A nous les petites indiennes

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : A nous les petites indiennes Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-05-2019 dans la catégorie Plus on est
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A nous les petites indiennes
C’était l’époque de mon adolescence et des stages linguistiques estivaux pour améliorer la pratique de l’anglais. Henry IV organisait alors des voyages en Cornouaille...

Faut reconnaître que la Cornouaille, c’est petit joueur...

Mes parents, toujours soucieux d’optimiser la productivité de leurs investissements avaient voulu faire d’une pierre deux coups et avaient suivi la proposition du club d’équitation de Rambouillet proposant un stage équestre avec immersion linguistique totale en Oklahoma, dans une tribu Comanche.

Peuple des Plaines, ils avaient le cheval comme base de leur culture et du bison dans leur assiette de fèves ou de maïs bouilli quotidienne.

On est arrivés, mes deux copains français et moi à Fort Sill, un petit aérodrome, depuis Dallas, avec nos gueules enfarinées de parigots. L’avion était minuscule, un Piper à 4 places avec nos sacs entassés dans la soute et le pilote yankee à la gueule burinée de mercenaire black rescapé du Burkina Faso.
Le dit pilote causait très fort dans la TSF et s’énervait de n’être pas compris de la fille aiguilleuse à la tour incontrôlée. Normal, nous non plus on ne comprenait rien à son anglais US mâtiné d’accent africain présentement totalement imbitable.

On rigolait en pensant que si l’on chopait l’accent du coin, on aurait des zéro pointés au test langues étrangères de Janson de Sailly.

L’aérodrome avait pour seul bâtiment d’accueil un Algeco de commodités avec un grand mât sur le dessus et la manche à air rouge qui flottait... Genre chiottes turques de faïence blanche avec deux poignées de maintien aux murs de part et d’autre histoire de ne pas choir dans le trou. Irrémédiablement.
Terribles les chiottes, avec une porte genre saloon qui ne cachait pas grand chose : on voyait les chaussures les chaussettes le pantalon tire-bouchonné en dessous et la gueule du chieur concentré contracté en dessus.

Le préposé aux tâches administratives avait un look spécial genre sioux. Une gueule de gitanos de Camargue, des yeux noirs, des cheveux longs épais et gras, un regard revolver qui tue et, rigolo, une plume plantée dans sa tignasse roide, comme qui dirait couleur locale de bon accueil ethnique.

Il a regardé nos passeports UE mais on voyait bien qu’il n’y comprenait rien et pensait qu’on était de l’Alabama ou du Kentucky.
Enfin, de pays lointain.

Une gamine brune attendait à côté d’une énorme station wagon pick-up. Bronzée comme une beurette, le T-shirt crado en mini robe ras la touffe, un short en denim bleu raide de crasse qui empaquetait ses fesses musclées et surtout des godasses incroyables en cuir fauve à tige haute, des chaussures de rando genre Décathlon trial impeccablement cirées qui brillaient comme deux soleils.

La fille était souriante et même je trouvais qu’elle nous moquait un peu comme bleus à rouler dans le goudron et les plumes.
Je pensais, va ma belle, quand tu passeras dans nos bras on te fera chanter la carmagnole et tu te feras trois fois souvenir impérissable de France.
Le trouble d’une vie...
On sait, nous Français, faire tourner les violons.

Enfin, on arrivait là en Oklahoma, conquérants, et on n’allait pas s’en laisser conter par de petites indigènes locales pas même dégrossies.

Tout de même, du haut de ses quinze ans à peine elle s’est assise au volant du gros Ford décati et ses fesses en jean crevant la toile usée de la banquette, elle a démarré l’engin genre camionnette trois tonnes tous chemins, diesel avec pot d’échappement comme une cheminée schnorchel dépassant haut.

Elle parlait, vite et à haut débit, mais on ne comprenait rien. Elle riait et nous on était contents. On avait compris qu’elle nous avait à la bonne. Et que bientôt elle et sa famille nous accueillerait.
En réalité nous devions être hébergés dans trois familles différentes. Mais de même tribu.
J’espérais que ces gens-là auraient des maisons, des ranchs quoi. Mais, qui sait, peut être vivaient-ils encore dans des tentes, des tepees... Y a-t-il des commodities dans les tepees ?

Et je m’inquiétais, comment sauter la petite Comanche dans le tepee avec les parents juste à côté ?
Et je m’interrogeais, y a-t-il des chemins creux, des fossés herbus au bord des pistes de terre ocre de l’Oklahoma ? Et les filles d’ici sont-t-elles rompues à s’y faire culbuter ?

Je matais le teeshirt et les deux nibars amérindiens qui faisaient leur sarabande à chaque cahot du Ford. Je pensais, non seulement dans ce coin reculé du monde ils laissent leurs gamines conduire des caisses de cross dans les chemins défoncés mais encore ils ne les équipent même pas du harnachement nécessaire à garder leur poitrine au calme.

Et en plus avec trois Français...

Savent pas ici ce que c’est des Français, obsédés sexuels déchaînés, sans retenue aucune et diablement déterminés à tracer, partout et toujours.

Nous, on avait l’air inoffensifs. On baissait la tête et on regardait nos pieds. Mais on avait tous trois la bite raide et on restait à l’affût. L’affût, c’est l’attitude du Français normal ... chaque fois que passent les oies sauvages. Et les gazelles aussi.

Le Ford s’est arrêté devant un monticule de pierre sous un olivier. Une source coulait là. La fille a dit, cette source s’appelle ever mind cela signifie que si vous avez un jour bu de son eau vous serez à jamais prisonnier de ce lieu.
C’est une eau radioactive et la nuit on voit luire son flux fluorescent. Buvez, amis français, et vous serez à toujours de notre pays. Vous serez ainsi baptisés.

La fille nous prenait par la taille. Elle était chaleureuse comme le sont à Paris les filles de Belgique. Nous on pensait que cette petite Comanche avait bien du charme et on espérait chacun que la famille qui nous serait affectée serait la sienne.

On matait son short de jean et chacun pensait que Lévy Strauss était un coquin qui avait conservé les boutons de braguette lieu d’opter comme tous les autres pour le zip éclair. Par les échancrures de la braguette on apercevait son slip blanc et nous Français, on bandait. Juste simplement, on bandait.

Elle causait américain et on avait du mal à suivre. Elle parlait monte et canassons. On comprenait qu’ici les bagnoles n’avaient pas trop la côte et que, comme en France en Camargue, le cheval était le seul moyen de circuler dans la nature sauvage tourmentée.

Elle a dit, nous on monte à cru. C’est cela qui nous distingue des Yankees, salauds de colons envahisseurs qui eux ont des selles de cuir et des étriers.
Vous verrez, le plus dur ce sera de vous passer des étriers. Mais nos mustangs sont complices des cavaliers et l’empathie fait l’équilibre. Juste faut serrer les cuisses fort.
Nous on matait ses jambes et on comprenait qu’avec ces cuisses dures et musclées elle n’avait aucune difficulté à faire corps avec l’animal. On l’imaginait en galops infernaux, bride abattue, sur fond de sunrise au creux des canyons.

Et on bandait...
On bandait, tels Français du bout du monde, ambassadeurs de notre beau pays, bandaison fleurie de glands turgescents.
Enfin, on se sentait citoyens et membres ardents de la communauté française.

La fille comanche, elle, ne savait pas. Elle croyait juste qu’on était des petits cons sans envergure. Des gars comme ceux auxquels elle était rompue, des gars de l’Est, Washington DC, Massachusetts ou même pire. Des gars en stage d’équitation qui venaient en réserve juste pour s’initier à la monte.


En arrivant à Wichita Mountains on a compris qu’on était dans le vrai authentique. Les familles habitaient des cahutes de bois genre préfabriqué mais géantes. C’était une sorte de village avec des bâtiments fermiers et de grands et hauts silos à grain.

La fille m’a débarqué le premier dans ma famille.
Mes Comanches à moi étaient tous sur leur perron genre le Sud de Nino Ferrer en welcome. Le père et le grand père, la mama et les deux grandes filles. J’avoue que mon cœur a chahuté quand j’ai vu les deux minettes seize dix sept ans guère plus, brunes à cheveux longs et jupes de daim à franges avec des sourires de bienvenue à faire bander un mort.
Je n’étais pas mort du tout mais je bandais quand même à fond.

L’ainée a bondi et s’est emparé de mon sac. La cadette m’a sauté au cou pour me biser de bouche baveuse et langue prégnante. Les parents riaient de mon attitude décontenancée.

Le père et le grand père m’ont attrapé chacun par un bras et m’ont emmené dans la cabane devant une sorte de vitrine sans vitre. Ils m’ont montré un vieux tromblon à chien portant un silex. Le papé m’a dit, moi avec cet engin j’ai tué un colon espagnol du Nouveau Mexique. Et on lui a volé plus de trente chevaux.
Au dessus deux winchesters au canon sombre poli, à droite un colt, à gauche un revolver.

Ils m’ont dit, vois ami ici sont les armes de la famille. Elles sont à toi à ta disposition si nécessité se fait. N’hésite pas à t’en servir et abats tes ennemis. Tes ennemis sont nos ennemis. Et sous deux pieds de terre ils seront à bonne place.

Moi j’étais interloqué.

Ils ont tous deux ajouté, nos filles sont pour toi. Elles n’attendent que toi. Ici les filles s’ouvrent aux étrangers pour échapper aux malheurs de consanguinité des unions de tribu.
Mais rassure-toi, Français, on ne te fera pas prisonnier de mariage. Tu seras libre de partir de repartir vers ton pays lointain. Nos filles engrossées on se les garde avec leur progéniture et on les marie aux jeunes gars de chez nous. Et on remercie le Grand Sachem de nous donner par sa loi des papooses bien sains.

Je sentais que l’aventura chez les Peaux Rouges locaux se présentait bien.

On est retourné au salon, enfin à la pièce centrale de la cabane. Les deux grandes squaws étaient assises en tailleur, en lotus sur une sorte de tapis, leurs jupes à frange en corole et leurs yeux noirs en tendresse dans les lueurs rouges du feu de la cheminée ouverte.

La mama avait préparé une décoction qui bouillassait pendue à la crémaillère dans l’âtre.

L’ainée des deux filles m’a pris par la main et m’a entraîné à l’extérieur. Aussitôt passée la porte et la moustiquaire battante, elle m’a attiré contre elle. Sa poitrine lourde faisait barrage entre nous. Mais on était en concordance d’émotion.
Elle a dit, en américain dans le texte, je vais te présenter le cheval que l’on a choisi pour toi. Viens.

On est arrivé au grand hangar où vivaient les chevaux. Non pas en box individuels comme chez nous mais tous ensemble comme en communauté comme en famille. Mangeoire commune au fourrage appétissant et bêtes à se frotter à se toucher mutuellement.

Le mustang qui m’était affecté avait robe auburn. Elle, car c’était une jument, est venue me humer pour me comprendre. J’ai touché la main de ma compagne pour la serrer et lui dire ma vérité et ma communion avec la belle jument qui tendait sa tête contre ma poitrine.
Mon autre main fut pour elle, pour son encolure et son pelage dur et chaud et vibrant.

Le foin sombre formait litière et la grande squaw m’y a mené tout naturellement pour nous basculer. Son épaisse tignasse noire se mélait aux fétus blonds mais son rire roucoulant restait néanmoins discret, pudique. J’ai roulé sur elle dans l’odeur de la paille et la jument debout auprès de nous nous matait de son regard latéral avec un air complice, une sorte d’acquiescement.

La fille m’a chopé de deux bras sous mes épaules à serrer mon buste et de ses deux jambes talons crochés à mes cuisses comme pour me faire son prisonnier. Elle fermait les yeux mais je voyais bien sur ses traits son contentement.

J’ai juste posé mes lèvres sur les siennes, comme pour lui dire mon accord à poursuivre plus avant cette rencontre.
Elle m’a rendu mon baiser d’une longue cambrure du pubis cherchant ma virilité.
Levé, je lui ai tendu la main pour l’aider à s’arracher au foin. Le cheval est venu à moi et m’a honoré d’une poussée puissante de sa tête râpeuse comme pour m’adouber et me dire bienvenue au club.

En rentrant la jeune sœur est venue à moi et m’a serré par la taille. Elle m’a dit, moi je monte un hongre pangaré.
Ma sœur et moi sommes fusionelles et nous dormons ensemble dans le même lit mais elle, monte un mustang appaloosa tacheté.
Nous serons donc, tous trois avec toi une jument, ma sœur un vrai mâle et moi un hongre.

Ma sœur et moi dormons nues dans le même lit ; nous sommes fusionelles. Et ce disant elle a pris ma bouche pour un palot infernal profond et mouillé lors que toute la famille nous matait là devant la cheminée.

On est passés à table bouffer une bouillie de maïs dans des bols de terre cuite, avec pour tout couvert une cuiller en bois. Le bison avait été bouilli et chacun attrapait à pleine main dans le chaudron d’eau tiède des morceaux filandreux qu’il déchiquetait de canines hardies et dévorait.

On m’avait souhaité en famille le welcome, on m’avait montré les armes de la maison, les filles m’avaient ouvert, l’une et l’autre, leur cœur, on m’avait fait partager le repas vespéral, maïs con carne, mais j’étais en attente de savoir quel serait le lieu de ma couche.
J’espérais qu’on m’aurait affecté une chambre perso où pouvoir trouver sérénité et calme après ces dures épreuves exotiques en rencontre de civilisations lointaines.

Mais mon espoir a été déçu. Bien déçu.

Ils avaient posé mon grand sac dans la piaule des filles.
Pourtant la cabane était grande et je ne comprenais pas qu’il n’y eût une pièce à part pour le stagiaire, pour moi.

Heureusement, j’avais un pieu perso. Un grand lit. Avec deux oreillers, un présage, non ?

Les deux indiennes devaient dormir dans un grand lit identique à l’autre bout de la piaule. Et moi, je pensais, vu le bon accueil, ça risque de bien se terminer cette histoire-là...
Surtout que sur le dessus des lits il y avait en guise de couverture de couvre-pieds, une large peau de bête, élan ou wapiti.

La salle de bain était tout à fait moderne avec baignoire et douche genre italienne. Carrelages mozaïques, lavabo de faïence colorée et robinets Grohe avec mélangeur et tutti quanti, y compris le radiateur sèche-serviettes Acova. Jamais on aurait cru que ces gens-là étaient de l’Oklahoma ou de par là-bas.

Les squaws ont filé en culotte torse nu en sautillant à la dite salle de bain tandis que je déballais mes chemisettes et mes pantacourts pour les poser sur les étagères à moi dévolues.
Je les entendais rire et je pensais, elles se réjouissent de l’opportunité du Français à consommer ce soir...
Je pensais, c’est le monde à l’envers, je croyais venir ici pour croquer de l’indigène et me voilà Futtern de faune locale.

J’ai pris la suite à la douche, moi aussi en slip. Non mais, un Françouze c’est pas plus compliqué qu’Américaines, même Comanches.

Dans la chambre les lumières étaient éteintes quand je suis rentré, serviette en pagne, encore un peu humide.

Mon lit, j’avais dû faire erreur, était occupé. Je suis allé à l’autre lit. Malheur, il l’était aussi.
Le hasard à moins que ce n’ait été le Bon Dieu a alors fait choir ma serviette qui s’est étalée au sol à mes pieds.
La jeune Indienne Comanche a alors jailli de sous la couette d’antilope brune et m’a happé de lèvres douces et mouillées. Ma tige modeste était molle au sortir de la douche chaude. Mon gland entièrement recouvert de sa protection prépucique a été englouti d’aspiration jusqu’à fond de glotte.

Elle a voulu que je choisisse sa couche pour ma nuit lors que je ne savais pas même si elle était aînée ou cadette.
Comme il est de bon ton chez nous en France, on se doit de se plier aux désirs des hôtes, et moi j’étais d’accord pour baiser l’une et aussi pour baiser l’autre. Donc tout était dans l’ordre des choses.

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