Histoire des libertines (15) : Lucrèce Borgia l'amorale

- Par l'auteur HDS Olga T -
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Récit libertin : Histoire des libertines (15) : Lucrèce Borgia l'amorale Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-06-2018 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Histoire des libertines (15) : Lucrèce Borgia l'amorale
Frappés par une sombre légende que chaque époque vient enrichir, les trois grands acteurs de la saga Borgia – Alexandre, César et Lucrèce – ne seraient qu'un empoisonneur, un assassin et une débauchée.

La réputation de Lucrèce Borgia (1480-1519) dans l’Histoire est extrêmement négative et sulfureuse. Meurtrière, adultérine, incestueuse, des intellectuels illustres tels que Victor Hugo ou Jules Michelet ont véhiculé d’elle l’image d’une femme qui complote sans arrêt et entretient des relations charnelles avec son père, le pape Alexandre VI, et son frère, César Borgia. Elle demeure célèbre pour sa beauté autant que pour ses mœurs prétendument dissolues.

FILLE DE CARDINAL !

Lucrèce est la fille de Rodrigue Borgia, d’origine espagnole et arrivé à Rome en 1449, et de Vannozza Cattanei, une riche romaine de petite noblesse. Lorsqu’ils se rencontrent en 1469, Rodrigue n’est pas encore le pape Alexandre VI, mais l’héritier des biens de son oncle, le pape Calixte III, décédé en 1458.

Rodrigue n’est pas un homme de pouvoir comme les autres.

Usant de violence pour parvenir à ses fins politiques comme il est dans les usages du temps, c’est aussi un individu sentimental, qui restera quinze ans fidèle (de cœur, mais pas de corps puisque le concept de fidélité sexuelle, à cette époque, n’existe pas) à la mère de Lucrèce et qui aimera très sincèrement ses enfants. Quant à Vannozza, elle se laisse marier par son amant, qui est alors cardinal et donc dans l’impossibilité de s’unir à une femme, à Giorgio di Croce (avec lequel elle aura d’ailleurs un fils, Octavien). Comme quoi le futur pape Borgia avait l’esprit très large, à défaut d’être candauliste, puisqu’il admettait un autre homme auprès de la mère de ses enfants, et pas seulement pour servir de couverture.

Lucrèce n’est pas l’enfant unique de Rodrigue et Vannozza. Ses frères César et Juan sont plus âgés qu’elle de respectivement quatre et cinq ans ; elle a aussi un frère cadet, Joffre, qui naît en 1481. Tous seront légitimés par leur père.


Lorsque Lucrèce a six ans, en 1486, Giorgio di Croce et Octavien meurent. Rodrigue remplace alors l’époux défunt par Carlo Canale, un lettré très réputé qui va prendre en main l’éducation de la petite fille. Il lui enseigne les bases du grec et du latin et, un an plus tard, sous son conseil, Rodrigue confie sa fille à Adriana Orsini, une aristocrate apparentée à Laurent le Magnifique. Dès lors, Lucrèce, qui part vivre chez Adriana, reçoit une instruction poussée. Lucrèce a un esprit vif, intelligent et curieux qui l’aide à assimiler rapidement diverses connaissances.

Lucrèce, d’après les témoins de l’époque, est une belle et gracieuse blonde aux yeux bleu-vert et qu’elle est loin d’être dépourvue d’intelligence, de gentillesse et d’empathie envers son prochain.

En 1491, Rodrigue signe donc une première promesse de mariage avec un noble espagnol, Chérubin de Centelles, âgé de quinze ans. Dans ce contrat, il est clairement établi que Lucrèce rejoindra son futur époux deux ans plus tard en Espagne. C’est sans compter sur l’intérêt que suscite auprès de Rodrigue d’autres éventuels candidats. Celui qui retient son attention se nomme Gasparo de Procida, fils du comte d’Aversa, un riche espagnol de la maison d’Aragon, possédant de nombreuses terres au sein du royaume de Naples. Jugeant ce parti beaucoup plus avantageux que le premier, il promet donc Lucrèce au jeune homme, ne jugeant pas important de stipuler qu’elle est déjà… fiancée.

Lucrèce n’a évidemment pas son mot à dire. Véritable marionnette politique dans les mains de son père, Lucrèce ne rencontrera jamais ni Chérubin ni Gasparo, d’autant plus que Rodrigue, engendrant par cet acte le courroux des deux Espagnols, annulera plus tard purement et simplement les promesses d’union.

En 1492, Rodrigue se fait élire pape sous le nom d’Alexandre VI.

PREMIER MARIAGE
Le premier mariage est avec Giovanni Sforza, neveu du duc de Milan.

Les relations entre Lucrèce et son époux semblent, aux premiers abords, plutôt froids et distants. En effet, on ne sait toujours pas si l’union a été consommée au moment de la nuit de noces, tant Giovanni Sforza se montre, par la suite, fuyant et peu enclin à honorer sa femme. Il trouve d’ailleurs un prétexte, celui de l’épidémie de peste à Rome, pour fuir dans ses terres de Pesaro. Ce n’est qu’à son retour quelques temps plus tard qu’il fera preuve d’un peu plus de « chaleur ». Lucrèce n'aime pas ce mari, de dix ans plus âgé qu'elle, et encore moins la vie à Pesaro. Elle s'ennuie rapidement de Rome.

La vie de femme mariée n’est, pour Lucrèce, guère différente de sa vie d’avant. Son époux au loin, elle passe ses journées à s’occuper de sa chevelure, à écouter de la musique et de la poésie, et ses soirées à festoyer en compagnie de l’aristocratie romaine et, bien sûr, d’Adriana et de Julie. C’est le début de sa réputation sulfureuse.

A cette époque, Lucrèce fait la connaissance d'une femme qui aura une grande influence sur elle, Sancia, femme de son frère Geoffrey. Sa belle-sœur vient de la cour de Naples, à coté de laquelle le Vatican fait figure de gentille chaumière. La napolitaine fait scandale à Rome, Lucrèce est séduite par cette femme qui provoque les hommes, caresse son mari en public, et ne se gêne pas pour le tromper avec le premier séducteur venu. Devenues amies les deux jeunes femmes font les quatre cent coups, défrayent la chronique romaine pourtant large d'esprit. Un jour lors d'un office religieux, nos deux donzelles s'ennuyaient à mourir, l'une d'elles proposa un peu d'amusement et elles allèrent s'assoir sur les sièges réservés aux chanoines. Emois dans tout le Vatican et début de la réputation douteuse de Lucrèce.

Le mariage sera annulé en 1497 par le pape pour des raisons diplomatiques (changement d'alliance). Officiellement, l'annulation est due à la non-consommation de l'union. Sforza, vexé et humilié (il a été contraint de déclarer devant des témoins qu'il était impuissant, ce qui est faux, car il a eu de nombreux enfants illégitimes), est le premier à faire courir le bruit de rapports incestueux entre Lucrèce Borgia, son père et son frère.

L’annulation va avoir des conséquences néfastes sur la réputation des Borgia, et particulièrement de Lucrèce. Giovanni, qui se sent trahi, déclare ouvertement : « Si on m’enlève ma femme, c’est que le pape souhaite avoir la liberté de jouir lui-même de sa fille ». Cette phrase va faire écho pendant des siècles et être à l’origine de la légende noire de la célèbre fille d’Alexandre VI, d’autant plus que les commérages vont s’accentuer : en effet, très vite, Lucrèce ne sera plus seulement la maîtresse de son père, mais aussi celle de ses frères…
LUCRECE DECOUVRE LE PLAISIR…POUR SON MALHEUR
Depuis sa rupture officieuse avec Giovanni, en juin 1496, Lucrèce a fui Rome et s’est réfugiée au couvent de San Sisto où, enfant, elle se sentait si bien. Elle souhaite retrouver la sérénité, au point de refuser tout contact avec l’extérieur. Lorsque le 12 juin 1496 le pape envoie une troupe la chercher, elle refuse catégoriquement de la suivre. Son père use alors d’une autre diplomatie : il envoie son camérier, Perotto, un jeune espagnol de vingt-deux ans. Séduisant, Lucrèce tombe assez vite sous son charme et découvre avec lui, visiblement, le plaisir sexuel dont elle n’avait pas fait l’expérience avec son mari.

Lucrèce est donc, pour la première fois de sa vie, amoureuse et… tombe enceinte de l’envoyé de son père.

C’est alors que le pape la rappelle à Rome dans l’optique de la marier à nouveau à un parti avantageux. La jeune fille, avec l’aide de Penthésiléa, sa dame de compagnie, cache du mieux qu’elle peut son état. C’est sans compter sur son frère César, qui finit par découvrir la vérité. Un jour de février 1498, il se met à poursuivre Perotto qui, dans l’affolement, se réfugie auprès d’Alexandre. Celui-ci tente de le protéger mais la détermination de César est trop forte : sans aucun scrupule, il poignarde le camérier, agenouillé aux pieds du pape, de plusieurs coups. Le jeune homme, qui ne meurt pas immédiatement, est retrouvé noyé le 14 février sur les berges du Tibre. Penthésiléa connaît le même sort.

Quand elle apprend la nouvelle, Lucrèce est effondrée. Et c’est le 15 mars 1498 qu’elle accouche d’un garçon, qui prend le nom d’ « Infant Romain ».

L’accès de violence de César marque le début de sa terrifiante emprise sur sa sœur, mais aussi sur son père. Depuis la mort de Juan, ce dernier porte en effet tous ses espoirs sur ce fils agressif et sans pitié, mais le redoute également. S’il a tué son propre frère Juan, c’est qu’il est aussi capable du même acte sur les autres membres de sa famille…
UN MARIAGE D’AMOUR QUI SE TERMINE MAL
C’est sous l’influence non dépourvue d’intérêt de son fils que le choix du souverain pontife dans le remariage de Lucrèce se porte sur Alphonse, le fils du roi de Naples, mort en 1495.

Ce dernier arrive à Rome en juillet 1498. Et la rencontre entre les deux jeunes gens (Alphonse est d’un an plus jeune que Lucrèce) est un véritable coup de foudre. Le mariage de raison, qui a lieu le 21 juillet 1498 dans l’intimité, se transforme en mariage d’amour. Le couple réside au sein du palais Santa Maria in Portico qui devient, plus que la cour papale elle-même, le lieu incontournable pour tout aristocrate, poète, lettré ou humaniste. Les amoureux, férus d’art et de culture, y donnent des fêtes mondaines appréciées de tous. Lucrèce semble enfin avoir trouvé le bonheur.

Malheureusement pour eux, César, suivi par son père, change d’alliances et de rapproche du roi de France, qui veut le trône de Naples.

Alexandre, qui souhaite revoir sa fille et son gendre, leur demande néanmoins de revenir à Rome. C’est donc dans la Ville Eternelle, le 31 octobre 1499, que Lucrèce accouche d’un petit garçon, Rodrigue. Le souverain pontife, sincèrement heureux de cette naissance, organise alors un baptême en grande pompe. César décide alors d’employer les grands moyens : il doit se débarrasser d’Alphonse, d’autant plus que sa disparition ne pourra lui apporter que des avantages stratégiques, dont celui d’un troisième mariage pour Lucrèce où il pourra lui-même choisir un mari soumis à sa cause.

Le 15 juillet 1500, il organise une première tentative de meurtre contre son beau-frère en envoyant cinq hommes chargés de le poignarder. C’est un échec, mais Alphonse est néanmoins sévèrement blessé. Lucrèce reste à son chevet et demande à son père de protéger son mari : il met alors seize estafiers à sa porte. Ce ne sera pas suffisant. Trois jours plus tard, Alphonse est étranglé dans son lit par Micheletto Corella et César pendant que sa femme, impuissante et désespérée, court vers le pape pour demander du secours. Alphonse est enterré dans le plus grand secret en pleine nuit, sans cérémonie.

LE TROISIEME MARIAGE

Les prétendants, malgré l’état dépressif de la jeune femme, sont nombreux. Au départ récalcitrante quant à une nouvelle union, Lucrèce prend cependant peu à peu conscience qu’un nouveau mariage pourrait être salvateur pour elle, à condition de bien choisir son époux : si elle doit se remarier, ce sera avec un homme influent qui pourra faire face à sa famille en cas de conflit et, surtout, cet homme doit vivre loin, très loin de Rome qu’elle veut fuir à tout prix.

Lorsque son père lui propose d’épouser le très puissant Alphonse d’Este, futur duc de Ferrare, les conditions requises par la jeune femme semblent être réunies. Cette union servirait aussi les projets de César et du pape dans leur volonté de créer un royaume d’Italie, car l’armée du duc serait d’un très grand soutien militaire.

Mais les d’Este sont, au départ, plutôt réticents. Les rumeurs d’inceste ont fait leur chemin et, étant eux-mêmes de la très ancienne aristocratie italienne, ils considèrent les Borgia, d’origine espagnole, comme des arrivistes. Ils finissent cependant par accepter sous la pression des Français qui servent alors d’intermédiaire.

De son côté, Lucrèce œuvre aussi pour la réussite de cette union et s’attirer les faveurs de sa future belle-famille. Le 6 janvier 1502, Lucrèce quitte Rome. Elle doit y laisser à contrecœur son fils Rodrigue, mais se libère enfin de l’emprise de son père, qu’elle continue cependant d’affectionner, et surtout de son frère, César.

Commence alors pour elle un long voyage de un mois, dans le froid rigoureux de l’hiver. Mais une nuit, alors qu’elle fait halte dans le château d’Annibal Bentivoglio, son futur époux arrive à l’improviste, trop impatient de découvrir celle qui va devenir sa femme. Loin d’être déçu, et sans pour autant dire qu’une passion amoureuse s’esquisse, le futur duc de Ferrare apprécie immédiatement la beauté et l’intelligence de la fille du pape.

ADULTERE
Entourée de poètes et d’artistes, elle tombe amoureuse de Pietro Bembo, un chantre qui lui écrit des sonnets langoureux. Lucrèce résiste longtemps à la tentation d’une aventure, avant de certainement succomber. Pour ne pas être découverts, les amants s’écrivent en espagnol lorsqu’ils sont séparés par Alphonse, qui a découvert leur amour. Piètre protection quand on sait que la langue espagnole peut être très facilement traduite…
Ce sera la seule parenthèse connue de sa vie monotone ponctuée de fausses couches. Lucrèce perd successivement son père, le pape, mort en 1503 et son terrible frère, César, en 1507.

Devenue duchesse de Ferrare en 1505, Lucrèce vit cette époque agitée des guerres d’Italie, avec des personnages terrifiants comme Jules II, le pape guerrier.

A partir de 1505, Lucrèce enchaine les grossesses, huit au total. 1515 se révèle pour Lucrèce, l’année de tous les honneurs et de toutes les joies. Dans son Roland Furieux, l’Arioste, grand poète du temps, place la duchesse en première place parmi les huit femmes les plus célèbres de l’époque. Les épreuves subies au cours des années qui viennent de passer ont aussi consolidé son couple avec Alphonse.

Elle est aussi très affaiblie par ses nombreuses grossesses et fausses couches. Nouvellement enceinte et craignant que ce soit la dernière fois, elle prend alors la douloureuse mais sage décision de mettre en ordre ses affaires en organisant le recensement de toutes ses possessions. Elle profite aussi de ses enfants, leur trouvant de bons précepteurs, et de son mari qui, sentant qu’elle ne sera pas éternelle, la comble d’attentions et la remercie pour tout ce qu’elle a entrepris pour la grandeur et la paix du duché de Ferrare.

Le 14 juin 1519, Lucrèce Borgia met au monde une petite fille frêle qui meurt aussitôt. Puis, comme quelques années auparavant, elle est victime d’une fièvre puerpérale. Cette fois-ci, elle ne s’en remettra pas : elle meurt le 24 juin.

DES RELATIONS INAVOUABLES AVEC SON FRERE ET SON PERE ?


En 1501, le pape a publié deux bulles, dans la première, on apprend l'existence de Jean Borgia, 3 ans, considéré comme le fils illégitime de César. Dans la seconde, l'enfant n'est plus de César, mais de Lucrèce. Alexandre VI le considère comme le sien.

Qu'en est-il en réalité ? Il est admis que la mère est bien Lucrèce, mais qui est le père ?

Revenons trois ans en arrière, Lucrèce est au couvent, séparée de son premier mari, et les seuls hommes qu'elle ait vus, ce sont Perotto, César ou son père Alexandre VI. Perotto étant mort, le père serait donc, soit César, soit Alexandre VI. Choquant certes, mais sans doute vrai, tant les soupçons d'inceste avec le frère et le père sont apparents pour tout Rome.

LUCRECE CALOMNIEE ?

Lucrèce est aujourd'hui encore un mythe. Symbole de la féminité, mais aussi de perversité, célèbre pour sa beauté autant que pour ses mœurs dissolues. Empoisonneuse, incestueuse, lubrique et satanique, que n’a-t-on pas écrit sur la fille du pape Alexandre VI et de sa maîtresse Vanozza de Cattanei !

Lucrèce Borgia fut-elle la première victime de sa famille plutôt que l’entremetteuse avide et sanglante que l’on imagine. Sa famille va la marier trois fois, sans lui demander évidemment son avis, au gré des alliances et d’une politique territoriale complexe. Elle servit d'instrument pour les projets ambitieux de son frère. Ses mariages successifs étaient destinés à bâter la fortune de César. Sa remarquable beauté, son esprit cultivé, sa nonchalance naturelle la disposaient à ce rôle, qui lui fut imposé sans qu'elle en eût presque conscience.

De Lucrèce Borgia, on n’a retenu que cette image dévalorisante d’une diablesse vouée aux plaisirs orgiaques ou à celle d’une empoisonneuse éliminant tous ses ennemis sur son passage.

Elle a, bien au contraire, laissé la trace, chez ses contemporains, qu’ils soient poètes, militaires ou ambassadeurs, d’une femme qui a aimé les siens alors qu’eux ne l’ont jamais ménagée. Elle a aussi été la garante, en tant que duchesse de Ferrare, de la présence de tout ce que l’art et la culture pouvaient apporter de finesse et d’esthétisme, faisant de sa Cour l’une des plus enviées et des plus importantes de son temps.

En réalité Lucrèce Borgia a été beaucoup plus indifférente au mal que réellement criminelle, et plutôt dénuée de sens moral que vraiment, immorale. Le mot d'amorale convient très bien pour la qualifier. Corrompue et licencieuse, Lucrèce l’était sans conteste. Mais elle apparaît moins comme une coupable que comme la victime d’un siècle implacable.

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