Histoire des libertines (40) : Madame Tallien, la Merveilleuse

- Par l'auteur HDS Olga T -
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Récit libertin : Histoire des libertines (40) : Madame Tallien, la Merveilleuse Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-09-2019 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Histoire des libertines (40) : Madame Tallien, la Merveilleuse
Theresa Cabarrus (1773-1835) fut célèbre, sous le nom de Madame Tallien, par le rôle qu’elle joua dans la chute de Robespierre et dans la période thermidorienne.

Née Juana Maria Ignazia Theresa Cabarrus, la future Madame Tallien est la fille du financier François Cabarrus, fondateur de la banque San Carlos, anobli en 1789 par Charles IV d'Espagne, avec le titre de comte. Il fut ministre des Finances de Joseph Bonaparte. Sa mère est la fille d'un industriel français établi en Espagne.

L’éducation de la jeune fille se déroula principalement en France.

PRECOCE
La première aventure amoureuse de Theresa sera avec François de Laborde. Les deux adolescents se plaisent beaucoup, mais, bien que leurs deux pères soient originaires de Bayonne et financiers, le marquis Jean-Joseph de Laborde n’accepte pas ce qu’il considère comme une mésalliance.

Il est avéré que Laborde (1761-1801) qui fut député aux Etats Généraux, fut l’un des amants de Theresa, y compris après son mariage.

MARIAGE ARRANGE ET ADULTERES
François Cabarrus veut renforcer ses positions en France et le mariage de sa fille, le 21 février 1788, avec Jean Jacques Devin de Fontenay (1762-1817), conseiller à la troisième chambre des enquêtes du Parlement de Paris, fils d’un président de la Chambre des comptes et petit-fils d’une Le Couteulx, de la très riche et puissante famille de ce nom, fait partie de son plan. Et Lecoulteux et Cie compte sur ce mariage pour retrouver en Espagne son influence qui s’était dégradée.

Son mari est un débauché et très rapidement Theresa n’a plus de relation avec lui. Les deux époux s’accordent sur leur liberté sexuelle réciproque.

Theresa tient l’un des salons de la bonne société du Marais. Elle reçoit dans ses salons le général La Fayette, les trois frères Lameth, Félix Lepeletier de Saint-Fargeau, Antoine de Rivarol, Dominique de La Rochefoucauld, et Mirabeau. Elle s'enthousiasme pour les idées à la mode.

Theresa est non seulement la maîtresse de Laborde, mais aussi du duc d’Aiguillon et de Lepeletier de Saint-Fargeau, à qui on attribue la paternité de son premier fils Théodore.

Theresa connaitra également une grande passion avec Alexandre de Lameth (1760-1829), Député à la Constituante et proche des Feuillants, qui regroupent les modérés comme Barnave.

En novembre 1792, son mari a dépensé toute sa dot et doit émigrer. En 1793, ils se rendent avec leurs fils à Bordeaux. Elle lui fait cadeau de ses bijoux et il les abandonne, après avoir divorcé d’elle !

La femme de plaisirs, de modes et de fêtes refuse de rejoindre l’Espagne.

A Bordeaux, Theresa continue ses frasques. On a évoqué sa proximité avec son frère Paco Cabarrus et la jalousie de celui-ci. Elle est aussi pendant quelques mois la maîtresse d’un certain Auguste de Lamothe.

Début décembre 1793, elle est arrêtée à son tour et détenue au château du Hâ, la prison de Bordeaux pour avoir fait libérer des suspects. Elle écrit au conventionnel montagnard Jean-Lambert Tallien (1767-1820), Représentant en mission, qui l’a déjà aidée, pour réclamer sa liberté ou l'intéresser à son sort. Jusqu’à présent, Tallien, qui sévit à Bordeaux, a été aussi féroce que Fouché à Lyon, Carrier à Nantes, ou Fréron à Marseille.

MAITRESSE DE TALLIEN
Tallien, séduit par sa beauté, en fait sa maitresse, la fait libérer et s'installe avec elle. Elle mène à ses côtés une vie fastueuse et continue de protéger tous ceux qui la sollicitent.

Cette liaison d'un conventionnel avec une riche et belle aristocrate fait scandale. Son influence « modératrice » sur Tallien inquiète le Comité de salut public. La Révolution dénie aux femmes, par définition « ambitieuses et licencieuses », toute intrusion dans le domaine du pouvoir.

Tallien doit revenir à Paris pour se justifier. Theresa Cabarrus l'y rejoint. Agnès Grossmann rapporte que Theresa avait ramené avec elle depuis Bordeaux « un jeune homme de quinze ans qu’elle a initié aux joies de l’amour physique et dont elle compte bien parfaire l’éducation tant il se montre doué !»
Aristocrate et épouse d’un émigré, elle est devenue suspecte après le décret du 16 avril interdisant aux nobles de séjourner à Paris et dans les ports. À la suite d’un ordre du Comité de salut public, elle est à nouveau arrêtée et enfermée à la prison de la Force, puis à la prison des Carmes. Elle y rencontre Joséphine de Beauharnais, dont nous reparlerons naturellement. C’est de ce moment-là que remonte leur amitié et leur complicité.

Avant d’être mise au secret, Theresa fut fouillée par huit hommes, trop contents de dévêtir et de tripoter cette « jolie aristo ». Sa proximité avec Tallien lui aurait cependant évité de connaître un viol collectif. Theresa se retrouve dans la cellule qui fut celle de la Du Barry.

NOTRE DAME DE THERMIDOR
Sur le point de passer en jugement, autant dire à la guillotine, elle paie de sa personne auprès d’un geôlier pour envoyer à Tallien ce mot : « Je meurs d'appartenir à un lâche. » Cette missive le détermine à entrer dans la conjuration contre Robespierre et à jouer un rôle décisif lors du 9-Thermidor. Libérée, Theresa est désormais surnommée Notre-Dame de Thermidor.

Theresa est consciente du pouvoir que lui donne sa beauté. Elle est brune, une chevelure magnifique, opulente. « Son visage est éclairé par de grands yeux noirs qui s’étirent vers les temps. Il est bien dessiné, avec un beau nez droit et une bouche en cœur. Elle a une peau mate, ferme et lisse, qui accroche la lumière. Très bien faite, elle sait se mouvoir avec grâce. Mais surtout, elle possède une flamme qui embrasse tous les mâles autour d’elle. » (Agnès Grossmann).

Elle assume l’indécence de ses tenues : robes à la grecque, fendues et transparentes, bras nus, scandale absolu pour une femme de ce temps– perruques blondes, bleues ou vertes, sandales à l’antique, bagues à chaque orteil et frictions de fraises et de framboises écrasées suivies de bains de lait… Les décolletés sont si échancrés que parfois un sein jaillit. Theresa Tallien est la reine des Merveilleuses et des Incroyables. Un règne qu’elle doit tout d’abord à son exceptionnelle beauté. « Quand elle entrait dans un salon, écrit le musicien Auber, elle faisait le jour et la nuit. Le jour pour elle, la nuit pour les autres! »Superbe ambassadrice de la mode parisienne, Madame Tallien attirait les louanges par sa beauté. La voyant un jour à l’Opéra, vêtue d’une simple tunique de soie blanche sans manche et ne portant visiblement pas de sous vêtement, Talleyrand avait eu ce mot : « il n’est pas possible de s’exposer plus somptueusement ».

La résidence des Tallien, La Chaumière, près des Champs-Élysées, est le centre politique et mondain de la capitale. Les plus belles femmes de Paris, Joséphine de Beauharnais, Aimée de Coigny, Juliette Récamier, sont ses amies, et elle ressuscite dans son salon l’esprit, la grâce et le ton du temps des Lumières. Cependant, elle n’échappe pas aux critiques qui la désignent, jusqu’au sein de la Convention, comme une nouvelle Marie-Antoinette.

Pour parfaire le pouvoir des thermidoriens et gagner les faveurs des journalistes, Theresa a une méthode infaillible : elle les met dans son lit !

MARIAGE ET SEPARATION AVEC TALLIEN
Theresa épouse Tallien le 26 décembre 1794 et l'influence grandement dans son parcours politique pendant la Convention thermidorienne, mais l'abandonne bientôt, au prétexte qu’il a « trop de sang sur les mains », à la suite de la répression contre la tentative de débarquement des émigrés à Quiberon. Ils ne divorceront officiellement qu’en 1802.

Tallien et Theresa ont eu une fille, Rose-Thermidor, filleule de Rose de Beauharnais, la future impératrice Joséphine de Beauharnais). Rose-Thermidor changera son nom en Joséphine en même temps que sa prestigieuse marraine.

REINE DU DIRECTOIRE ET MAITRESSE DE BARRAS
Les hommes se succèdent dans le lit de celle qui reste « Madame Tallien », sans qu’elle s’attache. C’est alors que Paul Barras (1755-1829), homme fort du nouveau régime, le Directoire, devient son amant.

Dans son château de Grosbois, où Theresa fait office de maîtresse de maison, ils accueillent Joséphine de Beauharnais, Mme de Mailly, Mme de Chateaurenaud, Cambacérès, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, Joseph Fouché, Anne Jean Marie René Savary, le financier Gabriel-Julien Ouvrard, Choderlos de Laclos, Benjamin Constant, Madame Récamier, Fortunée Hamelin, Mademoiselle Lange.

De sa liaison avec Barras, Mme Tallien aura un enfant, mort-né.

MADAME TALLIEN ET LES CARICATURES SUR LES ORGIES DU DIRECTOIRE
Mme Tallien est représentée dans une caricature de l’Anglais James Gillray, dansant nue, avec Joséphine de Beauharnais, devant Barras, tandis que le général Bonaparte, dans un arrière-fond qui rappelle la campagne d'Égypte, lève discrètement un voile pour apercevoir le tableau. Cette caricature sera éditée par Hannah Humphrey le 20 février 1805, sous l’Empire !

BARRAS « TRANSFERE » THERESA AU BANQUIER OUVRARD !

À l'automne 1798, Theresa et le richissime financier Gabriel-Julien Ouvrard (1770-1846) se rencontrent au cours d'une chasse donnée au château de Grosbois.

Le Directeur Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux prétend qu'elle aurait fait l'objet d'un marché honteux entre Paul Barras, qui ne fut son amant que pendant un temps relativement court et Gabriel-Julien Ouvrard. Barras, qui se lasse de Theresa, s’en débarrasse comme une vulgaire prostituée.

À partir de cette date, Theresa est fréquemment vue aux côtés du fournisseur des armées. À peine six mois après leur rencontre, celui-ci offre à sa maîtresse l'hôtel de Chanaleilles dont une des entrées se situe au no 186 rue de Babylone et l'installe au château du Raincy, qu’il loue en 1799. De cette relation naissent quatre enfants entre 1800 et 1804, dont deux porteront le nom de Tallien !

Ouvrard est nommé en 1798 fournisseur des vivres de la Marine, du fait des liens unissant Theresa au ministre et amiral Étienne Eustache Bruix. C'est également chez Mme Tallien que Bonaparte et Ouvrard se rencontrent.

MADAME TALLIEN ET BONAPARTE
« Notre-Dame de Thermidor » est la reine du Directoire et Bonaparte n’est encore qu’un jeune officier, un général à demi-solde, qu’elle prend quelque peu sous sa protection. Elle va même jusqu’à lui faire fournir du drap par l’intendance, car son uniforme est en très mauvais état et quand elle le voit dans son uniforme neuf, elle lui lance : « Eh bien, mon ami, vous les avez eues, vos culottes ! » La plaisanterie, qui fait rire tous ses futurs ennemis, n’est pas du goût du général alors sans affectation.

Selon Gabriel-Julien Ouvrard, il fait cependant une cour appuyée à Theresa, n'en obtenant, selon Barras, que dédain qui le laisse sans espoir. Bonaparte se rabat sur la meilleure amie de Madame Tallien, Joséphine de Beauharnais. On dit que c’est Barras et Madame Tallien qui mirent Joséphine sur la route de Bonaparte. Le premier, pour se débarrasser d’une maîtresse, la seconde pour qu’il cesse ses « assiduités » envers elle.

D’après Agnès Grossmann, Theresa a « manqué de flair » face à Bonaparte : « Quand il lui fait la cour, elle l’éconduit. Dans un éclat de rire, elle lui dit qu’elle a bien mieux que lui à se mettre sous la dent. En revanche, elle pense tout de suite qu’il pourrait être une bonne occasion pour sa grande amie, la vicomtesse de Beauharnais. »
Tallien et Barras sont les témoins des mariés et bien entendu Theresa est présente à cette cérémonie.

Le coup d'État du 18 Brumaire met un terme à la carrière publique de Theresa. Bonaparte, qui l'a autrefois beaucoup aimée et ne lui a pas pardonné de l’avoir dédaigné, ne l'admet pas à sa cour, ni sous le Consulat, ni sous l’Empire.

Les rapports de Theresa avec Bonaparte sont très tendus. Il écrit un jour à Joséphine : « Je te défends de voir madame Tallien, sous quelque prétexte que ce soit. Je n'admettrai aucune excuse. Si tu tiens à mon estime, ne transgresse jamais le présent ordre ». Devenu empereur, il lui refuse une invitation pour le bal des Tuileries, au prétexte qu'elle avait «eu deux ou trois maris et des enfants de tout le monde».

Avec le Premier Consul, c’est le retour à l’ordre moral. Theresa, qualifiée de « Messaline » et de « plus grande putain de Paris » est désormais personnalité non grata.

PRINCESSE DE CHIMAY
Repoussée de la société officielle, Mme Tallien devient alors l’amie de Madame de Staël (ce n’était pas fait pour améliorer ses relations avec Napoléon !), chez qui elle fait la connaissance du prince de Chimay (1771-1843), un ancien Emigré.

Celui-ci s'en éprend, et ils se marient le 9 août 1805.

Après 1815, le couple résidera principalement au château de Chimay, en Belgique. Le couple a en commun sa passion pour la musique et le théâtre.

On ne connait plus de frasques de la part de la volcanique Theresa pendant les 25 ans où elle fut princesse de Chimay.

« LA PLUS GRANDE PUTAIN DE PARIS »
De 1794 à 1799, Mme Tallien a été la femme la plus puissante, la plus enviée et la plus critiquée de France. Mais dans l’imaginaire national, Notre-Dame de Thermidor a racheté tous les excès de la Merveilleuse et toutes les licences de la mère de onze enfants nés de cinq pères différents.

Du temps où elle fut reine du Directoire, Mme Tallien a reconstitué les collections de musique de Marie-Antoinette et de Mesdames, filles de Louis XV, et, à l’instar de Mme de Pompadour, elle s’est érigée en protectrice de la manufacture de Sèvres.

Elle obtient, par ailleurs, la radiation de nombreux nobles inscrits sur la liste des émigrés. La plupart ne lui en sont même pas reconnaissants et boudent ses réceptions, tandis que la presse se déchaîne contre les bacchanales du « cinquième sultan » et de la « plus grande putain de Paris ».

Theresa Tallien est l’une des beautés de son temps, grande, élancée, brune, avec des yeux de jais. Elle se parfume à l’huile de néroli, parfum exotique et oriental et lance la mode des perruques blondes à bouclettes. Reine de Paris, elle incarne un nouveau type de femme libre.

La belle Theresa, l'égérie de la réaction thermidorienne et du Directoire, restera dans nos mémoires Madame Tallien, un nom qu'elle aurait tant voulu faire oublier !

Incontestablement hypersexuelle, par son mode de vie, Madame Tallien mérite d’être qualifiée de « salope de l’histoire ». Elle a été ouvertement adultère, vis-à-vis de tous ses maris et compagnons, sauf le dernier, le Prince de Chimay.

On a dit beaucoup de choses sur Theresa, qu’il s’agisse d’accusation d’inceste avec son frère, de sa participation aux orgies du Directoire, du nombre de ses amants.

Je ne peux que saluer sa liberté de mœurs, à une époque où cela n’était pas admis. Cela faillit la conduire à la guillotine et provoqua son exclusion de la bonne société après le 18 Brumaire. Il faut aussi reconnaitre son incontestable courage et sa générosité.

Elle permit de donner un coup d’arrêt décisif aux excès de la Terreur, même si la vérité historique amène à rappeler que les comploteurs du 9 Thermidor regroupaient certains des plus féroces des Représentants en mission comme Tallien, Fouché ou Barras, dont les crimes avaient fait une cible de Robespierre l’incorruptible.

Après les rigueurs absolues de la Terreur, Theresa Tallien fut le symbole des « Merveilleuses et des Incroyables », c’est-à-dire d’un mode de vie, d’une façon de s’habiller, de se comporter, d’une libération des mœurs comme la France en a connus peu au cours de son histoire.

Moi qui ai déjà parlé de mon exhibitionnisme et porté des tenues qui cachent peu de choses de mon corps et en particulier des décolletés vertigineux, j’aurais adoré porté les tenues des Merveilleuses !

Mme Tallien a aussi symbolisé la réaction thermidorienne et ces temps de corruption que fut le Directoire.

Au cours de sa carrière de séductrice, Theresa eut souvent un formidable instinct, ce qui lui sauva la vie, dans le cas de Tallien, ou assura son pouvoir et sa fortune lorsqu’elle fut la maîtresse de Barras ou encore sa richesse avec le richissime financier Ouvrard.

Le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’a pas eu le même discernement s’agissant du « petit » général Bonaparte. Non seulement elle repoussa ses avances, mais elle l’humilia publiquement sans même s’en rendre compte. Son amitié avec Joséphine, pas plus que le fait d’avoir, avec Barras, poussé celle-ci à devenir l’épouse du général Bonaparte, ne la protégèrent pas. Devenu le maître de la France, Le Premier Consul fit de la disgrâce de Mme Tallien le symbole du retour à l’ordre du moral. Jamais plus elle ne revit sa grande amie Joséphine, qui avait été sa compagne de débauche. Le Premier Consul, Bonaparte, qui avait pardonné ses frasques à son épouse, fut intransigeant sur ce point.

PRINCIPALES SOURCES
Outre l’article de Wikipédia et le chapitre que consacre Agnès Grossmann à Mme Tallien dans son livre « Les salopes de l’histoire » (Acropole, 2016), je recommande :
• https://www.pointdevue.fr/histoire/theresa-tallien-incroyable-merveilleuse-et_3433.html
• http://revolution.1789.free.fr/portrait-de/Mme-Tallien/Theresa-Tallien.htm

Les avis des lecteurs

Merci Didier. Theresa fut-elle une hypersexuelle? Le nombre de ses amants le laisse penser. Ou se servit-elle de ses charmes pour se préserver et assurer son influence. Incontestablement, Theresa eut du flair avec Tallien ou Barras, et pas du tout avec Bonaparte!

Histoire Erotique
Olga,
Je connaissais peu l’histoire, et encore moins la réputation sulfureuse, de cette madame Tallien, dont le nom m’était pourtant connu, lié à jamais historiquement à celui de Barras et de Bonaparte lors du Directoire.
Je découvre une femme « libertine » qui, tout d’abord dans cette période très sombre de la révolution, usa habilement de ses charmes, en utilisant son corps afin de pouvoir vivre, survivre plutôt, face à une mort annoncée par La Terreur. Puis, elle le fû tout autant après, en de profitant de tous les plaisirs que sa nouvelle vie pleines d’espérances lui offrait, jusqu’à qu’elle se « range » ou s’assagisse finalement…
Je te remercie donc pour toutes tes précisions qui me permettent enfin de mettre une vie sur un nom.
Une fois de plus toutes mes félicitations pour cette excellente chronique très historique.
Didier.

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Histoire Erotique
très bon document, 9,8 /10



Texte coquin : Histoire des libertines (40) : Madame Tallien, la Merveilleuse
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