Rue Queûwe curé. Légende 1.

- Par l'auteur HDS Marisa marlux -
Auteur femme.
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Récit libertin : Rue Queûwe curé. Légende 1. Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-08-2018 dans la catégorie A dormir debout
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Rue Queûwe curé. Légende 1.
Tu sais comment elle s'appelle la rue où je vais avoir mon bureau ' Queûwe curé ! Un curé pour moi ! Merde alors !
Un a priori ' Un a priori, parce que, que se cache-t-il derrière cette appellation bizarre « Queûwe curé» ' C'est le point de départ de petites recherches qui permettent finalement de penser que derrière ce nom de rue, se cache peut-être des choses' pas très catholiques'Au début du 19ème siècle, vers les années 1820, le village de Laloy vit une période pénible. Leur vieux curé est décédé. Ce vieux curé qui a accompagné le village pendant plusieurs décennies. Et le nouveau curé, pourtant désigné par Monseigneur l'Evêque met du temps à arriver. Les hommes et surtout les femmes n'en sont pas encore revenus. Un étranger a débarqué un soir d'été. Un bel homme. Un très bel homme ! Voire même plus... C'est la tante Amélie qui lui a indiqué la cure. Dans laquelle il est entré. Cela semblait impossible, et pourtant si ! c'était le nouveau curé.
Le premier dimanche, l'église était remplie comme à l'habitude. Quelques hommes de la bourgeoisie du village et presque toutes les femmes. C'était comme ça tous les dimanches. Les autres hommes préféraient trouver les prétextes les plus divers pour éviter les sermons. Avec le vieux curé, cela passait très bien. Parce que le vieux curé, il savait que ces hommes étaient bons. Parce qu'avec le vieux curé, ces hommes pouvaient se confier en dehors de l'église, le plus souvent autour d'un petit canon ou d'une bière bien mousseuse... Manquer la messe n'était alors pas un drame pour ce vieux curé, moderne avant l'heure.
L'heure de la première messe du nouveau curé était terminée. Les bourgeois étaient sortis de l'église, sans leurs dames, et discutaient sur le parvis. Mais les femmes... Les femmes ne sortaient pas... Les quelques villageois qui avaient manqué la messe et se retrouvaient comme à l'habitude à attendre la sortie des femmes et des jeunes filles endimanchées en sirotant l'apéritif du dimanche matin au café bien nommé « du paradis », s'étonnaient. C'est avec plus d'une demi-heure de retard, que les femmes sortirent, accompagnés de monsieur le nouveau curé, vêtu d'une soutane que même les plus bourrus des hommes ne purent qu'admettre qu'elle lui allait vraiment très bien. Elles piaillaient, chacune essayant de se faire remarquer par monsieur le curé qui répondait par des sourires qui ne faisaient que renforcer leurs envies de rester à lui parler et à l'écouter.
Il fallut cependant bien se disperser. Et les femmes de rentrer chez elles préparer le repas, des étoiles plein les yeux... Sous le regard ahuri de leurs hommes qui se demandaient ce qui se passait. Les langues se délièrent. El les femmes de parler de la beauté de cet homme, de la chaleur et de la profondeur de sa voix, et de la qualité de son sermon. Mais quand les hommes leurs demandèrent de quoi il avait parlé, pas une ne fut capable de répondre. Manifestement, ce n'était pas le contenu du discours qui les avait marquées.
La semaine suivante se passa de la même façon. Puis la semaine suivante, presque de la même façon. Sauf que certains hommes, inquiets de la rêverie dans laquelle semblaient maintenant se complaire leurs femmes, décidèrent eux aussi d'assister à l'office. S'ils furent frappés par une ambiance qu'il leur était impossible de qualifier... Extatique ' Mystique ' Les paroles du curé ne leurs semblèrent pas particulièrement extraordinaires. Ce qui permit à leurs femmes de les renvoyer dans les roses ou les pâquerettes, et de leur expliquer qu'ils n'avaient rien compris.
Et le curé de s'installer dans le village et d'y effectuer des ballades, à la rencontre de ses paroissiens et de ses paroissiennes, la soutane flottant harmonieusement autour d'un corps musclé et parfaitement proportionné, et mettant particulièrement en valeur le doux et séduisant sourire qui éclairait en permanence son visage. S'il sembla normal aux hommes dans un premier temps que leurs femmes invitent ce nouveau curé à partager avec eux une tasse de café, un verre d'eau ou un fruit, Cela ne dura pas. Chaque visite de ce triste sire garantissait à la suite un repas médiocre, pas assez cuit ou brûlé. les femmes perdaient la tête ' Mais c'était monsieur le curé, et il n'était pas évident de faire une quelconque remarque à son égard. C'aurait été vécu comme insultant par bien des gens. Mais la situation ne se normalisait pas et les femmes continuaient à se pâmer devant le représentant de Dieu sur terre et particulièrement dans leur village. Si les repas ne s'amélioraient pas, beaucoup de femmes se mirent aux pâtisseries. Les hommes en furent heureux et profitèrent des tartes et gâteaux que leurs épouses cuisinèrent avec amour. Ils leur semblaient enfin que la situation redevenait normale. Meilleure même tant les gâteaux étaient onctueux et appétissants. Jusqu'au jour où ils se rendirent compte que les plus belles parts finissaient au presbytère. Et pire encore quand ils remarquèrent que les femmes qui entraient dans cette maison du curé en ressortaient après y avoir passé un temps que la bienséance n'aurait pas autorisé s'il ne s'était s'agit d'un homme d'église. Mais que ce fut un homme d'église ne suffisait plus. Les soupçons enflèrent parmi les villageois. Et ce fut un coup de tonnerre quand une des femmes, Elise, sans doute un peu plus idiote que les autres avoua : Si monsieur le curé parlait beaucoup d'amour, il le pratiquait également. Et apparemment avec beaucoup de compétence, de grâce et de volonté de satisfaire sa partenaire' « Ses partenaires » faudrait-il dire' Quand Elise avoua, la nouvelleen se répandit dans le village. Les femmes tentèrent bien de feindre l'indignation, mais cela ne berna pas les hommes. Qui les enfermèrent chez elles, leur interdisant de sortir. Si personne ne lui dit rien, le beau curé se rendit rapidement compte que l'ambiance du village avait changé' Il n'était plus accueilli et les hommes lui jetaient des regards hostiles et méprisants. A la messe, seuls les bourgeois et leurs bourgeoises étaient encore présents. Les bourgeois ne pouvaient croire que leurs dames se soit rabaissées à fréquenter un autre homme qu'eux-mêmes, aux bourses tellement bien garnies' Ne pouvant évidemment croire, que même bourgeoises et bigotes, ces dames n'avait pu que succomber à une autre sorte de bourse, celle que monsieur le curé cachait sous sa soutane, et qu'il était prêt à mettre à disposition de ses paroissiennes. L'Evêque appris la baisse de fréquentation de l'Eglise. On lui fit part de soupçons à l'encontre de ce beau curé. Il décida de le muter dans un petit village au fin fond des Ardennes. Quand il débarqua dans ce village, la femme qui lui indiqua la cure trouva que c'était un bel homme. Un très bel homme' Voire même plus' Cela semblait impossible, et pourtant si' c'était le nouveau curé. Mais ceci est une autre histoire qui concerne un autre village' Mais je n'ai pas dit le nom de ce curé' Il s'appelait Jean Keuve. Les hommes choisirent de donner son nom à une rue qu'ils n'aimaient pas. L'histoire en transforma quelque peu l'orthographe. A l'époque c'était la rue des porcheries' Cela leur sembla adéquat de donner le nom de ce curé à cette rue qui sentait si mauvais' Les femmes elles, passèrent beaucoup plus qu'avant dans cette rue' Et on raconte qu'au sortir de la rue, leurs culottes s'en trouvaient toutes mouillées' On raconte que c'est encore le cas aujourd'hui alors que les femmes d'aujourd'hui n'ont même pas connu ce curé' Un miracle '

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