Hébergement d'urgence (13)

- Par l'auteur HDS Exorium -
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Récit libertin : Hébergement d'urgence (13) Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-12-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Hébergement d'urgence (13)
– Ce que je trouve un peu idiot quand même, c’est que votre baignoire, elle sert qu’à prendre des douches.
– Oh, mais tu peux te faire couler un bain, hein, si tu veux !
– Je sais bien, oui ! Je vais y aller, d’ailleurs. Surtout qu’on est dimanche. Et qu’on a tout notre temps, du coup. Vous venez avec moi ? On pourra discuter comme ça.

Elle s’est voluptueusement laissée glisser, engloutir jusqu’au cou. Elle a passé ses jambes de chaque côté de mes hanches.
Ses seins ont doucement oscillé dans l’eau.
Elle a fermé les yeux.
– Ce que ça fait du bien !
Les a rouverts.
– C’était trop génial ce que vous m’avez fait derrière avec votre bouche, hier soir, n’empêche. C’est fou les sensations que ça procure. Ça ressemble à rien d’autre. Et ça te fait d’autant plus d’effet que c’est quelque chose d’impossible à te faire toute seule. Parce que te rentrer des trucs, devant, derrière, c’est pas un problème. T’as besoin de personne. Alors que là, par contre, pour aller y mettre la langue, il te faut quelqu’un. Et c’est pas franchement facile à trouver. Devant encore, tu y arrives. Même si c’est pas si fréquent que ça. Et même si c’est rare que les mecs, ils sachent vraiment bien s’y prendre. Mais derrière, ça se bouscule pas au portillon, les candidats. Ah, non, alors ! De toute façon, tu demandes pas. Tu demandes rien. Parce que si c’est pour te faire envoyer sur les roses. Et passer, en prime, pour la grosse perverse de base…– C’était quand même pas la première fois, hier soir, si ?
– Oui, oh… Il y en a eu deux, mais c’était vraiment pas ça qu’est ça. Le premier, il a donné deux-trois petits coups de langue vite fait et puis il s’est dépêché de remonter de l’autre côté. Ça le dégoûtait manifestement. Quant à l’autre, il l’a fait, oui, avec application, mais c’était clair qu’il se forçait, qu’il y prenait pas le moindre plaisir. Du coup, moi non plus. Tandis que vous… Comment vous aimiez ça, vous ! Comment vous vous êtes désespérément employé à le forcer, avec votre langue, mon petit trou du cul ! Comment c’était trop bon !
Elle s’est redressée.
– Je voudrais vous demander… Ça vous gêne pas au moins les mots crus ?
– Pas le moins du monde.
– Ah, ben ça va alors ! Non, parce que j’adore ça, en dire. C’est d’un excitant souvent, moi, je trouve. Pas vous ?
Elle a battu des mains et des pieds. Et éclaté de rire.
– Comment elle brinquebale dans tous les sens votre bite avec tous ces remous. C’est trop rigolo. On dirait que vous essayez de lui apprendre à nager.
Encore une douzaine de grandes claques dans l’eau, en tourbillons. Et puis elle s’est mise debout.
– Je sors de là-dedans, moi ! T’as la peau toute fripée, sinon, après, quand t’y restes trop.

* **
On a débarrassé, ensemble, la table du petit déjeuner.
– Tu vas faire quoi aujourd’hui ? Un saut chez tes parents ?
Elle a soupiré.
– Je devrais, mais franchement, j’en ai pas la moindre envie. Si c’est pour qu’ils me prennent la tête, comme à chaque fois, avec tout un tas de réflexions à la mords-moi-le-nœud. Non. Je vais la passer avec vous la journée, plutôt.
– En voilà une idée qu’elle est bonne ! Et tu voudrais qu’on fasse quoi ?
– Pas qu’on reste devant la télé, ce qu’il y a de sûr…– Alors quoi ? Décide, toi !
– Moi ? Oui, oh, ben alors là, vous prenez de gros risques.
– De gros risques ?
– Oui, parce que ce que j’aimerais, c’est qu’on aille faire un tour, tous les deux.
– Jusque là, tout va bien.
– Oui, mais avec un plug entre les fesses.

On a traversé le petit square, remonté le boulevard.
– Il y a un peu de monde quand même ! Pour un dimanche…Emprunté la rue Sainte-Catherine.
– Je pensais pas que vous accepteriez, n’empêche ! Ou, du moins, pas si facilement.
Et dérivé vers la place avec tous les cafés.
– C’est super comme sensation, hein ? Vous trouvez pas ?
– J’avoue que je m’attendais pas à quelque chose d’aussi…– Jouissif ? Faut dire que je vous ai bien préparé. Et que le format que je vous ai choisi, il est idéal pour un début.
– Faut quand même que je m’habitue.
– Ah, ben ça, forcément ! Oh, mais ça vient vite, vous verrez ! Et après, une fois que c’est fait, on peut plus s’en passer. Des heures et des heures on le garde. Le seul risque, en public, c’est de le perdre. Quand on tousse, par exemple. Mais ça arrive pas si souvent que ça. Et puis, il suffit de s’équiper, question vêtements, pour que ça pose pas vraiment de problème.
– J’imagine qu’au magasin…– Oh, ben oui, souvent ! C’est trop génial de conseiller les clientes comme ça. De leur parler. Et de se dire qu’elles sont à cent mille lieues de se douter de quoi que ce soit. Il y a même des fois où tu t’approches tellement près de la jouissance que tu te dis que c’est pas possible. Que ça va forcément exploser.
– Ça t’est déjà arrivé ?
– Au magasin, non, jamais. Mais à la banque, oui, une fois, dans le bureau du conseiller financier.
– Il s’est rendu compte ?
– Je sais pas, mais, si c’est le cas, il l’a pas montré. Et, une autre fois, à la caisse d’un grand magasin. Là, par contre, vu le regard qu’elle m’a jeté, je suis presque sûr que la fille, elle s’en est aperçue. Et qu’elle a très bien compris de quoi il retournait.
– C’était peut-être une adepte, elle aussi.
– Oh, ça, sûrement, oui.

On a poursuivi notre promenade. Et fini par longer « notre » restaurant. J’ai suggéré.
– Et si ?
– On venait manger là, tout-à-l’heure, avec nos trucs dans le derrière ? Ce serait super.
– Eh ben allez, alors ! Le temps de repasser à la maison…
* **
Le maître d’hôtel nous a installés près de l’entrée.
– Génial ! C’est le serveur blond qui va s’occuper de nous. C’est son secteur, là.
Il nous a presque aussitôt apporté la carte.
– Vous avez vu ? Il a pas d’alliance. Alors ou bien il la porte pas ou bien il m’a raconté des mythos, l’autre, au bar.
– Pourquoi il aurait fait ça ?
– Oh, il y en a plein des raisons possibles. Parce que c’est un tombeur, notre blondinet, et qu’il est jaloux, l’autre. Alors il lui casse ses coups. Ou bien il a flashé sur moi, ce barman, et il élimine la concurrence. Une autre explication possible, aussi, c’est qu’il est amoureux de lui. Et il fait tout ce qu’il peut, du coup, pour éloigner les nanas. Et puis, si ça tombe, c’est complètement autre chose. À quoi on pense pas. Oh, mais vous inquiétez pas, on finira bien par en avoir le cœur net.
Il est revenu prendre la commande, le blond. Selle d’agneau pour moi et tournedos Rossini pour elle. Et, en entrée, mousse d’avocats. Pour tous les deux.
– Ces cils qu’il a ! Vous avez vu ? Ça lui donne un de ces regards ! Comment vous voulez pas fondre ?

Elle a reposé sa fourchette.
– Ça va, vous ? Il vous gêne pas, le machin ?
– Pas du tout, non.
– Ben, tiens ! Vous me diriez le contraire… Vous allez me devoir une fière chandelle, finalement, de vous avoir fait découvrir ça. Comme moi aux deux autres de la gym, là-bas. Parce que c’est à force de les voir à l’œuvre que j’ai voulu essayer. Histoire de voir ce que ça faisait. Oui, ben j’ai pas été déçue du voyage. Parce qu’après quelques tâtonnements au début, c’est devenu une véritable drogue. À tel point que, maintenant, je préfère ça au reste. Ou plutôt, non. C’est pas tout à fait vrai. Disons que, quand j’ai une queue dans la chatte, il me faudrait aussi, en même temps, un truc dans le cul pour bien faire. J’ai l’impression qu’il me manque quelque chose sinon. Seulement va leur expliquer ça aux mecs. T’as pas fait le plus dur. Et t’es pas déçue du voyage. Non. Faut dire ce qui y est : les mecs, en général, ils sont beaucoup plus coincés et prudes que nous.
Le serveur a déposé les assiettes devant nous– Attention ! Elles sont chaudes.
– Vous trouvez pas, vous ?
– Quoi donc, Mademoiselle ?
– Que vous, les garçons, vous êtes beaucoup plus coincés, et de loin, que nous, les filles.
Il a esquissé un demi-sourire.
– Je ne crois pas, non.
Elle a fredonné…– Paroles… Paroles… Paroles…Et ajouté.
– Seulement dès qu’il s’agit de passer à l’acte…Il a souri plus largement et s’est éloigné.

Elle a fini sa glace, repoussé sa coupe, sorti papier et crayon, griffonné quelque chose.
– Qu’est-ce tu fais ?
– Je lui écris un message. Que je lui laisserai dans la soucoupe avec la note.
– Un message qui dit quoi ?
– « Si ce ne sont pas que des mots, appelez… » Et je lui donne nos deux numéros.
– Et s’il réagit pas ?
– Eh bien, on reviendra. On reviendra, de toute façon.

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