COLLECTION ZONE ROUGE. Le squat, la suite (6/7)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
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Récit libertin : COLLECTION ZONE ROUGE. Le squat, la suite (6/7) Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-01-2019 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION ZONE ROUGE. Le squat, la suite (6/7)
À la fin du chapitre V, je viens de passer une étape dans ce que je peux avouer être ma déchéance.
Abandon de ma famille et surtout de mon fils Romain, sans aucun remords, au moment où le sexe de mon amant me déchire dans ce nouveau squat qu’il me fait rejoindre.
Déchéance quand je bois du vin pour la première fois puis une autre déchéance pour avoir sucé la queue de Lucien, un autre SDF vivant dans une autre pièce du casino abandonné.
C’est à ce moment que revient Muller, mon amant, ayant remplacé son ciré jaune pour une polaire gris.

- T’es passé chez la Frippe, Muller ?
- Oui, j’en avais marre du jaune.
- Comment il va ?
Et son palace de la rue des Bleuets, toujours aussi sélect ?

Le squat de la rue des Bleuets, c’est l’un des trois noms que le chauffeur de taxi m’avait donnés quand j’allais à la fourrière.

- Oui, mais il est toujours autant immangeable, on est mieux ici.
Marie passe ta robe et dépêchons-nous d’aller chercher Brutus.

Il semble qu’il ait enregistré que je m’appelle Marie et non pas Mira.
Pourquoi le détromper Marie c’est bien aussi.
Une fois habillée, nous quittons le squat, il a pris son sac après avoir entassé quelques affaires.
Il sait où est la SPA.
Il m’attend dehors alors que je m’y rends seule.
Une dame me reçoit.

- Que cherchez-vous madame ?
- Je cherche un chien de garde, ça fait deux fois que l’on me cambriole.
- Nous n’avons pas grand-chose, ce genre de chien est difficilement adoptable, trop gros et surtout trop puissant.
Mais venez voir, ce que nous pouvons vous proposer.

Nous faisons le tour des cages, il y a un loulou, peut être celui d’Olga.
Brutus brille par son absence.

- Vous avez raison, il n’y a rien qui me plaise.
Il y a quelque temps, j’avais un chien à la mâchoire d’acier brun, il est mort et les fumiers en ont profité pour me cambrioler.
- C’est dommage, vous seriez venue hier, j’en avais un, un homme me l’a pris.
- Vous savez de qui il s’agit ?
On pourrait s’arranger !
- C’est facile, c’est le gardien de la fourrière, à deux pas d’ici.
Il avait une femelle et cherchait un mâle, voulant les accoupler.

C’est fort de ce renseignement que je rejoins Muller, il est contrarié de me voir arriver sans son chien.

- Notre chien il est à la fourrière, c’est le gardien qui l’a récupéré.
- Dépêche, on y va, s’il est là-bas, je n’aurai aucun problème à le récupérer.

J’attends devant la sortie des voitures.
Muller est entré dans le poste de sécurité où je me suis rendue moi aussi pour récupérer ma voiture.
J’entends des éclats de voix et cinq minutes après, il ressort avec Brutus qui me fait la fête.

- Il te fait la fête, tu fais bien de rester avec nous, suis-moi.

Marcher, recommencer à marcher, nous nous retrouvons devant la gare.

- Tu as une carte bleue ?
Récupère-nous 300 € ça va nous servir pour notre voyage.

Où veut-il aller et pourquoi partir si précipitamment ?
Je tire l’argent et au moment de le lui remettre, je m'imagine lui dire : « Excuse Muller, j’ai passé un bon moment avec toi, nous avons bien baisé, mais tout a une fin et mon fils doit réclamer sa maman. »
Hélas, la seule phrase que je prononce est différente.

- Voilà l’argent, où partons-nous ?
- Suis-moi.

« Suis-moi », ces deux mots, combien de fois les aurais-je entendus ?
Cette fois, un TER arrive, je ne sais pas où il va nous conduire, on aurait pu prendre des billets, mais cela ne semble pas la méthode que mon mec pour voyager.
Il me met la main aux fesses.

- Grimpe Marie.

Non « Mira » merde, une fois de plus, je ferme ma grande bouche.
Je parle de grande bouche, en parole, car physiquement elle a du mal à recevoir la bite de mon amant, pourtant ce n’est pas faute d’essayer.

- À toi Brutus, suis ta maîtresse.

Le chien grimpe prestement, c’est vraiment un bel athlète.
Nous nous installons dans le bout du couloir assis directement parterre.
Il semble avoir l’habitude de suivre son maître, jusque dans les trains.

- Il y a de la place, mais je ne vais jamais avec les bourgeois.
Avec leur portable, ils appellent les flics et ils nous cueillent à l’arrivée.

J’ai raidement mal aux fesses, je sais que je m’éloigne de chez moi, mais je m’en fiche, Brutus a posé sa mâchoire sur ma cuisse et me regarde comme pourrait le faire un humain.
Je finis par m’endormir la tête appuyée sur l’épaule protectrice de mon copain.

- Billets s’ils vous plait !
- Tu sais où tu peux te les mettre tes billets, Marie, réveille-toi, on descend.

Nous venons de nous arrêter dans une gare.
Sur la pancarte que j’ai le temps de lire, il est marqué LAROCHE-MIGENNES.
Nous suivons les quelques voyageurs et nous sortons de la gare.

- Ils nous font chier avec leurs billets, avec ça je vais être en retard à Paris.

Je connais la ligne, Lyon, Dijon, Laroche Migennes, Sens et Paris.
Je l’ai prise avec Sylvain, mon mari et Romain mon fils lorsque nous allions à euro Disney pour l’anniversaire du petit.
Dans ce temps-là, nous étions en TGV et nous sommes allés directement à Marne-la-Vallée.
Si Paris est sa destination, je me rends compte de ma folie, mais quand le cul vous prend, il ne vous lâche pas !

- Marie, tu iras dans une chambre de l’hôtel de la gare, je vais te faire une fleur. En cherchant un peu, je serais seul, je trouverai bien un coin au sec pour dormir près de cette gare, voilà ce que nous allons faire, suis-moi.

Encore ce « suis-moi ».
Si Brutus est son chien, je suis devenue son toutou à sa mémère, nous contournons l’hôtel.

- C’est bien ce que je pensais, « Défense de stationner, issue de secours ».
Tu entres, tu prends une chambre, tu t’installes, tu attends que la nuit tombe et tu viens m’ouvrir.
Regarde ce petit coin, dans cette impasse derrière ces poubelles, il les protège de la pluie, j’y aurais passé ma nuit, fait comme je t’ai dit.

Je vais pour aller à l’entrée, prendre une chambre.

- Marie, commande un repas dans ta chambre, n’oublie pas Brutus, il adore les sandwichs.
Demande une bouteille de vin.
Tiens si c’est nécessaire, voilà l’argent que nous n’avons pas donné à la SPA.

Il me tend les billets, je retourne à l’entrée.

- Hélas, nous sommes complets, il y a un congrès à la salle des fêtes et les hôtels ont été tous réservés.
J’ai déjà refusé trois couples.
- Vous avez des sandwichs et du vin ?
Nous sommes dans la salle des pas perdus de la gare, et n'avons notre train que demain matin.
Nous pourrons au moins nous restaurer avec mon mari.
- La cuisine est fermée le soir, mais nous vendons du vin pour les touristes, je peux vous en vendre deux.

Est-ce les deux gorgées que j’ai bues ?
Je les prends, c'est un peu cher, mais si nous n’avons pas à manger, Muller pourra toujours boire un coup.
Je le retrouve.

- Qui dort, dîne !
Installons-nous, je m’excuse de t’imposer de dormir par terre, en t’attendant, j’ai regardé dans leurs poubelles.
Il y a du carton, ça nous isolera du froid, et j’ai trouvé quelques fruits trop murs, invendables, dans un restaurant.
Regarde, il y avait un os de bœuf où il restait de la viande, Brutus se régale.
Avec tes bouteilles de vin, je te promets un vrai festin.

Dans son sac, il a tout ce qu’il faut, il en sort un tire-bouchon et un pull.

- Mets-le, ça te tiendra chaud.
Installons-nous, prends à boire, le picrate, tu verras c'est bon si la nuit se rafraichit.

Une gorgée, deux gorgées, une bouteille, deux bouteilles, j’adore.
Quelle conne de ne pas avoir biberonné plus tôt !
Ça fait passer les fruits qui sont plus près du pourri que du blet, mais j’ai faim, tout fait ventre.

On s’installe pour la nuit.
Un train passe à pleine vitesse, un autre s’arrête.
Où va-t-il ?
Je suis dans un autre monde, j’ai envie de courir le prendre, comment puis-je accepter de dormir dehors, moi qui ai toujours aimé mon confort, surtout depuis que je suis dans notre pavillon.

C’est à ce moment-là, alors que je suis dans les bras de Muller, Brutus, allongé à mon côté, me tenant chaud, que je sens une main prenant la mienne et la fait glisser dans sa braguette.
Inutile de me poser des questions. Muller à des envies, il est presque déjà en état de me prendre.
Je penche ma tête, je mets son énorme sexe dans ma bouche.
Est-ce le vin qui m’aide, me permettant de dépasser mes limites ?
Il entre, il entre, et il entre encore.
Je le fais ressortir, il entre à nouveau, il entre et entre encore, ses couilles tapent sur mes lèvres, j’ai réussi une gorge profonde.
Incroyable.
J'ai pu mettre dans ma bouche son immense braquemart.

Je sais, je suis à la base une bourgeoise et malgré cela je parle d’une gorge profonde, je m’en tape.
Comment je connais ce terme ?
Mon inconscient, mon subconscient peut-être ?
Ce qu’il y de sûr, c'est que quand je me place en levrette et que sa verge d’un coup tape mes fesses, le train est loin et mon fils aussi.
Pourquoi ne pas vivre au jour le jour, à genoux sur ces cartons maculés par toutes sortes de choses se trouvant dans ces poubelles !
Surtout qu’un, deux, trois et jusqu’à quatre orgasmes me frappent dans le temps infini où mon amant me baise.

Dans la nuit, Muller semble faire un cauchemar alors que je viens de réussir à m'endormir.
Je le secoue.
J’ignore ce qui m’arrive, un marteau-pilon vient me frapper en pleine figure, je me rendors directe…


Anne, a-toi de dire si tout te plait et ce qu’il y a à corriger.

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