A nous les petites Indiennes, suite

- Par l'auteur HDS Jpj -
Récit érotique écrit par Jpj [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : A nous les petites Indiennes, suite Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-05-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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A nous les petites Indiennes, suite
C'est une histoire un peu spéciale qui se passe au Far West avec des Indiennes et des Français.
Les Indiennes sont Comanches et Apaches, les Français juste des parigots.
Vous verrez, ça chahute pas mal... Le début a paru il y a quelques jours, sous le même titre


J’ai pris la suite à la douche, moi aussi en slip blanc. Non mais, un Françouze c’est pas plus compliqué qu’Américaines, même Comanches.

Dans la chambre les lumières étaient éteintes quand je suis rentré, serviette en pagne, encore un peu humide.

Mon lit, j’avais dû faire erreur, était occupé. Je suis allé à l’autre lit. Malheur, il l’était aussi.
Le hasard à moins que ce n’ait été le Bon Dieu a alors fait choir ma serviette qui s’est affalée au sol à mes pieds.
La jeune Indienne Comanche a alors jailli de sous la couette d’antilope brune et m’a happé de lèvres douces et mouillées. Ma tige modeste était molle au sortir de la douche chaude. Mon gland entièrement recouvert de sa protection prépucique a été englouti d’aspiration jusqu’à fond de glotte.

Elle a voulu que je choisisse sa couche pour ma nuit lors que je ne savais pas même si elle était aînée ou cadette.
Comme il est de bon ton chez nous en France, on se doit de se plier aux désirs des hôtes, et moi j’étais d’accord pour baiser l’une et aussi pour baiser l’autre. Donc tout était dans l’ordre des choses et je me soumettais volontiers à l’injonction.

Elle a voulu parler et a donc dégagé sa bouche. Mais j’avoue que je n’ai rien compris à sa discourade.

Je me suis néanmoins glissé sous la couette, un peu rèche, de peau tannée. Le drap du dessous était, lui aussi, râpeux. Assurément pas de cotonnade mais plutôt de laine cardée et tissée. La seule chose douce et agréable à la peau dans ce lit était le corps tout fin de la petite Comanche. Alors j’ai fait contre mauvaise fortune bon cœur et me suis encafourné contre, tout contre elle.

J’ai compris qu’elle était la cadette au palot tout trempé de salive qu’elle m’a, une fois encore, prodigué.
Elle se frottait contre moi et je sentais bien la douceur de ses seins de toute jeune fille aux mamelons mous sans tétons. C’était bien la cadette et non pas l’aînée. L’ainée avait des nibars gros et fermes de grande fille, avec tétons pointus.

Je pensais, l’ainée est dans mon lit, là-bas à côté, à m’attendre ; ne suis-je pas dans l’impertinence en lutinant la petite sœur lieu de baiser la grande ? Dans ces pays aux mœurs différentes des nôtres n’est-il pas inconvenant de ne pas respecter hiérarchie d’âge ?

Mais la petite Comanche avait filé sous la couette d’antilope et prétendait enfourner à nouveau mon zob. Malheureusement le bitos avait pris dimension extrème, long, droit, dur, épais et l’opération était devenue difficile pour un si jeune gosier insuffisamment développé et surtout de trop peu d’expérience félatrice.

Elle roucoulait entre mes cuisses et bavait sur mon ventre. Elle jouait de ses mains sur mes roupes et amenait furtivement mon gland à ses lèvres pour aspirer à petits coups les vagues émanations préséminales qui suintaient de mon méat.

Son postérieur était devant mon nez et je sentais sur mon visage les caresses évanescentes de sa toison aux poils fins longs et droits. Fin duvet de gamine prébubère, non frisé, au fumet puissant malgré la douche et les savons.

Mes mains à sa taille j’ai tiré à ma bouche ses lèvres vulvaires ouvertes et me suis trouvé inondé comme en son palot baveux. La gamine Comanche avait un tempérament de jeune mariée aux muqueuses vaginales dégoulinantes de mouille claire et fluide.

Ma langue a su visiter et la profondeur aux mille villosités et le bouton turgescent dressé comme minibit en haut de fente.
Ses longues contractions qui aspiraient ma langue au fond d’elle et semblaient vouloir la garder captive m’ont fait comprendre sa satisfaction.

Apaisée, la cadette, s’est retournée et m’a chuchoté à l’oreille, my sister now ... tandis qu’elle me serrait dans ses bras, bien décidée malgré tout à ne pas lâcher sa proie.

La frangine avait compris qu’il lui fallait prendre maintenant initiative si elle ne voulait pas finir vieille fille au fond de l’autre lit, mon lit, le lit du stagiaire français.
Elle est venue à pas de loup pieds nus et nous a, à tous deux, caressé le visage. Ses mains balayant les cheveux bruns de sa sœur et aussi les miens, ses lèvres parcourant de petits bisoux nos nuques nos cous. Elle était agenouillée auprès de nous, ses mains sous la couette d’antilope imposant nos poitrines nos ventres et donnant à nos corps comme bénédiction et calme.

La cadette m’a quitté et son aînée s’est glissée sur la laine râpeuse pour me saisir de ses grands bras et me presser de ses beaux nibars chauds et mous.

J’ai entendu que la petite Comanche avait gagné l’autre lit et qu’elle s’y était installée solitaire, probablement sous une couette similaire à celle-ci, de peau de bête sauvage tannée.

L’ainée était contre moi mais ne cherchait pas à tripoter mon organe. Elle était toute chaste et timide. Dans le noir de la chambre j’imaginais ses yeux baissés et sa retenue.
Probablement était-elle en obéissance au père, au grand père, au sachem. En recherche des gènes exotiques qui viendraient enrichir la tribu.

Son ventre s’ouvrait de deux cuisses levées comme grenouille et l’invite coulait entre elles. Mon bitos bien raide s’est senti autorisé à visite. Nos corps restaient immobiles. Seuls nos sexes se parlaient.
Son vagin palpitait et serrait mon bitos en cadence comme on sonne l’angélus au clocher du village.
Mon engin souple et dur cherchait à y entrer plus encore. Je pensais, et ensuite j’y mets les roupes aussi pour faire bonne mesure et puis je cale le gland derrière le col, dans le mou.
Si tout va bien, la tendresse fera son job et déclenchera nos satisfactions respectives. Je giclerai en cadence mon jus procréatif au fond d’elle abuté au doux, dessus le col dur.
Et elle, me traira sur toute ma longueur, écrasant l’urètre de la base jusqu’au gland pour extraire la moindre goutte de jute spermatique et n’en absolument rien perdre.
Nous avons fini la nuit enlacés apaisés.
Le drap du bas était rèche de laine mal cardée. En sus, la peau de bête tannée qui faisait couverture était fortement odorante.
Sa main endormie était posée sur ma bite, marquant propriété.
Et sa peau indienne était douce et cuivrée.
Moi je dormais comme un bienheureux.
Juste je pensais dans mon rêve, demain, me faudra baiser aussi la gamine...

Français chez les Comanches, strike...




Au matin je dormais encore quand la petite est venue m’attraper par les pieds. Elle a soulevé la peau de bête et m’a chopé les chevilles puis elle a tiré.
Elle était drôlement costaude et me faisait glisser vers le bas du pieu.
La grande, elle, ne lâchait pas ma bite. Elle s’agrippait. Et moi j’étais tiraillé.
En plus, comme toujours au réveil je bandais comme un âne. Les deux filles étaient épatées. Enfin, je crois...

Alors j’ai fait un prompt rétablissement et j’ai filé à la douche après un tendre bisou à chacune des deux squaws.
Elles étaient superbes dans le soleil levant, leurs touffes épaisses et noires cachant chastement leurs intimités.

J’espérais que les flux d’eau chaude calmeraient mon indécente bandaison matinale.

Les filles babillaient en comanche dans la chambre et moi dans la salle bain à côté je n’y comprenais rien. Je pensais, pour la linguistique on est sacrément mal barrés...
Pour l’équitation faudra voir, mais sans selle sans étriers avec ces mustangs quasi sauvages, ça va chahuter sévère !
Pour le cul par contre, je crois qu’on a tiré le jackpot. Rien que cette idée, alors que j’étais encore là à m’étriller avec la serviette pour me sécher, et j’étais à nouveau triomphant, le gland dégagé et le prépuce disparu, complètement tendu sur la tige sans cou.

Je n’osais pas me présenter ainsi devant les gamines.

Alors, nonchalant, je me suis pointé la serviette pendouillant devant l’abdomen à sécher mes oreilles négligemment, comme qui rigole. Le vrapé camouflant ma bite saillante.

Les deux indiennes étaient couchées à plat ventre sur le lit et me mataient sans vergogne, la tête posée sur leurs mains et les coudes en trapèze. J’ai compris qu’il me fallait faire petit détour pour échapper.
Je leur ai tourné le dos pour enfiler mon boxer.
Honte à moi, le gland, malgré mes efforts, dépassait au delà de l’élastique de ceinture du slip, largement tendu en avant.
Je ne pouvais qu’humblement solliciter les deux petites pour calmer ma turgescence manifestement politiquement incorrecte avant de rejoindre la famille pour le petit déjeuner.

Je pensais, mangent-ils des céréales ou bien ont-ils, dans les réserves indiennes des coutumes différentes pour le petit déjeuner ?

Manifestement les deux filles n’étaient pas décidées à m’aider à réduire mon priapisme. Elles discutaient entre elles et je comprenais qu’elles préfèreraient ne pas épuiser mes réserves dés le matin afin de me garder solidement épris tout du jour durant.
Elles ont dit, nous allons ce matin visiter tes deux copains qui logent chez notre cousine, de l’autre côté du rio. C’est assez loin et durant la rando ta monture saura calmer tes ardeurs en t’obligeant à serrrer les cuisses si tu ne veux pas rouler dans la poussière de la piste.

Pour aller prendre le café elles ont passé des chemises un peu longues de coton blanc mais sont restées à poil en dessous. Faut dire que leur barbichette longue drue et sombre était à l’image de leur chevelure épaisse noire et brillante de gitanes.

J’avais lu dans le Routard d’Amérique que les enfants des tribus indiennes vivaient nus jusqu’à la puberté et même au delà, comme chez nous le font les naturistes en été. En tous cas ces deux filles-là ne semblaient pas avoir de fausse pudeur comme les petites connes de Versailles.

La grande m’a tendu mon jean et j’ai emballé le bitos saillant.
La petite est passée derrière moi et a fermé de bouton de laiton, l’autre a poussé la tige en diagonale tandis que sa frangine remontait le zip en tirant, soufflant sous l’effort.


Devant la cheminée, la mama comanche faisait tourner une grosse boîte de conserve montée sur un fer à béton dont l’extrémité était tordue en manivelle. Juste au dessus des braises. Une forte odeur de café montait à mes narines. Elle torréfiait du café vert.
Le café grillait et elle a retiré la boîte de l’âtre pour l’arroser avec un perroquet d’eau pour arrêter la torréfaction.
La papé attendait avec son moulin entre les cuisses. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de lire sur le dit moulin, gravé sur une étiquette métallique, Peugeot.
La suite était plus conventionnelle, la tulipe et le filtre Mélita et la cafetière isotherme Thermos.

Les filles rigolaient et se racontaient des trucs auxquels je n’entravais que dalle. Probablement du dialecte comanche.

Le pain était jaune. J’ai compris qu’il était fait de farine de maïs. Bien entendu ces Comanches me soutenaient tous que c’était de la farine de blé. Corn qu’ils disaient...
Après j’ai pensé au pop corn, qui est bien de maïs.
Alors explication, en anglais corn c’est le blé mais en américain corn c’est le maïs.

Je n’étais plus sûr du tout de l’intérêt réel de ce stage linguistique.

La mama racontait que c’était elle qui faisait le pain car dans ce putain de pays yankee il n’y avait pas de boulangeries et que si on ne voulait pas bouffer du pain d’usine white bread sous blister, il fallait pétrir sa farine soi-même et se la faire cuire comme on cuit un gâteau.

Avec le pain jaune on bouffait des bandes de viande séchée, de wapiti. On m’expliqua que le wapiti était un cerf local comme l’élan, que l’on chassait ici. C’était délicieux bien qu’un peu dur à la dent.

Les filles mangeaient avec appétit. Leurs poitrines étaient parfaitement visibles sous le coton fin des chemises. La grande avec ses grosses aréoles sombres, la petite avec ses petits mamelons roses. Leurs fesses étaient directement posées sur le bois massif des tabourets dont le creux, façon selle de tracteur, avait été creusé à la gouge.

Moi je pensais à leur touffe épaisse et comme toujours, je bandais.
Les filles sont retournées à la chambre pour leur toilette et se vêtir. Le père m’a entrepris. Mes deux copains étaient hébergés dans un ranch au bord d’une rivière. Son cousin était le fermier du dit ranch et possédait des milliers d’acres de pâturage irrigués par le rio grâce à un savant et compliqué réseau de rigoles.
Il cultivait aussi de l’avoine pour la nourriture des chevaux.

Mais lui et sa squaw n’avaient pas grande famille. Seulement une fille qui étudiait à la ville et ne rentrait en réserve qu’aux vacances. C’était une grande fille très sérieuse qui ne frayait pas avec ses frères de race mais se destinait à fonder famille avec un WASP, ingénieur à Washington ou Philadelphie.
La seule minette intéressante chez ce cousin était une petite Apache que le cousin avait capturée bébé lors d’un raid pour voler leurs chevaux et qu’il avait élevée chez lui comme enfant loup sans contrainte aucune. La gamine était diablesse sans éducation aucune et formidablement inventive.

On voyait que cet homme avait tendresse pour cette petite. Et moi j’ai compris que cette Apache dont il me parlait était la bimbette sexy et attrayante qui était venue nous chercher dans son tank déglingué à l’aérodrome.

Il me disait, moi mes filles sont simples et bonnes. Comme nous le sommes tous chez les Comanches. Notre philosophie ici, c’est la baise et le bonheur de vivre. Un peu l’idée du hamac de votre poète Moustaki, le droit à la paresse, donne du rhum à ton homme...

J’étais étonné que cet homme qui s’exprimait en anglais académique, avec sa gueule brûlée de soleil et ses rides profondes et noires de gitan, connaisse Moustaki, barbu plus ou moins youpin plus ou moins grec ou égyptien et joueur de guitare bobo parisien, rimeur de chansonnettes en l’île Saint-Louis.

Il me dit, moi je suis physicien. J’étudie les grandeurs et leurs dimensions dans un monde relativiste. Des collègues de ville passent me voir et restent au ranch quelques semaines ou quelques mois. Des fois on est trois ou quatre à discuter calculer plusieurs lunes durant comme fous addicts de mathématiques tout au long de la nuit.

Mes filles, aime les, elles le méritent. Elles sont plus que de bons coups de bonnes affaires. Mes filles elles sont le sourire du printemps et le bonheur du monde. Leur vérité est probablement plus importante pour l’humanité que mes théories géniales de géométrie riemannienne.

Ses filles sont arrivées habillées comme la veille avec leurs longues jupes de daim beige clair. Je pensais, monter ainsi c’est pas facile ... en plus à cru.

On est allé à l’enclos chercher les chevaux.

La difficulté quand on n’a pas d’étrier c’est de monter. Faut agripper haut la crinière de main gauche, plier les genoux presque accroupi, sauter en détente en lançant une jambe pour enfourcher la bête, la main droite en traction sur le bas de la crinière puis posée sur le dos de la bête.
Faut dire qu’un cheval n’est pas comme un chameau capable de se mettre à genoux.

Les filles étaient déjà sur leurs montures et moi je m’inquiétais de jouer au clown... elles riaient et m’ont dit, va tous les petits cons de la cote-est prennent le tabouret. Fais pas ça, toi.
Toi, n’aies aucune honte, on te regarde, va, essaye à sec, Français.

Moi, j’étais dépositaire de vingt siècles d’Histoire, depuis Astérix jusqu’à DeGaulle. Les Comanches allaient voir. Et en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, j’étais en selle sans selle et fier comme Artaban, bride courte sur ma jument.

Les jupes de peau retournée des deux donzelles étaient taillées pour la chevauchée. Elles étaient en deux parties de part et d’autre de la bête, ouvertes devant et derrière. Les deux pans tombaient bien sur les cuisses et croisaient haut sur la culotte blanche, laissant par moment apparaître, selon les mouvements, de quoi faire tourner mes fantatasmes, sur leurs fesses et sur leur pubis.

Et moi qui m’étais calmé j’ai été repris, d’un coup d’un seul, de bandaison aiguëe.
Faut dire qu’elles étaient belles mes Indiennes comanches avec leur tresses noires et les chemisiers blancs presque transparents pleins gonflés de leurs trésors.

L’échine dure de l’animal torturait ma tige raide et je pensais aux deux filles. Je comprenais maintenant la raison d’être de ces touffes épaisses luxuriantes que portent les Comanches. Protection des intimités pour chevauchées et galopades à cru. Darwin a encore sévi dans ce coin reculé des Amériques.

Les filles me regardaient en me moquant.

Elles ont dit, quand tu auras débandé, on partira pour un petit trot et puis au fond du canyon, il n’y aura pas besoin de le leur dire, les chevaux nous emporteront pour un long galop en légère déclivité.

Tu comprends maintenant pourquoi, nous, filles des Plaines, sommes toujours trempées de l’entre-jambe. Les culottes de coton ne nous sont d’aucun secours pour protéger nos fentes du viol de l’échine dure de l’animal. Nous sommes conséquemment filles ouvertes et aimons cela.

Au galop, parfois on prend deux ou trois satisfactions enchaînées consécutives. Et la bête le sent bien là sur son dos et participe. Elle sent, la bête, que nos ventres dégoulinent de bonheur sur sa crête de Bugatti Atlantic dure et poilue.

Moi je ne débandais pas et j’imaginais que la jument que je montais en avait pleine conscience et que tous les mouvements des muscles de son dos étaient voulus et n’avaient qu’un but, m’emmener au paradis blanc et m’y faire m’épanouir.

Les filles qui chevauchaient à mes côtés, à gauche et à droite, qui m’encadraient, me regardaient d’un œil sévère, non ne te laisse pas aller, c’est pour nous seulement que tu dois décharger.

Je pensais à mes deux copains et si j’avais bien compris mon hôte au petit déjeuner ce matin, ils avaient eu, les bougres, alternative entre la bimbette Apache aux deux seins animés que je connaissais et la fille de famille BCBG un peu coincée.
Connaissant les lascars, j’étais bien certain qu’ils avaient fait les choses dans l’ordre, la gamine dévergondée en amuse bouche, hier soir, chacun, puis, en long shot, en plat de résistance, la grande fille étudiante à l’Université Cameron de Lawton.

Bien entendu il n’y avait pas de pont pour traverser le Rio mais juste un gué. Les chevaux se réjouissaient du passage aquatique et poussaient des hennissements enthousiastes. Les filles ont dit, pour le pont il faudrait faire presque 3 miles de détour. En bagnole, ça va mais là on est plutôt content d’y échapper surtout que, tu vas voir, passer un gué à cru c’est assez rock & roll.

Le bas des jupes trempait dans l’eau limoneuse et de mon côté j’étais trempé jusqu’à mi-cuisses. Les canassons marchaient dans l’eau en levant haut leurs têtes, comme sur la pointe des pieds.
Un gamin mexicano, sur l’autre rive, nous lançait des pierres plates faisant ricochets. Il m’a traité, de loin, de gringo. Je n’étais pas peu fier.

J’aurais bien voulu, arrivé sur l’autre berge, faire une petite pause, histoire de laisser reposer quelque peu ma tige maltraitée par l’échine de la jument mais les deux Indiennes ont préféré poursuivre direct jusqu’au ranch du cousin. Elles ont dit, cette rive est infestée de racailles, mieux vaut ne pas y mettre pied à terre.

On a donc poursuivi en petit trot enlevé, histoire de soulager nos intimités torturées, sur une piste caillouteuse ocre qui nous a menés au ranch du cousin.

On est entré dans la propriété par un grand portique de bois arborant une tête de mouton, ossement ivoire délavé, en son faîte.
Les copains étaient là et manipulaient, dans la grande cour au milieu des bâtiments en fer à cheval, une sorte de buggy avec des roues énormes aux pneus de tracteur.
Le moteur ronflait et on reconnaissait le son caractéristique d’un gros V8.

La fille de l’aérodrome était là, elle aussi, avec son teeshirt poussiéreux et son short denim. Elle arborait un large sourire et cambrait son poitrail pour faire saillir en avant ses deux beaux poumons.
Mes deux Comanches tiraient la gueule et on voyait bien qu’elles n’appréciaient pas l’intérêt que nous portions, nous Français, à cette gamine sans éducation qui n’était pas même de tribu amie.
Pensez donc, une Apache ... quasiment une autre espèce ! Des sauvages, même...

Nous, garçons ordinaires, on ne comprenait pas. Nous, au pays, on n’est pas racistes pour deux sous. Les beurettes, les gnaques, les blackes, on les tire toutes sans discrimination aucune. Qu’importe le trou, pourvu qu’il y ait du poil autour en bonne quantité et bien frisé comme disait mon papa qui m’a enseigné l’ouverture d’esprit aux espèces exotiques.
Le choke du fusil permet d’élargir ses prétentions avec une gerbe moins compacte.

L’Apache avait manifestement marqué quelques points la veille au soir où la nuit dernière. Suffisait de voir sa suffisance pour comprendre que mes deux copains y étaient passés, longuement.
En sus, ce matin, c’était à moi que la fillette dévergondée s’intéressait sans vergogne des deux Comanches qui m’accompagnaient.

Moi je pensais, les tribus Peaux Rouges, c’est Sparte et Athènes, c’est castagne permanente. Pas étonnant que les colons européens les aient réduites et parquées en réserve en même pas un siècle.

Les deux Comanches sont restées juchées sur leurs mustangs et leurs yeux noirs lançaient des éclairs depuis les hauteurs de leur position dominante. Les chevaux étaient à l’unisson et vibraient des naseaux et bavaient dans leur mors.

Moi, j’avais sauté à terre trop content de me libérer enfin de l’épine dorsale de l’animal qui martyrisait ma bite tendue depuis le début de la rando.

La fillette brune aux cheveux courts à la garçonne se frottait à moi de ses nibars, de son pubis. Le teeshirt ne cachait rien des volumes agités de ses seins et le short jean non plus du charnu proéminent de sa vulve.
Elle avait un comportement de chatte en chaleur comme fille de Belgique quand la plaine est fumante et tremble sous juillet.

Moi je pensais, les copains n’ont probablement pas été à la hauteur cette nuit et n’ont pas su calmer les ardeurs de cette petite Indienne. Heureusement que me voilà, Zorro el Caliente, de Janson de Sailly.

Elle m’a dit dans l’oreille, en cherokee dans le texte, attend qu’elles descendent et je les prends toutes deux à la fois et leur ferai mordre la poussière, bagarre, trouble, les quatre tresses à main gauche et la droite en punition.
T’ont-elles au moins bien sucé ?
Moi je suce, j’avale de fond de gorge en cadence et quand vient la gicle je bouffe tout. C’est de là que me viennent ces beaux nibars de grande que je me trimbale par devant.

Et tout ça, elle me l’a dit en anglais mâtiné d’haleine prononcée de chewing-gum et d’accent country pire que charentais chez nous.

La porte du ranch s’est ouverte en bruit de charnières grippées.

Les deux Comanches étaient sur leurs bêtes, ma jument était attachée de sa bride à un poteau de bois, la petite Apache s’enroulait autour de moi de ses bras de ses jambes, mes copains restaient cois debout les mains noires du cambouis du buggy sur lequel ils avaient mécaniqué depuis tôt le matin pour le faire démarrer.
Le vent soufflait en rafales et soulevait la poussière du patio.
Le V8 tournait en ralenti rageur sourd lourd plein de promesses.

La fille qui est sortie du ranch était comme une apparition de film, comme une entrée théâtrale.

Grande, blonde, fine et musclée, regard d’yeux bleus comme Henri Fonda Nobody et surtout attitude méprisante envers les péones, nous, qui nous contentions, sous-offs, de piétaille.

On a tous trois compris que les deux Comanches et l’Apache, n’avaient été que tapas apéritifs, modestes, avant le vrai plat qui ferait festin.
On comprenait que ce serait plat de résistance mais on espérait néanmoins que la résistance ne serait pas trop forte...
Nous Français, on comprenait parfaitement ce discours culinaire.
Pour tout vous avouer, on était même tous trois ravis de la tournure que prenaient les choses.

Mes copains parlaient anglais entre eux et s’extasiaient du moteur du buggy. Ils me montrèrent les lettres sales Shelby sur l’une des culasses. Ils disaient, avec ça on passe partout aussi bien qu’avec les chevaux.
Moi je leur ai fait remarquer qu’ils ne passeraient pas le gué malgré la hauteur de la caisse et qu’ils seraient bons pour le long détour le long de la rive infestée de racailles, jusqu’au pont.

La grande blonde s’intéressait à l’engin. Elle a dit, bonne idée que d’avoir ressorti ce buggy, vu que je répugne à monter les canassons, je pourrai vous accompagner avec icelui. En plus je pourrai prendre l’un de vous comme passager et vous verrez, c’est pas triste un petit tour avec moi, j’ai été championne d’Oklahoma de Supercross deux ans de suite avec cet engin.

Mes Apaches ont sauté à terre. La coutume locale n’était pas de se biser entre filles pour se dire bonjour. Heureusement car elles se seraient mutuellement mordu les joues jusqu’au sang...

On était fiers de faire à ces filles tant d’effet, nous Français. On pensait, elles sont quatre, on est trois, voilà la raison de leur hostilité mutuelle : la concurrence et la peur de manquer.
On pensait néanmoins qu’elles n’avaient rien à craindre car les Français sont gentlemen et ne laissent jamais une fille sur le carreau. A Passy, à Versailles, on fait tourner, question d’éducation, de savoir-vivre.
On voulait les rassurer.

Mais on avait mal saisi la dimension du problème : ces quatre filles nous voulaient, chacune, tous les trois !
A pied à cheval en voiture, matin midi et soir, par devant par derrière par côté, et plus encore...

La grande Comanche était blonde. J’ai dit à mes copains, en français pour ne pas être compris des locales, doit se faire une décoloration cheveux et sourcils. Faudra voir sa touffe pour savoir vraiment.
Manque de pot, la blonde comprenait le français, elle l’avait étudié à l’université.
Elle a dit, moi je suis le pur résultat du plan eugénisme de notre Grand Sachem. J’ai été engendrée par un stagiaire arien il y a vingt ans maintenant.

En plus, a-t-elle ajouté, de touffe je n’ai point. Je suis toute lisse toute intégrale. Dans intégral n’entend-on pas le mot Graal ?

Finalement cette affaire de lutte contre la consanguinité me paraissait tout à fait sympa qui apportait variété plaisante au cheptel local.

Mais malgré tout j’ai demandé à la blonde si ça ne génait pas les garçons d’ici de voir leurs copines se faire engrosser par des gars venus d’ailleurs et en plus qui les tiraient sous leur nez.
Les quatre filles ont rigolé. Elles ont dit, tu sais les Comanches, les Sioux, les Apaches, les Cherokees ont les plus grosses bites du continent. Ils sont montés mieux encore que les baloup’s d’Afrique noire. Alors dis-toi bien qu’ils sont fort prisés des filles yankees surtout des WASP.
En plus, les Amérindiens sont endurants et ne déchargent qu’après de longues heures de lutinage stakanoviste, souvent nuit entière.

L’eugénisme marche dans les deux sens pour le plus grand bonheur de tous et du melting pot US.
Vous devriez y réfléchir vous en Europe avec vos histoires de migrants qui ont vocation à retourner chez eux.

Trèves de plaisanterie, en grimpant au baquet du buggy elle m’a dit, allez, viens m’accompagner. N’espère pas me faire la conversation, le Shelby a admission directe par 8 trompettes dans l’énorme boîte à air en carbone et échappement libre.

Mes copains arrivaient avec deux canassons choisis par la petite Apache. La maligne avait recruté les plus grandes bêtes de l’enclos et ils étaient décontenancés sur la méthode à suivre pour les enfourcher.
Les filles ont dit, regardez et elles ont toutes les trois balancé et sont montées en souplesse.

Les copains ralaient parce que leurs chevaux à eux étaient quasiment un pied plus haut que ceux des filles.
L’Apache a sauté à terre puis est venue enfourcher la plus grande bête avec légèreté. Elle riait, cabotine. Elle a recommencé en faisant cette fois-ci démarrer le cheval au pas, exploitant son rythme pour s’élancer au bon moment, comme en voltige, atterrissant sur le dos de la bête non plus à plat ventre mais directement sur ses ischions, droite.

Elle a ressauté à terre, a amené le cheval auprès d’un billot façon plot et, tenant la bride, a invité mon copain à monter.

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