Luce, bourgeoise adultère malgré elle (7) : quand le plaisir s'enchaîne

- Par l'auteur HDS Reveevasion -
Auteur femme.
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Récit libertin : Luce, bourgeoise adultère malgré elle (7) : quand le plaisir s'enchaîne Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-04-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Luce, bourgeoise adultère malgré elle (7) : quand le plaisir s'enchaîne
Luce, bourgeoise adultère malgré elle (7)

Les malheurs n'avaient pas tué son charme mais l'avaient endurci


Résumé des épisodes précédents
Luce Saint-Sauveur, devenue bourgeoise provinciale au prix d'un mariage aux conditions plus que suspectes, se voit entraînée dans une consultation gynécologique inédite qu'elle aborde avec terreur pour en sortir bouleversée par la résurgence d'un plaisir refoulé pendant une quinzaine d'années.
En sortant de chez le médecin, elle se remémore les conditions qui l'ont amenée à se donner, en 1944, à Paul Desmond, espion de la résistance dans la police d'occupation, qui lui a révélé, au péril de sa vie, les conditions dans lesquelles son mari l'avait cruellement trahie.
Libéré mais pas réhabilité, Paul Desmond décède et fait de Luce son exécutrice testamentaire spirituelle en lui demandant d'e réaliser leur vengeance mutuelle en utilisant les armes de la séduction, ce qu'elle entreprend en commençant par jeter le trouble dans le couple du gynécologue Régis de Joncour.
Avec pour première "victime" le quincailler, la "serial seductress" découvre un réel plaisir à accomplir sa mission.
Désemparé par l'habile provocatrice, le boucher goguenard et vantard est humilié.
Le crémier se voit doté d'une cravate de notaire.



7- Quand le plaisir s'enchaîne

Eclaboussée d'une jubilation grisante, c'est d'un pas alerte rythmé par ses talons hauts que Luce Saint-Sauveur se dirigeait de la boutique du crémier à celle du teinturier. A cette époque le pressing n'avait pas encore franchi le Channel et ce sont les teintureries qui faisaient office d'agent d'entretien des vêtements. Celle de la rue Clémenceau se trouvait fort opportunément à côté de la crèmerie. Et en cette fin de matinée, la tenancière, Mireille Pilardon, quittait prématurément sa boutique pour aller préparer le déjeuner familial. C'était une aubaine pour madame Saint-Sauveur qui se voyait offrir sur un plateau une nouvelle aventure réparatrice. Toute brûlante encore des instants torrides volés au crémier et dont elle gardait les indices coupables sous sa veste de tailleur, elle imagina s'en servir pour corrompre à son tour le teinturier.

Raymond Pilardon était un homme relativement raffiné au physique de Napoléon III qu'elle comptait bien convertir, de façon moins hugolienne, en Badinguet. Toujours impeccable dans son costume trois pièces assombri par des cravates lugubres donnant un air de deuil à ses chemises sempiternellement immaculées, le teinturier l'accueillit avec une solennité caricaturale qui fit sourire Luce, sachant ce qu'elle allait lui demander.
- Bonjour Pilardon, fit-elle, en s'excusant d'arriver au moment de la fermeture du magasin, mais j'ai un petit problème urgent que vous êtes bien le seul à pouvoir résoudre.
- Mais je suis là pour vous satisfaire madame la mairesse, pontifia-t-il, en se pavanant dans une posture ridiculement vaniteuse.
- Oh ! Pilardon ! Me "satisfaire" ! vous avez toujours le petit mot excessif pour ravir les dames.
Elle vit rosir les joues de l'empereur de la pattemouille, ce qui lui indiqua que sa première banderille avait mouche. Aussitôt elle ajouta :
- Je voudrais vous montrer les conséquences d'une petite mésaventure qui vient de m'arriver, mais comme c'est assez intime pourrions-nous nous isoler dans un endroit un peu plus… intime, si vous voyez ce que je veux dire.
Le teinturier avala sa salive avec difficulté en entendant ces mots. Il n'arrivait pas instantanément à mettre de l'ordre dans l'interprétation des propos de sa cliente où il ne put y discerner la part de naïveté de celle de la malice, (le boucher aurait dit de lard ou de cochon). Passablement désemparé, il ne put que répondre sans réfléchir :
- Euh ! il y a la pièce de repassage car les employées viennent juste de sortir.
Luce s'avança jusqu'à le frôler et l'invita à la suivre d'un sourire envoûteur en poussant la porte qu'il indiquait d'un regard dubitatif. Elle s'arrêta devant un appareil posé sur une petite table en l'interrogeant sur son utilité.
- Il s'agit d'un magnétophone que mon épouse a installé pour surveiller les employées, s'excusa-t-il, gêné devant la surprise manifestée d'un froncement de sourcils par madame Saint-Sauveur devant cette précaution qu'elle jugeait déloyale. Aussi, négligemment, sans attirer l'attention, elle appuya sur le bouton de mise en route, faisant de ce geste une arme redoutable pour punir la patronne abusive.

- Pilardon, il faut que je vous montre quelques taches que je ne sais comment faire disparaître, dit-elle en se plaçant à quelques centimètres face à lui.
Elle déboutonna alors sa veste de tailleur pour découvrir son soutien gorge maculé par l'ardeur du crémier. Le teinturier, que cette apparition époustouflante avait complètement déstabilisé, ne put que bafouiller :
- Mais ! Mais madame ! je… je… et ses yeux restaient hypnotisés par la poitrine de la bourgeoise exhibée sans vergogne sous les corbeilles de satin rouge.
- Comment pensez-vous que je puisse faire disparaître cela ? et elle dessinait de ses doigts sur les écrins gonflés les traces de souillure infamante de la semence du crémier.
- Mais je ne vois pas très bien de quoi il s'agit, balbutia-t-il, en ne sachant comment se sortir de cette situation rocambolesque.
- Regardez plus près Raymond, fit-elle en minaudant et se cambrant pour mieux lui soumettre l'examen impudique de son soutien-gorge.
Comme le teinturier restait sans réaction, elle passa ses mains dans son dos pour défaire l'agrafe et ses seins nus jaillirent, le laissant pantois tandis qu'elle lui remit entre les mains le tissu satiné. Il eut l'impression que le sous-vêtement ensorceleur lui brûlait les doigts. Le sperme n'avait pas encore séché suffisamment pour qu'on puisse avoir un doute sur l'origine de la tache.
- Mais madame, c'est… C'est du… et la force lui manqua pour énoncer le mot sacrilège.
- Oui, Raymond c'est bien de foutre qu'il s'agit ! Sans se démonter elle ajouta : que me conseillez-vous pour faire disparaître ce sperme ?
- Je… je pense qu'il faudrait appliquer du citron additionné de bicarbonate sur la tache, attendre que la pâte sèche et brosser, affirma-t-il en retrouvant un peu d'assurance professionnelle.
- C'est ce que vous faites quand vous égarez votre propre semence ?
- Madame ! fit-il offusqué par sa remarque.
- Oh ! Raymond dites-moi, vous ne vous êtes jamais répandu en pensant à moi ?
- Madame !
- Vraiment jamais ? Et elle plaqua sa main sur le paquet du teinturier en ajoutant : vous n'avez donc jamais rêvé que je porte ma main là où elle est maintenant ? Vous n'avez jamais imaginé voir ma poitrine aussi dénudée qu'aujourd'hui ?
- Euh ! Si madame, beaucoup de fois ! Avoua-t-il après un long silence qui le mit au supplice et qu'elle utilisa pour lever toute équivoque en se collant contre lui.
- Laisse-moi faire, continua-t-elle, en le débraillant.
- Oh ! Madame vous… vous… vous êtes… fit-il en se tortillant sous l'expertise des doigts qui dégageaient une queue qui n'osait pas encore manifester sa reconnaissance.
- Ne t'inquiète pas, Raymond, dit-elle en empoignant la sexe qui s'apprivoisait enfin sans atteindre encore les dimensions souhaitées par les deux partenaires, je vais te faire une pipe et j'avalerai ton foutre pour ne rien tacher.
Elle porta le gland au bord de ses lèvres. La pine du teinturier était encore inoffensive et quelque peu ramollie. La pointe de sa langue vint se poser sur le méat et le titiller jusqu'à ce que les gémissements du teinturier la rassurèrent sur l'efficacité d'une telle pratique. Elle arrondit ensuite sa bouche pour recevoir le gland lisse qu'elle mordilla en douceur. Son visage s'avança pour recevoir la queue, encore loin de ses possibilités, et l'emboucha en totalité. Sa langue entra en action dans un ballet virevoltant et elle sentit le pénis prendre enfin un volume de plus en plus respectable jusqu'à ce qu'il utilise tout l'espace et même plus de ce qu'elle pouvait lui offrir. Pilardon la regardait, plus subjugué que fasciné par son savoir faire et son audace. Il bandait comme un âne dans la bouche de l'inaccessible femme du maire. Leurs regards se croisèrent et commença une longue chevauchée exaltante où la bite du commerçant profanait la bouche de la belle bourgeoise. Elle prit ses couilles en main en les pressant fort tandis qu'il s'accrochait à sa nuque pour imprimer un rythme endiablé aux succions gourmandes. Il poussait des cris hystériques tandis qu'elle restait silencieuse, laissant parler pour elle les gargouillis de sa bouche. Lorsqu'elle glissa un doigt sur son périnée pour l'y caresser, le teinturier rugit en lâchant des salves de foutre dans la gorge de Luce. Elle aspira les rasades de jus gluant et visqueux jusqu'à ce que l'homme se calmât et que sa bite redevînt cette petite chose insignifiante qui venait de connaître un délice dont elle avait été jusque-là privée.
Abasourdi, il regardait madame Saint-Sauveur remettre son soutien-gorge et sa veste sans réagir. Elle lui souriait avec malice. Elle s'approcha une dernière fois de lui et posa sa bouche sur la sienne sans un mot et lui fit partager en cherchant sa langue goulument quelques gouttes de son sperme qu'il reçut avec une stupéfaction supplémentaire, sans pouvoir manifester l'expression d'un dégoût de non-initié.
Pendant que le teinturier remettait ses brailles, elle appuya, satisfaite, sur le bouton "arrêt" du magnétoscope et sortit.

A suivre

Les avis des lecteurs

Une pipe royale, quoique teinturière. J'imagine que beaucoup d'hommes auraient rêvé pareil traitement de la belle bourgeoise. Décidément, sous la plume de reveevasion, les commerçants connaissent la félicité !



Texte coquin : Luce, bourgeoise adultère malgré elle (7) : quand le plaisir s'enchaîne
Histoire sexe : Une rose rouge
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