COLLECTION LIBERTINAGE. Le domaine. Saison I (4/5)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION LIBERTINAGE. Le domaine. Saison I (4/5) Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-09-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION LIBERTINAGE. Le domaine. Saison I (4/5)
Handicapée à la suite de ma chute de cheval, cela ne m’empêche pas de connaître la viticulture même si je n’ai pas fait l’école de Beaune après mon accident.
C’est le cas en ce moment où je me promène avec maître Mathieu contremaître de mon père puis de moi.
Mon père trop tôt disparut ainsi que ma mère mais qui elle ne s’occupait pas du vin.
Il m’a appris à goûter le raisin et reconnaître le goût de réglisse déclenchant la récolte.

- Vingt sur vingt, je fais le même diagnostic, j’espère que le réseau commercial écoulera tout au meilleur prix, on a de la chance, les cours des créments sont en hausse, les blancs stagnent et les rouges ont eux aussi tendance à la hausse, surtout les crus les plus prestigieux que nous produisons sur les hauteurs et que Lionel a pris en main depuis son arrivée avec Pompon.
- Le beau temps remplit les chambres d’hôtes et la location des chevaux marche mieux que l’an dernier grâce à l’achat que vous m’avez fait réaliser.
Si les trois semaines prochaines sont aussi chaudes sur tous les plans nous ferons une saison exceptionnelle.
- Je croise les doigts avec tous ces orages à répétition.
Après l’orage d’hier la vigne la plus haute est intacte bien que la grêle soit tombée.
Je viens de m’y rendre mais coup de chance les grêlons était petit et notre parcelle a été frappée quelques secondes.
Il est loin d’en être de même pour la parcelle de notre jeune voisin du domaine Raquet, toucher à 40 %, dommage car il tente de survivre.
- Lionel devra-t-il intervenir avec Pompon ?
- Oui, l’eau a fait descendre quelques pierres, je viens de le voir partir pour tout remettre en place.
- Que pensez-vous de lui ?
- Je pense que vous avez vu, pardon que vous avez entendu que Laurette et lui était devenue très proche !
Mais cette situation semble leur donner du tonus et ils font un travail formidable.
- C’est très bien, je vais retourner à la maison, je dois équeuter les haricots verts pour que Laurette en fasse des bocaux pour cet hiver.
Ça fait partie des travaux que mes yeux permettent de faire et ça soulage mon amie.
- Bonne journée.
- À vous aussi maître Mathieu.

Jusqu’à 13 heures j’équeute les haricots verts sur la terrasse à l’ombre d’un parasol, Laurette vient de m’apporter ma salade composée car je prends soin de ma ligne.
Il fut un temps je voulais développer mes muscles en installant une salle de gym dans une pièce libre à l’étage de ma maison mais le cheval, le piano et les petites activités que je fais m’en dissuade.

- Bonjour madame j’hésitais à vous approcher, j’avais peur de vous faire sursauter.
- Aucune crainte, je digérais et vous avez eu l’impression que je dormais.
Je vous ai entendu monter les trois marches qui mènent à la terrasse.
Cherchez-vous quelque chose ?
- Oui, une compagnie pour ma femme cette après-midi près de la piscine.
- Elle est malade ?
- Oui, la plus belle des maladies, nous sommes enceintes.

J’adore déjà cet homme dont le nom m’est inconnu.
Sa femme est enceinte et le nous le place au même pied que le sien.
Si j’avais la chance un jour qu’un garçon fasse battre de nouveau mon cœur et que je sois enceinte j’aimerais qu’il soit aussi prévenant que lui.

- Comment vous appelez-vous et votre femme bien sûr ?
- Alain et Nelly, nous avons presque 40 ans et c’est notre premier bébé.
Nous avons galéré pour l’avoir et ce garçon va être le sauveur de notre couple car le désespoir d’un enfant dans notre foyer nous a fait faire quelques bêtises, surtout moi.
- Je vous comprends, mais pourquoi souhaitez-vous que je tienne compagnie à Nelly ?
- Je parlais avec mademoiselle Laurette quand j’ai visité l’écurie et je lui ai dit que je suis cavalier.
Je monte vers Chantilly de temps en temps et j’aurais aimé faire une balade avec Rocco votre cheval à ce qu’elle m’a dit.
Magnifique bête entre parenthèses où vous deviez faire une promenade avec elle cet après-midi et j’ai scrupule à laisser Nelly seule.
- Partez tranquille, je profite peu de ma piscine et ce sera une occasion pour moi de faire connaissance avec votre femme.
- Pour vous remercier nous vous invitons au restaurant ce soir.
J’ai réservé il y a longtemps dans une auberge de la côte chalonnaise, le moulin de quelque chose mais j’ai oublié le nom.
- Martinet !
Très bon choix.
- C’est cela.
- Bonne promenade avec Rocco attention il est fougueux surtout avec les hommes, il a dû être femme dans une première vie.
- C’est très bien, j’aime vous dompter.
- Je vais voir votre femme à 14 heures cela me fera plaisir.

Il me remercie, cet intermède piscine me fait plaisir surtout que Nelly est charmante et que Laurette nous rejoint.
J’ai mis mon maillot deux pièces que nous avons acheté ensemble à Beaune avec ma copine sur son conseil bien sûr.
Au début la conversation met du temps à débuter mais Laurette fait tomber la glace.

- Mesdames faites comme moi enlever ce haut de maillot qui va vous faire des marques disgracieuses avec le soleil.
- Laurette madame Nelly va se choquer de se trouver seins nus quant à moi il y a longtemps que je me suis mis les seins dénudés.
- Sainte-ni-touche, quand nous étions jeunes nous étions toujours les seins à l’air. Même du temps, avant que la piscine soit construite où Lucien mettait une grosse bassine avec de l’eau qui chauffait au soleil sur ta terrasse, nous étions entièrement nues.
- Nous avions cinq ans.
- Vous pouvez vous mettre les seins nus, ça ne me choque pas le moins du monde.
Les autres années nous allions au cap avec Alain où nous louions un bungalow les pieds dans l’eau, j’étais nue toute la journée.

J’entends l’étoffe du maillot crisser quand elle l’enlève alors j’ôte le mien.

- Tes seins sont magnifiques Nelly, j’adore les seins des femmes enceintes, je peux les toucher.
- Laurette.
- Laisse Véronique, permets-tu que je t’appelle Véronique ?
- Aucun problème et nous nous tutoyons.
- Mon dieu qu’ils sont durs, j’adore tes grosses aréoles bien foncées, ton bébé va pouvoir téter, tu vas avoir du lait surtout avec les grosses fraises qui les terminent.
- Appuie dessus tu verras j’ai déjà du lait.
C’est normal à un mois d’accoucher ce qui a entraîné notre séjour ici car Alain voulait que nous restions à deux pas de sa clinique.
Tu sais Alain en boit tous les jours, j’adore car cela nous rapproche de nouveau après les moments que notre couple a passés, nous étions proches du divorce.
- Peux-tu nous expliquer ?
- Oui, bien sûr, je suis aussi médecin accoucheur comme lui dans notre clinique.
Nous avons travaillé d’arrache-pied pour mettre en place notre maternité privée près de Neuilly.
Tout marchait bien jusqu’au jour où nous avons décidé d’avoir un enfant.
Avec Alain nous faisions l’amour partout et dans toutes les positions.
Nous profitions de ce que deux clientes soient en plein travail sous la surveillance de la sage femme de service pour baiser dans nos bureaux mais chaque mois nous étions déçus.
Il dévorait les livres pour que nous puissions arriver à avoir cet enfant.
Il me prenait de nombreuses fois par jour, jusqu’au jour où j’ai appris qu’il me trompait car cette quête d’enfant distendait notre couple.
J’ai voulu lui rendre la monnaie de sa pièce et j’ai pris des amants.
Je me suis vite aperçu que cette quête était stérile surtout que sachant l’un comme l’autre que nous nous trompions.
Au fil du temps et après nos vacances au cap l’idée est venue des clubs échangistes.
Il aimait me voir me faire prendre par d’autres devant lui.
Je suçais des bites et je me faisais sauter quelques fois par deux hommes en même temps.
Pendant ce temps, je suçais la chatte d’une femme, quand un jour il y a six mois mes règles ont eu du retard.
Le mois suivant, je rencontrais ma gynéco qui m’apprenait que j’étais enceinte.
- Vous avez dû être heureux de l’apprendre vous qui aviez tous fait pour en avoir un !
- Oui Véronique je suis et nous sommes les plus heureux au monde même si cette annonce nous a posé un problème vite surmonté.
Il y avait quatre mois qu’Alain et moi faisions chambre à part et au club me regardait sans participer…

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