Souvenirs d'une productrice de films X

- Par l'auteur HDS Jademik -
Récit érotique écrit par Jademik [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Récit libertin : Souvenirs d'une productrice de films X Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-07-2019 dans la catégorie Dominants et dominés
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Note attribuée à cette histoire érotique par les lecteurs :
(9.0 / 10)
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Souvenirs d'une productrice de films X
Mon vieux complice Georges, l’éditeur de la présente collection, m’ayant convaincue de vous livrer quelques-uns de mes souvenirs, des souvenirs évidemment très coquins, je me prête donc au jeu avec plaisir.
Je me présente d’abord. Je suis directrice des programmes d’une société de médias, titre bien pompeux (si j’ose dire) pour une cofondatrice de label vidéo érotique ! Il y a déjà plus de quinze ans, à l’époque où Georges n’était encore que reporter pour des magazines « pour hommes », j’avais 19-20 ans et suivais des cours de psycho à la fac de Strasbourg. Pour me faire un peu de blé, je faisais des séances photos chez une amie photographe, Kate. C’était de la très belle photo d’art en noir et blanc, le plus souvent du nu, avec ou sans partenaire. Essentiellement des filles, mais quelquefois des hommes. Un soir de séance, un beau métis, dont je ne me souviens plus le prénom, devait poser avec moi dans une position un peu équivoque. Jusque là rien d’exceptionnel, sauf que le type commença à bander ! Au début, cela nous fit plutôt rire, Kate et moi, mais au bout d’un certain temps, le mec bandant de plus en plus, cela nous troubla plus qu’autre chose et la séance pris une autre tournure. Pendant qu’elle mitraillait, Kate me demanda soudain d’approcher ma main de son organe, puis de le caresser. Je le fis sans rechigner car le sexe musculeux du type m’avait moi aussi terriblement excitée. Après quelques massages par le dessous, je saisis l’engin et le masturbai lentement, ce dont Kate ne perdit pas une miette, mitraillant tant et plus. Cela devint encore plus chaud lorsqu’elle me demanda de m’agenouiller devant lui et simuler une pipe. La scène ne fut photographiée que de dos pour garder le mystère, mais l’acte fut bien plus qu’une simulation puisque le type déchargea dans ma bouche…
Cette expérience nous interpella, Kate et moi, et bien que sans doute un peu amoureuse de moi, celle-ci me recommanda à un de ses amis allemands, Holger, qui photographiait et filmait pour Beate Uhse et Private. Un peu réticente au début, l’avance conséquente (en espèces) que celui-ci me fit me décida à tenter l’aventure. Je fis ainsi plusieurs séances d’essai érotiques puis pornographiques, en diverses situations. Holger, qui connaissait bien la psychologie féminine, opérait progressivement, sans brusquerie, et c’est ainsi qu’il me mena au bout d’un an à ce qu’il voulait : me filmer en plein ébat. J’étais très jeune, sans trop d’avenir, il avait la quarantaine à peine, il était doux, séduisant, rassurant, me proposait un avenir radieux ; c’est ainsi que je tombai facilement dans ses griffes… et dans son lit. Situation, certes, assez bizarre de baiser devant son amant avec de nombreux mecs, mais je dois dire que ce délire ne me déplut pas. Je me sentais importante… Après plusieurs essais, je fus intégrée à quelques productions ambitieuses de DVD mais j’eus du mal à me faire aux exigences des réalisateurs, tous plus médiocres et incultes les uns que les autres. Scénarios des plus maigres, répliques nulles, situations sans saveur, plateaux et plans bâclés, tout ce hard tarifé me lassa rapidement. Je rompis d’ailleurs avec Holger qui ne mit pas longtemps à me cocufier ouvertement avec une autre jeune « très prometteuse ».
C’est la rencontre avec Georges qui me mena où je suis aujourd’hui. Une de ses cousines avec qui il vivait, Lucie, ancien top-model érotique, cherchait à créer sa boîte de production. Vu le succès exponentiel du porno en Europe, elle n’hésita pas longtemps et se lança avec moi dans le hard. Nous voulions faire quelque chose de différent, de plus cérébral et à la fois de plus déjanté, avec du sel dans les situations, le tout dans un esprit hard extrême. Les relations de Georges nous firent connaître un investisseur un peu iconoclaste, un authentique vieux comte avec château qui louait sa propriété pour des films de cul. Le capital qu’il nous prêta nous permit de démarrer. Au départ, comme il n’était pas question d’avoir un gros casting, quelques amis du hard nous dépannèrent et, Lucie et moi, payâmes également de notre personne. On peinait à équilibrer mais on faisait ce qu’on voulait dans une liberté totale en prenant vraiment notre pied : on baisait, on partouzait et on filmait.

Pour fêter le premier anniversaire de notre label « Juicy Lucie » et en guise de cadeau pour moi, Lucie et Georges organisèrent un voyage surprise, filmé bien entendu. Les salauds avaient tout préparé dans les moindres détails. Arrivée à l’aéroport, on me mit un bandeau et un casque avec de la musique. Tous les personnels avaient été mis dans la confidence, tout cela facilité par le fait que l’on tournait un film d’apparence banale. Le voyage fut vraiment très long : on me donnait à manger comme un bébé et on m’accompagnait même aux toilettes ! À l’arrivée, au moins douze heures plus tard, on prit un taxi et on alla s’installer dans un hôtel. Où étais-je ? Comme c’était en fin de printemps, c’était difficile à dire avec la seule sensation de l’air, de la température et des odeurs. En tout cas, il faisait chaud et l’hôtel était climatisé. Était-ce à Los Angeles, à Sydney, au Cap, à Tokyo, à Shanghai, à Bangkok ? Aucune idée. Après une douche que me donna Lucie, toujours avec un bandeau, nous prîmes le repas dans la chambre et … fîmes l’amour. Pendant que Georges me limait par derrière, ma tête enfouie entre les cuisses de Lucie, je n’arrivais pas à croire que l’on avait fait toute cette comédie et ces kilomètres pour baiser à trois dans une chambre d’hôtel. Je m’imaginais donc plein de trucs, du genre offerte à une colonie de noirs super-membrés ou dans une méga-partouze bien crade.
Le lendemain, on m’expliqua comment on m’habillerait et ce que je ferai : je devrai faire une conférence bidon sur la philosophie grecque, le tout en anglais. Dans un endroit secret et devant une nombreuse assistance. Que je devrai rester concentrée sur mon speech quelle que soit la situation et que l’on m’aviserait de ce que je devrai faire pendant le tournage. Je pus voir le pavé à lire : au moins 50 pages, de quoi tenir près d’une heure ! Je devais en lire à l’avance une partie afin de me familiariser avec. L’après-midi, nous voilà donc débarquant dans un endroit inconnu, en ce qui me concerne toujours avec un bandeau et un casque. Sur mes sous-vêtements, on m’avait mis une jupe ultracourte en cuir souple bien moulante ainsi qu’une chemise légère et très juste au niveau du buste (je fais un 90 D). Pas de bas, juste des chaussures en toile à talon compensé, mes longs cheveux roux peignés et mis en chignon, enfin une serviette à la main comme un professeur allant donner son cours. J’avais le trac mais j’étais assez excitée, m’attendant de toute manière au pire. Lorsqu’on m’installa sur une chaise haute, j’entendis l’assistance, nombreuse, mais ne comprenais rien à ce qu’elle disait. Enfin on me débanda les yeux : une cinquantaine de jeunes asiatiques dont une quinzaine de filles, le tout donnant une impression studieuse longuement filmée par Georges. Lucie me présente en anglais comme le « professeur Le Gall », de l’université de Paris, qui va donner une conférence entièrement filmée vu l’importance de l’événement ! Pendant ce temps, je jette un œil au décor : on se croirait vraiment dans une petite salle de conférence, vraisemblablement dans un hôtel à la campagne. Tout le mobilier est design, blanc, dont ma table et les quelques poufs cubiques placés à mes côtés. Je comprends, en tout cas, que nous sommes dans les environs de Tokyo et que je vais vraiment passer à la casserole…
(à suivre)

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