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- Par l'auteur HDS Icare -
Récit érotique écrit par Icare [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : La bibliothèque Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-02-2008 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Décembre 2007- 17 h 15 – Haute Garonne

Alors que la pluie redoublait d’intensité, je pénétrais dans la salle de lecture presque déserte de la bibliothèque du château de X. Faiblement éclairée, elle présentait un aspect luxueux , recelant de rayonnages en bois sur lesquels étaient rangés les livres . Après avoir flâné, je trouvais finalement un livre sur l’histoire des Cathares que je feuilletais négligemment adossé au mur du fonds de la salle. Pour plus de commodité, je posais à terre le sac contenant le cadeau de Noël que j’avais acheté à mon épouse.

Mon attention fut attirée par une femme qui était juchée sur un escabeau. Vêtue d’une jupe courte laissant entrevoir ses jambes portant des bas noirs finement ouvragés, elle éprouvait manifestement quelques difficultés à saisir le livre qu’elle convoitait.

Soudain, son pied ripa et laissa choir l’un de ses talons dont l’aiguille se brisa que je m’empressais de ramasser. Confuse et légèrement rougissante, elle descendait maladroitement. Désirable, son visage dégageait le charme typique des femmes d’ascendance hispanique.


Je pris l’initiative de monter à mon tour sur l’escabeau afin de lui donner l’ouvrage qu’elle cherchait. Quelle ne fut pas ma surprise quand je remarquais non sans malice qu’il s’agissait de l’endroit réservé aux ouvrages de littérature érotiques des siècles passés.

Ecarlate, elle me répondit qu’elle devait rentrer. Adoptant une attitude provocante, je lui répondis qu’elle ne pouvait pas partir sans être chaussée décemment et que je lui rendrais sa chaussure qu’à la condition qu’elle me révèle quels étaient les ouvrages qu’elle convoitait.

Attendant une réponse, je jouais avec sa chaussure cassée de taille trente huit qu’elle désespérait de ne pouvoir récupérer.
.
Malgré la gêne qu’elle semblait éprouver, elle ne se résignait pas à partir ainsi déchaussée.

Devant son silence, je haussais légèrement ma voix.

- Alors, lequel de ses livres vous tient le plus à cœur ? La philosophie dans le boudoir de Sade ? Les mémoires de Fanny Hill, les Onze mille verges d’Apollinaire ? Ou peut être un fabliau érotique de l’époque médiévale ?

Finalement, elle me répondit qu’elle choisissait le fabliau érotique dont l’auteur était resté anonyme.

- Taisez vous…Rendez moi mes affaires.

Ce à quoi je répondis que je ne le ferais qu’après qu’elle ait lu à haute voix des extraits des ouvrages coquins que je posais. Debout, devant moi, elle était de dos. Elle prit le premier livre, qu’elle commença à lire après quelques hésitations :

« Un prêtre entra dans la demeure d’une femme qu’il avait confessé la veille
Il bloqua la porte avec la clenche.
Sans se soucier de la présence fortuite du mari cocu,
Il espionna la femme assise dévêtue
Qui peignait ses longs cheveux

Il fonça tout droit, le vit en feu
La prit aussitôt par la tête,
Et lui présenta son membre
Qu’elle enveloppa de sa langue

La versa sur la couche,
Et de sa bouche
Lui fit la chose que femme
Apprécie sur toutes les choses :
En embrassant son calice humide de nectar
Qu’il s’empressa de boire, tel un soudard »


Pendant qu’elle poursuivait la lecture, j’embrassais sa nuque en lui chuchotant des obscénités, je défis le haut de son chemisier et caressais ses seins qui ne tardèrent pas à durcir. La lecture ne fut interrompue que par la bibliothécaire qui passa ranger quelques livres avant de s’éclipser. La jeune femme se retourna :



- Ce n’est pas raisonnable. Je dois partir avant que nous ne commettions l’irréparable…

- Croyez vous que les livres que vous étiez sur le point de feuilleter avaient pour auteur des personnes raisonnables. Retournez vous s’il vous plait et poursuivez la lecture, d’une voix plus forte….


Hésitante, elle s’éclaircit la voix et poursuivit :

« Puis, dans son fion glissa son dard
Et cogna et heurta ardemment
, ce qu’elle désirait tant. »

A la porte, le mari, point choqué
Se branlait et reluquait
Le somptueux cul découvert de sa femme
Et l’homme par-dessus elle
Enfonçant son braquemart dans sa rondelle.
Elle s’exclama, de cette endroit je ne suis plus pucelle »


L’une de mes main effleura le long de sa croupe, s’introduisit sous sa jupe que je relevais : je constatais qu’elle portait des bas fixés à un porte jarretelles des plus raffinés. Ses fesses étaient magnifiques. Après les avoir caressées, Mon amusement consistait à suivre le sillon avec mon doigt enduit de salive. Ses gémissements étaient une invitation à la luxure et m’incitaient à poursuivre. Alors, je mettais mon doigt à mes lèvres pour bien le mouiller et je le faisais pénétrer encore et encore, son anus s’ouvrait à mes agacements.

Rougissante, la voix altérée par ses propres gémissements, elle me contait désormais « L’hommage de Verlaine ». Ma vue sur son cul était si divine, que je ne pu m’empêcher de le fesser à plusieurs reprises afin qu’elle laisse échapper quelques cris d’excitation. Tout en protestant faiblement elle semblait prendre plaisir au risque de se faire surprendre dans une position aussi indécente. Mon doigt telle un petit penis faisait maintenant subir mille tourments à son clitoris :


« Je suis couché tout de mon long sur son lit frais :
II fait grand jour ; c’est plus cochon, plus fait exprès
Par le prolongement dans la lumière crue
De la fête nocturne immensément crue
Pour la persévérance et la rage du eu
Et de ce soin de se faire soi-même cocu.
Elle est à poil et s’accroupit sur mon visage
Pour se faire gamahucher, car je fus sage
Hier et c’est - bonne, elle, au-delà du penser ? -
Sa royale façon de me récompenser.
Je dis royale, je devrais dire divine : »


Je l’interrompis sa lecture en lui demandant de se pencher en avant. J’entrouvris à nouveau ses fesses et m’accroupis afin de goûter son intimité parcourant sa grotte en parant de ses lèvres, m’attardant sur son bouton, pour terminer mon cheminement autour de son anneau dilaté. Elle offrait désormais pleinement son anus à la pénétration de ma langue qui se délectait de la saveur si particulière qui en émanait.

Elle reprit la lecture de « L’hommage » entrecoupée de tressaillements provoqués par mes caresses insidieuses. Le sommet de cette scène de luxure n’allait pas tarder à poindre. Nos souffles se faisaient plus courts à mesure que mon tronc pénétrait sa cavité. La vue de l’une ses mains posées sur le rebord de la bibliothèque en bois, se crispait de plaisir, ce qui accroissait mon envie de jouir. De sa main libre, elle saisit la mienne qu’elle posa sur son bouton, qui tel le bourgeon d’une rose semblait sur le point d’éclore. Redressant la tête, elle parvenait cependant à reprendre une dernière fois la lecture de Verlaine. Elle laissa ma main libre de continuer à titiller sa rose et comprima délicieusement dans sa paume mes bourses dilatées d’où je sentais monter mon fluide.


« Ces fesses, chair sublime, aime peau, pulpe fine,
Galbe puissamment pur, blanc, riche, aux stries d’azur,
Cette raie au parfum bandatif, rosé obscur,
Lente, grasse, et le puits d’amour, que dire sur !
Régal final, dessert du con, bouffé, délire »

De ma langue harpant les plis comme une lyre !
Et ces fesses encor, telle une lune en deux
Quartiers, mystérieuse et joyeuse, où je veux
Dorénavant nicher mes rêves de poète
Et mon coeur de tendeur et mes rêves d’esthète !
Et, maîtresse, ou mieux, maître en silence obéi,
Elle trône sur moi, caudataire ébloui. »

Au moment où des fourmillements parcouraient son entrejambe et qu’elle achevait la lecture en jouissant, je retirais mon tronc et sentis ma liqueur, épaisse, trop longtemps contenue, à l’odeur âcre, jaillir et s’épancher sur ses fesses et ses bas. Après avoir léché mon membre d’où perlaient les dernières gouttes nacrées, elle essuya ce dernier à l’aide de l’un de ses bas souillés qu’elle avait retiré. En retour, je pris l’autre bas, que je passais dans son intimité. Maculé de sa substance corporelle, je reniflais avec plaisir la senteur de ses reins.


_________________________


18 h. La nuit était déjà tombée et la pluie se faisait toujours aussi drue. La bibliothèque n’allait pas tarder à fermer ses portes. L’inconnue ne sachant que faire de ses bas, j’ouvris mon sac et y rangeais ceux-ci. En échange, j’offrais à la belle inconnue le cadeau de Noël destiné à mon épouse : une paire de talon aiguille de taille trente huit …

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