COLLECTION ANNE MA MUSE. Février sur la côte (1/13)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION ANNE MA MUSE. Février sur la côte (1/13) Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-04-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION ANNE MA MUSE. Février sur la côte (1/13)
Vous me connaissez, je suis Anne, la muse de Chris71.
J’habite et je travaille à Besançon dans une entreprise de transports où je suis secrétaire.
J’ai 58 ans mais Chris peut vous le dire, j’ai un corps agréable, en dépit de mon âge 1m64 pour 60 kg.
Je suis divorcée et j’aime profiter de la vie, elle est si courte.
Depuis mon divorce, j’ai un ami, Pierre, plus vieux que moi.
Chacun chez soi, bien que nous aimions nous retrouver les week-ends qui de temps en temps sont chauds.

Le manque de chaleur, c'est mon problème car cet hiver a été particulièrement long et je suis impatiente de retrouver le soleil.
Je m’en ouvrais à Josyane ma copine d’enfance qui comme moi est divorcée.

Nos différences sont simples, j’habite au nord, elle au sud.
J’ai un amant, elle collectionne les aventures.
Je travaille attendant ma retraite, elle est rentière ayant épousée un fils de bonne famille qui l’a blindé lors de son divorce.

- Anne, la semaine prochaine, ils annoncent un magnifique soleil dans ma région, s’il te reste des vacances, viens me rejoindre.
Février sur la côte, c’est le meilleur moment, nos plages sont presque vides.
Dans les restos qui sont ouverts à cette saison au bord de l’eau, ils ont du temps, nous allons nous éclater.
Viens, j’ai une surprise pour toi.

Il me reste des vacances, les plannings des chauffeurs sont prêts.
Mon adjointe pourra assumer le reste, mon patron est d’accord.
Reste le transport.
J’expédie des camions sur toute la France, pourquoi payer ce que je peux avoir gratuitement.
La liste je l'ai sous les yeux, je la regarde, je peux partir jeudi matin.
Je choisis Gaston et son camion de 40 tonnes.
Il charge à Beaune du bon vin pour Marseille où il prendra un bateau pour la Grèce.
Josyane quand je l’appelle est ok pour venir me chercher à Avignon.
Comme dirait l’autre, c’est parti.
Quelques jours au soleil avec un retour par le même canal, Gaston remontant des litres d’huile d’olive pour Paris, il me laissera à Dijon.
Dijon Besançon, Maryse ma copine et voisine viendra me chercher afin que lundi prochain je sois à nouveau à mon poste.
C’est beau l’Europe, la Grèce fait du vin, nous leur en vendons !
Nous faisons de l’huile d’olive, nous leur en achetons !
Mieux vaut éviter de chercher à comprendre, le principal c’est que je puisse aller manger du soleil à pleines dents en ce mois de février.
Je suis à l’heure, Gaston partira sans aucun retard.

- Anne, tu vas sur la côte, c’est dommage je t’aurais bien emmené jusqu’en Grèce.
- Attention Gaston, j’ai horreur de me faire bêtement draguer à mon âge.
Séréna serait contente d’apprendre que je la fais cocue.
- Surtout pas, le jour de notre mariage, il y a vingt ans, elle m’a dit que si je la trompais, elle me couperait les couilles et que même si j’essaye de lui cacher elle le saura.

Son père est sicilien de Catane et sa mère calabraise de Siderno.

Pour ce voyage démarrant de Besançon, j’ai mis ma grosse doudoune d’hiver avec un pantalon.
Je suis bien emmitouflée et mes formes féminines sont cachées.
Quand je sors de chez moi, il fait tout juste trois degré au thermomètre.
Dans sa cabine Gaston met la radio, j’ai horreur de la politique, bien que je vote régulièrement.
Il écoute « les grandes gueules » sur RMC.
Question politique, je suis servie, mais il est chez lui dans son camion, il y a même une couchette derrière nous.

- Allonge-toi si tu veux, Séréna a changé mon drap, il est propre.
- C’est gentil, malgré l’excitation de mon départ en voyage, j’ai bien dormi et je préfère regarder la route.

Arrivés à Beaune, nous sortons au péage Sud et nous prenons la route de la côte des vins.
Meursault, une grande exploitation, il recule dans un endroit où il serait impossible pour moi de faire la même manœuvre en voiture.
Un vrai pro.
Il va charger, je suis ballottée chaque fois que le cariste entre avec son chargement dans le camion.
J’en profite pour mettre radio nostalgie où ils passent des chanteurs de mon époque.
Bruel, Aznavour qui vient de nous quitter, Sardou, sans oublier Julien Clerc que j’ai été voir en concert cet été au Palais des Congrès de Besançon.
Son camion chargé, nous reprenons la route jusqu’à Chalon-sur-Saône ou au péage
Nord, nous récupérons l’autoroute.
Il fait déjà beau à l’heure où nous sommes.
Je quitte ma doudoune étant en chemisier.
J'en ai mis un assez fin, il est même légèrement transparent et on devine le soutien-gorge balconnet que je porte.

- Tu as raison, enlève ça, il fait bon dans mon camion, surtout avec la paire de loches qui tendent ton chemisier.
- La sicilienne, Gaston, pense à la sicilienne.
- Elle m’interdit de toucher, pas de regarder.
- Je préfère que tu regardes la route, j’ai nullement envie de finir mes vacances dans le bas-côté.
- Bientôt trente ans de conduite, pas le moindre accident, pourquoi aujourd’hui !
- Parce que mes seins t’attirent et que ça te distrait.


Il se concentre sur sa conduite, par chance, il est resté sur ma radio.
Les kilomètres défilent.
Je repense à ce qu'il m'a dit.
C'est vrai, le chemisier et surtout le balconnet met en valeur mes lolos qui naturellement sont assez conséquents.
Je suis une femme mûre et ma poitrine est un peu lourde, bien que mes seins soient denses.

• Du Connemaraaaaa.

Sardou, les lacs du Connemara, Gaston chante, il va nous faire venir la pluie, mes vacances vont être fichues.
Lyon, Fourvière les quais direction Valence, le grand beau temps prévu est là.
Nous roulons jusqu’à la limite de son temps de conduite avant son repos obligatoire.
Le paysage commence à changer, des vertes prairies de Bourgogne, de la ville de Lyon, en passant par les raffineries crasseuses de Feyzin avant d’atteindre Valence et les paysages un peu plus arides.
Montélimar, le nougat, Gaston met son clignotant, nous entrons sur l’aire de repas.

- Anne pose déjeuner, je dois prendre mon temps de repos.
- Je sais Gaston, tu oublies que c’est moi qui gère vos disques.
- Veux-tu un morceau de pain avec du saucisson ?
Séréna m’en a préparé pour le voyage avec des chips et un gros morceau de gâteau sicilien à l’orange et aux amandes.

Je comprends mieux pourquoi Gaston à un ventre venant toucher son volant.
C’est vrai qu’une fois dans l’entreprise, je l’ai entendu dire à Pedro le chauffeur d’origine espagnol.

« Mes couilles pour les apercevoir ça fait trente ans que je dois les regarder dans une glace.
Séréna elle aime les hommes bien en chair, avec moi elle est servie.
Heureusement qu’elle suce comme une reine. »

J’aimerais bien les voir baisés, ils ont le même embonpoint morbide tous les deux.
Certains de ses copains l’appellent « petit fût » bien que depuis que je travaille avec lui, c’est toujours de l’eau que je l’ai vu boire comme il le fait en ce moment.
Je me demande comment est son sexe, est-il ressemblant à son ventre, comme je crains aussi les foudres de Séréna je suis loin d’essayer de le savoir ?

- Anne, tu veux t’allonger, je vais dormir appuyé sur mon volant, il m’arrive quelquefois de dormir comme ça quand je suis trop fatigué.
- Non, descend ma valise, je vais aller faire un brin de toilette à la station.
Dors, j’ai fait un petit somme après Valence.
- Je sais malgré la radio et le bruit du moteur, je t’ai entendu ronfler.
- Tu rigoles moi ronfler.
- Bien sûr je rigole.

Il prend ma valise à roulette derrière lui et la pose hors du camion.
Il le contourne et vient m’ouvrir la portière.
Il me prend la main.

- Descends à reculons, tu vas pouvoir tenir la poignée, à ta droite, je vais t’aider.

Prestement je saute au sol, j’ai beau avoir mon âge, je suis encore souple.

- Et tu en profiteras pour me mettre la main aux fesses.
- Ça va, j’aurais essayé.
- Au risque de te faire couper les couilles.
- Séréna est loin si tu te tais et moi aussi, qui le saura ?
- Que crois-tu, je le saurais et c’est moi qui te couperai les burnes.

Je prends ma valise et d’un pas alerte, je vais vers la station.
Ah ! ces chauffeurs, ils profitent de chaque occasion et bien sûr il a pu me tâter mes fesses au passage.
Quel coquin !
Je vais dans les toilettes pour femmes bien sûr, je pose ma valise et je l’ouvre.
J’enlève mon pantalon, une femme entre, je vais changer ma petite culotte dans les toilettes, je suis un peu pudique.
Ma valise possède deux parties, je sors mes chaussures à talons hauts que je mets avec ma jupe, je dirais mini.
J’ai des cuisses bien fermes, pratiquant mon jogging en salle l’hiver et dans les parcs de la ville l’été.
L’avantage d’habiter à la campagne.
Je garde mon chemisier, je dois être un peu pute !
Je sais que je vais une nouvelle fois faire baver Gaston, mais la chaleur montante tant espérée incite à se dénuder.
Je ressors ayant tendance à bomber le torse et je fais la queue pour boire un café.

- Vous avez eu raison de vous mettre plus à l’aise, je vous ai vu arriver avec vos affaires d’hiver.
J’avais prévu le coup, j’ai juste enlevé mon parka, à Roubaix il fait plus froid.

Je me retourne et découvre un homme en jeans, chaussures de sport et chemise à carreaux à la mode cette année.
Il a dû me voir aller me changer dans les toilettes.

- Je vous offre votre déjeuner !

La trentaine, beau gosse, autant Gaston est loin de me faire envie, avec ce jeune homme, mon esprit vacances fait que j’accepte.
Il semble musclé.
Nous sortons sur la terrasse extérieure en plein soleil, je suis là pour ça.

- Joël, je suis originaire de Roubaix, mais je réside la plupart de l’année sur la côte où je fais la saison dans un restaurant.
Il ouvre samedi soir.
- Anne, je vais à Avignon rejoindre Josyane mon amie, je vais passer quelques jours chez elle afin de profiter des premiers rayons de soleil.

Rapidement le soleil me chauffe la peau, je sors un mouchoir que j’ai mis dans mon sac à main.
J’ouvre deux boutons de mon chemisier laissant apparaître mon soutien-gorge foncer taille 95 D et je passe le mouchoir entre mes seins pour éponger quelques gouttes de transpiration.
Que c’est beau la liberté grâce au soleil.
Je remarque le regard de Joël vers ma poitrine.
Je suis folle, un petit jeune, le soleil a dû me taper sur la tête…



Corrigée et améliorée par Anne ma muse.

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