déguisée, travesties ou maquillées, discutent au pied la cabine. Les seuls mots que je comprends sont : « Frankreich » (France) et « Franzosisch »(Français)En tête, se trouve l’employée qui m’a reçu le matin. Elle me fait signe de la rejoindre... Je me lève et ouvre la portière...
Grave erreur !... En ouvrant la portière gauche, automatiquement la droite s’est déverrouillée. De ce côté-là, c’est, au moins, une dizaine de femmes qui attendaient. Elles s’engouffrent dans la cabine, me prennent à bras le corps, m’immobilisent à grands renforts de rires et de cris. Je ne peux rien faire et surtout rien dire. Une bouche est plaquée contre la mienne. Une langue force sur mes dents pour les écarter. Je ne peux que répondre à ce baiser, vigoureux et profond, au parfum de bière qui me coupe le souffle. Quand cette bouche s’écarte, c’en est une autre qui la remplace.
Dans le chahut, j’arrive à me faufiler dehors pour tomber dans les bras des copines de l’employée. Je dis bien ses copines car elle se tient un peu à l’écart...
Traversant la cabine ou en faisant le tour, les furies du bécotage ont vite fait de m’entourer. Les bécots et autres léchages reprennent de plus belle. Pour ne pas tomber, dans la bousculade, je me cramponne ou je peux, à ce qui est à la portée de mes mains. C'est ainsi que quelques boutons ont lâché prise. Des corsages se sont ouverts. Des seins, je dirais plutôt des mamelles, ont retrouvé la liberté.
Ne voulant pas rester inactif devant cette débauche de nichons, je repousse celle qui voulait m’aspirer les amygdales, lui attrape les nénés et y dépose un suçon sur chacun. Voyant cela, les autres femmes marquent un temps d’arrêt puis, prises d’une sorte d’hystérie collective m’enlèvent tricot et tee-shirt et viennent frotter leurs poitrines contre mon dos et mon torse nus. À tour de rôle, elles viennent réclamer leur suçon. Je prends un certain plaisir à les satisfaire.
Dans mon pantalon, ma verge accusait le coup en se raidissant au maximum contre mon ventre... Ce qui devait arriver arriva... L’une des femmes s’aperçut de cette rigidité à travers le tissu. Posant une main dessus, elle baragouine quelques mots. Aussitôt, tel un vol de mouches sur une cuillerée de confiture, les femmes se bousculent pour venir tâter et apprécier ce qu’elles pressentaient, tout cela en éclats de rire et de voix où je ne comprenais pas un traître mot.
Leurs longs vêtements m’empêchaient de leur rendre coup pour coup. Impossible de passer une main entre leurs cuisses. C’est sur leurs gros lolos que je leur rendais la monnaie de leur pièce. D’une main, voire des deux, entre mes doigts, je faisais rouler ces nénés si généreusement offerts. Si je l’avais à portée, j’en prenais un troisième téton entre mes lèvres pour le titiller avec la langue... Je pensais, avec de telles laitières, les nourrissons étaient à l’abri de la famine.
Je m’attendais à subir un viol collectif de la part de ces femelles en rut quand j’ai senti qu’elles commençaient à dégrafer ma ceinture et défaire les boutons de mon pantalon. Finalement, c’est la police qui m’a sauvé de ce supplice publiquement collectif. En effet, une voiture verte et grise, avec gyrophares sur le toit et l’inscription « POLIZEI » (police) sur les portières et les capots, s’approchait à petites vitesses. La voyant, ces dames, telle une envolée de moineaux effrayés, sont parties en courant dans toutes les directions. Toujours torse nu, récupérant mes habits piétinés, je remontais dans la cabine du camion, verrouillais les portes, tirais les rideaux.
C’est en posant mes vêtements au fond de la couchette que je vois deux pieds qui dépaçaient des jambes d’un pantalon. Ouvrant le rideau séparant la cabine de la couchette, je découvre la sympathique secrétaire Allemande, allongée, qui me regarde en souriant. Instantanément, je lui demande, en la tutoyant et haussant la voix : « Que fais-tu là ? !
Je t’attendais...
Pour quoi faire ? !
Parler...
Parler de quoi ? (me radoucissant)J’aime tout ce qui est Français. J’ai appris la langue, mais je n’ai pas souvent l’occasion de la parler... Ce matin, je t’ai dit que pendant ces deux jours personne travaillerait... Tu serais seul à attendre jusqu’à mercredi... J’ai pensé que je pourrai te tenir compagnie quelque temps... Faire connaissance... Si tu veux bien...
D’accord, je m’appelle Joseph, j’ai vingt-six ans, je suis célibataire, et toi ?...
C’est Frédérike, j’ai vingt-trois ans, j’ai un ami depuis deux ans...
C’est une bonne idée que tu as eu de venir... Mais, toi aussi tu es seule ... Tu ne fais pas la fête ? ...
Non, mon copain est dans les bars à se gaver de bière... J’aime faire la fête, rire, chanter, mais je n’aime pas le bruit et les bousculades, en particulier ces deux derniers jours où les femmes dominent le monde jusqu’à certains excès que je n’approuve pas...
Je m’en suis rendu compte... Pourquoi tes copines ont eu peur en voyant la voiture de police ?
Ce ne sont pas mes copines... Je venais te rejoindre quand elles m’ont entraînée dans leur groupe... Elles avaient bu... Pendant la fête, les femmes peuvent embrasser qui elles veulent, surtout les hommes. Elles peuvent les provoquer, les exciter... Mais il y a des limites... Personne, femme ou homme, ne peut se dénuder, exposer ses parties, sa poitrine dans les rues ou sur les places... C’est interdit et cela coûte cher... La police fait des rondes...
Toi, tu es la fille sage qui se tient bien... Tu aimes faire la fête mais tu n’approuves pas cette débauche... Ou trouves-tu ton plaisir ?
En famille, avec des amis, aux bals, dans les fêtes... Mais Carnaval, c’est particulier... »Notre conversation continue sur le même sujet ou, petit à petit, nous en sommes arrivés à parler des relations entre hommes et femmes.

Mais cela est une autre histoire...

Petikokin

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