COLLECTION LE MARIN. Casablanca (5/5)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
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Récit libertin : COLLECTION LE MARIN. Casablanca (5/5) Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-01-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION LE MARIN. Casablanca (5/5)
Il y a quelques mois que je n’ai pas raconté une histoire du marin que j'étais quand j’avais 18 ans.
Grâce à Radia qui a réveillé mes souvenirs par sa vie de femme marocaine, je repense à une aventure que j’ai eue lors d’un de mes voyages, alors que nous avions fait escale à Casablanca.
Ces moments qui ont changé ma vie d’homme sont gravés dans ma mémoire.

Qamar m’apprend la patience envers les femmes, je suis un bon élève et mon amie semble satisfaite de notre soirée et de notre nuit.
Je suis étonné par les mœurs au Maroc qui sont bien différentes des nôtres.

Je le constate en allant devant la mosquée de Casablanca.
Même si moi je ne franchis que rarement les églises, ce sont des édifices gérés par les communes et elles sont ouvertes à tous, dans la décence bien sûr.

Au restaurant, j’ai la fierté de lui payer le repas bien que dans ces années là la marine payait mal et je découvre le couscous, plat presque français pour nous tous dans les années 2 000.

Manger avec mes mains, pardon, ma main droite moi qui suis gaucher.
Alors qu’une nouvelle fois, à table, quand je mangeais avec mes doigts, mon père me donnait un coup du revers de son couteau, pardon, une nouvelle fois, de son opinel.

Qamar voyant que des personnes vont vers mon bateau amarré au port souhaite voir où je dors.
C’est faisable, non par les postes ou nous couchons qui sont interdits les après-midis de visite, mais par les structures extérieures du bateau.

Nous passons devant la coupée des officiers, empruntons une passerelle pour monter à bord quand une voiture arrive.
Madame l'épouse de l'Ambassade en descend avec ses trois enfants.
À l’ambassade, elle était en représentation pour la France, là, elle est une femme se déplaçant dans un pays et malgré son jean basket, elle a une écharpe sur la tête.
Le commandant en second, descend aussi, accompagné d’un maître d’hôtel, un pays comme on dit.

Dans cette année là, dans la marine, l’appartenance à une région était très forte.
Pour moi, ça a été dès mon arrivé à l’école des apprentis mécaniciens, j’en ai déjà parlé dans cette collection « du marin ».
Dans la cour il y avait des bancs, je me suis retrouvé sur celui de la région parisienne.
Franck, a fait l’école pour devenir maître d’hôtel, ça reste un parisien.

- Bonjour Maryse, merci d’avoir répondu à mon invitation pour vous et vos enfants.
Maître d’hôtel, comme je vous l’ai expliqué, vous allez faire visiter aux enfants l’intérieur du bateau.
Un seul interdit les pistes d’équipage.
Dans une demi-heure, vous devrez être à la cafétérias de l’équipage, les cuistots de service leur ont préparer un chocolat chaud et le boulanger des brioches. Dans une heure, vous devrez être de retour ici.

Qamar est entourée des trois enfants.

- Qamar, avec votre ami, pouvez-vous accompagner ce matelot, je connais mes trois petits diables, trois personnes pour les surveiller vous ne serez pas de trop.


Madame, prend la main du commandant qui l’aide à gravir la passerelle.
Qamar se penche à mon oreille.

- Ça m’étonnerait quelle ne visite que le carré des officiers, leur couchette est confortable ?
- Impossible de te répondre, il ne m’a jamais été invité dans sa cabine, la seule chose que je sais, leur couchette est plus large que le notre.
Je vais demander à Franck, il le sait lui.
- Arrête, viens nous allons visiter ton bateau grâce à madame.
Je vais voir l’intérieur, regarde tous ces gens sur les structures, ils en voient autant du quai.

Il est marrant de visiter le bateau où je vis avec ma maîtresse qui fait bander tous les copains que nous croisons.
Je me place entre elle et eux, inutile qu’elle subisse des mains baladeuses, on a vu la lourdeur de certains au restaurant.
Je suis content, je peux la faire descendre dans la chaufferie avant, c’est impressionnant pour des profanes.
Mais surtout la turbine avant où je travaille.
Pour faire entrer la vapeur dans la turbine, il y a ce que l’on appelle le volant de manœuvre.
Dick, Hugo et Jenny se battent pour le faire tourner, il faut bien amuser les enfants.
Le plus drôle, c’est le breton, pardon Loïc, de quart au diesel qui alimente le bord en courant électrique.
Le bruit est assourdissant.
Je descends devant Qamar qui tient la petite dans ses bras, il a une vue imprenable sur sa culotte.
Il a de la chance, il était à genou nettoyant de l’huile qui avait coulé d’une de nos burettes.
Sûr que ce soir, il va se branler dans sa banette, pas la marque de boulangerie de notre époque, mais le nom que nous donnons à nos lits dans les postes où nous avons interdiction de descendre.

La visite terminée, salle des radars, passerelles à deux pas de la coursive des officiers ou une brave mère de famille doit se faire ramoner les conduits.
Nous passons par la boulangerie, les cuisines et la cafétérias où je profite du chocolat des enfants, me changeant du thé.
La brioche est très bonne, sur les bateaux dans ces années là, un boulanger souvent un jeune faisant son service nous alimentait en pain frais tous les jours.

La visite terminée, Maryse récupère ses enfants.
Elle semble radieuse, une femme en France, ne sait pas qu’elle est cocue, mais elle a dû en prendre plein la chatte, c’est le principal.
Un détail me donne raison, ils ont dû avoir du mal à se séparer, les boutons de son chemisier sont attachés jeudi à la place de vendredi !

- Qamar, vous rentrez chez vous ?
Nous vous raccompagnons avec votre ami, je pense que vous avez hâte de vous retrouvez en tête à tête.
Les enfants serrez-vous, Qamar et ?
- Christian Madame.
- Christian, j’ai connu un Christian dans ma jeunesse.

Madame l’ambassadrice semble vouloir nous faire des confidences, mais subitement elle s’arrête.

- J’y pense Qamar, vous êtes une femme qui comprend la vie, s’il vous plait, pas un mot à mon mari de vous avoir laissé vous occuper de mes enfants pendant que je visitais le secteur des officiers.
- Madame, de quoi parlez-vous, Christian, on a vu ou entendu quelque chose ?
- Oui, le volant de manœuvre de la turbine que je sers en mer.

C’est comme ça que nous quittons Madame, nous montons chez Qamar.
Rapidement nous sommes nus, je la coince dans le petit vestibule.
Elle me prend par le cou et m’embrasse.
Elle est souple, elle arrive à s’empaler sur mon sexe bandé à mort.
C’est coincé contre le mur que je la fais monter et descendre sur ma verge.
Elle jouit, je continue, je suis exténué, j’ai du mal à la porter, elle jouit de nouveau.
Considérant que j’ai fait mon rôle de mâle, je décharge dans un long hurlement.
Je la porte jusqu’au matelas toujours au même endroit.
La fatigue de la journée fait que nous dormons.

- Je vais au bain, ça va être l’heure de la prière du soir.
- Je vais avec toi, il fait si chaud.
En attendant que tu aies fini de remercier ton dieu de la bonne journée que nous avons passée, je vais rester à faire trempette.

Elle fait couler l’eau, je la savonne surtout par où elle a péché, il va être satisfait, Qamar va se présenter devant lui très propre.
Les portes et la fenêtre ouverte, nous permettent d’entendre l’appel.
Elle part nue et revient nue, comme je l’ai dit l’eau est fraîche, mais je bande tout de même.

- Allez, fais-moi un peu de place, je vais te faire voir ce que j’aime et n’ai pas encore fait avec toi.

Elle monte dans la baignoire, j’ai sa chatte à la hauteur de ma bouche.
Je la prends par les hanches, ma bouche, plutôt mes lèvres jouent avec ses poils et finit par prendre son clitos.

- Arrête, je vais te montrer quelque chose.

Elle s’assoit dos à moi.
Elle se soulève empoignant ma queue.
C’est chaud et étroit.
Je viens de découvrir une nouvelle chose avec ma petite marocaine, les sexes des hommes peuvent entrer dans la rosette des filles.
Elle s’appuie sur les rebords de la baignoire et c’est elle qui fait tout.

- Christian, ne soit pas empoté, tu n’as pas sodomisé tes petites amies ?
C’est vrai tu es tellement néophyte comme amant.
Passe tes mains devant moi et met ta main, pardon tes doigts dans ma chatte, caresse-moi le bouton, j’adore.

Sodomiser, c’est la première fois que j’entends ce mot.
Au fil des années, cette pratique sexuelle était l’une de mes façons de baiser les femmes que j’ai rencontrées.
J’ai toujours recherché le moment divin où Qamar a fait marcher ses sprinter.
Le temps m’a fait comprendre que j’avais eu dans mes bras la parfaite jeune femme pouvant former un jeune homme à l’amour.
Un jour j’ai compris pourquoi j’étais si bien dans l’anus de Qamar.
Sa virginité !
Elle avait refusé de me parler de sa vie sexuelle pendant son mariage avec son vieux mari, surtout si elle avait eu des amants.
La lecture d’un article parlant de ces jeunes filles qui vivent dans nos banlieues et qui tiennent à rester vierge se donnant à leurs copains en se faisant sodomiser.
Elles n’ont rien inventé, Qamar avait certainement eu des amants, mais avant mariage et ainsi échappé au courroux de sa belle mère le jour de ses noces quand elle est venue constater la consommation du mariage de son fils avec une pucelle.

J’aurais toujours un regret dans ma vie, ne jamais connaître les mystère de ces moment là de la vie de Qamar.
Toute la nuit nous sommes allongés sur le matelas à compter les étoiles.
Si vous avez du temps la prochaine nuit sans lune, je vous invite à vous allonger avec moi.
Je vous montrerai la grande casserole, vous tournerez votre regard vers le gauche, à la pointe de la queue de l’ustensile, vous conterez 5 étoiles et je vous ferai découvrir l’étoile « Christian » c’est elle qui me l’a attribué.
Regardez à gauche, à la pointe la plus haute de la casserole, elle est là, non je ne vous dirai pas combien d’étoile il faut compter.
La seule chose que je sais c’est que quelque part dans notre hémisphère, Qamar regarde mon étoile comme moi je regarde la sienne.
Nous nous sommes jurés de le faire une fois par an, je n’ai jamais loupé une seule fois ce moment de communion.

Le lendemain, dès la prière terminé, je suis retourné à bord après un dernier baiser à Qamar, persuadé que je ne la reverrais pas.

Madame était là avec Monsieur l’ambassadeur, Qamar est sortie de la voiture.
Je n’étais pas de quart à la turbine et j’étais aligné sur la plage avant avec les autres membres de l’équipage.
À la hauteur de la coupée des officiers, le commandant et le commandant en second sont descendus les saluer.
J’ai clairement vu la main de Madame rester plus que ce que le protocole aurait voulu dans celle du commandant en second alors que le commandant saluait militairement ces représentants de l’état.
J’ai vu que Qamar cherchait désespérément si elle me voyait.
Elle a fait des grands gestes quand elle m’a retrouvé.
À mon tour, j’ai levé ma main, le second maître qui nous commandait m'a vu.
Tous sont remontés à bord et ont rejoint la passerelle de commandement.
Le bateau a quitté le quai et nous nous sommes éloignés.
Madame et Qamar nous faisaient des grands signes de la main, Madame contre tout protocole.
Le bateau a tourné dans les passes du port de Casablanca.
Dans ces années là, il n’y avait pas de portable.
Dix ans plus tard, un jour de blues dans ma vie amoureuse, j’ai envoyé une lettre au simple nom de Qamar à l’ambassade.
Elle m’est revenue « Inconnue à cette adresse ».

J’ai eu droit à un rapport par le second maître pour geste interdit pendant un garde à vous.
Je suis passé au rapport du commandant en second le lendemain.
Nous nous sommes regardés et il m’a tendu la main.

- Matelot, merci d’avoir gardé les enfants de Maryse, ça sera notre secret.
Vous pouvez disposer, je m’arrangerai avec votre second maître.

C’est ainsi que l’aventure à « Casablanca » se termine dans « la Collection Le Marin ».
Un prochain jour, je raconterais « Rio » escale d’une toute autre teneur, n’étant pas de corvée lors des discours à l’ambassade de France.
Un copain qui y était m’a dit que l’ambassadeur était célibataire.

Je sors sur ma pelouse, la nuit est noire, je lève la tête, elle est là jusqu’à la nuit des temps.

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