Le peintre et sa muse chapitre 1

- Par l'auteur HDS Le relieur -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Le peintre et sa muse  chapitre 1 Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-04-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Le peintre et sa muse chapitre 1
LA RENCONTRE(l’histoire d’un peintre et de sa muse).
Ce soir là dans une grande galerie de la ville se déroule le vernissage de mon exposition.
Oui, je suis François, un peintre coté dans le milieu artistique.
Cette exposition n'est pas une obligation financière pour moi, c’est plutôt un moment privilégié pour y faire des rencontres, rencontrer d'autres artistes, faire connaissance avec des amateurs d'art, parfois y trouver un modèle, bien que je préfère le plus souvent louer les services d’un modèle professionnel.

Moi, je suis célibataire, plutôt bel homme comme on dit portant bien comme l’on dit la cinquantaine passée mais le sport et les repas équilibrés me conservent encore fière allure. Ancien marin, et peintre de la marine j’ai pas mal bourlingué et depuis pas mal d’années j’exerce encore le métier d'artiste peintre. Ma réussite dans ce domaine et ma cote me permettent d’être très à l’aise du point de vue financier. Mais aussi d’avoir une certaine liberté, ce qui est un atout non négligeable pour un homme seul comme moi, et plutôt porté sur le beau sexe, oh !pas les minettes, ni mes modèles, je ne mélange jamais travail etsexe.

Non, je suis le plus souvent attiré par les femmes plus mûres, celles de mes amis qui bien souvent les délaissent, mais il m'arrive aussi parfois d'être attiré par une cliente.

Ce soir-là, tout en discutant avec des clients et amis, une coupe de champagne à la main, je suis interrompu dans une conversation, d’ailleurs sans intérêts (pure politesse), par mon agent qui tient à me présenter un couple potentiellement intéressé par une de mes aquarelles.

Je salue poliment le Monsieur, un homme approchant les 70 ans il me semble, un peu bedonnant, qui est habillé d'un ensemble veste pantalon qui fait chic. Sa femme, dumoins je le suppose, semble plus jeune, quadragénaire peut être. En jetant un œil sur la dame, je devienne une personne qui a du charme, un sourire et surtout un regard lumineux. Sa façon de se tenir déclenche une petite étincelle dans ma cervelle.
Voilà une proie bien désirable me dis-je et je passe du statut de peintre connu à celui delion tapis dans les fourrés n’ayant d’yeux que pour une gazelle bien imprudente.
Tandis que mon agent commence à discuter gros sous avec le Monsieur, car j'ai compris que le couple désire acquérir une de mes toiles, j’entraîne cette appétissante dame en lui disant : « Venez me montrer le tableau que vous souhaitez acquérir et nous pourronsen discuter tous les deux ! ».

Et je la prends par le bras juste au-dessus du coude, là où la chair est tendre.
Elle est vêtue d'un beau tailleur composé d'une jupe courte et d'une veste fermée en v.
Elle a des escarpins assez hauts ce qui lui donne une cambrure de rein incomparable.
Un peintre, un sculpteur ou un coureur de jupons y sont très sensibles, quel érotisme dans la courbure du dos.
Nous nous éloignons ainsi, je la tiens toujours par le bras et elle n’a pas de mouvement de recul.
Je pense avoir ferré le poisson et nous nous dirigeons vers le coin de la galerie, vers le tableau que cette charmante dame a bien voulu m’indiquer.
Le tableau est au fond de la galerie et nous sommes tous les deux seuls devant le tableau qu’elle désire acquérir avec son homme.
On entend seulement le brouhaha des conversations.
Nous sommes pour ainsi dire seuls dans un coin retiré de la galerie, mais c’est justement l’excitation d’être seuls et en même temps braver le risque d’être surpris dans une situation équivoque.
En tant que peintre de la marine, il s’agit de la représentation d’un bord de mer. C'est une vue de Collioure, sa tour, son bord de mer, ses petits bateaux.

- Chère Madame, le tableau est pour vous ou pour le Monsieur qui vous accompagne car je pense que vous n’êtes pas mariée ?
- Non, je vis seule mais j'ai un ami que je fréquente depuis des années, il veut acheter ce tableau pour le mettre dans mon séjour. Nous adorons passer des vacances à Collioure et votre tableau me rappellera tous les bons moments vécus au soleil là-bas, avec mon homme ou même seule.

- Je comprends, une femme de votre style aime avoir une certaine liberté de mouvement et d’esprit.
- Vous êtes très élégante comme un rayon de lumière qui illumine ma soirée. D'habitude je m’ennuie dans ces soirées convenues, où l’on parle de tout et de rien et que l’on a tout oublié la minute d’après.

Je me penche vers elle afin d’humer son parfum. Il me semble reconnaître Chanel N°5. Les femmes ont beau se parfumer je capte aussi toujours leur parfum naturel à travers les fragrances des parfumeurs et cette femme porte un parfum naturel bien enivrant.
Et j’en profite de déposer un baiser dans son cou, elle n’a pas un moindre mouvement de recul et juste avant que mon agent ne revienne avec mon acheteur je lui glisse dans l’oreille« Faites moi confiance je vous promet de vous faire découvrir des choses d’on vous n’avez pas idée !!! »
Mais à moins de désirer faire jaser ou bien se faire surprendre alors que je suis à deux doigts de tenter une approche encore plus poussée, nous sommes rejoints par mon agent et son homme. Ils ont tous deux conclu l’achat de la toile, la dame n’a guère besoin d’en connaître leprix, son homme a encore cette galanterie, et pour moi le prix à gagner je la tiens encore par le bras.
-Nous convenons que l’on se retrouve à leur domicile afin de voir la meilleure place pour accrocher cette aquarelle, chose que je ne fais jamais.
Je prends une de mes cartes dans les mains de mon agent et tandis qu’il repart vers l’entrée de la galerie accompagné de mon acheteur, j’y griffonne au dos un mot : "J’espère vous revoir plus suave rencontre "j’y ajoute l’adresse de mon atelier.
Et je le lui glisse dans la main. Sans l’avoir lue, je la vois qui glisse ma carte dans l’échancrure de sa veste en V.
Un court instant, les deux pans de la veste s'écartent et je crois voir, non je vois, un lobe de sein soutenu par un soutien-gorge. Une belle poire me semble-t-il. Mon dieu si ce pouvait être ma main ! Je me fais la promesse de lutiner cette jolie plante.

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