COLLECTION COCU. Brin de Muguet (1/4)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION COCU. Brin de Muguet (1/4) Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-05-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION COCU. Brin de Muguet (1/4)
Trente-deux ans, je m’appelle Ange, mariée sans enfants, j’aime profondément Justin mon mari de deux ans mon aîné, qui par sa situation professionnelle, dans les métiers du vin, me permet de vivre oisivement depuis douze ans, début de notre rencontre.
Nous avons commencé au bas de l’échelle après nos études, je devrais dire ses études avant qu’il se lance dans la vente des vins de Bourgognes.
Internet sur un site qu’il a créé l’a aidé à démarrer son affaire, nous avons vu notre train de vie plus que s’améliorer.
Belle maison avec piscine depuis trois ans dans un petit village de Bourgogne à deux pas d’une grande forêt.
Dans le jardin entretenu par un paysagiste, je me suis réservé 200 mètres carré de terrain que je bêche personnellement et où je fais mes légumes bio, c’est une passion et c’est ma manière de participer à la baisse de la destruction de notre planète.
Corinne ma meilleure amie mariée à Théo associé de Justin me dit que c’est un alibi pour me dédouaner de notre façon de consommer, mais chaque fois que je lui donne des courgettes ou des haricots verts, elle les prend sans rechigner.

Que puis-je dire de moi et de mon mari ?
Nous sommes heureux, ce serait difficile de dire autrement quand vous roulez en Audi sport pour lui et en Citroën C4 cactus pour moi, ajouter cette maison avec piscine et une cave bien achalandée, il serait difficile d’en être autrement avec le métier que Justin exerce.
J’adore chaque dimanche notre grâce mâtinée où nous essayons de concrétiser notre union sexuellement.
Il me fait l’amour tendrement comme à son habitude, toujours à l’écoute de ce que je ressens, depuis qu’il m’a fait l’amour la première fois, très prévenant pour la jeune vierge que j’étais, hélas, à aucun moment nos rapports n’ont été enflammés.
Corinne me raconte fréquemment la façon dont son mari la prend, elle aime les rapports à la limite de la violence, voir une certaine perversion, d’ailleurs, je refuse de l’écouter, chaque fois, je fantasme.
J’ai bien essayé d’orienter Justin sur des moments un peu plus hard, un jour, je suis venue derrière lui et je lui ai entouré le buste d’une main, l’autre posée sur son sexe, il s’est laissé faire, s’est retourné, m’a embrassé et poussé doucement vers notre lit où il est entré en moi dans sa classique position du missionnaire.

Aujourd’hui, j’ai droit à la pénétration, après l’avoir simplement caressé, ce qui me donne l’impression qu’il se masturbe en moi avant de se vider et de se retourner pour prendre son livre sur la table de nuit, prendre ses lunettes et se concentrer sur ce qu’il lit.
Je suis frustrée, nous sommes le 1er mai et comme aujourd’hui, il fait beau, je me contente de ce que j’ai en rêvassant jusqu’à midi où je me lève pour mettre la table derrière la baie vitrée inondée de lumière.
Angel ma dame de maison nous a préparé le repas avant de partir une semaine à Paris marier son fils, demain, j’ai rendez-vous à mon institut de beauté pour mes soins mensuels.
Il est temps, ma toison repousse et cela gratte, j’ai attendu huit jours de trop, je m’interroge si pour mon anniversaire le mois prochain, je ne vais pas demander à Justin de m’offrir une épilation au laser.
Corinne l’a fait pour sa chatte voulant à toute force me la faire voir, j’ai refusé mon éducation m’empêchant de mélanger les genres comme d'autres le fond, la femme est faite pour avoir un homme dans sa vie, sûrement pas une femme.

• Justin, j’ai envie de bouger, tu aurais pu aller m’acheter un brin de muguet, des enfants en vendaient devant la boulangerie, il y avait une affiche hier quand je suis passé en allant voir Arlette une amie.
• Pourquoi payer alors qu’il suffit d’aller dans le bois à quelques kilomètres d’ici pour en trouver à foison ?
• Chiche.
• Que veux-tu dire ?
• On y va, on met nos chaussures de marche que nous avons achetées sans jamais les utiliser et nous y allons.
• Il y a Ibra à 17 heures à la télé.
• Il est 14 h 30, nous serons revenus avec de beaux bouquets et pour une fois nous aurons fait quelque chose de notre dimanche après-midi ensemble.
• Tu exagères, nous allons souvent manger chez nos amis.
• Le soir et pendant la journée nous glandons dans le salon d’hiver ou sur la terrasse devant la piscine l’été les doigts de pieds en éventail.
Tu fais ce que tu veux, j’y vais, ma tenue est adéquate, je vais mettre mes chaussures.
• Attends cinq minutes, tu as raison, je t’accompagne, cela nous fera du bien de sortir en forêt.

Il met dix minutes à se préparer, mais je pardonne, car il fait un effort pharaonique pour bouger et me conduire dans le bois à quelques heures d’un match.
Nous cherchons du muguet, rapidement, j’ai dans le panier emporté de quoi en faire plusieurs bouquets.

• Justin où es-tu !

Je l’appelle persuader qu’il est près de moi, je hausse le ton, personne ne me répond.
Une fois, deux fois, j’avance en direction de notre voiture du moins, je le crois, un arbre ressemblant étrangement à un autre arbre.
J’appelle, je tourne, j’avance sans aucune réponse, Justin a dû partir à droite pendant que je tournais à gauche, je panique, car il semble que la nuit tombe, mais le bruit du tonnerre me dit que je me trompe et que c’est un orage qui a dû se former pendant que nous cueillions le muguet qui assombrit la forêt.
La foudre tombe tout près, l’éclair et le tonnerre se confondent, je suis paniqué quand quelques gouttes de pluie commencent à tomber.

Une, deux gouttes, un déluge, je suis rapidement trempée, je m’accroupis au pied d’un chêne, le manque de feuille en ce début de printemps m’étant d’aucune utilité quand j’entends un chien aboyer assez loin, mais tout de même assez prêt pour me donner un espoir de survie.
Je me dirige vers l’endroit où j’ai eu l’impression de l’entendre, la foudre frappe de nouveau non loin de moi me faisant hurler, mais m’obligeant à avancer plus vite malgré les branches.
Je m’aperçois que je tiens toujours le panier sans le muguet qui s’est éparpillé.
Je vois entre les branches un chemin en terre, mais un fossé le sépare de moi.
J’essaye de le sauter, je loupe mon coup, me retrouvant à moitié dans l’eau buvant une grande rasade d’eau fétide.
J’essaye de passer me couvrant de boue de la tête aux pieds sans arriver à passer, un peu plus loin le fossé est plus bas, certainement pour faire couler l’eau du chemin vers lui, j’y rampe et arrive à sortir du guêpier où je me suis mise.

Le chien vient à mon secours en aboyant une nouvelle fois, peut-être, a-t-il senti ma présence, je tiens le bon bout, les aboiements se rapprochent, je vais jusqu’à un virage fait par le chemin, à droite une maison en bois se présente à moi.
Je vois le chien attaché par une chaîne essayé de m’attaquer qui redouble ses aboiements quand il me voit, j’ai peur qu’elle ne cède.

• Tu vas fermer ta gueule, t’as de la chance qu’il pleuve aussi fort, tu tâterais de mon bâton, entre dans ta niche.

L’eau qui tombe redouble, les éclairs zèbrent, c’est la première fois que je vois un orage aussi fort pour un mois de mai, la chaleur presque caniculaire depuis plusieurs jours doit y être pour quelques choses.

• Monsieur.

J’ai hurlé, il se retourne me voit.

• Entre, vite viens te mettre au chaud.

L’homme qui a ouvert ressemble à un vrai bûcheron, un homme des bois, les cheveux hirsutes, la barbe folle non taillée, une vraie bête dans son pantalon en velours tenue par des bretelles et une chemise à carreaux.

• Déshabille-toi, tu es trempée, tu vas attraper la mort, voilà une serviette, essuie-toi.

Je suis impressionné par le ton autoritaire servi par une voix rauque, je suis surprise par son tutoiement alors que c’est la première fois que nous nous voyons.

• Vu ton âge arrête de faire ta pucelle, tu veux peut-être que je me tourne, tu rigoles, allée dépêche-toi.

Je délace mes chaussures avant d’ôter mon chemisier et mon pantalon couvert de boue, gardant soutiens-gorge et petite culotte.

• J’ai dit à poil, tu crois que j’attends des orages pour voir la chatte et les seins des femmes, même si ton petit cul est agréable à regarder.

Le ton et la grivoiserie de cet homme, tranche avec le ton de Justin toujours feutré et me chamboulent les sens, mais je me garde bien de le montrer.
J’enlève mes sous-vêtements et je me passe la serviette sur le corps tout en me cachant les seins avec mon bras libre et en croisant les jambes pour cacher mon intimité.

• On voit que tu n’as jamais bouchonné de chevaux, donne-moi cette serviette.

Il la prend et en fait une boule autour de sa main gigantesque et commence à me frotter le corps énergiquement, il frotte si fort que je sens mes seins et mon dos chauffer, mes seins, car mon bras n’est d’aucun secours quand il le contourne.

• Écarte les jambes, je vais m’occuper de tes jambes et de tes pieds, le mal monte toujours du bas.

Comme un robot, j’exécute sa demande, je suis sans aucun ressort, il ordonne, j’exécute.

• Te voilà remise en état, viens t’asseoir sur le lit, je vais te mettre une couverture sur le dos et aller pendre tes affaires pour qu’elle sèche.

Je suis sur le lit recouvert d’une couverture qui immédiatement me tient chaud.

• Veux-tu du café avec de la gniole ?
• Jamais, l’après-midi, j’ai du mal à dormir si j’en prends après 13 heures, j’ai des insomnies, du thé si vous avez.
• Tu te crois dans un salon de thé, quand tu seras rentré chez toi, tu te feras un thé, je me fous que tu dormes ou pas, ici, c’est café et encore café avec un verre de gniole, c’est de la bonne, c’est moi qui la distille.

Sur la cuisinière, il prend deux tasses qu’il remplit à la cafetière et vient s’asseoir près de moi.

• Avale, il y en a d'autres.
Je vois que tu es mariée, j’ai l’impression que ton mec manque de poigne pour s’occuper d’une petite pute comme toi, je vois à ton regard que tu es frustré dans ta vie.

Je suis outré, j’ai envie de me lever quitte à partir nue au moment où un éclair et la foudre tombe de nouveau non loin de nous, l’orage redouble loin d’être fini.
Il prend la bouteille sur la table et me sert un verre, c’est vrai que cela réchauffe.

Un éclair encore plus fort, car plus prêt s’abat, illuminant la cabane, je me retrouve dans ses bras…

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